Johanna Rolland, maire de la ville et présidente de Nantes métropole, indique que le débat public sur la 5G est terminé. Il totalise 404 contributions (non, il n’y a pas d’erreur), ce qui est finalement assez peu pour une ville de plus de 300 000 habitants.
Il en ressort plusieurs décisions. Tout d’abord, l’« accord immédiat des opérateurs de ne pas allumer les antennes 5G présentes dans un rayon de 100 mètres des écoles et des crèches avant la remise du rapport de l’ANSES » et « la création d’un Observatoire des ondes ».
D’ici l’été, la maire annonce qu’elle consolidera « une nouvelle charte d’implantation des stations radioélectriques » et fixera « un cap politique structurant via l’élaboration d’une feuille de route numérique responsable ».
Les opérateurs ont rapidement suivi le mouvement. Bouygues Telecom annonce par exemple « l’ouverture de son réseau 5G dès mercredi 14 avril, à Nantes et dans les communes avoisinantes ». Ainsi, « 4 Nantais sur 5 » peuvent « d’ores et déjà bénéficier de la qualité de la 5G Bouygues Telecom ».
Orange aussi répond présent avec « la 5G à Nantes et dans 9 villes de Nantes Metropole ». Même son de cloche chez SFR qui revendique couvrir « dès aujourd’hui 75 % de la population nantaise en 5G et a allumé la 5G dans une vingtaine de communes de la métropole nantaise ».
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