En mars 2020, la fermeture des écoles provoquait un tsunami mettant à mal les outils numériques de l’Éducation Nationale. Un an plus tard, rebelote avec des plantages en série. Comment en est-on encore à cette situation ? Retour sur les plantages, les déclarations de Jean-Michel Blanquer et le sentiment des premiers concernés : profs et élèves.
Depuis mardi 6 avril, les écoles sont de nouveau fermées dans toute la France. La situation est donc la même qu’au premier confinement – les établissements étaient restés ouverts durant le second fin 2020 : les premières heures de continuité pédagogique ont été émaillées de problèmes avec les ENT (Espace numérique de travail) empêchant certains élèves d’accéder à des outils comme Pronote et aux professeurs de lancer des classes virtuelles.
Continuité pédagogique : S01E02
Les enseignants font face à une situation technique et pédagogique qui n’a pas franchement changé dans l’ensemble. Ceux avec qui nous avons pu échanger regrettent encore une fois d’être mis devant le fait accompli quelques jours seulement avant la fermeture annoncée.
Ils n’avaient ainsi que deux jours (jeudi et vendredi) pour tenter de voir une dernière fois leurs élèves avant ces deux semaines d’enseignement à distance, entrecoupées de deux semaines de vacances.
Ordinateur et accès à Internet : la même histoire, encore et encore
Les enseignants avaient en mémoire cette douloureuse expérience passée pour préparer leurs cours à distance. Certains ont réagi en distribuant des photocopies aux élèves afin qu’ils puissent travailler, tous ne disposant pas d’un accès, voire d’un simple bureau pour travailler. D'autres se partagent un unique smartphone en 4G comme seul point d’accès à Internet…
Le contraste est donc fort avec ceux des élèves disposant de conditions idéales pour travailler avec leur propre ordinateur et une connexion en fibre optique à la maison, sans problème de bande passante, avec des parents qui télétravaillent eux aussi.
Suite au premier confinement, certains professeurs nous expliquent avoir sondé le niveau d’équipement informatique de leurs élèves, pour les remonter à leur hiérarchie. Un an plus tard, sans le moindre retour, force est de constater que presque rien n’a changé : les mêmes élèves vont faire face aux mêmes difficultés techniques, rendant difficile, voire impossible, la continuité pédagogique.
Il y a certes des tablettes et ordinateurs que les établissements, départements ou régions peuvent prêter ; mais dans la pratique, on retrouve souvent les mêmes oubliés du numérique, n’en déplaise aux autorités et surtout au ministre de l’Éducation qui assène à tour de bras que « tout est prêt ». En mars 2020 comme en avril 2021, leur situation n’a que peu changé.
Les ENT encore une fois aux abonnés absents
Du côté des professeurs, après le « cafouillage » de mars 2020 concernant l’utilisation tous azimuts de services américains (Zoom, Discord…) avec les questions que cela soulève sur le respect de la vie privée, l’heure était aux bonnes résolutions : passer par les outils recommandés par l’Éducation Nationale (CNED, ENT, Pronote…).
Problèmes, dès mardi matin, ces ENT étaient en carafe et les bonnes intentions ont rapidement laissé place aux solutions qui avaient fait leurs preuves.
Le ticket d’entrée de la continuité pédagogique passe en effet bien souvent par l’ENT, passage parfois obligatoire pour rejoindre l’interface entre les professeurs, les élèves et les parents pour des logiciels comme Pronote. Le plantage au premier jour fait évidemment couler beaucoup d’encre. Beaucoup ont l’impression de vivre une réplique.
La leçon n’aurait-elle donc pas suffisamment été apprise ? La réponse est complexe.
Dans tous les cas, impossible de crier à la surprise : la fermeture des écoles avait été annoncée quasiment une semaine avant et la hausse des connexions à venir était connue dès le premier confinement. Dans l’ensemble il y a néanmoins du mieux : la situation est revenue à la normale plus rapidement que l’année dernière.
Sans grande difficulté, le ministère de l’Éducation Nationale constate la situation dans un communiqué : « Dans certaines Régions (Grand Est, Île-de-France, Hauts-de-France, Occitanie), les services d’ENT étaient fortement ralentis, voire inaccessibles ce matin. Ces problèmes sont liés aux prestataires concernés dans ces Régions qui ont rencontré des difficultés techniques dues à la forte surcharge des infrastructures ».
La justification Blanquer : c’est la faute d'OVHcloud !
En déplacement mardi matin, Jean-Michel Blanquer revenait sur ces pannes des ENT, évoquant « la région Île-de-France » et « une ou deux » autres régions… Les comptes ne sont pas vraiment bons. Le ministre parle au total de deux ou trois régions, quand son ministère en dénombre quatre.
La cause avancée des plantages par le ministre est surprenante : ces ENT en carafe « dépendent d'un opérateur qui a eu un incendie à Strasbourg il y a quelque temps qui n'a pas pu faire face à l'afflux de connexions ce matin ». Il s’agit bien évidemment d’OVHcloud.
Rappelons que lors de l’incendie de son datacenter à Strasbourg, des ENT étaient effectivement tombés, avant d'être plus ou moins rapidement remis en marche.
Réactions immédiates du côté des responsables d’OVHcloud, à commencer par Octave Klaba qui marche sur des œufs : « Pour être tout à fait transparent, mais sans donner les infos confidentielles sur le client : ils ont les services sur RBX GRA et SBG. je ne sais pas si le souci de ce matin vient ou ne vient pas de soucis sur SBG. Aussi, dans le traceroute, on voit le VAC. Donc l’Anti-DDoS travaille ».
Faux affirme Michel Paulin : « OVHcloud n'est pas responsable »
Michel Paulin (directeur général d’OVHcloud) fut plus vindicatif : « OVHcloud n'est pas responsable des dysfonctionnements de certains services d'éducation à distance. L’incendie de Strasbourg n’a aucun lien avec ces derniers. Des régions ENT affectées et des applications indisponibles ne sont pas hébergées chez OVHcloud ! », affirme-t-il sur Twitter.
Ce message est en fait son second sur le sujet, après la suppression rapide d’un premier tweet qui disait : « Cette information donnée par le ministre est erronée. Les problèmes de performance de certaines applications ne sont pas dues à OVHcloud et cela n'a rien à voir avec Strasbourg ! ».
OVHcloud a expliqué aux Échos que « la suppression du tweet n'est pas à interpréter comme un démenti. Michel Paulin ne voulait pas suralimenter les polémiques, il publiera un nouveau message un peu plus tard avec davantage d'éléments », ce qui a effectivement été fait.
Des ENT prévus pour recevoir seulement 25 % des utilisateurs
Dans tous les cas, le fond du problème pourrait bien se trouver ailleurs. Plusieurs retours indiquent en effet que les ENT ne sont pas vraiment taillés pour accueillir tous les élèves !
Isabelle Ferry-Vanniere, proviseur du lycée Clément Marot à Toulouse (Occitanie), a publié un billet de blog sur l’enseignement à distance. Elle relaie un message qui lui a « été communiqué par le rectorat » concernant les ENT « eCollège31 » et « Mon ENT Occitanie » :
« Le service est dimensionné pour accueillir simultanément environ 25 % de tous les utilisateurs de l’académie. Au-delà de ce seuil, pour assurer un fonctionnement optimal, la personne essayant de se connecter est invitée à réessayer ultérieurement. Ce seuil préventif est fixé par le prestataire pour assurer le bon fonctionnement du service.
Nous vous encourageons à répartir les usages de l’ENT sur l’ensemble de la journée et ré-adopter de bonnes pratiques de déconnexion dès que l’usage n’est plus nécessaire (infographie ci-jointe). Nous vous invitons également à varier les types d’activités proposées : connectées et déconnectées ».
« On pensait avoir suffisamment anticipé, mais ça n'a pas suffit »
Même son de cloche chez One. Mardi, peu avant 10h, le fournisseur d’Espaces Numériques de travail sortait un peu la tête de l’eau : « la plateforme est stabilisée. On augmente le quota du nombre de connexions simultanées petit à petit ».
Le compte officiel ajoutait qu’il « y aura sans doute beaucoup trop de connexions pour se passer des quotas. Il faudra attendre son tour quand il y aura trop de monde et essayer de suivre les pratiques suivantes autant que possible ». De quoi décourager parents, élèves et professeurs et donc baisser le taux de pression ?
Plusieurs limitations restent en place : « Mise en place de quotas de connexions simultanées max et d’une file d'attente pour se connecter. Réduction du temps de session max à 60 min pour permettre d'y accéder chacun son tour. Accès réservés aux enseignants et élèves pour le projet HDF [Hauts-De-France, ndlr]. Nous travaillons avec nos partenaires OVH et CGI pour retrouver des conditions d’utilisation les plus fluides possibles. Nous sommes mobilisés et faisons tout notre possible ». La présence d’OVHcloud explique peut-être les déclarations ministérielles, même si dans ce cas One travaille certainement avec OVH pour augmenter ses capacités.
Hier soir, One tirait un triste constat de sa journée : « On a beaucoup plus de serveurs que l'année dernière et on augmente les performances des applis à chaque montée de version. Mais la charge a été encore trop forte malgré tous nos efforts. On pensait avoir suffisamment anticipé, mais ça n'a pas suffit. Nous sommes très déçus aussi... ».
Manoëlle Martin, vice-présidente du Conseil régional des Hauts-De-France chargé des lycées reconnait dans les colonnes de la Voix du Nord que la cause des plantages est bien un problème de saturation : « à 9h15, on comptabilisait 1 000 000 de connexions. C’est là que ça a bugué. Il faut bien comprendre que les ENT ne sont pas faits habituellement pour que tout le monde s’y connecte au même moment ».
« La semaine dernière nous avons demandé au prestataire d’augmenter ses capacités pour absorber le flux que nous avions anticipé, ce qui a été fait de manière très conséquente. Mais ça n’a pas suffit ». C’est en effet le moins que l’on puisse dire…
On pensait avoir suffisamment anticipé, mais ça n'a pas suffit. Nous sommes très déçus aussi... On continue de travailler pour que demain se passe mieux. On donne tout ce qu'on a ! 💪
— ONE (@ONE_ecole) April 6, 2021
Le CNED victime de plusieurs dizaines de « cyberattaques »
Dans son communiqué, le ministère de l’Éducation National parle d’un second problème d’envergure, venu s’ajouter à celui des ENT : le plantage dans les grandes largeurs du CNED. Si les deux conduisent au raté de la continuité pédagogique, il s’agit de deux choses bien différentes. Avec « le dispositif "Ma classe à la maison" du CNED, des lenteurs de connexion et de réponses ont eu lieu entre 8h et 10h. Ces faits sont la conséquence de plusieurs attaques de type DDoS simultanées sur les serveurs », affirme le ministère.
Le DDoS – attaque par déni de service distribué – consiste, pour résumer grossièrement, à multiplier les demandes à un service pour le faire planter. « Cette simultanéité exceptionnelle des sollicitations cumulée aux actes de malveillance actuels peut expliquer certaines difficultés d’accès. Les services travaillent à leur règlement le plus rapide possible ».
La justification Blanquer : des attaques « venues de l'étranger »
Jean-Michel Blanquer attribuait ces problèmes à des « attaques informatiques apparemment venues de l'étranger pour empêcher les serveurs de fonctionner », comme le rapporte l’AFP. Il ne donnait par contre aucune information supplémentaire.
Le CNED a lui-aussi évoqué hier en fin de journée « plusieurs attaques DDoS utilisant différentes techniques ». L’institution précise que son site cned.fr « a connu plus de 20 attaques sur la seule matinée de ce mardi 6 avril », tandis que le service Ma Classe à la Maison était la cible de « plusieurs dizaines d'attaques, qui n'ont pu être totalement bloquées par l'opérateur (différentes techniques ont été mises en œuvre) ».
Contrairement au ministre, le Centre national d'enseignement à distance ne parlait pas d’attaques « venues de l’étranger ». Interrogé par nos soins, il précise néanmoins que « l’ensemble des éléments techniques liés à ces cyberattaques a été transmis à l’agence nationale en matière de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) qui va instruire le dossier pour notamment, en identifier l‘origine géographique ».
Aucune revendication n’a semble-t-il été faite pour le moment. Dans tous les cas, le CNED affirme qu’il va déposer une plainte. Médiapart, en se basant sur des sources internes au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, affirme par contre que « contrairement aux affirmations du ministre, aucune attaque "venue de l’étranger" et dirigée contre les serveurs du CNED (enseignement à distance) n’avait été identifiée mardi ».
Faute de détails notamment techniques, impossible de déterminer l’ampleur de ces attaques et leurs conséquences sur l’état de santé du CNED. S’agit-il de véritables cyberattaques d’envergure ayant fait tomber les sites, ou bien est-ce simplement les conséquences d'un afflux d'élèves et d'enseignants une nouvelle fois mal anticipé ?
Mardi soir, le discours changeait légèrement du côté du ministère de l’Éducation : « Des actes de malveillance et un afflux de fréquentation [ont] aussi généré des difficultés d'accès aux services du Cned (dont le dispositif "Ma classe à la maison"), ainsi qu'à d'autres services éducatifs », comme le rapporte Le Point. « La seconde proposition [afflux de fréquentation, ndlr] nous semble beaucoup plus évidente », tempère le Café Pédagogique.
Ce dernier ajoute qu'« en mars 2020, JM Blanquer avait déjà accusé "des hackers russes" d'être responsables des pannes générales lors de la mise en place de la continuité pédagogique. On les cherche encore... Il est beaucoup plus probable que les supports techniques n'ont pas été dimensionnés pour faire face à une demande élevée. Car tous les professeurs étaient, eux, au rendez-vous ».
Les syndicats et associations s’en donnent à cœur joie…
Réactions vives du côté des syndicats et des associations de parents d’élèves, aussi bien concernant les ENT que le CNED. « Un an après, ça recommence ! 1er jour de continuité pédagogique et l'ENT est inaccessible ! Combien d'élèves et de familles ont le sentiment de revivre la même impréparation, encore et encore ? » se demande la FCPE.
« Comme l'an dernier, les plateformes de cours à distance et les ENT plantent et rament un peu partout. Un an après, rien n'a changé. Il paraît qu'on était prêts. Mensonges bien sûr, rien n'a été fait », lâche Sud Éducation.
« Premier jour d'enseignement en distancié et de nombreux collègues se trouvent confrontés aux mêmes problèmes techniques que l'an passé. Comique de répétition ? Le ministère n'a décidément tiré aucune leçon depuis 1 an ! », indique CGT-Éduc'action.
Trompettes de la renommée… Vous êtes bien mal embouchées
Pour le syndicat national des personnels de direction de l'Éducation Nationale (SPDEN) de Paris, « Tout le monde était prêt, sauf l'ENT... 🥺». Il s’en prend directement à Blanquer :
« Le ministre a tenté d’apporter en urgence via les médias des réponses aux interpellations relatives à ces crashs numériques majeurs. Les explications portant sur des attaques extérieures et sur des sous-calibrages des serveurs semblent, même si on accepte le principe que des malveillances aient été possibles et les ENT des collectivités se soit effectivement trouvés en défaut, fort décalées tant la parole publique portant sur le thème "Nous sommes prêts" apparait ici malheureusement bien prise en défaut.
Une fois de plus, là où une prudente humilité aurait dû être de mise, on a voulu emboucher les trompettes d’une réussite annoncée : la chute n’en est que plus douloureuse et les dégâts collatéraux plus importants ! ».
Le syndicat en profite pour rappeler que la situation n’a rien de nouveau : il « déplore depuis au moins 15 ans les dysfonctionnements majeurs du numérique dans l’éducation ».
#EcoleADistance : aucune leçon n'a été tirée du 1er confinement ! Après 1h de cours les ENT sont déjà saturés. Les enseignant·es et élèves pâtissent une nouvelle fois de l'amateurisme de ce gouvernement.#OnEstPrêt M. Blanquer, vraiment ? pic.twitter.com/Df6lYxqAPE
— Michel Larive (@Michel_Larive) April 6, 2021
Les professeurs et les élèves au milieu de tout ça ?
Du côté des professeurs, les retours que nous avons oscillent entre résignation et sentiment d’abandon pour certains. Se trouver face au fait accompli avec deux petits jours pour voir une dernière fois ses élèves est problématique, d'autant que d'autres impératifs ont dû être gérés : entre bouchons à la photocopieuse – quand elle est accessible à cause des mesures sanitaires – allers-retours dans les classes pour donner des consignes, distribution des photocopies, etc.
Le plantage de mardi matin n'a pas forcément surpris les enseignants avec qui nous avons échangé. Depuis maintenant plus d’un an ils ont l’habitude de cette situation. Le « on est prêt » de Blanquer ne fait même plus rire (voir le Théorème de Blanquer).
Certains ont le sentiment d’une forme de mépris de leur travail. Une séquence qui devait se terminer avant les vacances, un contrôle bilan prévu de longue date, une intervention externe… Tout a été balayé d’un revers de la main. Sans compter la modification des dates des vacances scolaires pour deux zones sur trois.
Il y a certes une urgence sanitaire et des mesures à prendre, ce n’est pas remis en question par les enseignants, mais avoir un minimum de visibilité aurait été bienvenu en particulier dans les zones où les restrictions étaient moins importantes et donc la surprise plus grande. D’autant que Blanquer a toujours prôné l’ouverture au maximum des écoles.
Du côté des élèves, il y a toujours plusieurs groupes : ceux qui maitrisent l’outil informatique et qui sont à l’aise avec la multitude de sites et de messageries, ceux qui ne comprennent pas grand-chose à ce fonctionnement, ceux qui pensent être en vacances, ceux qui se « trompent » de classe virtuelle ou qui font preuve d’une mauvaise foi pour en faire le moins possible, sans oublier ceux aux abonnés absents et qui ont déjà fait tout le travail pour la semaine.
Blanquer, souviens-toi l’été dernier
Bref, en avril 2021 l’Éducation Nationale semble découvrir le fonctionnement d’Internet et les conséquences d’un afflux massif d’élèves sur les outils numériques. Pourtant, depuis cet été, Jean-Michel Blanquer avait assuré à plusieurs reprises que tout était « prêt »…
On se souvient par exemple de son interview au Parisien en août de l’année dernière : « En cours d'année, si la situation s'aggravait sur un territoire, nous pourrions déclencher une formule hybride pour certains établissements […], voire très localement des fermetures de classes ou d'établissements. Dans les deux hypothèses, nous sommes prêts. Notre système "ma classe à la maison" qui propose des classes virtuelles est prêt ». Il doublait la mise au Journal du Dimanche quelques jours plus tard : « Nous sommes préparés à tout ».
En attendant les leçons tirées de ce loupé, continuité (loupée) pédagogique. Il faudra d’abord commencer par établir les niveaux de responsabilité de chacun (intermédiaire, partenaires, pirates…), sans oublier le cas de Jean-Michel Blanquer qui affirme à tour de bras que tout va bien et minimise les risques, alors que la réalité du terrain dit bien souvent le contraire.