Le Premier ministre a présenté un « plan de résilience », face à l’augmentation du prix des matières premières dans le contexte de guerre en Ukraine.
Une aide sera versée aux entreprises « dont les dépenses de gaz et d’électricité représentent une part élevée des charges, soit au moins 3 % de leur chiffre d’affaires, et qui pourraient faire des pertes sur 2022 du fait du renchérissement de leurs dépenses en énergie ». Une aide « sans condition de taille ou de secteur ». Selon les promesses de l’exécutif, elle devrait « permettra la prise en charge de la moitié du surplus de leurs dépenses énergétiques, et ainsi d’effacer la plus grande partie de leurs pertes ».
Jean Castex annonce également que le prêt garanti par l’État (PGE) verra le plafond d’emprunt relevé jusqu’à 35 % du chiffre d’affaires, contre 25 % aujourd’hui. Un relèvement « qui permettra aux entreprises affectées par cette crise de faire face en cas de difficulté pour rembourser leurs échéances dans les prochains mois ».
Les entreprises mises en difficulté par l’augmentation des prix de l’énergie ou la perte de débouchés à l’exportation profiteront d’un report des charges fiscales et sociales. « Elles pourront à cet effet saisir les services de la DGFiP et des URSSAF, auxquelles les instructions correspondantes vont être données ».
Le recours à l’activité partielle sera prolongé de 12 mois supplémentaires. Dans le pack des mesures annoncées, « le Gouvernement s’engage à ce que la "remise carburant" de 15 centimes par litre n’affecte pas le niveau des indexations gasoil durant quatre mois ».