Paradoxes et controverses de la consommation bien réelle d’un monde virtuel

Paradoxes et controverses de la consommation bien réelle d’un monde virtuel

Quand on se prend le virtuel en pleine face

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Sébastien Gavois

Publié dans

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05/07/2023 9 minutes
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Paradoxes et controverses de la consommation bien réelle d’un monde virtuel

« Protéger les données protège-t-il la planète ? », s'interroge le Laboratoire d’innovation numérique de la CNIL (LINC) dans son nouveau et neuvième cahier IP (pour Innovation & Prospective) intitulé « Données, empreinte et libertés ». Le Laboratoire propose des chiffres et revient sur les nombreux paradoxes et controverses de ce vaste sujet.

RGPD, loi informatique et sobriété sont dans un bateau…

Le laboratoire soulève la question : « le règlement général sur la protection des données (RGPD) et la loi Informatique et Libertés posent pour principe la minimisation des données personnelles et une certaine sobriété dans leur utilisation. Dès lors, ces textes pourraient-ils participer de la protection de l’environnement ? »

Le cahier propose d’abord un état des lieux des chiffres, mesures et débats autour de l’empreinte environnementale du numérique à l’aide d’exemples (aménagement du territoire, centres de données, etc.). Il balaie les injonctions parfois moralisantes tendant à déporter les responsabilités sur les seuls utilisateurs, du type « pensez à nettoyer vos cookies et à trier vos déchets ». 

Si certaines obligations du RGPD ou recommandations de la CNIL « sont généralement perçues comme augmentant l’empreinte environnementale des traitements de données, notamment le recours à la cryptographie », le LINC estime que « la protection des données impose une forme d’hygiène numérique ». Cette hygiène peut, dans certains cas, « contribuer aux objectifs de modération numérique et énergétique (limitation de la durée de conservation, limitation des finalités, minimisation, proportionnalité, etc.) ».

Le cahier de la CNIL est divisé en plusieurs parties. Nous nous attardons pour le moment sur la première, intitulée « Numérique et environnement : données en balance ».

Monde virtuel, consommation réelle

La CNIL rappelle un point important, parfois passé sous silence : « Le monde virtuel que l’on nous a si longtemps présenté n’a de virtuel que les projections de nos imaginaires. Il est l’affaire d’infrastructures matérielles, de centres de données, de câbles, antennes, logiciels et dispositifs permettant de s’y connecter. Le numérique se nourrit d’électricité, mais également de métaux et terres rares ». 

Elle enfonce le clou(d) avec les datacenters : « Leur empreinte est bien plus physique que virtuelle, le nuage a les pieds bien ancrés sur terre ». Elle rappelle au passage une citation de la Free Software Foundation Europe : « Il n’y a pas de nuage, seulement les ordinateurs d’autres personnes ». Citation à double sens puisqu’elle précise aussi que mettre ses données dans un nuage, c’est les stocker sur l’ordinateur d’une tierce personne. 

Autre information intéressante : « un certain retard d’innovation » dans la manière dont les datacenters conçus depuis une vingtaine d’années. « Si Amazon, Microsoft et Google opèrent à eux seuls plus de 50 % des plus gros centres de données dans le monde, ils ne les construisent le plus souvent pas eux-mêmes, mais louent des capacités d’espaces auprès d’opérateurs spécialisés ».

En France, certains tirent leur épingle du jeu, comme OVHcloud et Scaleway. Ils misent sur le « free cooling, quand l’air extérieur est froid, et le refroidissement adiabatique, lorsque la température extérieure augmente », sans climatisation donc. 

« Une source de débats enflammés »

Chaque brique de cet environnement à sa propre empreinte environnementale et le calcul du total reste, encore aujourd’hui, « une source de débats enflammés » ; aussi bien sur le ratio coûts/bénéfices que sur les chiffres eux-mêmes. On se souvient par exemple du coût énergétique d’un email qui peut varier sur une large échelle en fonction des personnes.

À ce sujet, le cahier à la bonne idée de remettre l’église au centre du village : « La comparaison kilométrique de la distance parcourue par un email est très souvent utilisée pour inciter les personnes à ne plus envoyer de messages qu’il faudrait considérer comme inutiles, tout comme l’envoi de pièces jointes qui serait à bannir, et le nettoyage des boîtes mail à promouvoir. Pourtant, la suppression des emails n’a que très peu d’impact : 85 % des emails qui circulent dans le monde sont des spams, pour un volume quotidien moyen de 122,33 milliards de messages ».

On imagine bien que sur la mesure de l’empreinte du numérique à un instant T est déjà compliquée et source de divergence, alors « réaliser des projections d’empreinte s’avère encore plus ardu ». C’est pourtant important pour définir des lignes de conduite.

L’Ademe et l’Arcep planchent sur la question de l’empreinte du numérique et ont déjà publié plusieurs rapports. Tous les vecteurs convergent vers une même certitude : les terminaux (écrans, téléviseurs, smartphones, box, consoles de jeu, etc.) sont la principale source d’impact environnemental du numérique. 

De manière générale, le cahier explique que « l’impact réel du numérique sur l’environnement fait l’objet de débats nourris, notamment entre, d’un côté du spectre, ceux qui voient dans la numérisation le moyen et la solution pour optimiser et diminuer nos consommations en ressources et en énergie, et de l’autre, ceux qui considèrent le numérique comme un fardeau pour la planète ».

Si donner des moyens de comparaison et utiliser des métaphores est monnaie courante, cela « tend à réduire et parfois simplifier les débats, sans nécessairement en améliorer la qualité », note le cahier. On peut aussi citer la loi de Brandolini (ou principe d'asymétrie des baratins) selon laquelle « la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Cela va de la simple déclaration orale à des rapports écrits. 

On trouve quelques chiffres intéressants permettant d’estimer le poids du cloud, du moins d’une toute petite partie déposée par les utilisateurs eux-mêmes. Google Photos est cité en exemple. De combien de photos dispose le service qui a « donné l’illusion du stockage infini aux utilisateurs » ? La bagatelle de 4 000 milliards en 2020, avec « 28 milliards de nouvelles images mises en ligne chaque semaine », soit près de 1 500 milliards de plus chaque année.

Matériaux critiques et retour de l’exploitation minière en France

Le cahier du LINC revient sur un sujet de plus en plus brulant ces derniers temps : les matériaux critiques. Comme nous l’avons récemment rappelé, ils sont indispensables à la construction de très nombreux produits et puces électroniques. Des pays d’Asie et d’Afrique occupent une place très importante, tandis que « l’Europe n’y contribue que faiblement ». Une dépendance d’autant plus inquiétante que le Vieux continent se retrouve pris en tenaille par les États-Unis et la Chine qui se livrent une guerre froide sur les semi-conducteurs. 

C’est aussi l’occasion pour le laboratoire de rappeler que « la France, qui avait rompu avec l’exploitation minière, ouvre de nouveaux sites ». Signalons que, au début de l’année en Suède, « un très important gisement d’oxyde de terres rares » – plus d’un million de tonnes – a été découvert. On n’est pas sauvé pour autant, loin de là : « La mise en production demanderait dix à quinze ans pour se mettre en route, mais suscite déjà des débats, entre perspectives de développement économique bienvenues et inquiétudes des populations locales, qui seront directement touchées par les effets négatifs de ces mines ».

Les paradoxes sur l’utilisation des ressources et des données

Le rapport revient sur un paradoxe du monde moderne et de ses enjeux :

« Du point de vue de la protection des données, des architectures décentralisées et le calcul sur des serveurs locaux, voire directement sur les périphériques (edge computing) est à encourager. Pourtant, les plus gros centres de données sont souvent mieux optimisés énergétiquement que les petites infrastructures.

Paradoxalement, il pourrait être ainsi plus vertueux d’un point de vue environnemental de concentrer le stockage et le traitement de données plutôt que de promouvoir des architectures décentralisées, même si ces dernières sont préférables pour la protection des données personnelles ».

Pour autant, tout n’est pas rose dans les gros datacenters. En juillet 2022 au Royaume-Uni, Google Cloud a par exemple signalé « qu’il avait dû couper certains de ses services le temps de résoudre une "panne liée au refroidissement" ». Au même moment et au même endroit, Oracle devait fermer certains de ses services pour « empêcher les pannes matérielles incontrôlées ». De son côté, un datacenter d’Amazon Web Service tombait en panne suite à un « événement thermique ».

Le rapport revient aussi sur les consommations en eau bien supérieures à celles prévues. Aux Pays-Bas, 550 millions de litres d’eau par an pour les datacenters en collocation, à rapporter au 112 milliards de litres pour la consommation de la population. À Hong Kong, Microsoft avait annoncé consommer 12 à 20 millions de litres, alors qu’elle aurait utilisé 84 millions de litres sur un an.

Autre paradoxe : « Une équipe de chercheurs de l’université de Lancaster menée par Charlotte Freitag a tenté d’harmoniser les données, et estime ainsi la fourchette de l’empreinte carbone du secteur numérique en 2020 entre 2,1 et 3,9 % des émissions globales. La capacité à produire des chiffres précis bute cependant sur l’absence ou la faible disponibilité de données, dans un secteur qui pourtant est axé sur les données ».

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

RGPD, loi informatique et sobriété sont dans un bateau…

Monde virtuel, consommation réelle

« Une source de débats enflammés »

Matériaux critiques et retour de l’exploitation minière en France

Les paradoxes sur l’utilisation des ressources et des données

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Commentaires (16)


L’ambiguïté entre information et donnée est un problème en soi.



Le stockage des données pose un problème écologique.
La stockage des informations pose un problème éthique.



Les problèmes et réponses ne sont pas les mêmes suivant qu’on parle de l’un ou de l’autre:
créer, diffuser, stocker, protéger, dupliquer, rechercher, collecter, altérer…


Le Manuel du Knowledge Management classifie la Donnée, l’Information et la Connaissance en une pyramide ayant respectivement la première en base et la dernière au sommet :




Une Donnée est un fait discret, brut ; elle résulte d’une observation […] d’une mesure effectuée par un instrument. Il n’y a normalement pas d’intention dans la donnée, c’est ce qui lui confère son caractère d’objectivité. […] Une information est une collection de données organisées dans le but de délivrer un message, le plus souvent sous une forme visible, […]. La façon d’organiser les données résulte d’une intention de l’émetteur, et est donc parfaitement subjective. […] La connaissance implique une réappropriation cognitive par l’homme « porteur » ; elle diffère de l’information dans plusieurs aspects fondamentaux :




  • Pour qu’une information devienne connaissance, il faut que le sujet puisse construire une représentation qui fasse sens.

  • Pour cela, l’information reçue subit une série d’interprétations liées au milieu socioprofessionnel, au point de vue, à l’intention

  • Contrairement à l’information, la connaissance n’est pas seulement mémoire, mais toujours activable selon une finalité, une intention. Il y a dans la connaissance une notion de process, la construction d’une représentation finalisante d’une situation.




A mon sens, que cela soit de la donnée ou de l’information, cela pose tout autant un problème éthique qu’écologique.


extrait de l’article :



« Le monde virtuel que l’on nous a si longtemps présenté n’a de virtuel que les projections de nos imaginaires. Il est l’affaire d’infrastructures matérielles, de centres de données, de câbles, antennes, logiciels et dispositifs permettant de s’y connecter. Le numérique se nourrit d’électricité, mais également de métaux et terres rares ».



Sans blague ?
Ce qui est très inquiétant c’est qu’il soit nécessaire de rappeler de telles évidences… :mad2:



Le succès grandissant des influenceuses et influenceurs et ce genre de new montrent à quel point les gens de tous âges (mais surtout des jeunes et très jeunes) sont de plus en plus faciles à convaincre que, sur le plan écologique, tout est de la faute des générations précédentes alors que eux sont des modèles de vertu dans ce domaine…



Bien sûr il ne faut pas trop généraliser mais il y a bel et bien un problème…



Mieux vaut en rire… :D


Les médias sociaux et l’info en continu s’arrêtent généralement aux slogans et aux chiffres tronqués qui ne veulent rien dire. Surtout quand les militants-experts autoproclamés se disputent la vérité des choses de la vie.



Heureusement, il y a des médias comme Next inpact pour tenter d’analyser plus en détail.



gavroche69 a dit:


Sans blague ? Ce qui est très inquiétant c’est qu’il soit nécessaire de rappeler de telles évidences… :mad2:




Quand on explique avec une vidéo que tes mails ont un impact écologique et qu’il faut les limiter, tu peux te dire qu’on est mal partis sur le numérique responsable.



Quand tu calcules que le ratio infos utiles affichées/mémoire utlisée est de l’ordre de 110 000 000 voire 1100 000 000 sur nos tel et ordis, tu te dis qu’il y a un gâchis.



Quand tu regardes un gars qui a enregistré une vidéo 4K/60FPS/HDR avec un fond musical pour illustrer comment contacter sa société par email … ça fait mal…



gavroche69 a dit:


Sans blague ? Ce qui est très inquiétant c’est qu’il soit nécessaire de rappeler de telles évidences… :mad2:




C’est nécessaire dans le sens où le mot virtuel a le sens de dématérialisé.



Mais cette “disparition de matière” cache en fait un transfert vers d’autres matériaux qu’il ne faut pas oublier de prendre en compte dans les impacts écologiques/énergétiques.



Ne pas abattre des arbres pour fabriquer du papier c’est bien. Mais s’il faut abattre ces arbres pour construire un datacenter, ce n’est au final pas mieux.



Thoscellen a dit:


A mon sens, que cela soit de la donnée ou de l’information, cela pose tout autant un problème éthique qu’écologique.




Comme tu le cites toi-même: “Il n’y a pas d’intention dans la donnée”.



C’est donc impossible de lui accorder une valeur morale, sauf à la regarder au travers d’un prisme idéologique et donc d’en faire une information.


Bah, quand je refuse le consentement à la collecte de mes données de navigation ou que je refuse l’accès a des permissions de mon téléphone à des applications, c’est de la donnée et c’est ma moralité, ou mon étique qui à déterminé mon choix.



Mais ceci dit, je refuse la collecte, c’est souvent pour générer de l’information à partir de ces mesures e peut être que c’est d’avantage parce qu’il y a des usages qui ne me plaisent pas ce que refuse la collecte.



Bref ^^


Sur la climatisation je suis assez surpris de l’article, qui sous-entend que tous les acteurs n’optimisent pas vraiment. Pourtant, la clim, ça coûte une blinde, environ 1200W en continu, mesurée moi-même avec un smart plug, et en étant réglée seulement à 25° - 3 ensembles, ça fait 3600W-). Bref, c’est un poste de coût important pour un datacenter.



D’ailleurs en 2016, Facebook a installé une ferme de servers à 70km du cercle polaire arctique.



Facebook Farm


Le cercle polaire arctique, qui, comme chacun sait, est la partie du globe qui se rechauffe le plus vite dans la dynamique actuelle…



Erwan123 a dit:


D’ailleurs en 2016, Facebook a installé une ferme de servers à 70km du cercle polaire arctique.




Super, d’où viennent les données de centre ? Probablement d’un data center en milieu urbain proche des utilisateurs pour des raisons de temps de réponse. Pour un centre de calcul en arctique il y en a beaucoup plus en proximité, et donc souvent avec des clims air-air et/ou de l’eau potable parce qu’il y’a pas trop le choix à l’emplacement où ils sont situés.



Deuxième point, le transport de la donnée à aussi un cout, si tu envoies de l’autre côté de la terre les données pour un calcul (ou du stockage), ta donnée et son résultat vont transiter par des dizaines / centaines d’équipements réseau qui vont chacun surconsommer quelques watts pour traiter ces datas.



Bref le data center sans clim de l’autre côté de la terre, c’est pas forcément bon pour la planète : tu économises quelques watts de clim, mais tu consommes plus de watts pour le réseau…


Tout à fait d’accord, et c’est une des raisons (parmi d’autres) pourquoi le 10Gb/s ne se démocratise pas trop, avec son radiateur sur la puce pour dissiper l’énergie, même principe pour le nouveau TGV M en 2025 qui n’ira pas plus vite que les précédents car pour faire transiter quelquechose à haute vitesse ou au haut débit, l’énergie nécessaire croit en général au carré de la vitesse.



En tout cas, dans l’article que j’ai mis en lien, qui principalement un compte rendu de visite fait par un certain Mark Z, dans les commentaires des photos qu’il a prises, il avait tout excité de son nouveau joujou.



Thoscellen a dit:


Bah, quand je refuse le consentement à la collecte de mes données de navigation ou que je refuse l’accès a des permissions de mon téléphone à des applications, c’est de la donnée et c’est ma moralité, ou mon étique qui à déterminé mon choix.




Tu envoies explicitement (ou non) des données au site web via le protocole HTTPS
=> GET d’url, POST de formulaire, Headers, user-agent, ….
A partir de ces données, le site web fabrique (ou non) de l’information personnelle (ou non)



Le RGPD te donne un droit de regard sur l’utilisation des informations personnelles par le site web.



Mais pas sur les données. Par exemple tu peux difficilement demander des comptes aux différents intermédiaires de la transmission de tes données (FAI, Proxy, VPN, cache…). Idem pour demander des comptes aux site-tiers qui ont des pubs, composants, scripts sur la page web.



Pourtant tous ces gens sont capables de fabriquer de l’information (personnelle ou non) à partir de ces données. Même si elles sont chiffrées ils peuvent fabriquer des “fadettes” et te profiler.


“Paradoxalement, il pourrait être ainsi plus vertueux d’un point de vue environnemental de concentrer le stockage et le traitement de données plutôt que de promouvoir des architectures décentralisées”
J’ai lu quelque part que le plus important impact à l’environnement serait la fabrication des matériels. Cela s’applique-t-il au cloud car J’ai pensé qu’un serveur auto-hébergé fabriqué avec une UC de dix ans d’age pour mes photos vus par quelques membres de ma famille serait moins polluant que le cloud surtout que je l’éteins la nuit :)



ReunigKozh a dit:


“Paradoxalement, il pourrait être ainsi plus vertueux d’un point de vue environnemental de concentrer le stockage et le traitement de données plutôt que de promouvoir des architectures décentralisées”




La vague du Cloud va dans ce sens. Apparemment Windows 12 serait largement Cloud based.



Ce qui amusant, c’est que pour la production d’énergie électrique, on semble aller vers l’inverse, avec les énergies renouvelables, mais ça c’est du vent, mais surtout les SMR (Small Modular Reactors) de 200-500MW à comparer aux EPR de 1600MW. Production localisée.



Erwan123 a dit:


La vague du Cloud va dans ce sens. Apparemment Windows 12 serait largement Cloud based.



Ce qui amusant, c’est que pour la production d’énergie électrique, on semble aller vers l’inverse, avec les énergies renouvelables, mais ça c’est du vent, mais surtout les SMR (Small Modular Reactors) de 200-500MW à comparer aux EPR de 1600MW. Production localisée.




200 à 500 MW, ça reste gros, et c’est pensé pour remplacer des centrales au charbon (et on envisage d’en poser pls sur le même site). Même avec les ENR, on reste de toutes façons connecté au réseau, donc ça reste mutualisé (pour le réseau électrique, c’est ça qui compte le plus pour optimiser).