Liste noire, miroirs : Françoise Nyssen plaide pour une Hadopi surarmée et rebaptisée

Liste noire, miroirs : Françoise Nyssen plaide pour une Hadopi surarmée et rebaptisée

Marie-Françoise Nyssen

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Marc Rees

Publié dans

Droit

19/04/2018 9 minutes
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Liste noire, miroirs : Françoise Nyssen plaide pour une Hadopi surarmée et rebaptisée

Hadopi en avait rêvé, Françoise Nyssen l’a promis. Hier, lors d’une réception en l’honneur des films français sélectionnés à Cannes, la ministre de la Culture a dévoilé son plan antipiratage. Au menu : liste noire, action contre les sites miroirs et une haute autorité de retour sur scène. Une consécration, fruit d’années de lutte existentielle, Rue du Texel.

Le 17 mai 2003, dans la Déclaration de Cannes, Jean-Jacques Aillagon, ministre de la Culture d’alors et Jack Valenti, président de la Motion Picture Association, plantaient les premières graines d’où a germé Hadopi

L’un et l’autre militaient pour un usage débridé de « tous les outils technologiques pour défier les pirates », épaulés par la mise en application des protections juridiques les plus aiguisées. Jack Valenti avait même demandé au ministre d’être « fer de lance » de cette politique. « Nous serons avec lui ».

Quelques années plus tard, la graine Hadopi germe. Après la loi DADVSI sur la sécurisation des dispositifs anticontournement notamment, le texte préparé dès 2004 est adopté en 2009 après des débats rocambolesques. 

Le piratage, le fléau absolu

Plus près de nous, Hadopi reste cependant une institution datée. Certes, elle a adressé plus de 10 millions d’avertissements, mais sa cible est considérée comme désuète. Tel le chasseur armé d’un tromblon, elle n’est focalisée que sur l’échange illicite en peer-to-peer, alors que le streaming et le direct download sont aujourd’hui aussi naturels que l’air que l’on respire. À l’aide d’un simple moteur, regarder le dernier film à l’affiche, parfois même en avant-première, est à la portée de quiconque, même des plus jeunes. 

Lors d’une réception organisée au ministère, hier, face à une industrie du film conquise, Nyssen a dit tout le mal qu’elle pensait du piratage. « Un fléau absolu. Il détruit votre valeur. Il détruit votre pouvoir et votre devoir de dissidence. Il détruit notre modèle. Il détruit notre cinéma, notre création. Il met en danger les moyens d’expression de générations à venir ». 

Nyssen veut faire évoluer la riposte graduée

Les pistes d’action déroulées à l’occasion sont denses : d’abord, elle veut faire « évoluer le mécanisme de riposte graduée ». Elle avait déjà qualifié ce chantier d’« urgent », pas plus tard qu’en janvier 2018. 

Et bel hasard, des scénarios d’évolution sont déjà ébauchés par deux conseillers d’État à la demande de la Rue du Texel. Révélée dans nos colonnes, leur étude portant sur la faisabilité juridique d’une amende infligée par la Hadopi déborde de suggestions. 

Ils ont par exemple envisagé de raboter les étages de la riposte graduée, en particulier l’envoi de l’avertissement par mail. L’amende est, elle, déclinée sous plusieurs formes (forfaitaire pénale, administrative avec l’alternative de la transaction). Poussées par les ayants droit, ces solutions sont analysées comme juridiquement faisables, mais d’une efficacité relative. Aux sociétés de gestion collectives qui rêvent d’automatisme industriel, les deux rapporteurs rétorquaient qu’une dense phase d’instruction restera toujours nécessaire. 

L’action contre les sites pirates

Ce n’est pas tout. De la Rue de Valois, la ministre a entendu les revendications du nouveau président de la Hadopi, Denis Rapone. L’idée ? Assécher les sites pirates « de toute ressource et les faire disparaître ». Pour cette extermination, elle souhaite l’introduction de « listes noires » qui seraient établies par la Hadopi.

Ces listes noires auraient une vocation : « permettre aux annonceurs, aux services de paiement ou aux moteurs de recherche de connaître les sites illicites et de cesser leurs relations avec eux ».

Ce système est une novation toute relative. Déjà, au ministère de la Culture, deux chartes ont été signées avec les acteurs de paiement et les régies. Avec elles, les ayants droit fournissent une liste de sites à éradiquer de leurs écosystèmes, à charge pour les prestataires de faire le ménage. C’est ce qui est arrivé à 1Fichier.com, l’hébergeur français édité par DStorage, coupé de Visa et Mastercard, et dépourvu des moyens habituels de la défense.

En 2017, la Hadopi avait demandé à être intégrée dans cette boucle. Dans son rapport annuel publié le 10 janvier 2018, elle demandait « l’intervention d’une autorité publique », afin de « garantir l’objectivité de l’analyse retenue pour le recensement dans la liste ». Dans son esprit, cette autorité « serait en position de contacter les sites avant leur inscription sur la liste afin de mettre en œuvre un certain contradictoire. Cette prise de contact pourrait donner lieu à une phase de médiation ». Mieux, on trouvait des suggestions similaires dans le rapport Lescure et ceux de Mireille Imbert-Quaretta sur la contrefaçon commerciale en 2013 et 2014. 

La ministre désire aussi disposer de « moyens efficaces pour bloquer ou déréférencer les sites, et tous les sites miroirs qui se créent après la fermeture du site principal ». Pour aiguiser l’effectivité des décisions de blocage, plutôt que de repasser par la case justice, c’est la même autorité qui serait chargée de mettre à jour la liste noire à destination des FAI et des moteurs de recherche. 

Gain de temps, mais aussi gain d’argent pour les sociétés de défense du secteur qui déporteraient une partie de ces fonctions sur les épaules du budget public.

Consacrée, Hadopi aux anges 

Pour la Hadopi, c’est une consécration. Alors que l’idée de sa suppression fut régulièrement d’actualité, la voilà inscrite profondément dans le marbre législatif et politique. Du côté de Denis Rapone, son nouveau président depuis le 1er mars, c’est du pain bénit. 

Devant la mission d'information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l'ère numérique, il a justement défendu l’idée de faire d’Hadopi un tiers de confiance de la lutte antipiratage. On retrouve dans ce compte-rendu du 5 avril la plupart des préconisations portées aujourd’hui par Françoise Nyssen : approche follow the money, action contre les sites miroirs, etc. 

Pas étonnant que l’autorité applaudisse sans nuance aujourd’hui : « On salue l’initiative, la première en la matière. Nous partageons l’analyse de la ministre de la Culture sur la nécessité de lutter contre les sites pirates, et on collabore étroitement avec eux », nous commente ce matin la Hadopi.

Certes, le passage du vœu à la réalité est toujours douloureux. Se posera de multiples questions. Par exemple : à partir de quand un site peut être qualifié de miroir d’un autre désormais bloqué ? Faut-il une correspondance parfaite entre les contenus, ou acceptera-t-on une certaine marge de manœuvre ?

Le temps qui s’ouvre va désormais être celui de la plume et du papier avec pour prochain véhicule la future grande loi de transposition de la directive sur les Services des Médias Audiovisuels. Mais cela supposera d’abord l’adoption du texte européen, soit pas avant la fin de l’année, au mieux. Et il faudra surtout que le gouvernement confirme vouloir ouvrir la loi Hadopi 3, en priant de ne pas tomber dans le bourbier de 2009.

Les yeux de Pascal Rogard tournés vers l’amende

Pascal Rogard, directeur général de la SACD, voit dans ces propos « une annonce pour calmer les impatiences des professionnels avant le Festival de Cannes ». Une manière aussi de répondre aux voeux du secteur qui ont conditionné le sujet de cette lutte au dossier chronologie des médias. « Il y avait même une demande de Canal+ pour lutter contre la  piraterie. C’est bizarre parce que la chaîne diffuse actuellement sans autorisation ». 

« Sur le fond, on n’a pas encore d’informations plus précises au-delà des déclarations qui expriment une volonté de bouger. On parle de déréférencement, mais c’est dans la continuité de cet accord ». Et quid de l’intervention de la Hadopi ? « On en revient à des idées anciennes : on garde l’institution, on étend un peu plus son champ d’action. Le système de détection des ayants droit puis la transmission à la Hadopi a plutôt bien fonctionné. Le système bloque cependant sur l’efficacité puisque derrière l’avertissement, sauf transmission au parquet, il n’y a pas de vraies sanctions. L’explication est simple, la transmission aux tribunaux ne permet pas de traiter des infractions massives ». 

La tête de la SACD revient d’ailleurs sur le passé de la Hadopi. Le système Olivennes, celui de la suspension d’accès, est considéré comme « une erreur », alors qu’aujourd’hui, « on demande à tous les gens de tout faire par Internet, que ce soit les banques ou les administrations ». 

Une amende « raisonnable », sauf pour les récidivistes 

Sa préférence penche sur une « amende raisonnable ». Pour quel montant ? « Je ne sais pas, une cinquantaine d’euros ? » Pour un tel montant, on peut s’abonner à des sites licites, nous indique-t-il, avant de rappeler que « l’offre légale a beaucoup changé » depuis 2009, où elle était « très faible ». Néanmoins, « il faut prévoir une amende sensiblement plus élevée pour les récidivistes ». 

Pour la « piraterie mafieuse », sites de streaming et de DDL compris, Rogard a une autre piste d’action. « Je me rappelle que la meilleure méthode, pénalement, c’est celle du FBI américain contre le tout puissant MegaUpload qui se moquait du monde. Il a été ridiculisé avec un débarquement digne des films policiers ». Procédure quelque peu contestée en Nouvelle-Zélande tout de même… 

Un nouveau nom pour Hadopi, faites vos suggestions ! 

Hier, Françoise Nyssen a également glissé un autre de ses projets. Pour accompagner le renforcement du rôle et des pouvoirs de la Hadopi, elle veut « symboliquement que son nom soit modifié, pour marquer l’entrée dans une nouvelle ère ». 

Une Hadopi rebaptisée, mais en quoi ? Une excellente occasion d’entendre les suggestions des lecteurs dans les commentaires.

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Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le piratage, le fléau absolu

Nyssen veut faire évoluer la riposte graduée

L’action contre les sites pirates

Consacrée, Hadopi aux anges 

Les yeux de Pascal Rogard tournés vers l’amende

Une amende « raisonnable », sauf pour les récidivistes 

Un nouveau nom pour Hadopi, faites vos suggestions ! 

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (85)


“Haute Autorité pour l’Habilitation des Acteurs de l’Hébergement Artistique”.

 


C’est toujours aussi à côté de la plaque quoi…

Les abonnements streaming légaux commencent à exister et à être utilisés, il serait peut-être temps plutôt de simplifier le partage des licences pour pas que les gens aient 5 abonnement à prendre et puis voilà…

Mais non, ils continuent leur combat d’un autre temps.


Organisation de Bascule des SalOpiauds vers la Legalité et l’Extermination des Extremistes Tipiaqueurs (OBSOLEET)

Et +1 Laurent pour HAHAHA


Un nouveau nom :



“Tuer moi dans l’œuf” .


Messieurs, vous avez englouti un fric incroyable pour des résultats minime, la France entière vous déteste, vous êtes vendu aux majors et en prime vous pipeautez vos propres études pour inventer un effet à vos actions.



Mais nous allons vous aider à aller encore plus loin ! Full Metal Riposte Graduée II


Organisation de Ponction des Ayant-droits.

OPA. 😎


Sans différentes plateformes, sans concurrence, les prix seraient élevées et l’innovation faible. Regarde le marché des télécoms.


Dépenser de l’argent pour défendre le train de vie de grands groupes bien gras, au détriment de l’ouverture culturelle et de l’éducation populaire, quel beau projet disruptif.



       

L'argument du financement ne tient pas une seconde. Pour 15/20€ en échange de la possibilité de visionner ce qui nous chante, la majorité des gens se soumettraient à l'obole de bon cœur.






Sauf que leur offre légale "qui a bien progressé" s'échine à rendre indisponible des choses chez les uns (série, film, ou autre) et disponibles chez les autres, a tel fin qu'il faudrait s'abonner à 2 voir 3 services d'abonnement pour voir ce que l'on souhaite.      






Mais ce n'est pas le pire. Il ne faut pas oublier non plus les films anciens, les monuments qui ne sont plus édités / publiés, et qu'on ne verra jamais sur leur plateforme; œuvres qui sont pourtant bien disponible suite à la générosité d'individu qui mettent ça sur le réseau d'échange entre paire. La fermeture de sites de partage doit être de ce point vue considéré comme un véritable autodafé au service des intérêts de l'argent.      






Parce qu'en vérité ces gens ne sont que des parasites, parasites qui ont compris que nous n'avons objectivement plus besoin d'eux. En effet avec le p2p, quel utilité y a-t-il, sans compter l'efficacité moindre, de centraliser la distribution? La réponse est simple: leur permettre de survivre, afin de s'engraisser d'avantage.    





Bien joués les castors.


Et devoir payer 5 abonnements pour avoir un catalogue complet, c’est innovant et pas cher ?&nbsp;<img data-src=" />


Je propose un Service Public qu’on nomerait SNCF : Service National de Cession des Films, un truc du genre, payé par nos impôts ?…


À presque 10 ans, ça sera bientôt AdoPi 🤔


Je propose Normalisation Unifiée Légale pour l’Accroissement du Contrôle et l’Harmonisation de l’Intégration de l’Education et de la Répression.



Le sigle parle de lui-même…



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Il détruit notre modèle. Il détruit notre cinéma, notre création.





Pas besoin du piratage pour ça, vous y arrivez très bien tout seul.



A vrai dire, sans piratage, je pense que l’industrie cinématographique française sera déjà morte depuis 10 ans.


La ministre désire aussi disposer de « moyens efficaces pour bloquer ou déréférencer les sites, et tous les sites miroirs qui se créent après la fermeture du site principal ».

C’est dans le même genre que le blocage de telegram par le gouvernement russe


Un autre point sensible qui pose toujours problème en France : la chronologie des médias. Attendre quelques années pour voir un film disponible à la TV, c’est juste insupportable.&nbsp;



Le vrai souci qui n’est jamais discuté face aux pratiques de piratage, c’est l’exhaustivité, la disponibilité et la simplicité.&nbsp;




  • exhaustivité des contenus légaux (comme déjà précisé plus haut).

  • disponible rapidement

  • du contenu simple d’accès, parfois avec de meilleurs sous titres que des versions disponibles légalement, sans 20 minutes de pub pour 40 minutes de visionnage, l’interopérabilité et pas de lecteur blu ray qui n’arrive pas à lire le contenu à cause des protections…&nbsp;



    Bref, ramener le piratage à la simple notion pécuniaire est une erreur qui ne fera pas avancer le débat tant que les problèmes de fond n’auront pas été pris à bras le corps par les pouvoirs publics et les industries concernées.








Kurton a écrit :





  • du contenu simple d’accès, parfois avec de meilleurs sous titres que des versions disponibles légalement, sans 20 minutes de pub pour 40 minutes de visionnage, l’interopérabilité et pas de lecteur blu ray qui n’arrive pas à lire le contenu à cause des protections…&nbsp;





    gros +1

    catch-up avec un petit débit, c’est 17 minutes de chargement/pub pour 21 minutes de série. avec la récup’ du même média en torrent (exple) pendant la nuit, c’est 21 minutes de série tranquille.









Kurton a écrit :





  • du contenu simple d’accès, parfois avec de meilleurs sous titres que des versions disponibles légalement, sans 20 minutes de pub pour 40 minutes de visionnage, l’interopérabilité et pas de lecteur blu ray qui n’arrive pas à lire le contenu à cause des protections…







    Mais tellement ça. Les Blu-Ray que j’achète, c’est en me disant qu’une partie du pognon va aux artistes/réalisateurs, la pluspart ne sont jamais sorti de leur boite.



Filouterie Administrative Coûtant à l’Etat Pour Anéantir la Liberté Musicale (FACEPALM)


Toi tu as une expérience de l’administration, ça se ressent dans les termes <img data-src=" />








HerrFrance a écrit :



Toi tu as une expérience de l’administration, ça se ressent dans les termes <img data-src=" />







Les sigles à la con, c’est mon quotidien. J’ai de l’entraînement.





« Un fléau absolu. Il détruit votre valeur. Il détruit votre pouvoir

et votre devoir de dissidence. Il détruit notre modèle. Il détruit

notre cinéma, notre création. Il met en danger les moyens d’expression de générations à venir ».





&nbsp;Elle fait référence à quoi avec ce “notre” ? Au cinéma français ? quand on regarde les records de piratage, je vois rarement des séries et films français… A moins que je ne sois pas au courant, et que le piratage de Plus belle la vie ait dépassé celui de Game of Thrones ? (tiens, une série très téléchargée mais qui amène encore plus d’argent en produits dérivés ! Comme c’est bizarre…)



Et puis le devoir de dissidence, au contraire il s’exerce avec le piratage ! Comment peut-on accepter qu’une industrie flique et criminalise ses propres clients !








Jarodd a écrit :



Elle fait référence à quoi avec ce “notre” ? Au cinéma français ? quand on regarde les records de piratage, je vois rarement des séries et films français… A moins que je ne sois pas au courant, et que le piratage de Plus belle la vie ait dépassé celui de Game of Thrones ? (tiens, une série très téléchargée mais qui amène encore plus d’argent en produits dérivés ! Comme c’est bizarre…)



Et puis le devoir de dissidence, au contraire il s’exerce avec le piratage ! Comment peut-on accepter qu’une industrie flique et criminalise ses propres clients !







Tu me fais penser au seul film français que j’ai piraté, juste pour voir à quel point il était nul.



J’ai pas été déçu. Star Wars Holliday Special, c’est du Kubrick à côté !





« HADOPI : Un fléau absolu. Il elle détruit votre valeur. Il elle détruit votre pouvoir et votre devoir de dissidence. Il elle détruit notre modèle. Il elle détruit notre cinéma, notre création. Il elle met en danger les moyens d’expression de générations à venir ».



Ça fonctionne aussi pas mal comme ça. On dirait que ça sort tout droit d’un quelconque Pipotron…


Je te conseille Le serment de Tobrouk du même réalisateur.&nbsp; La critique est unanime




leur étude portant sur la faisabilité juridique d’une amende infligée par la Hadopi

Pas trop chère l’amende j’espère, parce que ça pourrait inciter les fournisseurs de vpn à augmenter leurs tarifs tout en restant très compétitif financièrement pour leurs clients. <img data-src=" />


les GUIGNOLS (bon Canal voudra pas)

les BOULETS

la Guilde des Vieux Cons

les Esclaves des Ayants Droits

la TEAM ANEFE



.. <img data-src=" />



<img data-src=" />








Vesna a écrit :



Sans différentes plateformes, sans concurrence, les prix seraient élevées et l’innovation faible. Regarde le marché des télécoms.





Je ne crois pas que la concurrence fasse baiser les prix (de manière nécessaire et suffisante j’entends). C’est du pipeau total ça. La concurrence n’empêche pas les accords&nbsp;–&nbsp;interdits mais très courants&nbsp;–&nbsp;sur les prix.

L’innovation franchement je m’en taponne totalement : un service comme Netflix qui me permet de pré-télécharger mes séries/films/etc et de les regarder sur mes supports favoris (ordi, téléphone/tablette) ça me suffit très bien.

Et puis devoir payer 50 abonnements pas chers ben ça revient cher au final.



Quand aux télécoms, je ne vois pas le rapport… Au contraire en France il y a une “véritable” concurrence du fait qu’ils soient obligés de laisser leurs concurrents utiliser leurs fibres toutes neuve au bout de 3 mois.



Pour moi l’État devrait encadrer les conditions d’abonnement (que les gens puissent par exemple changer facilement) et les conditions de distribution (supprimer la chronologie des média, et dire que quand une plateforme négocie des droits en France, elle ne négocie qu’une exclusivité temporaire (ex 2 mois) et qu’après toutes les plateformes y ont accès).

Enfin, le téléchargement d’une oeuvre non disponible devrait être dépénaliser.









Jarodd a écrit :



Elle fait référence à quoi avec ce “notre” ? Au cinéma français ? quand on regarde les records de piratage, je vois rarement des séries et films français… A moins que je ne sois pas au courant, et que le piratage de Plus belle la vie ait dépassé celui de Game of Thrones ? (tiens, une série très téléchargée mais qui amène encore plus d’argent en produits dérivés ! Comme c’est bizarre…)



Et puis le devoir de dissidence, au contraire il s’exerce avec le piratage ! Comment peut-on accepter qu’une industrie flique et criminalise ses propres clients !



Contre une malette pleine de gros billets, on peut accepter beaucoup de choses… <img data-src=" />



T’es sur que tu vas pas nommé ça :



Taxe audiovisuelle



ou un truc dans le genre ?








tpeg5stan a écrit :



Je te conseille Le serment de Tobrouk du même réalisateur.  La critique est unanime



Très jolie plume…



Mais pourquoi je te fais penser à ça ? C’est assez vexant <img data-src=" />


Je n’ai pas eu cette chance <img data-src=" />



Alors… DDL FOREVERZ !!! <img data-src=" />








Pilipooop a écrit :



Je ne crois pas que la concurrence fasse baiser les prix (de manière nécessaire et suffisante j’entends). C’est du pipeau total ça. La concurrence n’empêche pas les accords&nbsp;–&nbsp;interdits mais très courants&nbsp;–&nbsp;sur les prix.&nbsp;



Euh…

Les accords sur le prix sont la plupart du temps illégaux, assez rares en Europe de l’ouest, et quand ça a lieu ça fait la une des médias. Il existe des pays avec des magouilles partout partout, mais fort heureusement ce n’est pas le cas dans les pays qui nous intéressent ici.

L’absence de concurrence, est, de facto, une entente sur les prix de l’entreprise en monopole avec elle-même.

Par ailleurs, le but de la concurrence n’est pas uniquement d’avoir des prix bas : se différencier de ses concurrents se fait sur le prix, mais aussi sur la qualité, la diversité de choix et pousse à innover.

&nbsp;









Pilipooop a écrit :



Enfin, le téléchargement d’une oeuvre non disponible devrait être dépénaliser.





En pratique, s’il n’y a pas d’aynt-droit pour la commercialiser dans un pays, ça ‘étonnerait que par contre l’ayant-droit se mettre à faire des procès dans ce pays. Amuse toi à seeder Michiel de Ruyter comme tu le souhaites, ça m’étonnerait que la buma stemra te tombe dessus en France.



Mon père a offert un DVD de Tchoupy à mon fils lors des fêtes de fin d’année.

Il y a littéralement 10 à 15 minutes de bandes annonces et publicité avant de pouvoir accéder au contenu voulu.

Avec le lecteur de la Freebox Révolution, je n’arrive pas à passer ce contenu indésirable… Je n’ai pas essayé avec un autre lecteur.

Depuis le dvd reste dans sa boite et j’ai récupéré autrement les épisodes.








Jarodd a écrit :



Mais pourquoi je te fais penser à ça ? C’est assez vexant <img data-src=" />







L’entartage de l’auteur du film, peut-être ? (rapport avec ton avatar)



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



“Un fléau absolu. Il détruit votre valeur. Il détruit votre pouvoir

et votre devoir de dissidence. Il détruit notre modèle. Il détruit notre

cinéma, notre création. Il met en danger les moyens d’expression de générations à venir”

Je vais faire bref comme sur l’autre actu : <img data-src=" />

Le fléau absolu est selon moi la drogue. Et là visiblement, c’est de la dure.


Je pense depuis un petit bout de temps à un système similaire.

Les exclusivités ne devraient pas être trop longues et c’est surtout sur la négociation des droits qu’il faudrait essayer de changer les choses.








js2082 a écrit :



Pas besoin du piratage pour ça, vous y arrivez très bien tout seul.



A vrai dire, sans piratage, je pense que l’industrie cinématographique française serait déjà morte depuis 10 ans.





<img data-src=" /> <img data-src=" />



pareil avec les VHS à l’époque.



Tu n’as pas essayer de RIP le DVD, avec handbrake par exemple ?


Même pas …



Ça a été plus rapide de le récupérer autrement.


Françoise Nyssen… Quand on voit le CV du bouzin….. c’est limite du conflit d’intérêt. <img data-src=" />








Jarodd a écrit :



Je n’ai pas eu cette chance <img data-src=" />



Alors… DDL FOREVERZ !!! <img data-src=" />



Tu n’as pas les bons contacts, c’est tout <img data-src=" />







Ricard a écrit :



Françoise Nyssen… Quand on voit le CV du bouzin….. c’est limite du conflit d’intérêt. <img data-src=" />



Seulement limite, tu es sûr…?

Quand elle dit “notre” cinéma, elle parle du sien et de celui de l’industrie, pas d’autre chose.









tpeg5stan a écrit :



Euh…&nbsp;

Les accords sur le prix sont la plupart du temps illégaux, assez rares en Europe de l’ouest, et quand ça a lieu ça fait la une des médias. Il existe des pays avec des magouilles partout partout, mais fort heureusement ce n’est pas le cas dans les pays qui nous intéressent ici.&nbsp;

L’absence de concurrence, est, de facto, une entente sur les prix de l’entreprise en monopole avec elle-même.&nbsp;

Par ailleurs, le but de la concurrence n’est pas uniquement d’avoir des prix bas : se différencier de ses concurrents se fait sur le prix, mais aussi sur la qualité, la diversité de choix et pousse à innover.&nbsp;

&nbsp;





Attention hein, je ne dis pas que je veux pas de concurrence, juste que chaque truc ne soit pas distribué sur une plateforme différente. Et je dis également que la concurrence (donc avoir plein de plateformes différentes) n’est surement pas bénéfique à l’usager (sur le prix et les autres critères)..

L’usager veut payer pas trop cher un (ou deux soyons fou) compte et être à même de voir tout avec.



Imagine avoir un réseau de transport en commun où tous les lignes sont gérées par un acteur différent avec une carte d’abonnement différent ? Ben c’est la catastrophe. Pourtant c’est le top de la concurrence.





tpeg5stan a écrit :



En pratique, s’il n’y a pas d’aynt-droit pour la commercialiser dans un pays, ça ‘étonnerait que par contre l’ayant-droit se mettre à faire des procès dans ce pays. Amuse toi à seeder Michiel de Ruyter comme tu le souhaites, ça m’étonnerait que la buma stemra te tombe dessus en France.





Bon ça date (2015 c’est une éternité en temps informatique), mais bon :&nbsp;http://jvoulaispaspirater.tumblr.com/

&nbsp;



durthu a écrit :



Je pense depuis un petit bout de temps à un système similaire.

Les exclusivités ne devraient pas être trop longues et c’est surtout sur la négociation des droits qu’il faudrait essayer de changer les choses.





Ouais. Mais je ne pense pas que se soit dans les mentalité actuelles de “partager” les droits négociés…

Et pour les pub avant les DVD je suis bien d’accord. C’est comme les séances de ciné : on est content de payer 8€ pour se taper 15 min de pub avant de voir son film…



J’en suis à 5 abonnements <img data-src=" /> (Wakanim / ADN / Crunchyroll / Netflix / Amazon Prime). + 2 seedbox pour 3 To car bon, j’ai quand même besoin d’avoir accès à un vrai catalogue hein, vu que l’offre légal n’est pas suffisante <img data-src=" />


« Je me rappelle que la meilleure méthode, pénalement, c’est celle du FBI américain contre le tout puissant MegaUpload qui se moquait du monde. Il a été ridiculisé avec un débarquement digne des films policiers »



&nbsp;Mouais… ce qui était ridicule c’était justement ce débarquement pour cueillir un mec dans son lit.

Ce qui était efficace, c’était la coupure de tous les serveurs… des liens trainent encore sur le web pointant sur MU. En revanche ça n’a pas duré 6 mois.

En résumé cet exemple est sans valeur, bien au contraire.



(Je note au passage que cet individu parle du FBI qui débarque chez MegaUpload… qui aurait été ridiculisé. Apprenez, monsieur, que c’est Kim son prénom… MU n’est qu’une marque, et M. DotCom se porte à ma connaissance très bien, il a même sorti un album en 2014 :p )








Pilipooop a écrit :



Imagine avoir un réseau de transport en commun où tous les lignes sont gérées par un acteur différent avec une carte d’abonnement différent ? Ben c’est la catastrophe. Pourtant c’est le top de la concurrence.&nbsp;



c’est le cas à Tokyo.



Et la concurrence ce serait d’avoir trois, quatre, ou plus concurrents sur chaque ligne de transport en commun. Mais ce n’est pas toujours possible en pratique.&nbsp;







Pilipooop a écrit :



Et je dis également que la concurrence (donc avoir plein de plateformes différentes) n’est surement pas bénéfique à l’usager (sur le prix et les autres critères)..&nbsp;



mais…si

C’est juste que tu ne sauras pas tout avoir. Si tu veux un produit au prix le moins cher, tu n’auras sans doute pas le top qualité, si tu veux le « max », ce sera plus cher. Il y a des tonnes de situations où c’est le cas.



Par exemple avant netflix, s’il fallait payer à chaque fois que tu voulais voir 1 épisode : maintenant c’est bien moins cher.&nbsp;



Pilipooop a écrit :



L’usager veut payer pas trop cher un (ou deux soyons fou) compte et être à même de voir tout avec.&nbsp;



la concurrence ce n’est pas superman, elle ne peut pas tout faire non plus&nbsp;<img data-src=" />

Pour la musique, spotify et deezer permettent d’avoir presque tout… ou pas…

Pour les vidéos, Netflix a un catalogue de plus en plus énorme. Mais étant donnée l’émergence de beaucoup de concurrents, il y a pas mal d’exclusivités en ce moment. Ce qui ne t’empêche pas d’acheter un DVD en parallèle, hein. Mais j’espère qu’à terme, une fois que le marché sera bien installé, le nombre d’exclusivités va baisser, puisque ça rapportera plus de fric si plus d’utilisateurs le regardent…









dematbreizh a écrit :



MU n’est qu’une marque, et M. DotCom Schmitz se porte …..







<img data-src=" />



De toute façon, le piratage existe depuis les vinyles / VHS, ils ne pourront pas l’arrêter hein, les gens trouverons toujours un moyen, après MégaUpload au bout de quelques jours c’était déjà chez un autre hébergeur <img data-src=" />









Kazer2.0 a écrit :



J’en suis à 5 abonnements <img data-src=" /> (Wakanim / ADN / Crunchyroll / Netflix / Amazon Prime). + 2 seedbox pour 3 To car bon, j’ai quand même besoin d’avoir accès à un vrai catalogue hein, vu que l’offre légal n’est pas suffisante <img data-src=" />







Pareil.

Mais sans les abonnements. <img data-src=" />









Pilipooop a écrit :



Imagine avoir un réseau de transport en commun où tous les lignes sont gérées par un acteur différent avec une carte d’abonnement différent ? Ben c’est la catastrophe. Pourtant c’est le top de la concurrence.





Ce cas n’est justement pas de la concurrence puisque les acteurs ne s’occupent pas de la même chose (lignes différentes), c’est même le contraire : un monopole global (mais parcellaire).



La dernière fois que j’ai acheté un blu ray, c’était Avengers premier du nom, que je n’ai JAMAIS réussi à lire sur mon lecteur, ce dernier ne le détectait pas…. Du coup, ça m’a bien refroidi pour en acheter d’autres…&nbsp;<img data-src=" />


Un petit air de Christine Albanel et elle a l’air carrément plus hardcore, c’est bon je crois que je la déteste… Ca serait bien de s’adapter aux nouveaux modes de consommations au lieu de rentrer toujours dans la répression, franchement même avec Netflix + OCS + Mycanal integral j’ai pas un catalogue ouf (surement moins que juste Netflix aux USA), sans parler du délai de merde pour les films récents (c’est quoi l’intérêt quand ils sont de toute façon plus au cinéma)…


Plus ils gueulent forts, moins ils en font ensuite… Je crois que je vais apprécier cette ministre <img data-src=" />


Entièrement d’accord, j’irais même jusqu’à élever l’échange entre paires au rang de mémoire collective tellement on y trouvait des perles rares à une époque.








Kazer2.0 a écrit :



<img data-src=" />



Non c’est bien DotCom. Il a fait changer son nom il y a qques années <img data-src=" />



Ca doit être ça la rupture avec le passé dont nous a ressassé un certain candidat aujourd’hui président… Mais continuons à taper sur les nantis de la SNCF pendant que l’on continue à subventionner à grand coup d’argent public des “artistes” (et les parasites les entourant) riches à millions.


Comment ça a pu passer ça, un nom en .com <img data-src=" />








Ricard a écrit :



Pareil.

Mais sans les abonnements. <img data-src=" />







Pareil

Mais sans les seedboxes et les abonnements.



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Le peu qui m’intéresse, mon Syno s’en charge. Depuis le temps que j’en parle, faut vraiment que je lui offre son VPN. Mais j’ai des étagères à acheter avant…



Ben je joue pas vraiment au “con” quoi, j’ai un budget don / multimédia, je suis pas contre payer pour satisfaire mes besoins vidéoludiques, mais quand tu vois que la plupart des offres “légales” sont à côté de la plaque (catalogue / langue sous-titre / technique), on me laisse pas le choix. <img data-src=" />








Kazer2.0 a écrit :



Comment ça a pu passer ça, un nom en .com <img data-src=" />



Nouvelle Zélande, lois différentes <img data-src=" />



en gros avant free pour les télécom il n’y avait pas de concurrence???

j’ai bon sur le laïus “la concurrence c’est bon miam et ça donne des produits pas bon marché?”




…les faire disparaître…





Ce sont leurs clients qu’ils sont en train de faire disparaitre avec leur “toujours plus de répression” comme seule réponse <img data-src=" />








tpeg5stan a écrit :



c’est le cas à Tokyo.





Ben justement, pour y être allé : j’avais trouvé ça chiant. :)







tpeg5stan a écrit :



Et la concurrence ce serait d’avoir trois, quatre, ou plus concurrents sur chaque ligne de transport en commun. Mais ce n’est pas toujours possible en pratique.&nbsp;&nbsp;





Ça reviendrait au même. “Ah bah désolé mon petit monsieur, ce métro là c’est pas dans votre abonnement, attendez le suivant”. Super utile.

&nbsp;





tpeg5stan a écrit :



Mais j’espère qu’à terme, une fois que le marché sera bien installé, le nombre d’exclusivités va baisser, puisque ça rapportera plus de fric si plus d’utilisateurs le regardent…





Tout à fais d’accord, une fois le marché installé ça devrait aller mieux.

&nbsp;Mais justement : j’aimerais qu’ils poussent dans cette direction et pas qu’ils perdent leurs temps à pourchasser des gens qui vont être de moins en moins représentatifs de la manière de consommer des productions audio-visuelles.





…il met en danger les moyens d’expression de générations à venir…





Si ça peut enfin nous débarrasser des films de propagande guerrier et sioniste de BHL, je vote pour ! <img data-src=" />


Je propose la Mutualisation Étatique de Régulation Dématérialisée des Arts Scéniques et Sonores Européens (il faut voir grand et sortir un peu du microcosme Franchouillard).



Quand même, ça a du bon de nommer de temps en temps un Ministre de la Culture qui connaisse bien le milieu des arts. Ça élève le débat.








ProFesseur Onizuka a écrit :



Si ça peut enfin nous débarrasser des films de propagande guerrier et sioniste de BHL, je vote pour ! <img data-src=" />



Films de propagande guerrier je suis d’accord, sioniste heu… <img data-src=" />

Jusqu’à présent, on n’a jamais réussi à savoir à qui sa propagande profitait…



Ah flûte, j’ai inventé un truc qui existe déjà ? Je vais me chopper un procés !








lanoux a écrit :



en gros avant free pour les télécom il n’y avait pas de concurrence???

j’ai bon sur le laïus “la concurrence c’est bon miam et ça donne des produits pas bon marché?”



&nbsp;



Il faut noter que la concurrence baisse globalement les prix mais également la qualité…



Tout ça pour financer Taxi, retour vers le futur. <img data-src=" />


Entre Tokyo et Paris, ce n’est pas la même vision de l’usager <img data-src=" />








wanou2 a écrit :



&nbsp;



Il faut noter que la concurrence baisse globalement les prix mais également la qualité…





c’est vrai, on le voit bien notamment sur les réseaux haut débit en France.

Faites un tour par exemple au Québec pour comparer, là-bas c’est tout beau, un seul acteur pour l’Internet fixe, des prix… intéressant et une qualité… ben… monopolistique, quoi. Franchement, pourquoi s’emmerder quand on est tout seul sur un marché captif ?



Ca fait combien par mois tout ça ?


Trop.



Enfin ça va, je m’en sors avec ça + des dons que je fais (Mozilla, Frama etc), mais quand même. Si tu veux je peux te tirer le détail, mais après le calcul est simple, tu additionnes les prix des abonnements et tu rajoutes deux kimsufis (dans les moins chères) et done <img data-src=" />


ADN je sais pas ce que c’est mais avec les autres (juste les trucs de streaming) on doit être pas loin de 30€ par mois ? C’est effectivement un peu cher vu qu’il n’y a pas tout…


Netflix c’est 10,99/mois si je me souviens bien, Amazon c’est avec mon prime de la boutique, donc dans les 50 euro/année. ADN c’est 4,99/mois. Crunchyroll 4,99/mois. Wakanim 5/mois.



Donc pas loin de 30 euro ouai.





  • les deux seedboxs.


Bonjour tlm,



Je mets les formes c’est mon premier commentaire et mon premier jour d’abonnement <img data-src=" />

&nbsp;

Le probleme est que si tous avaient le même catalogue de films/series/musiques et le tout pour un prix contenu est-ce qu’on ne se retrouverai pas au final avec un choix qui n’en n’est pas un : tu payes, tu consommes ce qu’on te donne et si t’es pas content…. bah y’a pas d’alternative crédible… Croyez-pas ?

&nbsp;

J’aime bien l’idée du statu quo… La richesse est dans la diversité


ils sont pas aussi sévère avec les sites terroriste c’est bizarre quand même <img data-src=" />


La Hadopi adopte la méthode des sites pirates qu’elle est censée combattre :



Changement de nom !!



C’est la méthode de fuite de tous ces sites voyous et tournés autour de l’argent, selon eux.


Anéfé©, la concurrence était une illusion.

ils ont été condamnés à quelques centaines de millons d’euros.


Aujourd’hui les gens sont quand-même plus ouvert au paiement pour avoir du contenu. Mais plutôt que de devoir payer 10€ de Netflix, 10€ de Spotify/Deezer, 10€ de Molotov etc. autant avoir une véritable licence globale qui donne accès à tout pour 20 balles/mois.

Personnellement, je prends direct.



Sauf qu’entre la chronologie des médias et les batailles de chiffonniers entre majors, c’est même pas la peine.








Patch a écrit :



Films de propagande guerrier je suis d’accord, sioniste heu… <img data-src=" />

Jusqu’à présent, on n’a jamais réussi à savoir à qui sa propagande profitait…











ProFesseur Onizuka a écrit :



“C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique…J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël”



Ce sale type est un extrémiste religieux <img data-src=" />







Par contre, de lui, il y a des performances que j’adore !



Gloup gloup gloup !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



J’ai le nouveau nom pour hadopi “LICENCEGLOBALE”


Ou la LSD : Ligue de Sauvegarde des Dinosaures <img data-src=" />


Budget Hadopi jusqu’en 2022 : plus de 100 millions d’euros dépensé.



100 millions dans nos écoles et nos hôpitaux cela aurait été plus judicieux.



&nbsp;Mais bon ce n’est que nos impôts.



LR “B” EM

La République Bananière En Marche

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