La version finale de Firefox 68 est disponible depuis hier soir, et avec elles de nombreuses améliorations.
L’une des principales est l’activation de WebRender pour les utilisateurs munis d’une puce graphique AMD sous Windows (les GPU NVIDIA étaient déjà pris en charge). Cette partie du moteur permet notamment de maintenir l’affichage des applications web à 60 images par seconde.
Le mode de lecture prend mieux en compte le thème sombre, en l’étendant désormais aux contrôles, barres latérales et d’outils.
Sous Windows, le BITS (Background Intelligent Transfer Service) est utilisé pour gérer les mises à jour en tâche de fond, comme Mozilla l’avait annoncé. Il s’agit pour rappel d’une étape intermédiaire, Firefox devant se doter dans quelques mois d’un agent dédié indépendant.
Mozilla met également en avant sa section « Recommandées » dans le panneau des extensions. Elles sont poussées après avoir été analysées, particulièrement la sécurité. Le panneau des extensions a pour l’occasion été remanié et une fonction de signalement permet aux utilisateurs de pointer celles au comportement douteux.
Toujours dans la sécurité, le réglage Strict tente désormais par défaut de bloquer les tentatives de cryptominage et de fingerprinting.
Les développeurs sont eux aussi servis. Firefox 68 supporte ainsi le type BigInt dans JavaScript, autorisant la gestion de très grands nombres. Les outils développeurs intègrent des vérifications pour les problèmes d’accessibilité et autres capacités, comme la simulation d’impression d’une page. Le navigateur s’aligne également sur Chrome pour la syntaxe du CSS scroll snapping.
Firefox 68 est en outre une version ESR (Extended Support Release). Elle remplace donc Firefox 60 et devrait se retrouver rapidement dans les distributions Linux n’utilisant que cette branche du navigateur, dont la récente Debian 10.
Enfin, la version iOS reçoit elle aussi une mise à jour, avec deux fonctions réclamées depuis longtemps : l’édition des marque-pages (qui reçoivent d’ailleurs une section Récents) et la possibilité d’obliger certains sites à toujours s’ouvrir en mode « desktop ».