« Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique », via l’éducation et la formation

« Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique », via l’éducation et la formation

C’est pas gagné…

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Sébastien Gavois

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Sciences et espace

09/07/2021 13 minutes
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« Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique », via l’éducation et la formation

Philippe Latombe vient de rendre son rapport baptisé « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne ». Cette souveraineté passe par plusieurs axes de développement, dont l’éducation et la formation sur lequel nous revenons en détail aujourd’hui.

« La formation aux compétences numériques doit être l’un des piliers d’une politique de souveraineté numérique. Chaque citoyen ne peut en effet rester maître de ses choix et vigilant face aux risques, que s’il maîtrise les codes du cyberespace », affirme à juste titre le rapport, en s‘appuyant sur des propos d’Édouard Geffray, conseiller d’État et directeur général de l’enseignement scolaire.

L’importance (grandissante) du numérique dans notre société

C’est finalement l’application au numérique du précepte d’Auguste Comte : « il faut savoir pour prévoir et prévoir pour pouvoir ». C’est d’autant plus important que le savoir numérique devient « un élément de plus en plus différenciant sur le marché du travail, et dans la compétition économique entre les États ».

L’Europe ne dispose pas de géant du Net contrairement à l’Amérique et l’Asie (on parle des GAFAM et BATHX). C’est un handicap certain : ils sont de « prodigieux outils aptes à abolir les distances et à rapprocher les êtres humains, innovations et vecteurs de progrès dans de très nombreux secteurs, ce sont aussi des sources potentielles de surveillance, de polarisation du débat public voire d’attaques d’un nouveau genre », expliquait un autre rapport d'information.

Une partie de celui rédigé par le député Philippe Latombe se demande donc comment « bâtir une souveraineté numérique nationale et européenne », chantier qui passe aussi par la formation des enfants et des adultes. De nombreux intervenants ont été interrogés, mais certaines personnalités politiques pourtant importantes n’ont pas souhaité répondre, nous relate Philipe Latombe. Le rapport dresse malgré tout une liste de propositions.

Notre analyse du rapport Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne :

Il faut « juste » garder nos talents

Former des talents est une chose, mais atteindre cet objectif est bien vain si l’on ne parvient pas à les garder. Nous avions déjà abordé cet enjeu lors de notre analyse du plan Quantique. L’analyse vaut aussi pour le numérique au sens large.

Le problème étant bien souvent que des sociétés privées – notamment les géants du Net, encore eux – peuvent dresser des ponts d’or en offrant des moyens considérables aux scientifiques les plus talentueux, que les entreprises et institutions françaises ne peuvent pas suivre.

Il n'est pas question que de finances : les conditions de travail, les horaires et le matériel dans les laboratoires sont également des points importants où là encore, la France ne se distingue pas spécialement.

Cédric O est très (trop ?) optimiste sur le sujet : la France « forme des ingénieurs, des chercheurs et des entrepreneurs parmi les meilleurs du monde. Il s’agit juste de les garder et qu’ils trouvent ici l’écosystème leur permettant de développer des entreprises qui seront demain parmi les meilleures du monde. Cela prendra un peu de temps, mais elles y arriveront ».

Le point névralgique serait donc de « juste de les garder ». Présenté ainsi, c’est on ne peut plus simple… mais la réalité est tout autre.

Le niveau des élèves en baisse

Pour que la France maintienne son niveau, « la formation aux compétences numériques doit donc constituer une priorité des politiques publiques, dès le plus jeune âge et tout au long de la vie. Il est en effet indispensable que notre appareil de formation soit en capacité de transmettre de façon efficace et actualisée les savoir-faire permettant aux citoyens de garder la maîtrise de leur vie en ligne et de ne pas subir l’apparition de nouveaux usages ». Le problème étant que selon le récent rapport de Gérard Longuet le niveau général est en baisse.

Le document sur la souveraineté partage l'analyse en se faisant l’écho de l’indice relatif à l’économie et à la société numériques 2020 de la Commission européenne : « Le niveau de maîtrise des compétences numériques en France reste insuffisant. La France ne se classe en effet qu’en 17e position en matière de "capital humain" en Europe », soit « un positionnement en deçà de la moyenne européenne ».

La « blague » de la certification Pix

Ses pages reviennent aussi sur le programme PIX qui permet « de certifier le niveau des élèves en fin de troisième et de terminale afin de s’assurer qu’ils soient capables, au quotidien, "d’évoluer dans l’univers numérique en y exerçant leurs droits et devoirs et, partant, une forme de souveraineté" »… Les dessous de la validation et le manque de formation des professeurs sont passés sous silence (nous y reviendrons).

Sur le site de Pix, il est indiqué que « pour obtenir sa Certification Pix, un élève/apprenant doit obtenir a minima 5 compétences de niveau 1 »… sur une échelle allant pour le moment jusqu’à 6. La validation suppose que les élèves soient « novices », soit de niveaux 1 ou 2.

En somme si les niveaux 3 et 4 correspondant au niveau « indépendants », 5 et 6 à « avancés », en attendant les futurs seuils 7 et 8 pour « experts », le niveau 1 suffit pour la certification.

Rappelons enfin qu’il « n’y a pas d’attendus de niveaux, l'obtention de la certification Pix n'a aucune incidence sur l'obtention ou non d'un quelconque diplôme national (DNB,CAP, BAC...) ». 

« Lever des craintes » sur les outils numériques… vraiment ?

Autre point de satisfaction mis en avant dans le rapport : « un effort important a également été consenti sur le volet formation des enseignants. En 2020, plus de 200 000 d’entre eux se sont formés, via la plateforme de formation continue Canopé. M. Jean-Marc Merriaux, inspecteur général de l’éducation nationale a indiqué à votre rapporteur que le confinement avait permis de lever des craintes concernant le recours aux outils numériques dans le cadre des pratiques d’enseignement ».

On se demande bien quelles craintes ont été levées. Contrairement à ce qu’affirmait le ministre début 2020, rien n’était prêt d'où l'immense cacophonie lors du premier confinement. Les demi-jauges instaurées par la suite dans certains établissements ont limité la casse, mais sans pour autant permettre la contiuité des cours comme prévue. Le troisième confinement, enfin, n'a rien changé. Certains parents, élèves et enseignants ont plus ou moins jeté l’éponge : une période de continuité pédagogique ressemblant parfois davantage à quatre semaines de vacances.

Le rapport reconnait que « toutes ces initiatives doivent être poursuivies et amplifiées »… et c’est peu de le dire ! Le but étant pour rappel de « fournir aux futurs citoyens les clés du monde numérique et aux entreprises des salariés disposant d’un socle satisfaisant de compétences numériques ». Si l’intention est bien là, les moyens et les ambitions sont loin d’être suffisants.

Quid de la formation des professeurs

Alors certes il y a désormais des cours d’initiation à l’informatique dans les lycées – sciences numériques et technologie (SNT) en enseignement commun –, mais les professeurs ne sont parfois pas formés. Même chose avec l’option NSI en première et terminal.

Nous avons déjà eu des retours de professeurs désignés « volontaires » pour enseigner ces options… qui ne l’étaient pas vraiment. En effet, il arrive que le chef d’établissement « pousse » très fortement au volontariat en expliquant que, dans le cas contraire, il serait obligé de supprimer des postes dans certaines matières. Résultats des courses, des professeurs se retrouvent parfois parachutés en SNT/NSI, sans formation ni connaissances suffisantes.

Le rapport rappelle que la spécialité nouvelles sciences de l’ingénieur (NSI) a été créée en 2018… mais le ministre de l'Éducation nationale « a annoncé le 7 janvier la création d’un Capes d'informatique dès 2020 », soit un décalage de deux ans ; l’agrégation devrait arriver en 2022. Contacté, Philippe Latombe nous précise qu’il va se pencher sur la question de la formation des professeurs.

NSI et Parcoursup

M. Henri d’Agrain, délégué général du Cigref, rappelle dans le rapport que « la spécialité NSI ne se trouve en outre, selon lui, pas en bonne position dans le cadre actuel où "l’une des trois spécialités de première est abandonnée en terminale. […]. Or ce sont ces étudiants qui, à travers Parcoursup, choisiront ensuite les voies de formation des métiers du numérique dans l’enseignement supérieur" ».

Puisqu’on parle de Parcoursup, le choix des options est plus important qu’il n‘y parait. Un exemple : certains lycéens maîtrisent déjà l’informatique et l’option NSI ne leur apporterait pas grand-chose dans une matière où ils ont déjà toutes les connaissances. Ils décident alors de garder d’autres options (mathématique, science, SVT, etc.) pour augmenter leurs connaissances, mais se retrouvent ensuite « bloqués » par Parcoursup.

En effet, s’ils n’ont pas l’option NSI, telle formation supérieure en informatique est automatiquement refusée par l’algorithme qui la juge « obligatoire ». Depuis l’instauration de ce système, chaque année, les mêmes questions sur la pertinence des choix reviennent sur le tapis.

Philipe Latombe regrette d’ailleurs l’opacité autour de Parcoursup. Il ajoute que c’est malheureusement plus général dans l’éducation. Lors de la préparation de ce rapport, Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Éducation nationale), Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur) et François Bayrou (haut-commissaire au Plan) n’ont répondu à ses sollicitations. Une déception, au regard des sujets abordés.

Former les salariés

Un autre impératif signalé dans le rapport est de « former les salariés aux savoir-faire numériques généraux et avancés ». Renaud Vedel, préfet et coordinateur de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle, donne son point de vue : « En ce qui concerne la formation, nous n’avons encore parcouru qu’entre un tiers et la moitié du chemin, au regard de la transformation et de l’émergence des formations qu’exige la vague technologique. La formation ne doit pas reposer uniquement sur la formation initiale ».

« Nous devons également revitaliser les connaissances ou procéder à l’entraînement de certains acteurs qui n’opèrent pas directement sur l’IA, mais qui auraient la capacité d’investir le sujet. Dans le monde professionnel, il faut également que les fonctions comme les ressources humaines, le marketing, le business deviennent capables de comprendre et d’intégrer les systèmes d’IA dans leurs façons de raisonner », ajoute-t-il. Bref, il reste encore beaucoup de travail.

De leur côté, les employeurs « recherchent à recruter des salariés disposant de plus en plus à la fois de compétences numériques classiques […], mais aussi de compétences expertes ou spécialisées, même lorsque le métier proposé n’a pas de lien direct avec le secteur du numérique ».

Il faudra par contre faire attention à ce que certaines petites entreprises ne se reposent pas trop sur des employés « à tout faire » en confiant par exemple la responsabilité de leur système informatique à des « geeks » certes, mais pas suffisamment formé sur ces sujets. La cybersécurité se retrouve parfois reléguée au second plan dans certaines entreprises, jusqu’au jour où le drame arrive.

Cybersécurité, IA et blockchain

Le rapport insiste en particulier sur « l’importance des formations dans les domaines de pointe que sont la cybersécurité, l’intelligence artificielle et la blockchain ». La France a d’ailleurs décidé d’investir au fil de plans plusieurs fois détaillés dans nos colonnes. 

Sur la cybersécurité, Michel Van Den Berghe, président de la mission Campus Cyber, soutient que notre pays souffre « d’un manque de ressources en cybersécurité ». Le risque est donc de voir la France « "dévisser" progressivement au sein des classements internationaux, alors qu’elle est pour l’heure relativement bien positionnée dans ce domaine ». 

Sur l’intelligence artificielle, le rapport souhaite que soit mis en place, « à l’échelle de la branche ou de la filière, des travaux de prospective sur le potentiel de l’Intelligence artificielle afin d’assurer un bon niveau d’information et d’anticipation des acteurs ». 

Les ambitions actuelles de la stratégie nationale en intelligence artificielle sont élevées avec la volonté de « multiplier par deux, puis par quatre, le nombre de personnes formées, incluant des experts tels que des ingénieurs et des docteurs, mais pas seulement », il faut que les moyens suivent. Il faut également encourager les doubles cursus thématiques avec, par exemple IA et santé, IA et agriculture, IA et industrie, etc.

Selon Renaud Vedel, il faut aussi que la France dispose d’un vivier « de techniciens d’un niveau DUT ou licence, car une fois qu’un système d’IA est développé, il convient d’en comprendre les limites, les règles éthiques de fonctionnement, les alertes et être capable de préparer les données. Ces tâches ne nécessitent pas en elles-mêmes un haut niveau d’expertise, mais requièrent cependant une formation particulière ». 

Les propositions du rapport

Le rapport formule enfin plusieurs propositions sur le thème de l’éducation. Si elles vont dans le bon sens, reste à déterminer la question des moyens mis en oeuvre et avant tout des choix politiques. Certains relèvent davantage de la « bonne intention », d'autres plus précis :

  • Former aux compétences numériques dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité et de la vie professionnelle.
  • Former les citoyens aux gestes barrières face au risque cyber.
  • Développer l’apprentissage du code à l’école pour doter les élèves des fondamentaux de cet alphabet du monde numérique.
  • Proposer dans le cadre de la formation professionnelle des modules dédiés aux technologies numériques à l’ensemble des salariés
  • Poursuivre la dynamique de constitution d’un campus cyber
  • Faire des instituts universitaires de technologie des centres d’excellence pour fournir à la France des techniciens numériques en nombre suffisant.
  • Accélérer le renforcement de l’offre de formation « blockchain » et soutenir la sensibilisation du monde professionnel au potentiel de cette technologie.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

L’importance (grandissante) du numérique dans notre société

Il faut « juste » garder nos talents

Le niveau des élèves en baisse

La « blague » de la certification Pix

« Lever des craintes » sur les outils numériques… vraiment ?

Quid de la formation des professeurs

NSI et Parcoursup

Former les salariés

Cybersécurité, IA et blockchain

Les propositions du rapport

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Commentaires (10)


Perso j’ai suivi ma fille( 3em ) sur pix. J’ai vraiment trouvé cela très sympa, elle a fini avec des 4 et 5 partout mais ce n’est pas grace a ses profs ( merci papa) Quand on “benne” les séance pix au prof de gym qui fait garderie je vous laisse imaginer le résultat. Encore une fois l’enseignement national (proviseur ici) détruit un projet qui aurait vraiment été intéressant. On va me dire les prof sont pas formés tout ca… je dirais plutôt pas intéressés ni motivés. Car mince en France pour être prof il faut prouver qu’on a un cerveau et qu’on sait s’en servir. Le caps c pas un exam de rigolos. Ils ont donc toutes les capacité a pouvoir aider les jeunes qui n’ont la chance d’avoir de l’aide a la maison.


Ma femme est prof et d’expérience c’est le système qui détruit les profs. Les jeunes sont tous motivés et plein de volonté, 4~5 après le job devient pour beaucoup, presque alimentaire.
Le nombre de truc que se permet l’éducation nationale qui pourrait passer au prud’homme dans le privé est assez incroyable.
Le plus important aujourd’hui pour l’EN c’est de répondre au clientélisme des parents, parce que sinon il menace l’école, ca ferme des classes, etc… Les profs et les élèves ne sont que des chiffres dans des tableaux excel.


Je crains que ce ne soit encore un rapport qui va finir à la benne :craint:



Patmanak a dit:


Le nombre de truc que se permet l’éducation nationale qui pourrait passer au prud’homme dans le privé est assez incroyable.




Punaise oui ! J’ai une amie qui a fait un remplacement dans une école. Renouvellée de mois en mois pendant plusieurs mois :




  • je ne sais même pas si elle a finalement eu son contrat de travail (elle a en tout cas travaillé de nombreux mois sans)

  • comme il s’agissait d’un CDD renouvellable mensuellement, il y avait un avenant mensuel… qui arrivait des mois après le mois en question

  • le détail de la fiche de paie est famélique (une seule ligne !). Impossible de savoir ce qui est cotisé

  • le salaire était payé à 70% le mois en cours, et 30% le mois suivant

  • calcul des congés payés un peu olé-olé



Le privé fera ça qu’il se ferait démolir illico presto par l’inspection du travail et/ou les prud’hommes et/ou l’URSSAF (travail sans contrat :reflechis: )



fdorin a dit:


Le privé fera ça qu’il se ferait démolir illico presto par l’inspection du travail et/ou les prud’hommes et/ou l’URSSAF (travail sans contrat :reflechis: )




Un travail sans contrat est totalement légal, tant qu’il est déclaré. Par contre c’est un CDI par défaut :chinois:
Et cette amie aurait pu largement les démolir devant le tribunal administratif, qui n’aime pas trop les administrations qui agissent ainsi (non connaissance des cotisations déclarées, CDD renouvelables de mois en mois, traitement payé en 2x a priori sans raison valable, calcul merdique des congés…).



Patch a dit:


Et cette amie aurait pu largement les démolir devant le tribunal administratif




Certes. Mais cela reste le tribunal administratif. Des délais hyper longs, beaucoup de temps et d’énergie, pour des résultats non garantis (apparemment, cela fait des lustres que cela fonctionne ainsi à l’éducation nationale), sans compter derrière un blacklistage en bonne et due forme au moins dans l’éducation nationale (si ce n’est pas la fonction publique).



Bref, elle a préféré tourner la page et passer à autre chose.



fdorin a dit:


Certes. Mais cela reste le tribunal administratif. Des délais hyper longs, beaucoup de temps et d’énergie, pour des résultats non garantis (apparemment, cela fait des lustres que cela fonctionne ainsi à l’éducation nationale), sans compter derrière un blacklistage en bonne et due forme au moins dans l’éducation nationale (si ce n’est pas la fonction publique).



Bref, elle a préféré tourner la page et passer à autre chose.




Faut pas abuser non plus :D
Chaque administration fonctionne de manière indépendante et se fout royalement de ce qui se passe chez les autres. Et c’est justement parce qu’il n’y a que très rarement d’attaque au TA qu’ils se permettent de continuer ainsi. S’ils s’en prenaient de tous les côtés, t’inquiète pas qu’ils se calmeraient rapidement.


I had a dream last night : le vote par internet ?
Par contre pour payer taxes, amendes et impôts c’est déjà fait


Formez les amateurs, arrêtez de leur infliger des années de maths physique chimie mécanique etc..



Tu veux programmer ? Viens, je te montre comment on fait, je t’explique comment ça fonctionne. Tu y arrives ? Continue, et viens chercher les matheux quand tu sèches sur un algo.



Tu ne captes pas ? fais autre chose. Il ne faut pas 4 ans de bourrage de crâne après le BAC pour savoir si on a sa place dans les TI !



Pragma



olt01 a dit:


arrêtez de leur infliger des années de maths physique chimie mécanique etc..




olt01 en a rếvé, Blanquer l’a fait (du moins pour 1ère et Terminale générales, sauf spécialités/options)…