Laure de la Raudière est proposée pour remplacer Sébastien Soriano à la tête de l’Arcep. Elle était hier à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale pour présenter les grandes lignes de son projet et répondre aux questions des députés. Voici ce que l'on peut en retenir.
C’est la première étape obligatoire avant la nomination officielle, la seconde sera lors d‘un passage au Sénat. Les députés et sénateurs doivent ensuite donner leurs avis par un vote.
Un passage important, car « le président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l'addition des votes négatifs dans chaque Commission représente aux 3/5e des suffrages exprimés au sein des deux Commissions », explique Roland Lescure (président de la Commission).
Durant son audition, Laure de La Raudière expliquait voir « ce futur poste […] comme une continuité logique de toute [sa] carrière professionnelle » : « C'est un challenge pour moi […] je pense que c'est un poste passionnant et que je saurais parfaitement faire la différence entre le rôle politique du député sur ce secteur et le rôle du régulateur – neutre – s'appuyant sur des données scientifiques et dialoguant naturellement avec les élus ».
Avant de détailler ses positions et attentes sur le numérique, la Poste et la distribution de la presse, attardons-nous sur son parcours, ses expériences professionnelles et les attaques dont elle est la cible, notamment par Xavier Niel.