Le cahier de doléances des salariés de Qwant

Le cahier de doléances des salariés de Qwant

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Jean-Marc Manach

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08/08/2019 16 minutes
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Le cahier de doléances des salariés de Qwant

En mai dernier, une quarantaine d'employés de Qwant ont lancé un « immense signal d'alerte », au motif qu'elle aurait « besoin d‘envoyer des signes forts et positifs à ses employés ». Ce mémo, que nous nous étions procuré, a été révélé dans le Canard Enchaîné. Nous en avons vérifié les faits, complexes.

« Bonsoir chère direction ». Début juin, les dirigeants de Qwant reçoivent un email, courtois mais faisant état de nombreux problèmes. Il répertorie en effet les « retours individuels » émanant d'une quarantaine de leurs employés (soit le tiers des salariés), travaillant pour la plupart dans son centre de recherche et développement à Nice, qui développe notamment l'index de son moteur de recherche (voir notre précédente enquête), Qwant Junior à Épinal, ou Qwant Music à Ajaccio. 

Il ne s'agit pas d'un audit formel, mené par des professionnels des ressources humaines, mais de la compilation « brute » des problèmes rencontrés par les salariés, recueillis par leurs managers, et transmis à la direction. Ses auteurs précisent, à ce titre : « certains problèmes ont déjà été remontés, sans suite, d’autres ont été pris en compte mais n'ont jamais été réellement traités ».

« Nous pensons qu‘il faut prendre cette liste comme un immense signal d'alerte que l'entreprise a besoin de rassembler et d‘envoyer des signes forts et positifs à ses employés », soulignent les auteurs de ce qui s'apparente à un cahier de doléances. Les « maître-mots de ces retours » sont « manques de confiance », de « reconnaissance », de « communication » et de « fierté », mais également « précipitation et éparpillement au détriment de la qualité ».

« Pour préparer notre séminaire d’entreprise que nous avons organisé le 4 juillet dernier, et pour faire un bilan d’étapes avec toutes les équipes des 5 sites français de Qwant, nous avons demandé à chaque employé de faire remonter anonymement leurs observations, leurs craintes et leurs souhaits », nous explique Guillaume Champeau, le directeur éthique et des affaires juridiques de Qwant. Ce que confirme Sampson Savinel, délégué du personnel de Qwant, que Guillaume Champeau nous avait invité à contacter.

« Le tout sans aucun filtre, sans tabous et surtout de manière très directe voire cash. C'était notre demande », précise Champeau. « Nous avons jugé cette démarche nécessaire suite aux campagnes de déstabilisation et de dénigrement continue qui en ont perturbé certains et dont nous devinions qu'elles ont pu instiller des doutes, en particulier chez des employés nouvellement arrivés ou éloignés des services techniques. »

Il n'en déplore pas moins la « fuite » : « Nous regrettons que ce document préparatif interne, au contenu brut, ait pu fuiter. Mais c'est bien pour répondre à l'ensemble de ces points et à beaucoup d'autres, positifs et négatifs, que nous avons réuni nos équipes. »

Le fait est que, dans le lot de doléances, il en est qui surprennent. Quatorze d'entre eux déplorent ainsi « l'absence d'index », celui-là même que nous avions pourtant contribué à déboguer la semaine passée...: « Qwant Med, Qwant Art, Qwant Pay, Qwant Sports... c'est bien beau, mais n‘oublions pas que nous sommes avant tout un moteur de recherche. Actuellement, la partie search est loin d'être à la hauteur et ne semble pas être la priorité première. (ex: l‘absence d'index et le manque d'effort mis sur Qwant.com est simplement inacceptable) ».

« L'existence de l'index et de son fort développement n'est pas contestable et les éclaircissements apportés lundi soir ont pu le confirmer », nous répond Guillaume Champeau. « Ce sont des remontées individuelles anonymes qui ont été compilées sans tri et envoyées telles quelles par la direction du site de Nice à la direction générale pour "prendre le pouls". Cette phrase là peut très bien émaner de quelqu'un qui travaille sur le design de Qwant Music à Ajaccio, le développement de Qwant Junior à Epinal, ou un service spécifique intégré à Qwant.com à Nice ».

« Les choses sont compartimentées », précise-t-il. « Qwant c'est autour de 150 personnes, avec des départs, des arrivées... et des gens répartis sur plusieurs sites différents, qui lisent comme nous les réseaux sociaux où certains individus obsessionnels publient, sans exagérer, plusieurs dizaines de tweets chaque jour pour dénigrer Qwant. Ca finit par semer des doutes qu'il a fallu lever lors de notre séminaire. ».

« On a un index, mais pas mal de salariés se fient à la presse », précise de son côté Sampson Savinel : « Tout le monde n'a pas toutes les infos sur qui fait quoi, et donc il y avait des gens qui n'étaient pas au courant, et qui pensaient qu'on dépendait de Bing, c'est dommage... »

« La réponse "on est une startup" n'est pas une excuse valable. »

« Il faudrait qu‘on puisse aussi prendre le temps de rembourser notre dette technique, en migrant nos systèmes, db et softwares dans des versions à jour », se plaint un développeur. « La partie front-end est sans cesse et sans arrêt sous-estimée. Seul le rendu final compte pour la direction, la dette technique est complètement ignorée, freine la maintenance et épuise psychologiquement les devs, qui à la longue, vont inévitablement produire de la qualité très pauvre et des apps qui remontent sans arrêt des bugs. Mais ça, lorsqu’on en parle avec les supérieurs ils ont tous l’air de comprendre mais dans la réalité, on finit toujours par nous demander de mettre en production un produit bancal ».

Une douzaine d'autres déplorent l'absence de « planification » et de « coordination » des projets : « Prios changeant en permanence, un sentiment de toujours faire tout dans la précipitation. On nous demande sans arrêt de passer d'une urgence à une autre, parfois même pour repasser à une urgence précédente, on ne respecte pas les spécifications techniques/fonctionnelles ou alors on les change tout le temps, au détriment de la qualité. » 

De plus, de « nombreux projets sont pensés pour l‘effet d‘annonce mais non industrialisables, non pensés pour l'utilisateur et aucun ROI » (retour sur investissement) :

« Demandes de dernière minute "urgentes" pour des dates prévisibles (Noël, 1er avril, landing GoT [Game of Thrones, NDLR], match des légendes, élections européennes) qui sont parfois avortées en fin de dev. Management beaucoup trop centré sur le court terme, et avec une mauvaise compréhension des problèmes techniques (incrément du compteur de Qoz, deadlines réalisables). Stratégie à long terme non connue, on travaille toujours dans l'urgence, sans investir réellement dans les produits existants. Il faut tenir compte de la maintenance. Trop de projets sont faits dans l'urgence. La réponse "on est une startup" n'est pas une excuse valable. » 

« Comment une entreprise comme Qwant peut ne pas avoir de CTO ? » (Chief Technology Officer, ou directeur de la technologie), s'étonnent huit d'entre eux. À quoi Guillaume Champeau nous répond : « C'est une fausse information. Il y a une réorganisation autour de trois directeurs techniques qui travaillent ensemble sous la coordination de la direction générale. Sylvain Peyronnet, en qualité de Chief Strategy Officer Sciences, AI & Tech dirige l'ensemble des travaux scientifiques et de R&D. Olivier Hébert (ex Fairphone), notre VP Hardware, IOT & Mobile, dirige tout ce que son titre désigne et sur lesquels je ne peux pas entrer dans les détails. Et Jean-Charles Chemin est CTO à plus large scope, en charge notamment de l'évaluation et la construction des partenariats technologiques ».

« Il est de plus en plus difficile d'être fier du produit Qwant »

Le management du personnel est lui aussi sujet à caution : « redonner du trust aux POS [Product Owners, NDLR] permettrait de limiter ce genre de problème et de remettre l'utilisateur au centre de nos préoccupations. Il est de plus en plus difficile d'être fier du produit Qwant quand on sait comment cela fonctionne réellement et quand on voit la direction que nous prenons. Se disperser sur le lancement de plusieurs verticaux est peut être nécessaire pour obtenir des subventions, mais ne pourra pas durer indéfiniment. »

« Les gens compétents et impliqués ne sont pas valorisés (reconnaissance pécuniaire ET humaine) » déplorent 18 d'entre eux : « pas de hausse de salaire depuis 2 ans, aucune valorisation du travail effectué, pas de perspective d‘évolution/plan de carrière. Aucun remplacement du personnel partant, dans certains cas très compétent. Manque de personnel sur de nombreux projets & équipes. »

Depuis, les choses auraient changé, et « pas mal de demandes ont été acquises », explique Sampson Savinel, délégué du personnel, « notamment les RTT, les tickets restaurants, et des augmentations pour tout le monde ».

Quatre regrettent le « manque de trust des équipes » : « les décisions sont prises par Eric [Léandri, le président et cofondateur de Qwant], même le CODIR [comité de direction, NDLR] semble ne pas avoir la main ou capable de gérer correctement les priorités ». De plus, « Éric hurle trop quand ça ne va pas, mais ne fait pas de retours quand ça va, est-ce que ça va à un moment ? Stresser les équipes ne les rend pas plus productives, au contraire ».

« Éric a un sacré caractère, et il peut se montrer impressionnant », rétorque Sampson Savinel. « Parfois, on a l'impression qu'il hurle en réunion, alors qu'en fait il a la voix qui porte, mais de là à dire qu'il gueule : non ».

Un autre se plaint du fait qu' « il faut se rendre compte des rushs, certaines deadlines semblent arbitraires ou fixées juste parce qu'Éric veut que ça sorte tout de suite parce qu’on aurait pris trop de retard et derrière personne n’ose le confronter. En tant que dev, c’est hyper décevant et démotivant ».

« 3 RH en 2 ans ? Doit on s'inquiéter ? », s'interrogent plusieurs d'entre-eux, pointant du doigt un « turn over » important, allant jusqu'à toucher les responsables des ressources humaines, ou encore son patron de la R&D, David Scravaglieri, parti début août alors qu'il avait été promu en mai. D'après nos informations, Qwant dénombrait 160 salariés mi-2018, contre 130 cet été.

De façon plus anecdotique, mais néanmoins problématique, d'autres déplorent également une « mauvaise gestion du budget interne (pas de livraison d'eau, café, papier toilettes pour non paiement) », ainsi que des « licences (logicielles) non payées, du matériel insuffisant et obsolète ».

« On apprend tout dans la presse et on y ment sur les chiffres » 

Un autre salarié évoque des « exagérations sur nos index, nos crawls, personnellement, je trouve ça frustrant. Et j'ai parfois un peu honte. Je comprends le besoin de communication, mais je n'ai pas l'impression qu'on avance réellement sur ce sujet ».

« Découvrir les annonces sur Twitter sans annonce préalable en interne est mal vécu par les équipes », regrettent une quinzaine d'employés. Une dizaine dénoncent à ce titre un « manque de communication sur les annonces projets, de transparence (et de) de communication interne » et, pire : « On apprend tout dans la presse et on y ment sur les chiffres (nombres d‘employés, croissance, dates de sorties annoncées pour maps, mail, masq, etc) ».

« La citation se suffit à elle-même pour voir la contradiction », nous répond Guillaume Champeau. « Si on "apprend tout dans la presse" c'est qu'on n'a pas d'info, or si on a pas d'info on peut pas dire qu'on ment. C'est l'un ou l'autre mais pas les deux. Or oui, des annonces n'ont pas toujours fait l'objet d'une communication préalable auprès de tous les employés, ce qui fait que certains les ont vues dans la presse avant la communication interne. C'est vrai aussi que nous avons parfois été trop optimistes sur les dates de sorties de certains produits, mais sur les trois cités, deux sont sortis (Maps, Masq) comme prévu ».

Qwant Maps, initialement prévu pour l'été 2016, puis à l'automne, n'est sorti de fait en version alpha qu'en décembre 2018, puis en juin 2019 pour sa version bêta. Qwant Masq, son service de stockage des données personnelles gratuit et sous licence libre, devait être lancé en juin 2018, mais ne l'a finalement été qu'en mai 2019.

Qwant Mail, annoncé en 2016, aurait dû être lancé en septembre 2018, mais ne l'est toujours pas. Une erreur, avait concédé Éric Léandri, qui nous assurait que la solution – en cours de développement – devrait être dévoilée d'ici la fin de l'année, après quelques ratés dans sa conception. Qwant Pay, son service de paiement en ligne, annoncé en avril 2018, devait lui aussi être lancé en septembre 2018, mais ne l'a toujours pas été, même si nous avons pu en voir la préversion en juin dernier.  

De son côté, Sampson Savinel précise que lors du « team building », cette accusation de « mentir sur les chiffres » a fait l'objet d'une « grosse explication ». Elle tenait en partie au fait que, pour ce qui est des parts de marché de Qwant, les chiffres varient selon les sources. Un article des Échos avait ainsi avancé, en septembre 2018, que Qwant détenait « 8% du marché français du search, contre 87% pour le géant de Mountain View, selon Médiamétrie », chiffre repris dans la foulée par Éric Léandri sur BFM Business.

Similarweb, contacté par CheckNews en octobre, évaluait la part de marché de Qwant à 1,72% (pour juin, juillet et août). StatCounter, un outil de suivi d’audience utilisé par plus de « 2 millions de sites dans le monde », indiquait de son côté une part de marché de 0,55 % en France pour Qwant (contre 5,5 pour Bing et 91 pour Google) en juin 2018. Qwant reconnaissait alors un « flou artistique » dans la mesure des parts de marché.

« Trop de conflits et jeux de pouvoir internes #GameOfThrones »

« Trop de conflits et jeux de pouvoir internes #GameOfThrones », dénoncent dix d'entre eux, évoquant une « infantilisation constante et (une) défiance généralisée ».

Onze estiment par ailleurs que « Bourelly [le « spin doctor » de Léandri, virulent face aux critiques de Qwant, cf le premier volet de notre enquête, NDLR] véhicule une trop mauvaise image pour qu'on le laisse représenter Qwant et ses employés ». D'autant, précise le délégué du personnel, qu'il n'est pas salarié de Qwant, mais ami de Léandri.

« L'utilisateur final n'est plus au centre de notre préoccupation, ça se ressent dans la façon de concevoir les produits ainsi que les efforts de maintenance/évolution accordés aux produits actuels », regrettent une quinzaine d'employés.

« Qwant.com commence à ressembler à un sapin de Noël à cause des pubs dans tous les sens, trop orienté commercial, moins de place pour l’expérience utilisateur », déplorent les mêmes : « Les commerciaux ne sont pas des PMs [Project managers, ou chefs de projet, NDLR] c'est un autre métier. N'oublions pas que nous faisons un produit pour nos utilisateurs, pas pour nos partenaires. (Ads news par exemple) (l'argent prime trop sur la qualité du produit) ».

« Les produits franchissent la ligne d’arrivée mais l’équipe arrive toute fracassée »

Pour autant, plusieurs signalent qu'ils aimeraient – et pourraient – améliorer la qualité de leurs produits, mais qu'ils en sont empêchés, comme l'explique ce développeur : « Parce que ce qui compte à la fin, c'est la vision que nous portons sur notre travail. Si un dev pense qu'il a produit quelque chose de basse qualité et qu'il n'en est pas fier, parce qu'on l'a fait rusher ou parce que le produit a été mal balisé et/ou le design mal conçu, je vous assure que ce qu’il redoutera le plus c’est de mettre en prod. Sachez-le ».

« Pour vous donner une idée j‘ai vécu 3 gros lancements de produits, pas une seule fois j’ai ressenti de la fierté », déplore-t-il. « Alors dites que je suis perfectionniste, peut-être un peu. Dites plutôt que NOUS sommes perfectionnistes parce que je ne suis pas le seul, et oui sachez-le aussi. Voyez le développement d'un produit comme un marathon. Vous, vous voulez à tout prix amener le produit à la ligne d'arrivée. 5 ans qu'il n’y a pas seulement le produit qui doit la franchir cette ligne, il y a aussi l’équipe. Et actuellement, les produits franchissent la ligne d’arrivée mais l’équipe arrive toute fracassée ».

Joint par Le Canard, Éric Léandri explique : « On a regardé les doléances des salariés, on y a répondu dans les 72 heures ! Déjà, il y a eu des augmentations, et les conditions de travail sont redevenues normales ». Et d'ajouter : « Le nombre des utilisateurs de Qwant augmente tous les jours, et, même si parfois on a sorti des produits un peu vite, on les a sortis dans les temps et on les a améliorés par la suite. Chez Qwant, tout va bien. »

Guillaume Champeau ne dit pas mieux : « Chacun a pu s’exprimer très très librement et constater les progrès techniques réalisés et aussi parce que c’est important de rencontrer les autres équipes géographiquement éloignées, ce qui est le lot de beaucoup de startups. Tous les doutes que les uns ou les autres pouvaient avoir ont été levés. Nous poursuivons tous ensemble et plus déterminés que jamais le développement de notre moteur, en ayant fait table rase des frustrations en tous genres qui devaient s'exprimer. »

« Chez Qwant, certains en ont avalé leurs claviers ! », conclut l'article du Canard Enchaîné, après avoir ironisé sur le fait que, chez le « moteur de recherche qui respecte la vie privée », « le personnel se plaint d'un manque de respect ». Ce que le séminaire de « team building », qualifié de « séquence de câlinothérapie » par Le Canard Enchaîné, « entre le spa et la piscine du Golden Tulip Villa Massalia, un sympathique hôtel de Marseille », 4 étoiles,  aurait donc contribué à déboguer.

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Écrit par Jean-Marc Manach

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

« La réponse "on est une startup" n'est pas une excuse valable. »

« Il est de plus en plus difficile d'être fier du produit Qwant »

« On apprend tout dans la presse et on y ment sur les chiffres » 

« Trop de conflits et jeux de pouvoir internes #GameOfThrones »

« Les produits franchissent la ligne d’arrivée mais l’équipe arrive toute fracassée »

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (175)


Respecter ses dev ? Et puis quoi encore leur boulot est facile ils ont juste à coder c’est pas compliqué non plus (vécu…)

Mais j’ai l’impression que ce qu’il manque à quand c’est un véritable DG qui donne gère les choses dans leur globalité et pas une gestion pole par pole.

De ce que j’en ressent, c’est vraiment un manque d’unité en interne (communication, lien entre les entités…). Comme quand on est consultants pour une SSI et que la boite ou on travaille ne fait pas d’effort d’intégration et on se retrouve étranger de la boite dans laquelle on travaille.


Ce qui aiment les mises à nues de Mediapart ou du Canard, en sont aujourd’hui les victimes. Et c’est moins drôle.



Pour avoir été cadre dans des PME de cette taille et être chef d’entreprises maintenant, je peux voir un large malaise et une dégradation importante des conditions de travail et plus largement des temps très difficile pour l’entreprise.


Beaucoup de choses vécues par ailleurs au final, Qwant ou non, on est pas épargné du mode agile-à l’arrache-urgence permanente…


Ça donne envie de bosser chez Qwant… ou pas. Au final après avoir été interne et presta je préfère la deuxième option car ça me libère de toute cette politique à la noix. Je fais mon boulot, et si ça me fait ch… ou que le client n’est pas content je me casse.



Mais le coup du manager qui met tout en urgent est hélas bien trop courant et fait que beaucoup de logiciels sont totalement pourris. Je le subis moi-même et ai fini par poser deux questions pour calmer les chefs : “est-ce que ça met en danger l’entreprise si on ne l’a pas de suite ?” et “est-ce que ça bloque les utilisateurs ?”. Entre ça et refuser tout compromis sur la qualité ça fait que non seulement les produits ne sont pas forcément livrés plus tard mais surtout qu’on a une paix royale après avec ce qui est livré…








billylebegue a écrit :



Beaucoup de choses vécues par ailleurs au final, Qwant ou non, on est pas épargné du mode agile-à l’arrache-urgence permanente…





Contorsionniste me parait le mot approprié…



Rien à ajouter. C’est pour cela que je suis mon propre patron également.








tiret a écrit :



Ça donne envie de bosser chez Qwant… ou pas. Au final après avoir été interne et presta je préfère la deuxième option car ça me libère de toute cette politique à la noix. Je fais mon boulot, et si ça me fait ch… ou que le client n’est pas content je me casse.





Majorité du temps pas la possibilité de choisir les clients alors au final c’est pareil…



Je n’en suis que là :



“Parfois, on a l’impression qu’il hurle en réunion, alors qu’en fait il a la voix qui porte”



Et j’ai déjà bien ris (jaune)



Je finis de lire avant de finir de commenter…


Qwant vit la même chose que nombre d’entreprises, à commencer par celle pour laquelle je bosse.



Entre managers qui ne savent pas manager, un patron qui veut tout, tout de suite, immédiatement, des équipes marketing qui veulent des retours pour avant-hier, une absence totale de reconnaissance, etc…, ce sont les pratiques de la nouvelle start’up nation, labellisée école de commerce/management, et  qui sont exactement les mêmes pratiques que la gestion verticale ultracapitaliste  à l’ancienne qui a fait tant de “bien” à la société/travailleur.



Que peut-on y faire?

Pas grand chose, si ce n’est ne plus cautionner cela en évitant d’utiliser les produits/services de ce type d’entreprises et devenir son propre patron.







 


C’est clair.


J’ai l’impression que c’est partout pareil (en france du moins), je vois la description même de comment ça fonctionne en interne chez mon client actuel. Des manageurs qui managent rien, qui n’y connaissent rien qui font tout à l’arrache et ne sont pas capable de tenir des priorité plus d’une semaine sans les changers.



le jour ou les repsonsable comprendront que les manager/chef de projet ça sort pas tout fait des écoles et qu’ils ont besoins de connaissance techniques sur les projets auquels ils sont affilié.

On pourra a mon avis avancer un peu mieux.



Sans oublier que le fait d’avoir autant ou moins de dev/techniciens que de manager, c’est bien de la mer.








js2082 a écrit :



Qwant vit la même chose que nombre d’entreprises, à commencer par celle pour laquelle je bosse.

 





Ouaip, ce serait presque injuste de taper sur Qwant spécifiquement.



Un truc énervant aussi et pas que chez Qwant, c’est l’usage du terme start-up. On peut pas réserver ça aux boîtes de moins de deux ans et 5 salariés? Ou alors ça désigne tout simplement l’absence de modèle éco?









AltreX a écrit :



le jour ou les repsonsable comprendront que les manager/chef de projet ça sort pas tout fait des écoles et qu’ils ont besoins de connaissance techniques sur les projets auquels ils sont affilié.

On pourra a mon avis avancer un peu mieux.





C’est un sujet vraiment complexe. Parce que parfois c’est le contraire qui se passe: le meilleur en tech devient manager. Et là c’est pas toujours une réussite ni un bon pari.



La dette technique, les prios en mode girouette, la non reconnaissance …



On dirait chez moi <img data-src=" />



Ou comme dans de nombreuses boites <img data-src=" />








recoding a écrit :



Un truc énervant aussi et pas que chez Qwant, c’est l’usage du terme start-up. On peut pas réserver ça aux boîtes de moins de deux ans et 5 salariés? Ou alors ça désigne tout simplement l’absence de modèle éco?





Je pense que start-up désigne maintenant plutôt, effectivement, ce genre d’entreprise du secteur numérique mal gérée et qui exploite ses salariés en faisant tout et n’importe quoi, sans rien réellement finir mais avec beaucoup de marketing pour faire passer.



C’est pas ce que j’ai dis mais effectivement c’est pas clair.

Ce que je dis c’est que les mec tout frais sorti d’école pour faire de la gestion de projet (parce que c’est mit sur leur cv, ils oint eu un cours la dessus) c’est quelque chose qui se vois très souvent et c’est rarement bon.

En revanche effectivement quelqu’un de bon en technique ne fera pas forcément un bon manager.








AltreX a écrit :



C’est pas ce que j’ai dis mais effectivement c’est pas clair.

Ce que je dis c’est que les mec tout frais sorti d’école pour faire de la gestion de projet (parce que c’est mit sur leur cv, ils oint eu un cours la dessus) c’est quelque chose qui se vois très souvent et c’est rarement bon.

En revanche effectivement quelqu’un de bon en technique ne fera pas forcément un bon manager.





Je comprenais bien mais j’ai fait un raccourci dedans ma tête <img data-src=" />

Je voulais dire que devant l’échec récurrent de purs managers, certains se tournent vers des solutions qui n’en sont pas non plus, mais je ne te visais pas.

Manager ça repose quand même sur des dispositions particulières, quelques soient les compétences, perso c’est pas dans mes cordes. (enfin au dessus de 1 ou 2 personnes)

Déjà faut aimer les gens <img data-src=" />



On retrouve plutôt un classique des doléances des salariés d’une boite à la culture StartUp qui ne devrait (si on regarde l’historique) ne plus l’être.



&nbsp;Le volet sur le duo de la méthode Agile et de la méthode ah.R.gilles (Ahhhh Rush donc Gilles !!!). On sait bien que le deuxième prime sur le premier et ce n’est que trop répandu. On peut mentionner que certains fondateurs (parmi les 17) s’offusque du phénomène.



Le “on la vu sur Twitter d’abord” est plus que jamais un classique.

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;Dans cet article on ne voit pas trop le positif. S’il y en a quand même

cela noirci le tableau un peu plus de seulement se focaliser

dessus. Est-il si sombre ?



&nbsp;&nbsp;

Maintenant est ce que cette “fuite” n’est pas vraiment fortuite et que l’on verra des nouvelles sur Qwant nous arriver ? Comme un Plan De Départ plus ou moins volontaire suite au changement d’orientation technique (bing) ou d’une nouvelle orientation. Sont-il dans un cycles de négociations et que ce geste fait “un coup dans la timbale” ?

&nbsp;

Bref peut-être faut il attendre un peu de voir ce qui en ressort ?



&nbsp;



&nbsp;








recoding a écrit :



Déjà faut aimer les gens <img data-src=" />







Hein&nbsp; !! ?? Kwahhh !?

&nbsp;



[..]d’autres déplorent également une « mauvaise gestion du budget interne (pas de livraison d’eau, café, papier toilettes pour non paiement) »

[..]

Joint par Le Canard, Éric Léandri explique : « On a

regardé les doléances des salariés, on y a répondu dans les 72 heures !

Déjà, il y a eu des augmentations, et les conditions de travail sont

redevenues normales »





Il faut peut être un rappel hebdomadaire pour qu’Éric pense à aller chercher du PQ <img data-src=" />


c’est comme ca dans toutes les grandes boites


Punaise carrément, j’ai bien connu ca quand j’étais en startup de 2012 à 2015 … et ca a pas changé à ce que je vois…



Une des nombreuses raisons qui m’ont poussé à rejoindre la fonction publique…



“ La partie front-end est sans cesse et sans arrêt sous-estimée. Seul

le rendu final compte pour la direction, la dette technique est

complètement ignorée, freine la maintenance et épuise psychologiquement

les devs”



Clairement, c’est ce point là que je détestais le plus .. je faisais du dev Android. La plupart du temps, le patron débarquait avec un visuel qu’il avait trouvé sur son iphone ( … ), te disait




  • “t’as vu ca c’est génial, je le veux pour la semaine prochaine”

  • “Mais et la refonte de la BDD ?”

  • “On le fera pour la prochaine livraison, fais un truc à l’arrache je veux cette animation”

  • “Ok”



    Version suivante, same player shoot again et à la fin le patron qui se plaint des lenteurs issues de la dette technique ….


Même si je prêche certainement des convaincus: il y a ce livre qui est plein de bon sens Software Craftsmanship Professionalism Pragmatism Pride (la page wikipedia ).



Bien sûr cela est complétement inutile dans un milieu où il y a “trop de conflits et jeux de pouvoir internes #GameOfThrones”.


Le soucis, c’est qu’il ne sont que 150 <img data-src=" />


… ne sont pas capable de tenir des priorités plus d’une semaine sans les changer.





bienvenu au ‘Club des b….’ ! <img data-src=" />


La mentalité décrite dans l’article peut être liée à la méthode de financement et à l’égo des responsables: c’est “mon” produit sans reconnaissance publique de tout un chacun. Et donc ça peut s’appliquer à boite de 400 personnes comme à une boite de 10 personnes.



Alors si à la fin, c’est une fusée qui part dans l’espace, tout le monde a intérêt à ce que la fusé fonctionne, parce que c’est visible.&nbsp; Mais si le but c’est de courir de subventions en subventions, avec des effets d’annonces et le besoin de notoriété, les équipes de dév qui font le boulot sont une charge, et ne sont plus le moteur …. de recherche (désolé).


Dans toute boite même, moyenne il y a forcément de quoi se plaindre et c’est normal. La il s’agit d’un mémo interne des employés qui remonte des frustrations mais rien de gravissime non plus transmis récemment à la direction et dont on ne sait pas encore s’il a été traité et comment.



Pourquoi sortir ça en public si ce n’est pas pour nuire à l’image de Qwant ?


Non non, je te rassure (ou pas), ça ne se limite pas à la France. C’est toujours comme ça, mais à des degrés différents. Là où je bosse (UK), ils sont en train de rassembler Dev et support dans le même département (bon, en fait c’est censé être comme ça depuis 1 an ou 2, mais il faut le temps) pour essayer de limiter la casse, mais ça reste des équipes différentes qui ne communiquent pas assez. Et puis, de notre point de vue au support, les Devs ne nous écoutent pas et jouent sur le calendrier, à base de “je sais bien que ça fait 1 an que vous nous avez dit que notre solution n’est pas supportable, mais on a une contrainte contractuelle qui fait que ça doit passer en prod la semaine prochaine, donc voilà”. À la différence que nos managers poussent des gueulantes quand ça arrive, et qu’on arrive quand même à un compromis chelou qui rend le bouzin supportable quand même. On a même des tentatives de réduction de dette technique !


C’est vrai dans une certaine mesure. Toutes le grandes boites ont des problèmes de comm interne, doublés de managers ignares avec des changements de priorités réguliers.



Mais là, je crois que tous les curseurs sont fond. Je veux dire, c’est pas un gros investissement d’avoir une newsletter hebdomadaire interne qui fait de la propagande pour tenir les gens au courant de ce qui se passe avant de dévoiler au public (genre mon employeur qui vient de dévoiler en interne leur prochain routeur (je ne bosse pas pour un FAI français, donc c’est pas la [Free|SFR|Live]box X, laissez-moi tranquille !), ou qui peut facilement permettre de donner aux employés un sens d’appartenance à une communauté, tout comme un programme d’alpha/bêta test interne. Le coup des sorties dans la presse ou sur Twitter peut être vachement dommageable pour le moral des employés, surtout quand on entend tout et son contraire apparemment aussi bien en interne qu’en public.



Bref, la série d’articles de Jean-Marc commence à sérieusement donner l’impression que Qwant est sérieusement en totale roue libre !








Uther a écrit :



Dans toute boite même, moyenne il y a forcément de quoi se plaindre et c’est normal. La il s’agit d’un mémo interne des employés qui remonte des frustrations mais rien de gravissime non plus transmis récemment à la direction et dont on ne sait pas encore s’il a été traité et comment.



Pourquoi sortir ça en public si ce n’est pas pour nuire à l’image de Qwant ?





Je me suis fait exactement la même réflexion.



Pour l’avoir fait aussi dans ma boite, il y a toujours d’un côté des managers pas terribles et AUSSI des salariés qui quoi qu’on fasse ne seront jamais contents. Et généralement ce sont ceux la qui font le plus de retour négatif.



Donc de 1, sortir cela dans la presse sans filtre c’est moyen, de 2, l’utiliser pour essayer d’en tirer des conclusions c’est encore pire.




  • “papier&nbsp;toilettes pour non paiement&nbsp;», NOoooonnnnn !!!!! Et ça accompagne le Président en Chine pour vendre sa bouz et flamber au Négresco ???????&nbsp;- “ainsi que des «&nbsp;licences (logicielles) non payées” ???? mais serieux, et l’open source gratuit??? Quels logiciels?- “du matériel insuffisant et obsolète&nbsp;». ???? &nbsp;Léandri ne cesse de balancer qu’il achète des centaines de&nbsp;serveurs avec l’argent publicEn fait, il y a des dizaines et dizaines de millions d’€ de fric investit par l’état, autant de dette, et pas une tune pour faire fonctionner cette boite? Il va où tout cet argent ???Et le gouvernement fait virer Lilo.org des administrations pour remplacer par Qwant? (et chez Lilo ils sont une dizaines et tous content… eux).



    Serieux, une esbrouffe totale, pas d’index, &nbsp;des méthodes agressives, avec un max d’argent public qui va ailleurs dans la boite, pas même de papier Q pour défaut de paiement, Cédric O a trouvé sa pépite !!!


Moi j’ai un tuto pour eux, de&nbsp;Nick Craver&nbsp;(Lead Architecture chez Stack Overflow) sur comment implémenter le cache.








Uther a écrit :



Pourquoi sortir ça en public si ce n’est pas pour nuire à l’image de Qwant ?



Pour faire le lien avec les articles précédents, on apprend dans cet article et dans l’article du Canard que des salariés de Qwant :




  1. remettent en cause l’existence même de l’index; et pourtant ils ne représentent pas des concurrents eux…

  2. dénoncent des mensonges de Qwant (cf mensonge du pdg de Qwant sur la part de marché);

  3. regrettent l’usage abusif des publicités qui nuit à l’expérience utilisateur;

  4. dénoncent une dette technique conséquente et ignorée par Qwant;

  5. expliquent que les projets sont menés au pas de charge et qu’en fin de compte ils sont de mauvaises qualité.



    Pour une entreprise recevant autant de subventions publiques, il semble normal que ces problèmes soient diffusés publiquement et c’est le rôle de la presse.









Plastivore a écrit :



Bref, la série d’articles de Jean-Marc commence à sérieusement donner l’impression que Qwant est sérieusement en totale roue libre !





Tu bases ton impression sur les retours négatifs de moins de 10% des employés ?

As tu seulement fait ce genre d’exercice dans ta boite ? Tu sais une enquête interne sans filtre et anonyme ?



Encore une fois moi je l’ai fait et les résultats étaient très droles. D’après les ressentis de certains tout était bon à jeter et la boite allait doit à sa perte… C’était il y a 3 ans et on ne s’est jamais aussi bien porté <img data-src=" />



Ne jamais se fier à ceux qui gueulent les plus forts. Si tu prends un simple exemple dans cette news: les plaintes d’une trop grand infantilisation…

Nous avons eu les mêmes chez nous et même si c’était anonyme, il était facile de savoir de qui cela venait vu que nous ne somme qu’une PME.

Nous avons pris acte et avons plus délégué à ces mêmes personnes: résultats des courses, on est passé de “je suis infantilisé” à “j’ai trop de responsabilités” <img data-src=" />

[/Mylife end]



Je ne connais pas Qwant, ni la façon dont tout cela fonctionne en interne, mais se baser uniquement sur ce genre d’enquête interne sans filtre pour tirer des conclusions est au mieux inutile, au pire préjudiciable pour une société.



Sans rire, NXi qui se fait le chantre du juridique, on a l’impression ici qu’ils font un procès à charge contre Qwant.



Mais …

Tout le monde bosse comme ça ou presque, non ?



A moins d’avoir un DSI hyper balaise qui comprend les problématiques et qui en plus a un poids dans le comité de direction et un charisme suffisant pour y imposer des limites aux demandes folles de toutes les directions.



Le pire est quand la communication/marketing girouette veut tout et n’importe quoi, il n’y a plus le temps de développer des choses solides. On fait de la merde, faut que ce soit joli, que ça sorte hier, et si l’on a honte de nos projets et qu’on n’a plus envie de bosser dessus, faut pas s’étonner.


Très intéressant même si je ne suis pas très fan de ce genre de fuites. Ce sont quand même des doléances que l’on retrouve dans beaucoup d’entreprises et qui devraient rester en interne (sauf si rien ne change)

&nbsp;







Minarey a écrit :



Je n’en suis que là :



“Parfois, on a l’impression qu’il hurle en réunion, alors qu’en fait il a la voix qui porte”



Et j’ai déjà bien ris (jaune)





J’ai bien ri aussi mais après moins en pensant aux salariés.

Mon conseil :&nbsp;&nbsp;changer de délégué du personnel&nbsp;



Il y a peu de start-up financées par l’état a une telle hauteur, et ou tout ce passe si mal. Techniquement, humainement, financièrement, plus on creuse, plus on en trouve. &nbsp;Tu connais une start-up avec 13 filiales ?



Il n’y a pas d’argent dans la boite… mais les filiales ou le boss est dirigeant fleurissent tous les jours.

Ca fait un moment que je dis que ça pue vraiment, et le longo qui se prend des procès en vois-tu en voilà, comme les ex ingénieurs (gare a vos fesses les mecs), le gouvernement a une attitude louche dans cette histoire.


Interessant, NXi a trouvé son bouc emissaire du moment : 3 ou 4 articles en 2 jours, tous negatifs.

Pas que j’aime QWant, je m’en fous completement, mais la ca fait beaucoup a charge en peu de temps…








carbier a écrit :



Tu bases ton impression sur les retours négatifs de moins de 10% des employés ?





40 employés sur 160 (au mieux, mi 2018), c’est un chouia plus de 10% il me semble <img data-src=" />



Ils sont tous français j’imagine, c’est pour ca qu’ils ralent pour rien <img data-src=" />

Au boulot les faineasses, et fermez la. Quand on voit le moteur de merde que vous pondez, on ne s’etonne pas que vous ayez le temps de glander a rediger des manifestes








bad10 a écrit :



40 employés sur 160 (au mieux, mi 2018), c’est un chouia plus de 10% il me semble <img data-src=" />





40 c’est pour la totalité des employés ayant remonté au moins une doléance (dont celle du PQ)

Ce n’est pas 40 employés pour chaque doléance remontée.



Encore une fois j’encourage tous ceux qui n’ont pas eu cette expérience d’en faire la demande via les DP ou les délégués syndicaux… et je crois que vous seriez tous surpris du résultat.









LeMou75020 a écrit :



Il y a peu de start-up financées par l’état a une telle hauteur, et ou tout ce passe si mal. Techniquement, humainement, financièrement, plus on creuse, plus on en trouve.  Tu connais une start-up avec 13 filiales ?





Que de certitudes…

Tu as eu des fuites sur toutes les start-up financées par de l’argent publique ?



Quant aux problèmes humains par exemple, je suis sur que si tu creuses un peu dans chaque boite, tu en trouveras. De ce que j’ai pu lire, les DP eux n’ont pas tiré le signal d’alarme sur cet aspect, donc…



Oui, certainement en plus mauvais … avec un Boss qui sème la terreur et fait des procès aux prudhommes + au pénal contre des ex ingénieurs; c’est sur que les langues ont du mal a se délier.


Bouc émissaire, c’est un bien grand mot.



Faut pas oublier que ces articles sur Qwant, ça leur pend au nez depuis plusieurs années déjà.

Les critiques sur son fonctionnement, l’utilisation de l’argent public et les quelques “exagérations” existaient déjà dès son lancement en 2013.

Cela a eu un faible écho dans la presse car ils étaient présentés comme l’invincible star-up qui monte.



&nbsp;Maintenant, on est 6 ans plus tard, et on s’aperçoit que les choses ne se sont pas vraiment améliorées et que ça commence à fuiter d’un peu&nbsp; partout. La pression était trop importante pour retenir les problèmes sans les résoudre, tout lâche d’un bloc du coup.

Comme dit la citation:” les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”.



&nbsp;Les journalistes ne font que relever ces problèmes, et je ne serais pas surpris qu’on ait d’autres articles sur qwant et ses pratiques/problèmes.








Uther a écrit :





Pourquoi sortir ça en public si ce n’est pas pour nuire à l’image de Qwant ?





Ah! Ces foutus journalistes qui font leur travail et qui empêchent les honnêtes gens de tourner en rond !



Je trouve l’article plutôt bien construit puisqu’il pose les questions des employés et y associe les réponses de Qwant.

Charge à chacun de se faire une opinion.



Quand aux changements d’objectifs impromptus, même à l’armée il y a un adage qui dit : Ne jamais exécuter un ordre. Toujours attendre le contre-ordre, pour éviter le désordre.








Drepanocytose a écrit :



Interessant, NXi a trouvé son bouc emissaire du moment : 3 ou 4 articles en 2 jours, tous negatifs.

Pas que j’aime QWant, je m’en fous completement, mais la ca fait beaucoup a charge en peu de temps…





C’est vrai, il aurait mieux valu pondre un dossier complet en un seul coup, mais ça aurait eu moins d’INpact. :-o









js2082 a écrit :



Bouc émissaire, c’est un bien grand mot.



Faut pas oublier que ces articles sur Qwant, ça leur pend au nez depuis plusieurs années déjà.

Les critiques sur son fonctionnement, l’utilisation de l’argent public et les quelques “exagérations” existaient déjà dès son lancement en 2013.

Cela a eu un faible écho dans la presse car ils étaient présentés comme l’invincible star-up qui monte.



&nbsp;Maintenant, on est 6 ans plus tard, et on s’aperçoit que les choses ne se sont pas vraiment améliorées et que ça commence à fuiter d’un peu&nbsp; partout. La pression était trop importante pour retenir les problèmes sans les résoudre, tout lâche d’un bloc du coup.

Comme dit la citation:” les emmerdes, ça vole toujours en escadrille”.



&nbsp;Les journalistes ne font que relever ces problèmes, et je ne serais pas surpris qu’on ait d’autres articles sur qwant et ses pratiques/problèmes.





Oui, mais 3 en 2 jours.

Ca fait un peu crevard, genre le vautour qui s’acharne sur la bete a terre



Tout cela pourrait se résumer à&nbsp; : on développe un produit.



Tout ce qui est dit ici, ça se vit dans n’importe quelle boîte où il y a des dévs, qui aimeraient peaufiner ce qu’ils font, développer des features sympa, mais cela entre en opposition avec les directions, qui ont d’autres objectifs, d’autres priorités, qui ne comprennent pas la technique, ou les impératifs d’une prod… Rien ne nouveau sous le soleil.



Bref, je ne vois pas ce que cela apporte de lire cela ici. Autant les précédents articles avaient une tournure technique, expliquant comment Qwant tournait, ou allait évoluer, et ça avait sa place ici, autant là, cela n’apporte rien au lecteur. La seule info c’est que cetains en internes pensent (à tort ou à raison) qu’il n’y a pas le fameux index… Si ce document était diffusé en interne uniquement, il y a bien une raison. A moins que le prochain produit NI soit prévu pour laver son linge sale en famille ? Marché porteur, je lui prédis un beau succès… au détriment de la crédibilité.



Sinon, moi aussi je travaille sur des projets IT, et ma direction ne m’entend pas. A quelle adresse je peux faire parvenir mes doléances à la rédaction ? Nul doute qu’avec une telle mise en lumière, j’obtiendrai ce que je veux <img data-src=" />


C’est le Canard Enchaîné qui a sorti l’info, Next INpact la relaie en donnant un droit de réponse à Qwant (qui devais pas avoir son mot à dire dans le Canard a priori). C’est plutôt dans l’intérêt de Qwant pour le coup !



Mais c’est vrai qu’ils sont pris en plein shitstorm en ce moment. Mes pensées aux gens qui gèrent la crise chez Qwant en cette période de vacances. J’espère que ça tombe pas pendant leurs congés.








LeMou75020 a écrit :



Oui, certainement en plus mauvais … avec un Boss qui sème la terreur et fait des procès aux prudhommes + au pénal contre des ex ingénieurs; c’est sur que les langues ont du mal a se délier.





Tu sais ce qui est bien chez NXi ?

C’est qu’on a accès aux profils et à l’historique de tout le monde.

Tu as créé ton compte en 2017 depuis tu n’as posté que 12 commentaires:





  • 11 contre Qwant

  • avec au passage une petite pub pour ta propre boite (concurrente évidemment)







    C’est toi l’ex ingénieur remercié par Qwant dont tu parles ?



Article :



Il n’en déplore pas moins la « fuite » : « Nous regrettons que ce document préparatif interne, au contenu brut, ait pu fuiter. Mais c’est bien pour répondre à l’ensemble de ces points et à beaucoup d’autres, positifs et négatifs, que nous avons réuni nos équipes. »





Slogan :

Qwant : Le moteur de recherche qui respecte votre vie privée.



Sketch :

…et puis en cas de fuites, ne vous inquiétez pas, ils regretteront…





Pour moi on dira ce qu’on voudra à propos d’un éventuel “acharnement” de NXI ou à propos de leurs conditions de travail, mais en tout cas on dirait bien que chez Qwant, ils n’ont pas le sens de la confidentialité…





« … des frustrations en tous genres … »

Mais rien que celle-là, elle vaut au moins un oscar… donc pour lui un employé qui s’exprime est un employé frustré… c’est clair qu’avec une telle ambiance, le réchauffement climatique n’est pas près de les toucher…



  • @carbier

    &nbsp;Pour expliquer ce pourquoi 31% des personnes interrogées, fin mai, déploraient “l’absence d’index”, par ex ?

    Pour contextualiser ce que Le Canard Enchaîné avait publié hier, aussi, et challenger le fait que d’après Eric Léandri, cité dans le Canard, “tout va bien”, mais que d’après le délégué du personnel, de nombreuses demandes auraient donc été satisfaites


La question à se poser c’est : qu’est-ce que cela apporte au lecteur de parler des tambouilles internes ? Ce n’est pas parce qu’on est journaliste que tout sujet est bon à traiter.



Perso je me moque que des employés soient mécontents. C’est le lot de tout salarié, dans toute société. Cela ne m’apporte pas de précision sur l’outil ou le service. Et cela ne concerne que cette société, donc l’intérêt est très limité. Par exemple, on aurait pu parler de la grève des libreurs Deliveroo, sujet qui peut intéresser bien plus de monde, et à la dimension bien plus large puisqu’au delà de ces grévistes, c’est plus un sujet de société. On aurait pu avoir un autre regard que les simples brèves qui s’enchainent “êtes-vous pour ou contre Deliveroo ?” <img data-src=" />


Euh, non : NXI m’avait demandé de fact-checker cette histoire d’index daté, ça faisait 50 000 signes, d’où le fait d’en avoir fait 2 articles (qui ont donc contribué à corriger des bugs); puis est arrivé ce mémo, que Le Canard a publié hier (je n’y suis pour rien), et que j’ai donc aussi tenté de vérifier, et de contextualisé (et pour le coup, il n’est pas “négatif” non plus : la direction demande de faire remonter les doléances, pour pouvoir y faire face et y répondre…)


Tiens, faudrait que je fasse une extension de navigateur qui remplace toutes les occurrences de “startup” par “entreprise gérée à l’arrache”.



Mais en dehors des travers qu’on une majorité d’entreprises dans le numérique, ce que je retiens de cet article, c’est surtout toutes les réponses apportées, qui sont toute dans le mode : “mais non, en fait ça va”.

Aucune des réponses ne contient un aveu d’un échec. Et c’est précisément ça qui me met en rogne, parce que ça veut dire que rien ne va changer.

Pensez à dire de temps en temps : “oui, là, on a grave merdé. On va s’améliorer.”



C’est normal d’avoir des problèmes. C’est pas normal de les cacher sous le tapis.








manhack a écrit :



Euh, non : NXI m’avait demandé de fact-checker cette histoire d’index daté, ça faisait 50 000 signes, d’où le fait d’en avoir fait 2 articles (qui ont donc contribué à corriger des bugs); puis est arrivé ce mémo, que Le Canard a publié hier (je n’y suis pour rien), et que j’ai donc aussi tenté de vérifier, et de contextualisé (et pour le coup, il n’est pas “négatif” non plus : la direction demande de faire remonter les doléances, pour pouvoir y faire face et y répondre…)





Donc tu ne vois meme pas ce que tes 2 articles peuvent avoir de negatif en terme d’image ?

Sérieusement ?



« On a un index, mais pas mal de salariés se fient à la presse&nbsp;»

C’est beau quand l’entreprise est mise face à ses erreurs… mais les ignore. Une des grosses erreurs ne serait-elle pas de mieux communiquer avec ses employés, afin qu’ils ne se fient pas à la presse? ou bien il n’ont pas CONFIANCE en la com’ ?








carbier a écrit :



Tu sais ce qui est bien chez NXi ?

C’est qu’on a accès aux profils et à l’historique de tout le monde.

Tu as créé ton compte en 2017 depuis tu n’as posté que 12 commentaires:

11 contre Qwant

avec au passage une petite pub pour ta propre boite (concurrente évidemment)



C’est toi l’ex ingénieur remercié par Qwant dont tu parles ?





Bon à savoir ça, je savais pas qu’on avait ces infos sur le site :)



Comme la plupart des grosses boîtes en France au final… Au moins ils se seront servi du buzz de ce leak pour négocier des augmentations.








manhack a écrit :





  • @carbier

     Pour expliquer ce pourquoi 31% des personnes interrogées, fin mai, déploraient “l’absence d’index”, par ex ?

    Pour contextualiser ce que Le Canard Enchaîné avait publié hier, aussi, et challenger le fait que d’après Eric Léandri, cité dans le Canard, “tout va bien”, mais que d’après le délégué du personnel, de nombreuses demandes auraient donc été satisfaites



    Je ne sais pas où tu as vu 31%, moi je lis



    Quatorze d’entre eux déplorent ainsi « l’absence d’index »



    14 sur 130140 cela ne fait pas 31% pour moi (à moins que j’ai mal lu)



    Après je ne vais pas paraphraser les réponses, mais dans une entreprise les postes ne sont pas tous techniques et tout le monde ne travaille pas sur tout. Donc tu peux avoir des remontées sur de faux problèmes créés par un manque de com’ interne (c’est ce qu’on a eu chez nous aussi).



    Quant au reste de ton post, quand nous avons fait cette démarche il y a 3 ans, c’était aussi avant un séminaire interne afin de tout mettre à plat. Ce type de questionnaire nous avait été recommandé par les RH car étant anonyme il permettait de remonter des problèmes dont certaines personnes n’auraient jamais osé parler en face, mais aussi de remonter des problèmes non réels car tenant plus de la personnalité de certains. Le but étant de pouvoir trier le très important du reste dans ce genre d’enquête.

    Et c’est ce qui s’est passé chez nous: il y a eu pas mal de “problèmes” qui étaient simplement “ressentis” et qui ont pu etre discutés voire amélioré suite à cette enquête et au séminaire.



    Donc il n’y a rien de surprenant à ce que des demandes aient été satisfaites chez Qwant suite à l’enquête, vu que le but ce n’est pas de s’autoflageller mais de faire avancer les choses.



Qwant explique depuis des années qu’il est un “moteur de recherche”, alors qu’une (bonne) partie de ses résultats viennent de Bing; il explique, en novembre dernier, que son Index est stratégique pour acquérir son indépendance, et je fact-checke qu’il est en bonne partie bloqué en 2017, plus deux autres “bugs”…



Je suis conscient que ça a eu un impact négatif, mais telle n’était pas mon intention (la preuve avec l’article du jour, qui va plutôt dans son sens comparé à celui du Canard Enchaîné).


D’un autre côté, même si l’impact en terme d’image est présent, ça fait partie du jeu… Tout article sur une entreprise ou un gouvernement peut impacter l’image ou le ressenti du lecteur. Dans le cas contraire on ne lit pas la presse papier ou en ligne et on se contente de vivre&nbsp;<img data-src=" />

Pour ma part je n’ai aucun à priori sur Qwant, et ce que j’ai pu lire dans cet article ou les précédents n’a rien changé. Si ce n’est me faire remarquer que ce genre de problème est présent partout et me conforter dans ma position (personnelle) qui est de considérer un emploi comme quelque chose d’alimentaire… (et si ce qu’on fait nous plait, tant mieux&nbsp;<img data-src=" />).

Je n’irai pas plaindre les salariés, et sauf scandale majeur (et dissimulé) n’irai pas cracher sur la gestion de Qwant de “mon argent” (public)


14 des 45 “personnes interrogées”, ça fait 31%



Ensuite, j’ai donc voulu vérifier ET contextualisé le papier du Canard Enchaîné, qui était bien + “à charge”, et j’ai donc bien écrit que ces doléances avaient été collectées de manière anonyme pour tenter de les régler.


J’allais faire le même commentaire, cet historique des messages :facepalm:

C’est sans doute le Marc Longo dont il est question dans un des précédents articles. (Celui qui a pas le droit de critiquer Qwant <img data-src=" /> )



Après quelques recherches :https://www.societe.com/societe/societe-nouvelle-de-l-annuaire-francais-79985299…

On peut s’apercevoir que la boite est dans le… 75020 et que la tranche d’effectif est de “1 à 2 salariés”.



Pour revenir à l’article je m’intéresse à Qwant et forcément c’est décevant, ce que je ne comprend pas c’est cet éparpillement dans plein de projets alors que la partie centrale (le moteur) a l’air loin, très loin d’être parfaite.



Faire des Qwant music, Pay, mail voir même image et maps alors que le moteur de recherche ne semble pas complétement indépendant techniquement et qu’il n’y a que 130 ingés sur un truc aussi énorme, j’ai du mal à comprendre.

(et pourtant j’aimerais vraiment que ça marche)








manhack a écrit :



14 des 45 “personnes interrogées”, ça fait 31%





My bad, mais pour ma défense l’article n’était pas clair. <img data-src=" />

Je croyais que tout le personnel avait été interrogé et que seul une quarantaine avait fait remonter une ou plusieurs doléances (ce qui est la procédure habituelle en fait). D’ailleurs tu es sur que ce n’est pas le cas ?

Parceque sinon sur quelle base ont été choisis les 45 participants ?



L’ensemble des salariés a été invité à faire remonter leurs doléances, mais seul le mail émanant des ~45 de Nice, Épinal et Ajaccio a fuité, on ne sait donc pas quelles étaient les doléances des autres salariés.








manhack a écrit :



Qwant explique depuis des années qu’il est un “moteur de recherche”, alors qu’une (bonne) partie de ses résultats viennent de Bing; il explique, en novembre dernier, que son Index est stratégique pour acquérir son indépendance, et je fact-checke qu’il est en bonne partie bloqué en 2017, plus deux autres “bugs”…



Je suis conscient que ça a eu un impact négatif, mais telle n’était pas mon intention (la preuve avec l’article du jour, qui va plutôt dans son sens comparé à celui du Canard Enchaîné).





“Telle n’etait pas mon intention ”



Franchement il est là le problème avec les journalistes modernes. Les gars, vous avez de grands privilèges : ca s’accompagne de certains devoirs, moraux j’ai envie de dire.

“C’est pas fait expres je voulais pas, promis craché ” c’est un peu leger.

Moi je pense qu’évidemment que vous saviee le prejudice que ca crée, que ca vous est egal, mais que vous n’assumez pas. J’espère me tromper, mais j’y crois peu



L’intérêt d’un sujet ? Vaste question aux multiples variables.


Parce que l’article n’a aucun intérêt et que la fuite de ces documents n’est que le fruit de l’indifférence crasse des journalistes pour l’image d’une société émérite ?



NB: il n’y a pas que l’image d’une marque commerciale dans la vie.








Drepanocytose a écrit :



Donc tu ne vois meme pas ce que tes 2 articles peuvent avoir de negatif en terme d’image ?Sérieusement ?







Drepanocytose a écrit :



Franchement il est là le problème avec les journalistes modernes. Les gars, vous avez de grands privilèges : ca s’accompagne de certains devoirs, moraux j’ai envie de dire.



Le devoir d’un journaliste est d’informer en toute impartialité.

Dès lors, il n’est pas de la responsabilité d’un journaliste de se préocuper de l’image d’une entreprise. En effet, si les faits exposés dans un article nuisent à l’entreprise concernée alors cette entreprise devrait corriger les causes de ceux-ci.









Drepanocytose a écrit :



“Telle n’etait pas mon intention ”



Franchement il est là le problème avec les journalistes modernes. Les gars, vous avez de grands privilèges : ca s’accompagne de certains devoirs, moraux j’ai envie de dire.

“C’est pas fait expres je voulais pas, promis craché ” c’est un peu leger.

Moi je pense qu’évidemment que vous saviee le prejudice que ca crée, que ca vous est egal, mais que vous n’assumez pas. J’espère me tromper, mais j’y crois peu



Je crois que tu te méprends: Son intention n’était pas d’avoir un impact négatif, mais d’écrire un article. L’impact n’est qu’une conséquence. Enfin c’est comme ça que je le comprends.



Heu sinon, quand tu dis que les journalistes ont de grands privilèges, c’est de l’humour?



”…Éric Léandri explique…et les conditions de travail sont

redevenues normales…”

Ah ? Elles n’étaient pas normales ?








JD a écrit :



Le devoir d’un journaliste est d’informer en toute impartialité.

Dès lors, il n’est pas de la responsabilité d’un journaliste de se préocuper de l’image d’une entreprise. En effet, si les faits exposés dans un article nuisent à l’entreprise concernée alors cette entreprise devrait corriger les causes de ceux-ci.





Lol

Justement c’est marrant, je criti qsuais ici recemment le manque manifeste d’impartialité de Marc (et pour moi aussi, l’impartialite c’est un must du journalisme) et tout le monde m’est tombé dessus en me disant que l’impartialité n’est ni possible, ni souhaitable pour un journaliste.



Marrant donc de voir mon propre argument utilisé contre moi. Mais en fait il est mal utilisé : ici c’est la forme de l’article, et le fait d’en avoir 2 tres rapprochés, qui participent a la partialité du tout.

On peut tres bien etre impartial sur les faits, mais tres partial sur la forme. Je le fais souvent au boulot : je fais du “fact & data” pour ne pas qu’on puisse m’attaquer en retour, mais je l’oriente intelligemment sur la forme.









JD a écrit :



Le devoir d’un journaliste est d’informer en toute impartialité.

Dès lors, il n’est pas de la responsabilité d’un journaliste de se préocuper de l’image d’une entreprise. En effet, si les faits exposés dans un article nuisent à l’entreprise concernée alors cette entreprise devrait corriger les causes de ceux-ci.





Tu es bien naif.

Sur ce genre d’entreprises, la guerre d’image est primordiale et souvent les “fuites” ne viennent pas par hasard.



Quant à l’article, tout est affaire d’interprétation et comme souvent dans ce genre d’histoire parole est donnée à ceux qui gueulent le plus fort (10 ou 30% dans tous les cas ce n’est pas la majorité).









JD a écrit :



Le devoir d’un journaliste est d’informer en toute impartialité





Un journaliste n’a pas a être impartiale. Sinon les personnes travaillant à l’Humanité, Libération ou Le Figaro ne seraient pas des journalistes.

Edit :





Drepanocytose a écrit :



(…) et tout le monde m’est tombé dessus en me disant que l’impartialité n’est ni possible, ni souhaitable pour un journaliste.(…)





Pas tout le monde, il me semble que c’est juste moi <img data-src=" />

Edit2 : Tu noteras que j’ai reformulé pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.









manhack a écrit :



L’ensemble des salariés a été invité à faire remonter leurs doléances, mais seul le mail émanant des ~45 de Nice, Épinal et Ajaccio a fuité, on ne sait donc pas quelles étaient les doléances des autres salariés.





Désolé d’être brutal, mais dans ce cas la c’est encore pire.

Comment peut-on tirer des conclusions quand on n’a le retour que d’une partie des salariés ?

Pourquoi est-ce uniquement cette partie la qui a fuité et pas les autres ?



D’ailleurs même sans citer les sources il serait intéressant de savoir comment ceci est arrivé dans les mains du Canard ?

Est-ce une enquête menée en amont par le Canard qui a pu finalement récupérer une partie des doléances ?

Ou est-ce une partie des doléances qui a été gentiment envoyé au Canard pour qu’il le publie ?



La véracité des données partielles collectées ne peut pas masquer le fait qu’elles ne sont que… “partielles”



Haha bien d’accord, certains dans les commentaires ont l’air offusqué, mais ce qui à l’air de se passer chez qwant, bah rien de nouveau, c’est pareil partout comme vous le dites (ou presque, il existe peut-être ces perles rares ou tout vas bien, mais j’en ai pas encore vu la couleur).


Je faisais référence à l’impartialité par rapport à l’existence de faits pas leur analyse. Mais l’impartialité cela peut effectivement être interpréter comme la neutralité. Donc je le retire de ma définition de journaliste ;-)









Drepanocytose a écrit :



Justement c’est marrant, je criti qsuais ici recemment le manque manifeste d’impartialité de Marc (et pour moi aussi, l’impartialite c’est un must du journalisme) et tout le monde m’est tombé dessus en me disant que l’impartialité n’est ni possible, ni souhaitable pour un journaliste.





Voir supra.







Drepanocytose a écrit :



Mais en fait il est mal utilisé : ici c’est la forme de l’article, et le fait d’en avoir 2 tres rapprochés, qui participent a la partialité du tout.

On peut tres bien etre impartial sur les faits, mais tres partial sur la forme. Je le fais souvent au boulot : je fais du “fact & data” pour ne pas qu’on puisse m’attaquer en retour, mais je l’oriente intelligemment sur la forme.



Il n’est pas de la responsabilité d’un journaliste de se préocuper de l’image d’une entreprise. Les entreprises payent très bien des personnes pour faire ce travail.









carbier a écrit :



&nbsp; (10 ou 30% dans tous les cas ce n’est pas la majorité).





Ça suffit pourtant à être élu aux plus hautes responsabilités <img data-src=" />







&nbsp;



Honnêtement je ne trouve pas les articles plus orienté que ça, les ayants tous lu je les trouves plutôt neutres et factuel.

Libre au lecteur de le tourner comme il veut après.








Radithor a écrit :



Ah! Ces foutus journalistes qui font leur travail et qui empêchent les honnêtes gens de tourner en rond !





Alors j’admire les journaliste qui font du vrai travail d’investigation et sortent quelque chose d’important. S’il avaient mis a jour de vrais problème grave comme des malversations, de la corruption ou autres, j’applaudirais chaudement.



Là, il ne s’agit que des inquiétudes d’une part des salariés sur le management, ce qui ce passe dans quasiment toutes des sociétés dans le monde (la mienne la première) et ne fait jamais état d’articles de presse tellement c’est banal.



&nbsp;Du coup je me pose vraiment la question de pourquoi sortir ça.









Drepanocytose a écrit :



“Telle n’etait pas mon intention ”



Franchement il est là le problème avec les journalistes modernes. Les gars, vous avez de grands privilèges : ca s’accompagne de certains devoirs, moraux j’ai envie de dire.

“C’est pas fait expres je voulais pas, promis craché ” c’est un peu leger.

Moi je pense qu’évidemment que vous saviee le prejudice que ca crée, que ca vous est egal, mais que vous n’assumez pas. J’espère me tromper, mais j’y crois peu





Oui enfin… faut pas déconner non plus.



Quand une entreprise fait de la merde, elle assume c’est tout.

Le journaliste, il n’a aucun devoir moral de ne pas parler de ces problèmes, bien au contraire: il doit en parler, c’est son devoir.



Là tu inverses les rôles, tu reproches au messager les actions du fautif.

Le seul préjudice qui existe, c’est celui que Qwant s’est infligé à lui-même en refusant de gérer ses propres problèmes.



Au contraire il me semble que la médiatisation des erreurs qui ont participé à en arriver à la situation d’aujourd’hui va sûrement leur permettre une remise en question en profondeur, les précédents “scandales” auraient du leur faire changer de ligne directrice, cela ne semble pas vraiment avoir été le cas jusqu’à présent.

Si ils arrivent à resserrer les rangs et à se recentrer sur leurs utilisateurs ils en ressortiront grandis.



Pour moi qui ai toujours trouvé la communication de Qwant douteuse, et l’ai évité car très peu sensible aux déclarations très orientées marketing des dirigeants (ils ont besoin de financement c’est compréhensible), je les verrais bien se réorienter vers plus de transparence en donnant la parole à leurs petites mains, qui ont l’air d’avoir envie de s’exprimer si j’en crois cet article.



Exemple : Corrigez moi si je me trompe, mai je n’ai pas trouvé d’article strictement technique sur le développement d’un index, le/les problèmes potentiellement rencontrés, les solutions mises en places pour surmonter les problème. (en dehors de la communication de ces derniers jours)

Et pourtant à mes yeux cela aurait suffit à me convaincre du travail effectif sur l’index








carbier a écrit :



Sur ce genre d’entreprises, la guerre d’image est primordiale (…)







Et encore, attends un peu voir que Qwant se lance dans le mannequinat professionnel…

Google ne perd rien pour attendre, tout le monde sait que les françaises sont plus belles que les américaines.

<img data-src=" />









Uther a écrit :



Alors j’admire les journaliste qui font du vrai travail d’investigation et sortent quelque chose d’important. S’il avaient mis a jour de vrais problème grave comme des malversations, de la corruption ou autres, j’applaudirais chaudement.



Là, il ne s’agit que des inquiétudes d’une part des salariés sur le management, ce qui ce passe dans quasiment toutes des sociétés dans le monde (la mienne la première) et ne fait jamais état d’articles de presse tellement c’est banal.





Ça reste des problèmes, pas “graves” à tes yeux, mais suffisamment importants pour les salariés de l’entreprise pour faire un cahier de doléance et pour que la direction y réponde en 72h.



&nbsp;



Uther a écrit :



&nbsp;Du coup je me pose vraiment la question de pourquoi sortir ça.





C’est un COMPLOOOOOOOOOOOOT… <img data-src=" />



Non, ça ne m’est pas “égal”, et on leur a d’ailleurs donné 15 jours pour nous répondre, parce qu’ils avaient une autre urgence à gérer (alors que d’ordinaire, l’usage veut qu’on laisse 24 à 48h).



A grands pouvoirs = grandes responsabilités. Présenter Qwant comme l’un des 8 seuls vrais moteurs de recherche dans le monde (cf l’audition d’Éric Léandri au Sénat), en passe d’être potentiellement installé par défaut sur les PC de millions de fonctionnaires (entre autres), et avoir, depuis (au moins) le mois d’avril, un index bloqué en 2017, me semble constituer une “information d’intérêt général” (nonobstant le fait que la personne qui avait pointé du doigt cette incongruité avait donc été condamnée pour “dénigrement”).


Et ben… c’est la loi des séries pour Qwant en ce moment, ça me fait de la peine pour eux, mais d’un autre côté ça va peut-être aussi créer les secousses dont ils ont besoin au niveau du management ?



J’ai aussi vécu ce genre de choses dans le passé et (ouf!) aujourd’hui j’en suis loin! J’enfonce sans doute des portes ouvertes, mais pour avoir vécu le bon et le mauvais, il me semble que le management est vraiment au cœur de ce genre de problème. Il faut oublier le command & control ; confiance doit être le maître mot - et ce même lorsqu’on pense que certains abusent et ne sont pas assez productifs - lorsqu’on créée plein de règles pour lutter contre les abus, toujours garder en tête que les “bons” (les plus productifs, les plus créatifs…) en pâtiront tout autant. En fait si y’a plus de confiance, c’est que la partie est perdue.



L’agilité, et scrum en particulier, il faut le voir avec un regard critique. Une startup qui crée son produit a la chance de pouvoir s’affranchir d’un fléau des projets contractuels : les deadlines. Quand je lis “on a tenu les deadlines” ça me hérisse le poil pour une boîte comme Qwant. Pourquoi vous vous emmerdez avec ça? Vous êtes vraiment tenus par les c pour ne pas imposer votre cadence? Et si c’est vraiment le cas, est-ce vraiment sérieux de se disperser autant sur des produits secondaires? Ce qui compte c’est de construire quelque chose robuste et pérenne, ou bien de satisfaire ce genre d’objectif court-terme? À un moment il faut arrêter de se disperser et prendre le temps de bien faire les choses, laisser du temps aux développeurs de peaufiner, d’expérimenter, de réfléchir.



Un exemple - je sais pas si ils bossent en sprints ; dans mon équipe on fait des sprints en mode léger : déjà, pas de story-point (donc pas de temps perdu en évaluations futiles, de culpabilisation lorsqu’on prend + de temps pour mieux faire les choses, etc.) ; mais alors, comment on remplit le sprint si on n’a pas cette métrique? C’est simple, on ne le remplit pas vraiment. Enfin si, quelques grands sujets prioritaires quand même (oui ça existe), mais sans forcing ; à tout casser ça prend 50% du temps. Et chaque développeur ajoute un peu ce qu’il veut, prend le temps de traiter les problèmes selon son propre ressenti, etc.. Pour le bien-être du produit et de l’humain. Et au final ça marche.








Uther a écrit :



Là, il ne s’agit que des inquiétudes d’une part des salariés sur le management… […]Du coup je me pose vraiment la question de pourquoi sortir ça.



Non il ne s’agit pas que d’inquiétudes d’une part des salariés sur le management.









carbier a écrit :



Désolé d’être brutal, mais dans ce cas la c’est encore pire.

Comment peut-on tirer des conclusions quand on n’a le retour que d’une partie des salariés ?

Pourquoi est-ce uniquement cette partie la qui a fuité et pas les autres ?



D’ailleurs même sans citer les sources il serait intéressant de savoir comment ceci est arrivé dans les mains du Canard ?

Est-ce une enquête menée en amont par le Canard qui a pu finalement récupérer une partie des doléances ?

Ou est-ce une partie des doléances qui a été gentiment envoyé au Canard pour qu’il le publie ?



La véracité des données partielles collectées ne peut pas masquer le fait qu’elles ne sont que… “partielles”





Il faudrait qu’un journaliste soit exhaustif sur les documents qu’il

récupère avant de publier quoi que ce soit. Ce commentaire aura fini de

m’achever pour la journée.



@corbier : je ne “tire pas de conclusions”, je fais un article sur les doléances de ~45 des 130 employés de Qwant, ce qui représente par ailleurs un échantillon significatif (a fortiori parce que c’est à Nice qu’est le centre de R&D et une bonne partie des dev’ du “moteur”.



Sinon, je ne sais pas pourquoi le reste de l’enquête interne n’est pas sortie.


Wow hyper poussé, super intéressant. Merci !



Disclaimer : je travaille pas chez Qwant <img data-src=" />








js2082 a écrit :



Ça reste des problèmes, pas “graves” à tes yeux, mais suffisamment importants pour les salariés de l’entreprise pour faire un cahier de doléance et pour que la direction y réponde en 72h.





Des remontées de doléance des employés, ça se fait dans énormément d’entreprise, ça na absolument rien d’exceptionnel, j’en ai déjà vu un certain nombre.



J’irai pas jusqu’au complot international, mais le leak volontaire afin de nuire, me parait tout a fait probable.



Comme dit c’est souvent le management qui veut mettre la charrue avant les boeufs.

Au final ils comprennent même pas ce qu’ils demandent et s’étonnent quand c’est pas livré à temps.



Pour les deadline, c’est pour le côté challenge ? <img data-src=" />



et pour la diversification, je dirais que c’est un truc à la mode : fesont tout, comme ça si un truc foire on a tout le reste. Sauf que bien souvent c’est l’ensemble qui est boiteux au final.


Comme déjà expliqué : pour expliquer ce pourquoi 31% des personnes interrogées, fin mai, déploraient “l’absence d’index”, par ex ?&nbsp;

&nbsp;Pour contextualiser ce que Le Canard Enchaîné avait publié hier, aussi, et challenger le fait que d’après Eric Léandri, cité dans le Canard, “tout va bien”, et que d’après le délégué du personnel, de nombreuses demandes auraient donc été satisfaites



En juillet, NXI m’a demandé de vérifier cette histoire d’Index; là, il s’agissait de vérifier (si possible) les doléances des salariés.


Donc qwant choppait les résultats sur bing, mais c’est pas bing qui choppait ses résultats sur google à moment ?



Quoi qu’il arrive, il est important de supporter Qwant pour être [un jour esperons] indépendant des services américains.


Je ne comprends pas la polémique ici…



@manhack fait son boulot de journaliste. Surtout : il ne fait que traiter un papier déjà publié par le Canard et qui fera le tour de la presse spécialisée (sauf si Qwant arrive à amortir cela). Il met de plus cela en lien avec le précédent article, ce qui appuie certains faits et met aussi le doigt sur les questions de management.

Pour une entreprises bénéficiant de subventions publiques il est aussi important, en tant qu citoyen, que l’on sache comment celles-ci sont utilisées. Il s’agit indirectement de nos impôts.



Après que cela fasse tiquer certains vis-à-vis du rythme de publication, avec deux articles qui s’enchaînent, je peux le comprendre. Mais vous cherchez pas la bête un peu en accusant NXi de vouloir décrédibiliser Qwant ? Sérieusement, on est sur un site spécialisé non ? Donc normal que ce type d’info remonte, surtout quand il s’agit d’un moteur de recherche tel que Qwant et sa portée.



Cela fait déjà quelques mois que Qwant traverse une mauvaise passe et ce n’est pas la faute de NXi à ce que je sache. Mieux : ils ont même donné à Nitot la possibilité de s’exprimer à de multiples reprises. Et Leandri fait des retours en conséquence sur Twitter.



Franchement certains d’entre vous partent loin…


Bonjour,



Cela serait possible de demander a Qwant :




Le déni est malheureusement trop fréquent dans les entreprises en potentielles difficultés.



Certains en font même les frais de manière assez violente une fois arrivés au pied du mur.








Furanku a écrit :



Je ne comprends pas la polémique ici…



@manhack fait son boulot de journaliste. (…)

Pour une entreprises bénéficiant de subventions publiques il est aussi important, en tant qu citoyen, que l’on sache comment celles-ci sont utilisées. Il s’agit indirectement de nos impôts. (…)





Pour info la plupart des entreprises implantées en France bénéficient de subventions publiques soit directement, soit via des niches fiscales.



De plus, si le management d’une entreprise fait de la merde et que la moitié des salariés partent en burn out, c’est bien la sécu qui paiera une grande partie des frais (donc l’argent publique).



Tout cela pour dire que cela n’est pas la 1ere fois que je vois cet argument sortir pour Qwant alors que cela n’en est pas un.



Je comprends tout à fait que les doléances qui arrivent dans la presse soit relayées car cela donne un poids et une vraie mise en avant aux différents problèmes que rencontrent le personnel (peut importe l’entreprise). Par contre, des le titre je n’ai pu m’empêcher de me demander si c’était pas de l’acharnement contre Qwant.


De ce que j’ai pu lire ici, ça me rassure (ou pas) : mon entreprise fait de même …



Pas de remerciements (sauf de la part des utilisateurs, quelques fois), des logiciels conçus “à l’arrache” parce que “pas le temps”, des demandes loufoques et hors-contrôle, des voltes-face pendant un développement, des services qui se cherchent (en terme d’organisation) et c’est les développeurs qui trinquent (parce que oui, on DOIT adapter rapidement …).



Folklo …


Vivement l’article suivant : “Qwant, où est passé l’argent des subventions.”


J’ai enquêté ~1 mois sur l’index, laissé 15j à Qwant pour y répondre… ce n’est pas ma faute si les doléances des salariés de Qwant sont sorties hier dans Le Canard&nbsp; !


Faute non, néanmoins j’ai un peu du mal à croire que ça soit totalement de la coïncidence. Il n’est pas inenvisageable que la remise d’un sujet à l’agenda médiatique ai bougé quelques lignes ici ou là.


Ce qui m’attriste dans ce genre d’histoire c’est que tout le monde se focalise sur “qui est à l’origine de la fuite” / “pourquoi ça paraît dans la presse” ; ici mais aussi certainement chez Qwant en interne , ce qui à coup sûr débouchera sur une chasse à l’homme, sans forcément résoudre le fond des problèmes.








hurd a écrit :



Faute non, néanmoins j’ai un peu du mal à croire que ça soit totalement de la coïncidence. Il n’est pas inenvisageable que la remise d’un sujet à l’agenda médiatique ai bougé quelques lignes ici ou là.





Il dit que cela fait un mois qu’il travaille sur le sujet. Il aurait dû attendre parce qu’un autre a fait une publication ? Comme ça lorsqu’en plus le soufflet serait un peu retombé du fait de l’attente (alors que lui-même t’assure que c’est une coïncidence), vous l’auriez accuser de rallumer les braises.

&nbsp;Bref, aucune bonne solution de publier cette article à vous lire.

&nbsp;



DaCaiD a écrit :



Vivement l’article suivant : “Qwant, où est passé l’argent des subventions.”



Super, du coup on ne fait aucune enquête sur aucune entreprise touchant des subventions.





carbier a écrit :



Pour info la plupart des entreprises implantées en France bénéficient de subventions publiques soit directement, soit via des niches fiscales.



De plus, si le management d’une entreprise fait de la merde et que la moitié des salariés partent en burn out, c’est bien la sécu qui paiera une grande partie des frais (donc l’argent publique).



Tout cela pour dire que cela n’est pas la 1ere fois que je vois cet argument sortir pour Qwant alors que cela n’en est pas un.



A la différence d’autre, elle est détenu à hauteur de&nbsp; 20% par la Caisse des dépôts et Consignations.



leandri me fait penser au boss tyranique dans la BD de Laurel “Comme convenu”&nbsp;<img data-src=" />








Nightlight a écrit :



Il dit que cela fait un mois qu’il travaille sur le sujet. Il aurait dû attendre parce qu’un autre a fait une publication ? Comme ça lorsqu’en plus le soufflet serait un peu retombé du fait de l’attente (alors que lui-même t’assure que c’est une coïncidence), vous l’auriez accuser de rallumer les braises.

 Bref, aucune bonne solution de publier cette article à vous lire.





C’est pas du tout ce que je dit, je dit simplement que le fait que l’article de Nextinpact soit publié voir même le fait qu’il pose des question à Qwant, peut amener certains à transmettre x ou y informations au canard ou tout simplement que le canard soit plus ouvert à faire un sujet, dessus ,etc…



Je pense assez vraisemblable mais pas certain que la concomitante des deux articles ne soit pas du pure hasard.









jotak a écrit :



Ce qui m’attriste dans ce genre d’histoire c’est que tout le monde se focalise sur “qui est à l’origine de la fuite” / “pourquoi ça paraît dans la presse” ; ici mais aussi certainement chez Qwant en interne , ce qui à coup sûr débouchera sur une chasse à l’homme, sans forcément résoudre le fond des problèmes.





Les problèmes de quoi ?

Ici il s’agit clairement de problèmes RH comme il en existe dans toutes les SSII et autres start-up.



Alors, oui il s’agit de problèmes internes à Qwant, et non on ne les trouve pas dans toutes les start-ups – idée qui ferait croire que c’est une fatalité. Ce ne sont certainement pas des problèmes qu’il faut minimiser ou relativiser (“toutes les startups font ça” …). Je trouve normal que les salariés fassent entendre leur voix, et prévisible - quand la pression monte trop - que certains se rebiffent. C’est juste logique.



J’imagine bien que les dirigeants de Qwant ne sont pas ravis que ces documents aient été rendu public, mais aujourd’hui s’ils veulent panser leurs plaies c’est aux problèmes remontés dans ce cahier de doléances qu’il faut s’atteler. Au cas où on se soit mal compris, c’était le sens de mon message précédent.


Pour avoir vu le même genre de pratiques de management et de non prise en compte de la qualité dans des boîtes qui ont un impact beaucoup plus fort que Qwant sur la société et l’économie mondiale, le contenu de cet article ne me semble pas si grave. Je préfère un moteur de recherche buggé et pas fini à une institution financière dont le SI tient avec des bouts de ficelles <img data-src=" />








Nightlight a écrit :



A la différence d’autre, elle est détenu à hauteur de  20% par la Caisse des dépôts et Consignations.





Merci <img data-src=" />



Et je rajouterais les intrications politiques avec Qwant, de par sa nature même (moteur de recherche “souverain”, “européen”, etc). Ce n’est pas une entreprise privée lambda qui profite seulement de subventions ou quelques niches fiscales. Donc que ce type d’info fasse surface et soit traitée par les journaliste me paraît tout à fait normal, encore plus par de la presse spécialisée comme NXI.

Le but n’étant pas de dénigrer mais d’informer, et surtout donner la possibilité aux différents acteurs de s’exprimer par la suite (ce qui a toujours été le cas ici, comme on l’a encore vu avec l’article précédent, sauf quand ces mêmes acteurs décident de ne pas le faire).



Alors tous ces procès d’intention envers NXI, franchement…









hurd a écrit :





Je pense assez vraisemblable mais pas certain que la concomitante des deux articles ne soit pas du pure hasard.





Haaa, cette remarque de politicien.

L’art d’instiller un doute dans le moindre élément, de jeter l’opprobre sur le messager plutôt que sur le délinquant/criminel ou entité à la source du problème, etc…

L’art de la mauvaise foi déguisée en questionnement douteux et hors à propos, celui que l’on voit constamment sur BFM et consorts, celui que tous les politiciens mettent en œuvre quand ils se font prendre la main dans le sac (dernièrement, rugy avec mediapart).

Du complotisme de bas étage, quoi.



Mais je vais jouer ton jeu: tu penses donc que cette concomitance n’est pas du hasard?

Ok, et quelles preuves as-tu? quels éléments matériels te permettent de le prouver ou du moins de donner un indice? un faisceau d’indices?

Quel raisonnement logique te permet de déduire un lien, une relation, une causalité?



&nbsp;Tu accuses. A toi donc de montrer que ton accusation est bonne, qu’elle est pertinente et justifiée?

Autrement, ta réflexion ne sera à considérer que comme du fiel envers NxI et ne mérite rien d’autre que l’oubli.

&nbsp;&nbsp;









Nightlight a écrit :



A la différence d’autre, elle est détenu à hauteur de  20% par la Caisse des dépôts et Consignations.





Et ?

En quoi c’est différent de savoir si l’argent investi par le CDC (qui soit dit en passant est indépendant au niveau de ses décisions) est bien utilisé ou de savoir la même chose à propos du crédit impots recherche ?

Sur quoi bases-tu une hiérarchie ?



Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, mais dans ce cas il faut faire ce genre d’investigation pour TOUTES les entreprises françaises. NXi par exemple c’est le high tech. Donc est-ce que cette enquête est le début d’une vague pour vérifier les conditions de travail de toutes les entreprises high tech de France (qui à un moment ou à un autre reçoivent des aides de l’Etat) ou est-ce un “one-shot” sur une entreprise en particulier ?




  • Dans le 1er cas de figure, j’applaudis

  • Dans le 2eme, quelles critères ont fait que c’est encore une fois tombé sur Qwant ?



Pas la plupart, mais toutes les entreprises implantées en France bénéficient de “financements” publics, sous forme de crédit d’impôts par exemple. Elles bénéficient aussi de tout un tas d’infrastructures financées par le public leur permettant de se développer.




 En revanche toutes les entreprises ne bénéficient pas de l'investissement public, pour bénéficier de l'investissement public, une entreprise a effectivement des comptes à rendre, comme avec n’importe quel investisseur, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle la caisse des dépôts avait interpellé l'entreprise quand aux salaires de ses employés.       

C'est aussi la raison pour laquelle Bpifrance avait refusé un financement public à Qwant en partie suite à l'utilisation de serveurs Huawei.






 Si le management fais de la merde, c'est justement l'investisseur qui va tirer la sonnette d'alarme et remettre en cause le management AVANT que les salariés partent un burnout.

J’ai bossé aussi pour une “startup” (date de création + de 6 ans et une quinzaine de salarié) et effectivement c’est pas la joie. <img data-src=" />


De mon point de vue justement ça apporte beaucoup d’informations “sur l’outil ou le service. ”





  1. Les développeurs ont une image non pas mauvaise (normal pour de bons développeurs <img data-src=" />) mais bien pire que ça (donc réels soucis à priori, si on corrobore ça avec les incohérences de comportement du moteur relevées dans d’autres articles) de leur produit. -&gt; Je m’estime légitime à douter de la qualité du moteur actuellement.



  2. Les développeurs mettent en avant pour causes principales non seulement la pression (perçue comme un mal nécessaire par beaucoup de managers, à tort ou à raison) mais également l’absence de cohérence sur la stratégie d’entreprise (et dans un domaine aussi technique que ça, les développeurs ONT une vraie connaissance du marché et des enjeux de concurrence, faut pas croire. Certes inadéquate pour décider de la marche à suivre, mais au moins suffisante pour voir si on va dans le mur pour insuffisance qualitative).

    &nbsp;

  3. La communication officielle face aux doléances techniques et RH est “on a traité et tout va bien”. Si pour les soucis RH, j’ai pas de raisons d’en douter (décisions contractuelles prises immédiatement pour le futur), pour les soucis techniques c’est zéro crédibilité, il faut déjà un vrai changement de mentalité puis un programme de réfection qui prend des mois.





    —-&gt; La lecture de cet article, du précédent, et deux trois autres glanés sur le web m’incite à la conclusion suivante : “Qwant est géré par une bande d’éqocentriques arrogants, qui donc fuient les problèmes, donc Qwant n’est pas près de devenir une entité - et une solution - sur lesquelles s’appuyer à moyen et long terme”.

    (Et bien que je reconnaisse que glâner plus d’éléments serait profitable pour conforter l’opinion, la manière en général dont Qwant gère la crise qu’il subit depuis quelque temps est conforme à un type de dirigeant que j’ai déjà eu à subir, d’où ma relative confiance en mon opinion. ^^)


Il y a quand même plus de chances que ce soit l’audition par le sénat d’Eric Leandri, la décision récente de changer le moteur de recherche des administrations par Qwant, ou encore le fait que le Patron se prenne d’amitié avec la majorité en place (bon ok, ça c’est plus subjectif <img data-src=" />) qui a joué dans la balance à la rédaction du canard.


+100



Ces théories complotistes fumeuses sont fatigantes… Surtout que je ne vois pas quel intérêt aurait NXI à détruire Qwant. Encore plus à la vue des rapports cordiaux qu’ils semblent pourtant au contraire entretenir avec eux (du moins avec Nitot), ce malgré les critiques qu’ils peuvent/ont pu faire à leur égard.



Les journalistes font leur boulot : informer.

Et dans le cas présent l’actualité autour de Qwant, les récentes décisions prises et déclarations, fait que l’entreprise est sous le feu des projecteurs et ce type d’info s’enchaînent (et il est important que certaines de ces infos fassent surface dans un tel contexte).

Quoi de suspect là-dedans ?



Perso j’ai toujours eu des doutes sur Qwant, entre les discours de façade et ce qu’il en est réellement. Je leur ai pourtant donné plusieurs fois une chance, sans succès face à ce que j’attends d’un moteur de recherche digne de ce nom.

Et là, les récentes actu à leur égard ne fait que me conforter dans mon point de vue à leur sujet. Du moins contre une partie de l’équipe dirigeante.



Maintenant j’attends de voir ce que l’entreprise, et plus particulièrement Léandri, vont répondre à tout cela. Ce sera certainement très informatif… et possiblement encore un peu dans la langue de bois…


Pour le coup je plussoie à 1000%.



Le journalisme, c’est avant tout de l’écriture. Et la manière d’écrire peut aboutir à faire passer un message très différent au lecteur selon le style et la structure employés, même si les faits fondateurs sont identiques.



J’ai d’ailleurs déjà plusieurs fois taclé certains journalistes de NXI sur cet aspect, tout comme j’en critique d’autres sur d’autres sites chaque fois que j’estime qu’il y a confusion entre argumentaire et ressenti, fait et opinion, “mise en perspective” (le truc qui manque assez souvent de manière générale dans le “journalisme” moderne) et jugement.



(Ex qui m’a beaucoup fait rire et attrister à la fois : TomsHardware.fr, titre du test des premiers Ryzen 2 sortis : “gros travailleurs, petits joueurs” -&gt; donne l’impression que le proc serait limité pour le jeu, ce qui est complètement absurde. Mais il faut aller voir les graphiques pour constater que les tests sont fait en 1080p et qu’à cette résolution quelque soit le jeu&nbsp; et le niveau de détails on est largement au dessus des 60fps. Je passe sur l’absurdité du système de test par ailleurs : soit t’as une carte de ouf donc t’as une réso de ouf -&gt; le CPU n’est plus le facteur limitant, soit t’as une carte moyenne gamme pour le fullHD et là tu peux éventuellement t’intéresser à l’impact du proc mais bref, je m’égare)



&nbsp;

Et effectivement on me ressort assez souvent le rempart du “l’impartialité n’est pas souhaitable mais en plus elle est impossible”.

Si le premier point peut tout à fait se défendre (à charge dans ce cas d’être clair au départ sur le parti pris), le deuxième est risible. C’est tout à fait possible. C’est juste une contrainte généralement trop complexe (présenter tous les points de vue devient vite ardu) ou trop chiante (se limiter au simple relai des faits en mode sujet verbe complément, c’est pas le truc le plus épanouissant pour un journaliste ^^) à respecter.


Dès que je vois un projet avec “souverain” comme argument marketing, je me dis que ça va ressembler à du slideware financé par de l’argent public. Malheureusement ça ne rate pas souvent. Je suis tout à fait pour un moteur de recherche efficace et idéalement non-US pour lutter contre l’impunité de G, mais Qwant n’est pas parti pour être la solution, avec son management à la française (beaucoup de blabla, peu d’action).

&nbsp;

Quant à ceux qui défendent l’indéfendable à corps et à cris en tirant sur le messager, que dire… faut un sacré biais cognitif pour prétendre que “ça nuit à leur image” ou que “c’est pareil ailleurs donc circulez y’a rien à voir”.

Après, je suis d’accord avec eux sur un point: il n’y a plus beaucoup d’articles publiés sur NXi et parler d’un moteur/proxy Bing à 2% de PDM, bon…


Il me semble quand même légitime de faire une différence entre une entrée au capital et un crédit d’impôt, d’autant que le le financement public n’empêche pas de bénéficier de crédits d’impôts au même titre que les autres entreprises.



Les critères qui on fait que Qwant a fait l’objet de plusieurs articles me paraissent sauter aux yeux.

Pour cette news en particulier, le critère principal semble être que le canard enchainé a fait un article à charge suite à la fuite d’informations internes, et qu’il fallait reprendre les informations avec plus de précisions.



As-tu un exemple d’entreprise pour laquelle tu souhaiterais voir un article d’analyse sur nxi histoire qu’on puisse comparer?


Au contraire, c’en est un !



Ça couterait laaaaargement plus cher à l’État de traiter les conséquences d’un management désastreux, et notamment le burn-out / dépression, que de couper les vivres en amont en mode “vous savez pas gérer crevez maintenant et les employés seront encore en état de se retourner”.

Sans même parler de tous les impacts moins visibles sur l’entourage direct et indirect.



Le mauvais management est la grande plaie du 21ème siècle. Si on ne peut toujours pas (encore ?) faire grand chose vis-à-vis d’entités complètement privées, au moins pour les entités où on a la main, c’est de la bonne gestion que d’être critique au plus tôt.








Furanku a écrit :



Merci <img data-src=" />




Et je rajouterais les intrications politiques avec Qwant, de par sa nature même (moteur de recherche "souverain", "européen", etc). Ce n'est pas une entreprise privée lambda qui profite seulement de subventions ou quelques niches fiscales. Donc que ce type d'info fasse surface et soit traitée par les journaliste me paraît tout à fait normal, encore plus par de la presse spécialisée comme NXI.       

Le but n'étant pas de dénigrer mais d'informer, et surtout donner la possibilité aux différents acteurs de s'exprimer par la suite (ce qui a toujours été le cas ici, comme on l'a encore vu avec l'article précédent, sauf quand ces mêmes acteurs décident de ne pas le faire).






Alors tous ces procès d'intention envers NXI, franchement...







+1 (comme on dit sur les forums). Le scepticisme mène parfois à du commérage et à des hypothèses farfelues (je dis ça, de part mon habitude à suivre Jean-Marc Manach, Tristan Nitot et Guillaume Champeau dans leurs écrits et dans leurs dialogues sur le web 2.0). Il faut savoir parfois ouvrir sa focale de réflexion et prendre du recul.



Est-ce que Tristan Nitot aurait répondu à Next inpact dans un précédent article, si Jean-Marc Manach avait lésé Qwant avec sa série d’articles ?



J’ai le même ressenti, de plus en plus. On est passé d’une époque de rationalisation du travail (du métier) à une époque de rationalisation de la gestion d’entreprise basé sur quelques pauvres critères (le pognon), et toute l’organisation se plie aux règles de gestions (qui n’ont plus grand chose à voir avec le métier).








justmwa a écrit :



Dès que je vois un projet avec “souverain” comme argument marketing



&nbsp;

Mais euh, qui a dit ça? L’Europe, pour justifier les subventions, ou&nbsp;bien l’entreprise elle-même? parce que pour l’instant&nbsp;on en est loin….









Ceyfi a écrit :



Il me semble quand même légitime de faire une différence entre une entrée au capital et un crédit d’impôt, d’autant que le le financement public n’empêche pas de bénéficier de crédits d’impôts au même titre que les autres entreprises.





Pour moi c’est exactement l’inverse: l’Etat qui rentre au capital a les moyens de demander des audits internes et n’a que faire d’un article de presse à charge, par contre les aides données sans contreparties pourraient bénéficier d’un peu plus d’investigation externe.







Ceyfi a écrit :



As-tu un exemple d’entreprise pour laquelle tu souhaiterais voir un article d’analyse sur nxi histoire qu’on puisse comparer?





Je n’ai aucun critère: toutes les entreprises high tech qui bénéficient d’une aide de l’état ou des collectivités locales. En commençant peut être par les plus grosses.




  • Amazon a déjà eu son lot d’article sur ses sympathiques conditions de travail

  • Orange aussi via le procès qui vient d’avoir lieu

  • Les autres FAI pourraient être intéressants

  • Les grosses SSII

  • Les studios de jeux video

    etc. etc.



Tu peux donc commencer à lister tous les services que tu utilises, et contacter leurs développeurs : ainsi on saura ce qui se passe de l’intérieur, une plongée immersive (ajouter ici une musique angoissante à la M6) qui te permettra de faire le tri, puisque ça compte pour toi.



Et si tu en trouves un où les dévs ne font que des bons retours, fais-nous signe : tu auras trouvé le mouton à cinq pattes, ça serait aimable de partager son nom pour qu’on profite tous <img data-src=" />



Perso pour me faire un avis, je préfère rester sur : “est-ce qu’il répond à mon attente ?”, avec quelques détails techniques (et purement objectifs) si je veux creuser. Mais chacun ses critères <img data-src=" />


moi j’ai en plus un remake de GoT inclu dedans, trahison, amitié, allié … un régal. Feraient mieux de travailler que de jouer&nbsp; diplomacy.



ce que j’adore par dessus tout, c’est le dossier qui traine depuis 6 mois dans un bureau, puis 2 jours avant la fin, hop je me réveille et je le donne au équipe avec une petite remarque&nbsp; : moi je suis dans les temps je l’ai donné avant la fin.


Je viens de découvrir, et lire, avec attention la série d’articles sur Qwant.



Merci beaucoup Jean-Marc pour ces articles de fonds, qui lève un coin du voile sur le côté “bling-bling startup nation génie du siècle”. À ma connaissance, seule la Lettre A (sur abonnement seulement) avait pour l’instant questionné le fonctionnement de Qwant, notamment sur les aspects financiers.



Un quatrième volet à venir ? :p



PS : au cas où, je ne nie pas l’absolue nécessitée d’avoir une alternative crédible à Google, mais cela n’empêche pas de devoir se questionner sur les tenants et aboutissants de ce qu’est Qwant.


Tu as parfaitement résumé ma pensée sur tes deux derniers messages.


Mouai en gros, Qwant c’est comme n’importe quelle boîte d’informatique, rien de pire, rien de mieux, que du déjà vu et revu et rerevu dans chacune des boîtes que j’ai pu traverser.








TexMex a écrit :



Hein !! ?? Kwahhh !?







Oui, un manager ne fais pas le boulot, il encadre ceux qui le font. Si c’est un bon manager, il sait motiver, garder les bons éléments, les faire évoluer au bénéfice de l’entreprise. C’est ça un bon manager. Gueuler des ordres à tout venant c’est à la portée de presque tout le monde et c’est pas du management









carbier a écrit :



Pour moi c’est exactement l’inverse: l’Etat qui rentre au capital a les

moyens de demander des audits internes et n’a que faire d’un article de

presse à charge, par contre les aides données sans contreparties

pourraient bénéficier d’un peu plus d’investigation externe.



&nbsp;

Je te rejoint complètement sur ce point. D’ailleurs je ne peut que regretter que le nombre de contrôles fiscaux ait été divisé par deux ces 10 dernières années, les moyens de contrôles se font de plus en plus rares sans que cela soit accompagné de simplifications de la fiscalité des entreprises.







carbier a écrit :



Je n’ai aucun critère: toutes les entreprises high tech qui bénéficient

d’une aide de l’état ou des collectivités locales. En commençant peut

être par les plus grosses.




  • Amazon a déjà eu son lot d’article sur ses sympathiques conditions de travail

  • Orange aussi via le procès qui vient d’avoir lieu

  • Les autres FAI pourraient être intéressants

  • Les grosses SSII

  • Les studios de jeux video

    etc. etc.



    &nbsp;

    Il ne me semble pas que NxI soit particulièrement sympa avec les grosses SSII, FAI et autres, je me trompe peut-être.

    Maintenant, effectivement il semble que le fait que la communication de l’entreprise prenne une tournure politique et qu’une bonne partie de son budget soit alloué au lobbying donne envie de se pencher plus en détails sur son fonctionnement.



Bravo pour ce foutage de gueule tout en politesse. <img data-src=" />



C’est vrai, c’est pas comme s’il y avait un monde de nuances entre “des devs qui font que des bons retours” et “des devs qui exècrent leur situation”.



Si tu avais RÉELLEMENT pris le temps de lire mon commentaire, tu aurais vu que je considère comme naturel (pour ne pas dire souhaitable) qu’un développeur ne soit pas pleinement satisfait de ce qu’il livre.

En revanche, il n’est jamais souhaitable qu’il ne soit pas satisfait des conditions dans lesquelles il bosse.



Il faut savoir faire la différence. :)

Et oui ça compte pour moi parce que la qualité compte pour moi. Celui qui ne comprend pas que le bien-être des développeurs est une condition sine qua non au succès à long terme d’un logiciel n’a tout simplement rien compris.

&nbsp;

(Soit dit en passant, Google mis à part parce que j’ai toujours pas franchi le cap pour m’en séparer, et Steam pour les jeux pour lesquels les conditions de travail aux dernières nouvelles étaient largement supportables, je n’utilise que des logiciels libres ce qui facilite la réponse à ce type d’interrogation)








Ceyfi a écrit :



Maintenant, effectivement il semble que le fait que la communication de l’entreprise prenne une tournure politique et qu’une bonne partie de son budget soit alloué au lobbying donne envie de se pencher plus en détails sur son fonctionnement.







Comme la plupart des secteurs d’entreprises citées.

Les SSII pratiquent le lobbying via SYNTEC, les FAI aussi via la FFT, les studios de JV aussi avec le SNJV, etc.



Rien que sur les SSII il y a matière à faire des belles enquêtes sur leur relation avec les clients (ou comment elles font pour biaiser la concurrence) et leur activité qui est souvent très au bord du délit de marchandage. Sans oublier le management qui fait ce qu’il faut pour te pousser à la dem quand tu restes en interco trop longtemps et l’évolution de carrière qui est plus subie que désirée.









carbier a écrit :



Je n’ai aucun critère: toutes les entreprises high tech qui bénéficient d’une aide de l’état ou des collectivités locales. En commençant peut être par les plus grosses.




  • Amazon a déjà eu son lot d’article sur ses sympathiques conditions de travail

  • Orange aussi via le procès qui vient d’avoir lieu

  • Les autres FAI pourraient être intéressants

  • Les grosses SSII

  • Les studios de jeux video

    etc. etc.





    Ben du coup tout est ok, Orange et Amazon ont déjà eu leurs articles particulièrement à charge dans la presse (Amazon, Orange ici&nbsp;et ici, SFR ici&nbsp;pour des soucis en interne également tiens tiens). Pour les studios de JV, récemment RockStar également avec les crunch pour GTA V et RDR 2 et EA sur NXI ici&nbsp;a eu droit à une news sur les problèmes de BattleFront et de la monnaie virtuelle. Pour résumé, NXI parle de tout le monde, pas de préférence.

    Du coup, JMM peut quand même parler de Qwant ?







    Jarodd a écrit :



    Tu peux donc commencer à lister tous les services que tu utilises, et contacter leurs développeurs : ainsi on saura ce qui se passe de l’intérieur, une plongée immersive (ajouter ici une musique angoissante à la M6) qui te permettra de faire le tri, puisque ça compte pour toi.



    Et si tu en trouves un où les dévs ne font que des bons retours, fais-nous signe : tu auras trouvé le mouton à cinq pattes, ça serait aimable de partager son nom pour qu’on profite tous <img data-src=" />



    Perso pour me faire un avis, je préfère rester sur : “est-ce qu’il répond à mon attente ?”, avec quelques détails techniques (et purement objectifs) si je veux creuser. Mais chacun ses critères <img data-src=" />





    Du coup il faut parler de tout le monde ou bien de personne … Ca va être long d’avoir des dossiers tiens …

    Pour ton dernier paragraphe, c’est assez savoureux. JMM parlait justement des problèmes techniques de Qwant, dans son dernier dossier, de manière objective. Du coup, la partie “répondre aux attentes avec quelques détails techniques” est rigolote. Merci !



Je ne pense pas que le gouvernement (enfin, j’ai plutôt envie de dire l’État) ait une attitude louche, mais plutôt qu’on assiste à une réelle volonté d’avoir une alternative crédible aux géants américains de la recherche basée en Europe doublé d’une incompréhension du fonctionnement d’un moteur de recherche… voire même de tout ce qui est technologique en général.


J’avoue, j’ai bossé dans un groupe bancaire où la politique de redondance des systèmes consistait à… Isoler chaque caisse régionale sur des systèmes séparés. Comme ça, si les systèmes d’une caisse tombe, les autres sont encore accessible par les clients. <img data-src=" />

Ben quoi, il est où le problème ? <img data-src=" />


Je ne met pas en doute le fait que les activités de lobbying représentent une part importante de la communication des entreprises du secteur, je connais moins les autres secteurs d’activité mais c’est très probablement partout pareil effectivement.



En revanche, même si les activités de lobbying sont nécessaires pour le fonctionnement de l’entreprise, à des fins de financement notamment, un utilisateur final averti sera a priori nettement plus sensible à la qualité du service fourni.

Les deux ne sont pas exclusifs, puisqu’il faut bien des financements pour la R&D.



En tout cas je leur souhaite de mieux arriver à communiquer sur leur technologie, si elle est convaincante les utilisateurs avertis comme il y en a beaucoup ici se chargeront de faire leur promotion.



Maintenant, j’ai tout à fait conscience qu’il est plus facile de faire jouer les relations auprès des autorités publiques pour qu’elles imposent leur produit aux administrations et ainsi gagner beaucoup d’utilisateurs, mais es-ce que ceux qui se verront imposer le produit seront suffisamment convaincus pour en faire la promotion?


Autant les premiers articles sur Qwant avaient un intérêt, autant là c’est juste du bashing gratuit non ?



Cela fonctionne comme ça dans toutes les société en France, je vois pas pourquoi en rajouter sur Qwant sur ce point, on dirait qu’il y a vraiment une volonté à détruire Qwant de la part de NXI <img data-src=" />


Non : comme je l’ai déjà plusieurs fois indiqué, Le Canard Enchainé a fait un article plutôt “à charge”, sans préciser le contexte de cet inventatire à la Prévert; j’ai donc tenté de comprendre (puis d’expliquer) d’une part ce pourquoi 14 des employés de Qwant avaient déploré “l’absence d’index” (a fortiori vu mon enquête de la semaine passée), d’autre part que c’était bien “à la demande de la direction” que ce cahier de doléances avait été rédigé, pour précisément pouvoir essayer de les corriger… Il n’y a donc et bien évidemment aucune volonté de “nuire”, mais d’expliquer et contextualiser l’article du Canard.



PS :&nbsp; vous pensez vraiment que NXI et/ou ses journalistes seraient mus par une “volonté de détruire”, #sriously ?-(


N’hésite pas à aller lire l’article du canard enchainé sur le même sujet et qui précède cet article, ici pour le coup l’article est beaucoup plus neutre et étayé, beaucoup de précisions qui permettent de relativiser.



Et non cela ne fonctionne pas comme ça dans toutes les sociétés en France, fort heureusement.

Même si en interne ils s’étripent, il ne faut pas oublier que les employés n’ont aucun intérêt à porter préjudice à leur entreprise, si ils en arrivent à ce niveau de frustration, c’est qu’il y a quand même un sacré problème de communication en interne.



Il est suffisamment rare que cela arrive dans des entreprises de cette taille pour qu’il soit légitime de le noter.



Edit : Ah, devancé :-)


Et t’en a vu beaucoup des comme ça ?

&nbsp;








Nightlight a écrit :



Du coup il faut parler de tout le monde ou bien de personne … Ca va être long d’avoir des dossiers tiens …

Pour ton dernier paragraphe, c’est assez savoureux. JMM parlait justement des problèmes techniques de Qwant, dans son dernier dossier, de manière objective. Du coup, la partie “répondre aux attentes avec quelques détails techniques” est rigolote. Merci !





Content de te faire rire <img data-src=" />



C’est justement ce que je disais quelques posts plus haut : les précédents articles avaient un intérêt, parce que techniques. Celui n’en a pas à mes yeux, car on fait dire ce qu’on veut à un rapport interne et des gens pas contents. Après, libre à chacun d’interprêter, de supputer, d’enjoliver ou de tâcler.



Sinon, puisqu’il faut parler de tout le monde ou personne, maintenant qu’on a commencé, autant y aller franchement ! Je réitère ma demande de savoir à qui adresser le linge sale de ma société, il y a tellement à dire !&nbsp; C’est une boîte IT où il y a des problèmes techniques, des problèmes relationnels, des problèmes hiérarchiques (dingue). Pas aussi connue de Qwant, à mon grand désespoir, mais quand même de quoi faire 2 ou 3 jolis papiers <img data-src=" />









Nightlight a écrit :



Ben du coup tout est ok, Orange et Amazon ont déjà eu leurs articles particulièrement à charge dans la presse (Amazon, Orange ici et ici, SFR ici pour des soucis en interne également tiens tiens). Pour les studios de JV, récemment RockStar également avec les crunch pour GTA V et RDR 2 et EA sur NXI ici a eu droit à une news sur les problèmes de BattleFront et de la monnaie virtuelle. Pour résumé, NXI parle de tout le monde, pas de préférence.

Du coup, JMM peut quand même parler de Qwant ?





Du coup il faut parler de tout le monde ou bien de personne … Ca va être long d’avoir des dossiers tiens …

Pour ton dernier paragraphe, c’est assez savoureux. JMM parlait justement des problèmes techniques de Qwant, dans son dernier dossier, de manière objective. Du coup, la partie “répondre aux attentes avec quelques détails techniques” est rigolote. Merci !





Ta réponse est la meilleure preuve qu’il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… ou dans ton cas par pire … (je te laisse remplir) que celui qui ne veut pas comprendre.



Plein de commentaires on fait part de leur étonnement de voir ce genre d’enquête interne fuitée dans la presse. Sachant qu’en plus elle ne fait que donner la parole à ceux qui gueulent le plus fort.



Mais vu tes raisonnements biaisés à la base, je vois pourquoi tu n’arrives pas à appréhender le problème.









Ceyfi a écrit :



Et non cela ne fonctionne pas comme ça dans toutes les sociétés en France, fort heureusement.

Même si en interne ils s’étripent, il ne faut pas oublier que les employés n’ont aucun intérêt à porter préjudice à leur entreprise, si ils en arrivent à ce niveau de frustration, c’est qu’il y a quand même un sacré problème de communication en interne.





Le but de ce genre d’enquête étant de rester interne et d’être anonyme pour que tout le monde puisse s’exprimer librement, tu m’étonnes que personne ne voulait flinguer son entreprise: parceque personne ne croyait que leurs remontées allaient faire les choux gras de la presse.





Ceyfi a écrit :



Il est suffisamment rare que cela arrive dans des entreprises de cette taille pour qu’il soit légitime de le noter.





Cela n’est absolument pas rare.

Je te conseille de te rapprocher de cabinets RH qui aident à réaliser ce genre d’audits pour que tu t’en rendes compte.









carbier a écrit :



Le but de ce genre d’enquête étant de rester interne et d’être anonyme pour que tout le monde puisse s’exprimer librement, tu m’étonnes que personne ne voulait flinguer son entreprise: parceque personne ne croyait que leurs remontées allaient faire les choux gras de la presse.





Personne sauf la ou les personnes qui ont fait fuiter une partie des retours des employés ayant participé à l’enquête.

&nbsp;





carbier a écrit :



Cela n’est absolument pas rare.

Je te conseille de te rapprocher de cabinets RH qui aident à réaliser ce genre d’audits pour que tu t’en rendes compte.





A titre personnel en tout cas, je ne connais pas d’entreprise ou le principal argument de vente, LA technologie qui permet à l’entreprise de se démarquer et qui selon les dirigeants représente la majorité de la production des équipes de dev, n’est pas connue par une partie non négligeable de l’équipe.



Je n’ai pas dis que cela n’arrivait pas, seulement que c’était rare sur des entreprises de cette taille, et maintenant j’ai même envie d’ajouter, surtout avec un projet innovant comme Qwant pour lequel il n’est pas difficile de rassembler autour de la nécessite de proposer une solution pour palier à la main mise d’acteurs irrespectueux de leur utilisateurs sur le secteur.



Même en essayant d’aller dans ton sens en admettant qu’effectivement ce genre de situation est le lot de beaucoup d’entreprises, je ne voit pas ce que cela valide à part que tu maitrise à la perfection le sophisme de la double faute.









Jarodd a écrit :





Le but était de contextualiser. C’est écrit dans l’article.

Avant de prendre contact pour les doléances pour la société pour laquelle tu travailles, n’oublie pas toutes les autres sociétés dont il faut absolument parler.

Sinon pas de dossier. Je crois que c’est la règle ?





carbier a écrit :



Ta réponse est la meilleure preuve qu’il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir… ou dans ton cas par pire … (je te laisse remplir) que celui qui ne veut pas comprendre.





Pas besoin de me fouler comme on dit. Même réponse à ton encontre. Tu ne veux pas comprendre le but de l’article. Grand bien te fasse. C’est écrit dans l’article et dans différents commentaires dont celui de JMM.

D’autres commentaires expliquaient également pourquoi c’était pertinent (selon nous bien évidemment). Nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord. Soit.









Ceyfi a écrit :



Même en essayant d’aller dans ton sens en admettant qu’effectivement ce genre de situation est le lot de beaucoup d’entreprises, je ne voit pas ce que cela valide à part que tu maitrise à la perfection le sophisme de la double faute.





Cela valide simplement le fait que c’est un non événement.

Le reste de ton discours montre simplement que soit tu es très jeune, soit tu ne connais pas du tout les réalités du milieu professionnel.

Dis - toi bien qu’à partir du moment où tu as un seul manager dans une entreprise, tu auras potentiellement des problèmes et cela même si le manager est bon. Il s’agit simplement de la nature humaine.

Et au contraire plus une entreprise est grosse, plus les problèmes RH sont importants.



la question est ;




  1. vaut mieux t’il TOUT centraliser

    (avec les risques encourus en cas de panne)

  2. ………ou pas ?


Tu peux centraliser du moment que tu mets en place la résilience et la redondance nécessaire en rapport au CID de l’application.



Y’a pas de choix binaire oui/non, ça se fait au cas par cas selon les moyens qu’on (p|v)eut y accorder.



J’ai connu des clients qui n’arrêtaient pas de gueuler que la redondance ou la haute dispo c’est trop cher et ont accepté contractuellement une durée d’indisponibilité de l’application. Mais à la moindre panne de 5min, ça gueule et monte en mayonnaise pour un rien quand même.


Je suis entièrement d’accord avec le premier commentaire : quel est l’intérêt pour moi de savoir que l’équipe de Jean-Paul ne puisse pas contacter celle de Kevin qui est à 3 bornes, lui même infichu de savoir ce qu’a produit Stéphane la semaine dernière…

Franchement, ce sont des problèmes normaux qu’il faut traiter, mais je ne vois pas en quoi me le dire va changer quoi que ce soit.

Et je ne vois pas non plus en quoi ça représente un intérêt supérieur aux problèmes de gestion d’une autre entreprise de l’IT ????



En tant que lecteur, je n’en ai absolument rien à faire du contenu de ce cahier de doléances…

Comme s’il fallait que je me soucie des problèmes de gestion de toutes les PME françaises…








JD a écrit :



Pour faire le lien avec les articles précédents, on apprend dans cet article et dans l’article du Canard que des salariés de Qwant :




  1. remettent en cause l’existence même de l’index; et pourtant ils ne représentent pas des concurrents eux…

  2. dénoncent des mensonges de Qwant (cf mensonge du pdg de Qwant sur la part de marché);

  3. regrettent l’usage abusif des publicités qui nuit à l’expérience utilisateur;

  4. dénoncent une dette technique conséquente et ignorée par Qwant;

  5. expliquent que les projets sont menés au pas de charge et qu’en fin de compte ils sont de mauvaises qualité.



    Pour une entreprise recevant autant de subventions publiques, il semble normal que ces problèmes soient diffusés publiquement et c’est le rôle de la presse.







Tu pourras le répéter ad nauseam que cela ne changera rien à l’affaire.



Rien que ton point 1) est à mourir de rire.



Parceque tu crois que tout le monde est au courant du travail de tout le monde dans une entreprise ?

Cela reflète principalement un manque de communication interne.


Moi au contraire cet article m’intéresse particulièrement, car il vient contextualiser d’une autre manière les précédents : après le volet sur les soucis techniques que Qwant déniait / minimisait et a fini (sous la pression) par admettre puis (partiellement) corriger, la constatation faite par beaucoup que cette boîte avait un sérieux problème de communication - le DG passant son temps à taper (parfois à juste titre, mais le problème n’est pas là) sur Google mais n’admettant en retour pas la moindre critique, s’énervant et mettant la pression par derrière, donnant ainsi une mauvaise image - cet éclairage de l’intérieur permet de valider certaines objections et de mieux comprendre ce comportement…



Et le fait que Qwant soit abreuvé d’argent public en fait juste une raison supplémentaire de s’y intéresser, mais même sans cela : une entreprise s’attaquant de front à un GAFA (en occultant le M dont ils sont ultra-proches) et s’érigeant en parangon de vertu sur le respect de la vie privée, plus elle communique ainsi, plus elle se doit d’être irréprochable et plus elle s’expose à de violents retours de bâton lorsque ce n’est pas le cas, c’est la règle du jeu !



Il en faut donc pour tous les goûts.


+1

J’ajoute qu’en tant qu’utilisateur régulier de qwant, plaçant de l’espoir en ce moteur de recherche, mais pestant aussi régulièrement devant des résultats souvent moins pertinents que ceux de google : oui cet article m’intéresse et m’interpelle, notamment les passages parlant de la dispersion des efforts au détriment du moteur de recherche principal.



Donc merci JMM et Next Inpact


les journaleux éditorialistes à la TV. font ça très bien :





  • AU LIEU…de mettre des balises (en avertissant ‘attention…ceci n’est QUE mon avis propre, et vous

    pouvez avoir un avis différent, du mien’



  • EUX…non, ils t’assènent ça comme si c’était ‘LA’ vérité (et EUX sont mieux informés, que NOUS)



    je regrette, mais SI le sujet est important….. je me documente dessus !








Valeryan_24 a écrit :



cet éclairage de l’intérieur permet de valider certaines objections et de mieux comprendre ce comportement…





Eclairage basé sur une partie seulement des retours et donc 10% des salariés mais qui est donc parfaitement représentatif <img data-src=" />

En fait cela n’éclaire rien du tout: cela ne fait que confirmer l’idée que TU te fais de Qwant. La nuance est importante



Je parle du comportement en communication d’Eric Leandri : en tant qu’utilisateur et observateur extérieur, j’ai de lui l’image d’un passionné, mais qui ne sait pas se contrôler et part dans des colères / vendettas (il suffit de lire ses tweets) dès que l’amorce d’une critique - légitime ou non - est émise contre Qwant.



Et là les retours que l’on a, même d’une partie seulement des employés, corroborent ce point : “il hurle trop quand ça ne va pas”, ils ont donc le même ressenti - pour moi ça éclaire en effet l’image que renvoie Qwant. Le DG est peut-être excellent en lobbying, mais je trouve leur comm’ publique (hors celle destinée aux investisseurs) mauvaise, et même G. Champeau ou T. Nitot malgré leur talent n’arrivent pas à atténuer cette perception, car parfois coincés par le corporate et la langue de bois…



Donc oui en tant que lecteur abonné, l’article m’a apporté quelque chose, NXI répond donc à mes attentes, CQFD.








Nightlight a écrit :



Avant de prendre contact pour les doléances pour la société pour laquelle tu travailles, n’oublie pas toutes les autres sociétés dont il faut absolument parler.

Sinon pas de dossier. Je crois que c’est la règle ?





C’est toi qui a lancé l’idée de tout le monde ou personne, et qui apprécie ce genre de doléances, donc à toi de nous dire qui peut être le prochain ! <img data-src=" />









carbier a écrit :



Cela valide simplement le fait que c’est un non événement.

Le reste de ton discours montre simplement que soit tu es très jeune, soit tu ne connais pas du tout les réalités du milieu professionnel.

Dis - toi bien qu’à partir du moment où tu as un seul manager dans une entreprise, tu auras potentiellement des problèmes et cela même si le manager est bon. Il s’agit simplement de la nature humaine.







Encore une fois, le fait que des informations fuitent de cette manière n’a rien d’ordinaire, et à nouveau, le fait que des informations se retrouvent dans un article du canard qui fait un traitement partiel de l’information en fait un événement qui justifie cet article.

Si tu pense qu’il faut cacher l’information, c’est ton avis, je n’aurais pas trouvé normal une auto censure de la part par nxi à ce sujet.



Évidement que les problèmes de management sont légion, de telles fuite en revanche ne le sont pas, qu’un ou plusieurs employés en arrivent à avoir l’intention de nuire à leur propre entreprise et finissent par passer à l’action est révélateur de graves problèmes internes qu’il faut gérer correctement avant que l’entreprise ne périclite, car oui, un management qui reste aveugle face aux revendications de ses employés court à sa perte, c’est l’une des principales causes de défaillance des entreprises.



Ils sont sur un secteur très concurrentiel et pour être crédibles ils ont réellement besoin des profils techniques qui semblent se plaindre de leur situation, si ils prennent ces problèmes à la légère comme tu semble le recommander, ils vont planter.



Et tu te méprend complètement quand tu m’accuse de ne pas connaitre le milieu de l’entreprise (ou d’être très jeune, mais ça revient au même) cela donne surtout l’impression que tu arrive à bout d’arguments valables.







carbier a écrit :



Et au contraire plus une entreprise est grosse, plus les problèmes RH sont importants.





En l’occurrence, Qwant a le chiffre d’affaire d’une petite entreprise et l’effectif d’une moyenne entreprise.

C’est aussi et surtout l’évolution rapide de l’entreprise et les recrutements récents et massifs (selon les dernière communications de l’entreprise) qui causent des problèmes de RH, mais cela devrait être géré en amont, ça ne semble pas avoir été le cas.









carbier a écrit :



Cela valide simplement le fait que c’est un non événement.







À partir du moment où c’est publié dans Le Canard, ça ne peut plus rester un non événement, ça devient de facto un événement. Le Canard Enchaîné est un des journaux les plus importants du pays - qui se trouve en plus être aussi le pays de Qwant. Quand Le Canard publie un article de ce type, de facto, tu es dans l’événement, tu fais l’actu, de gré ou de force c’est comme ça, et ça aura une visibilité plus importante que NXI n’en aura jamais (sans vouloir être désagréable avec eux hein, mais NXI c’est clairement pas Le Canard en terme de prestige ni de diffusion). Ils peuvent le regretter, tu peux le regretter, mais c’est ainsi, on pourra pas remettre le dentifrice dans le tube. Le Canard, par définition c’est une grenade dégoupillée.



À partir de là, il me paraît tout à fait normal que la presse spécialisée vienne creuser le sujet et apporter des informations supplémentaires. C’est ce que j’attends d’elle et qui justifie que je paye un abonnement pour être informé. Et honnêtement, l’article de NXI vient davantage permettre à Qwant de faire un peu de damage control que les enfoncer.









Ceyfi a écrit :



Évidement que les problèmes de management sont légion, de telles fuite en revanche ne le sont pas, qu’un ou plusieurs employés en arrivent à avoir l’intention de nuire à leur propre entreprise et finissent par passer à l’action est révélateur de graves problèmes internes qu’il faut gérer correctement avant que l’entreprise ne périclite, car oui, un management qui reste aveugle face aux revendications de ses employés court à sa perte, c’est l’une des principales causes de défaillance des entreprises.





1- Tu ne sais absolument qui a fait fuiter l’info. Cela peut tout aussi être un ancien employé (les faits datent de plusieurs mois) remercié gardant une dent contre le management. Cela serait même le plus logique, vu que la news et les DP indiquent qu’une partie des remontées ont déjà fait l’objet de mesures d’amélioration.



2- Ou as tu vu que le management a été aveugle ? Relis l’article.



Qui utilise qwant ? Et même qui connait qwant ?








Ceyfi a écrit :



Il y a quand même plus de chances que ce soit l’audition par le sénat d’Eric Leandri, la décision récente de changer le moteur de recherche des administrations par Qwant, ou encore le fait que le Patron se prenne d’amitié avec la majorité en place (bon ok, ça c’est plus subjectif <img data-src=" />) qui a joué dans la balance à la rédaction du canard.







Ah possible







js2082 a écrit :



Haaa, cette remarque de politicien.

L’art d’instiller un doute dans le moindre élément, de jeter l’opprobre sur le messager plutôt que sur le délinquant/criminel ou entité à la source du problème, etc…





Je ne jette ici l’opprobe sur personne, tu tappe à côté.







js2082 a écrit :



L’art de la mauvaise foi déguisée en questionnement douteux et hors à propos, celui que l’on voit constamment sur BFM et consorts, celui que tous les politiciens mettent en œuvre quand ils se font prendre la main dans le sac (dernièrement, rugy avec mediapart).

Du complotisme de bas étage, quoi.





J’ai tout à fait le droit de penser que 2 articles committant sur une même entreprise dans un temps aussi resserré amène à une probabilité non négligeable qu’il y à quelques liens.









js2082 a écrit :



Mais je vais jouer ton jeu: tu penses donc que cette concomitance n’est pas du hasard?

Ok, et quelles preuves as-tu? quels éléments matériels te permettent de le prouver ou du moins de donner un indice? un faisceau d’indices?

Quel raisonnement logique te permet de déduire un lien, une relation, une causalité?





Le fait de ne rien pouvoir prouver ne signifie pas pour autant qu’il est inutile de ne pas s’interroger sur la question. Comme je dit, il ne s’agit pas là de pointé quelqu’un du doigts, simplement considérer que la question n’a pas à se poser est à mon sens aussi stupide que de croire que la coïncidence est impossible.

Je vois tout un tas de raison qui pourrait expliquer consciemment ou inconsciemment que ces 2 articles arrivent à si brève échéances, cela n’a rien de complotiste.



Le gros de mon propos n’est pas d’accabler le journaliste, mais plutôt de pointé le fait qu’il modifie lui aussi le milieu qu’il étudie. Bref, qu’il n’est pas responsable en soit et dans le cas là, y’a vraiment pas de problème, mais il faut mieux en être conscient.







js2082 a écrit :



Tu accuses. A toi donc de montrer que ton accusation est bonne, qu’elle est pertinente et justifiée?

Autrement, ta réflexion ne sera à considérer que comme du fiel envers NxI et ne mérite rien d’autre que l’oubli.





Mais j’accuse rien, ni personne c’est quoi cette aggressivité ?









carbier a écrit :



1- Tu ne sais absolument qui a fait fuiter l’info. Cela peut tout aussi être un ancien employé (les faits datent de plusieurs mois) remercié gardant une dent contre le management. Cela serait même le plus logique, vu que la news et les DP indiquent qu’une partie des remontées ont déjà fait l’objet de mesures d’amélioration.





Ça ne change rien à mon propos.







carbier a écrit :



2- Ou as tu vu que le management a été aveugle ? Relis l’article.





Ok, je cite le patron dans l’article : “Chez Qwant, tout va bien.”, ça a du faire bondir dans les rangs…



Pour être tout à fait honnête, effectivement j’ai bien vu qu’ils ont répondu en 72h aux doléance, ont organisé un séminaire en “team building” en hôtel 4 étoiles.

Es-ce que c’est une réponse adaptée face aux doléances qui soulèvent des problèmes structurels bien plus alambiqués que des simples problèmes relationnels entre employés ?









Ceyfi a écrit :



Es-ce que c’est une réponse adaptée face aux doléances qui soulèvent des problèmes structurels bien plus alambiqués que des simples problèmes relationnels entre employés ?







Alambiquons donc :

Un roteur de mecherche, c’est un site qui veut te mettre en relation avec ce que tu (re)cherches, donc pour l’entreprise qui le fait, le relationnel est structurel, qu’en dis-tu ?

D’ailleurs, de lanière plus marge, est-ce qu’une entreprise au lens sarge serait structurée d’autre chose que des relations entre les employés ? Je veux dire par là qu’il est bien entendu que tout problème de structure dans l’entreprise n’apparaît qu’à partir du moment où un employé rencontrant un problème n’a pas de relation professionnelle à qui le transmettre, avec qui en discuter, etc… pour le résoudre : c’est à ce moment de l’absence de relation que le problème devient structurel, c’est bien ça ?



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Qwant est dans le désert, … depuis trop longtemps.😁


S’il ne s’agit que d’une partie du personnel et que l’anonymat permet d’un peu plus balancer, ça reste sacrément préoccupant de voir qu’une partie non négligeable des employés trouve que qwant n’est pas à la hauteur de ses prétentions et annonces, tandis que la souffrance au travail revient très souvent dans les retours cités

&nbsp; :eek:


Le grand drame de notre industrie française depuis 50 ans. Tout y est résumé : pauvreté des investissements (donc priorisation du court terme, dette technique), qualité très basse (code sans revue qualité pourvu que les delais soient respectés, pas de reprise du code), absence de vision des dirigeants, copinage. On pourrait en rire si ce la plupart des boites fr (et certaines administrations comme la santé et justice) n’etaient pas dans le même cas. Il n’y a que l’aéronautique qui sen sort, mais pour combien de temps?


il a précisé “bon”.