Fin 2019, la NASA et Boeing étaient contraints de raccourcir la durée de la mission – sans rejoindre l’ISS – à cause d’un problème d’horloge entraînant le placement sur une mauvaise orbite.
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Après quelques mois de flottement, les deux partenaires étaient convenus de refaire un second test avant de passer aux vols habités. La mission OFT-2 a finalement décollé la semaine dernière, après plusieurs reports à bord d’une fusée Atlas V d’United Launch Alliance.
Cette fois-ci c’est un succès : la capsule Starliner est arrimée à la Station spatiale internationale. Mais ce succès est entaché de plusieurs petits couacs. Ils ne sont pas catastrophiques, mais avec deux ans et demi de temps supplémentaire on pouvait s’attendre à un sans faute.
Il y a eu des pannes sur deux des douze moteurs de la capsule, causées par une chute de pression. Mais la cause de cette dernière n’est pas connue. La capsule a aussi été confrontée à un souci avec le système de contrôle de la température et le mécanisme d’amarrage qui a dû être déployé deux fois.
Starliner va rester encore quelques jours accrochée à l’ISS avant de revenir sur Terre. Si la mission actuelle est considérée comme un succès après son retour sur le plancher des vaches, « Starliner pourrait faire voler sa première équipe d’astronautes vers la station spatiale dès l’automne », indique Reuters.