De l'Apple M1 aux Chromebook : les technologies ouvertes au profit d'écosystèmes fermés

De l’Apple M1 aux Chromebook : les technologies ouvertes au profit d’écosystèmes fermés

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David Legrand

Publié dans

Sciences et espace

15/09/2021 7 minutes
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De l'Apple M1 aux Chromebook : les technologies ouvertes au profit d'écosystèmes fermés

L'année dernière, Apple mettait sur le marché ses Mac avec un SoC M1 exploitant une architecture ARM. Chez Google, ce sont les Chromebook qui ont le vent en poupe, notamment en raison de leurs prix parfois cassés. Deux cas démontrant comment des solutions ouvertes peuvent être « privatisées ».

Le succès du PC comme ordinateur individuel est aussi celui d’une solution où les standards sont la règle. Tant pour la connectique interne qu’externe, les composants utilisent des technologies partagées par différents constructeurs.

Et malgré un besoin accru en sécurité ces dernières années, on peut toujours y installer l’OS de son choix : FreeBSD, Linux, Windows ou tout autre système. Les constructeurs y assurent en général un support pour de nombreuses années, notamment au niveau des pilotes. On peut ainsi installer une distribution Linux récente sur un vieux PC pour lui « redonner vie ». Seule exception récente : Windows 11, pour lequel Microsoft a décidé d'imposer des restrictions, notamment l'activation de TPM 2.0. Une première, qui mettra de nombreuses machines de côté.

Mais cela n'a rien à voir avec ce qui est imposé ces dernières années sur le marché des smartphones et tablettes, qui ont imposé de nouveaux standards en matière de durée du support et d’ouverture. Par défaut, ces appareils sont bloqués de manière à ce que vous ne puissiez pas y installer un autre système. Et la durée pendant laquelle vous aurez droit à des mises à jour varie de manière importante selon les modèles et constructeurs.

Les limitations du mobile gangrènent l'ordinateur

En la matière, et malgré les travaux de l’Arcep sur ces sujets, le législateur n’a pour le moment pas souhaité imposer de règles plus drastiques qui profiteraient au consommateur français ou européen. S'il est parfois question de lutter contre l'obsolescence logicielle, c'est en général sans grande ambition. Dommage.

Surtout que ces pratiques gagnent de nouveaux types de machines, qui veulent grappiller des parts de marchés à nos bons vieux PC. Les premiers sont les Chromebook de Google qui, comme les appareils sous Android, empêchent par défaut d’installer l’OS de son choix. Comme il s’agit souvent de simples PC, on peut tout de même parfois trouver des solutions, mais ce n’est pas à la portée du premier utilisateur venu.

Il faut donc se contenter de Chrome OS, une distribution Linux construite autour du seul navigateur de Google. Il fait office d’interface principale dans laquelle on peut accéder à des sites web et autres Progressive Web Apps (PWA), mais aussi aux paramètres. Certains modèles ont également accès aux applications Android. On a tout de même accès au stockage local et aux périphériques USB, dans certaines limites.

Mais n’espérez pas aller plus loin, ce qui peut rebuter des utilisateurs habitués de systèmes d'exploitation plus classiques. Dommage pour des appareils visant principalement le grand public. D'autant que Google vante ici la simplicité de son système et son adaptation à des besoins comme la navigation en ligne (forcément), la prise de note, l’accès à son écosystème de services et la croissance des applications accessibles via le web.

Chromebook 14

Matrix dans Chrome OS : vous êtes libres... dans une VM 

Le géant américain a tout de même décidé de jouer l’ouverture en annonçant il y a quelque temps une possibilité qui illustre assez bien le ridicule de la situation : Chrome OS donne désormais accès à… un terminal et des applications Linux tierces. Logique pour une distribution Linux me direz-vous. Eh bien non.

Car il n’est pas question de vous donner accès au cœur de la machine, volonté de sécurité oblige. Les ingénieurs de la société ont donc trouvé une solution : une distribution basée sur Debian est lancée à la demande dans une machine virtuelle, avec un accès limité aux ressources de la machine hôte (le Chromebook). Vous pouvez y installer ce que vous voulez, applications avec interface graphique comprise... mais c'est plus lent.

Nous avons ainsi pu profiter de Firefox, Gimp ou Visual Studio Code au sein de Chrome OS lors de nos tests sur une machine Acer, mais seulement avec une portion de la mémoire et des cœurs du CPU de la machine. Ce, alors qu’ils auraient pu être lancés nativement. On vous avait prévenu, c’est ridicule.

On voit ici très bien à quel point un système ouvert tel que GNU/Linux peut être dévoyé au profit d’une solution fermée proposée par un constructeur. Surtout que, comme les smartphones, ces machines ont une durée de support limitée. La date de fin est ainsi fixée à l’avance, quelques années après la mise sur le marché.

Des ordinateurs à changer au bout de quelques années

Google a néanmoins allongé peu à peu la durée avec ses partenaires. Pour notre modèle Acer CB314, acheté en 2020, cela prendra par exemple fin en juin 2026. Attention donc si vous achetez une telle machine d’occasion. Et ensuite ? Il n'y aura plus de mises à jour et vous n'aurez pas plus la liberté d'y placer le système de votre choix en remplacement. C'est tout le problème de cette conception fermée.

Même chose du côté d’Apple avec ses Mac. Ici, cela n’a rien de nouveau, la société a toujours eu des pratiques similaires sur ses différents appareils : au bout de quelques années les mises à jour ne sont plus assurées. Avec ses nouveaux modèles à base de SoC M1, la société est allée un peu plus loin.

Apple MacBook Pro M1

Car elle se coupe au passage d’une partie de son écosystème actuel. Si des ports Thunderbolt sont présents, tous les appareils ne sont pas supportés. Il faudra donc s’assurer qu’ils ont droit à des pilotes adaptés avant de sauter le pas. Ce n’est pas le cas pour les GPU externes par exemple. macOS 12 laisse aussi un peu les Mac Intel de côté.

Le constructeur partage ici un point commun avec Google : il exploite des technologies ouvertes au profit de son écosystème qui ne l’est pas vraiment. Ses processeurs maison reposent en effet sur des licences ARM. macOS continue d’être une implémentation BSD d’Unix. Pour autant, ces machines ne peuvent pas être utilisées avec un autre système d’exploitation à moins de passer par une couche de virtualisation, même si certains y travaillent.

(Re)donner le choix aux utilisateurs

Une volonté de contrôle qui se comprend du point de vue du constructeur qui veut tout maitriser et préfère disposer de clients captifs, limités à ce qu’il lui propose. Mais qui n’est pas acceptable pour autant. Alors que les critiques se multiplient à l’encontre des géants américains, leur approche « plateforme » et le manque de choix parfois laissé au consommateur, on espère que législateurs et régulateurs finiront par se saisir de ces questions.

Car qu’il s’agisse d’une enceinte connectée, d’un appareil mobile ou d’un ordinateur, laisser les constructeurs limiter le choix des consommateurs et brider des appareils encore fonctionnels par l’absence de mises à jour renforce leur obsolescence. Orange nous en a encore donné un bel exemple plus tôt dans l'année avec l'abandon de Djingo.

Plutôt que de multiplier les rapports aux propositions parfois farfelues en matière de réconciliation de l’écologie avec le numérique, voilà un champ d’action où il paraît très aisé de trouver des marges de progression importantes. L’écoconception, c’est aussi ça. Et la souveraineté numérique, tout comme l'autonomie qui en découle, passent aussi par un regain de pouvoir aux utilisateurs face aux contraintes imposées par les constructeurs.

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Écrit par David Legrand

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Les limitations du mobile gangrènent l'ordinateur

Matrix dans Chrome OS : vous êtes libres... dans une VM 

Des ordinateurs à changer au bout de quelques années

(Re)donner le choix aux utilisateurs

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Plutôt que de multiplier les rapports aux propositions parfois farfelues en matière de réconciliation de l’écologie avec le numérique, voilà un champ d’action où il paraît très aisé de trouver des marges de progression importantes. L’écoconception, c’est aussi ça.




L’éco-conception dans le contexte du numérique, c’est même surtout ça ! Etendre la durée d’utilisation des équipements et ne pas en produire de neufs, c’est le principal levier de réduction des impacts du numérique. La loi impose aux metteurs sur le marché une durée légale de garantie, elle pourrait tout à fait imposer également une durée de support logiciel minimale.



Mais sans aller jusque là, imposer d’afficher la durée de support logiciel (mise à jour majeure et mise à jour de sécurité) pour tout produire sur le même modèle que les étiquettes énergies, ce serait déjà un premier pas très simple à mettre en œuvre et qui aurait une influence sur le choix des consommateurs.


Question: un appareil qui ne reçoit plus de mises à jour est-il réellement bridé? Dans le sens ou fonctionnellement, rien n’est altéré…
(Je dissocie le sujet de la captivité).



Exemple perso: je n’ai pour tablettes Android que des NVidia Shield K1, qui n’ont plus de mises à jour depuis Android 7.
Et je ne me sens pas du tout limité par ce manque de mises à jour de l’OS.



J’ai été plus “limité” par mon iPod Touch 4 que je ne pouvais plus activer et connecter à mon compte iTunes après remise à zéro.



Qu’une WII ne reçoive plus de mise à jour, ça ne la rend pas inutile. Par contre, que des services internet importants s’arrêtent et bloquent le contenu multijoueurs, là ça m’interpelle.



Autre cas: l’abandon des Windows Phones. Pour en avoir encore un et “maintenir” celui de mon beau-père, grâce au store Windows 10, ils sont plus fonctionnels maintenant que quand ils ont été sauvagement arrêtés! Et attention: ils ont toujours été fonctionnels (appels, SMS, MMS, GPS, Bluetooth, …)
–> Quelles sont les fonctionnalités que l’on peut définir pour un appareil et qui font partie du coeur de la définition “populaire”, et celles qui sont supplémentaires/facultatives?



Surtout que les appareils sont vendus sans mode d’emploi maintenant, on ne peut même pas argumenter avec le constructeur que la fonctionnalité décriter page X du manuel n’est plus utilisable et donc que l’appareil n’est pas conforme à sa définition…


J’aurais tendance à dire qu’à terme, les terminaux sous Android 7 par exemple, auront un accès limité à certaines applications sur le store. Si un jour une application utilisée décide de placer la barre à android 8 pour son installation, tu risques d’être bloqué dans tes usages.
Pour les autres supports (windows/chromebook) je ne peux pas me prononcer, n’en ayant jamais manipulé.


Un cas rencontré il y a 2 ans. Un iMac, bloqué sous 10.8 je crois, ne pouvant plus recevoir de versions modernes de Firefox, Safari et plein d’autres logiciels. Résultat sites qui s’affichent très mal, ou pas.
J’avais remplacé le HDD par un SSD, passé la ram de 2 go à 4. En installant un Linux light dessus, il aurait pu peut être tenir encore des années tout en remplissant les besoin de la personne a qui je l’avais donné : un navigateur web, vlc, thunderbid, une visionneuse photo et un soft pour faire coucou au petits enfants en visio.
C’était peut être possible d’y installer un Linux, mais bon, vu que c’était un Mac, j’avais pas envie d’y passer un weekend en fouillant une dizaine de forums pour trouver comment faire…


darkjack

Un cas rencontré il y a 2 ans. Un iMac, bloqué sous 10.8 je crois, ne pouvant plus recevoir de versions modernes de Firefox, Safari et plein d’autres logiciels. Résultat sites qui s’affichent très mal, ou pas.
J’avais remplacé le HDD par un SSD, passé la ram de 2 go à 4. En installant un Linux light dessus, il aurait pu peut être tenir encore des années tout en remplissant les besoin de la personne a qui je l’avais donné : un navigateur web, vlc, thunderbid, une visionneuse photo et un soft pour faire coucou au petits enfants en visio.
C’était peut être possible d’y installer un Linux, mais bon, vu que c’était un Mac, j’avais pas envie d’y passer un weekend en fouillant une dizaine de forums pour trouver comment faire…

Dommage de ne pas l’avoir fait. J’ai un Mac mini mi-2007 (Core2Duo) bloqué en 10.7. Je l’ai passé en Debian 10 puis Debian 11. Il est à jour et je l’utilise sans soucis pour naviguer sur le web, chose quasi impossible avec Mac OS X 10.7.
Comme déjà dit dans un commentaire précédent, c’est relativement simple d’installer une distribution sur un Mac. Pour le cas de mon mini, c’était un peu plus coton car l’EFI (le BIOS du Mac) est en 32 bits mais la machine peut fonctionner en 64 bits.


Si la sécurité de l’appareil n’est plus assurée, il n’est pas recommendable de l’utiliser pour quoi que ce soit qui accède au réseau, cet à dire la grande majorité des cas d’utilisation.



Il est cependant possible de décider de prendre le risque, et en faisant un peu attention il est probable que ça se passera bien.



On peut voir ici la liste des vulnérabilités connues et publiques qui affectent Android 7:
https://www.cvedetails.com/vulnerability-list/vendor_id-1224/product_id-19997/version_id-545648/Google-Android-7.0.html


Je te donne un exemple très concret auquel j’ai été confronté : les smartphones Samsung depuis 2014 souffrent d’une faille de sécurité 0-click, qui fait qu’on peut t’envoyer un MMS et prendre le contrôle total de ton téléphone : https://www.nextinpact.com/lebrief/42550/12324-android—samsung-corrige-une-faille-critique—0-click—sur-les-smartphones-galaxy-depuis-2014
Cette faille a été découverte en 2020 et corrigée uniquement sur les téléphones encore supportés à cette date (donc pas plus vieux que le Galaxy S8 sorti en 2017, et encore, trois mois après l’annonce publique de la faille). Un Galaxy S7 par exemple est très facilement piratable.



En utilisant un smartphone qui n’est pas à jour, tu exposes tes données personnelles à de gros risques. Et je parle pas d’une utilisation professionnelle où tu aurais à manipuler des données confidentielles. Pour toutes ces utilisations, un smartphone qui ne reçoit plus de mise à jour de sécurité est à remplacer, même s’il remplit encore tout à fait son rôle en terme de fonctionnalités. Imagine si on t’imposait de remplacer ton PC tous les 3 ans parce que la nouvelle version de Windows ne le supporte pas…


Pour moi le manque de MAJ est “bridant”.
J’ai une vieille tablette Android qui fonctionne parfaitement bien, sauf que la version d’Android dessus étant trop vieille, je ne peux plus mettre à jour les applications et certaines ne fonctionnent même plus.



Donc je vais devoir changer cette tablette qui est dans un état irréprochable et encore parfaitement fonctionnelle, juste parce que je ne peux pas la mettre à jour…



(quote:1898579:brice.wernet)
Question: un appareil qui ne reçoit plus de mises à jour est-il réellement bridé? Dans le sens ou fonctionnellement, rien n’est altéré… (Je dissocie le sujet de la captivité).




Ne plus recevoir de mise à jour de sécurité pour un périphérique qui marche uniquement avec un navigateur web (Chromebook), ça craint un peu, quand même.


J’ai oublié de dire: oui, je suis pour une obligation d’ouverture en fin de vie.



Je trouve que des initiatives comme lineageOS sont excellentes: on devrait toujours pouvoir prolonger la vie des appareils via ce genre d’initiative.



(quote:1898587:alex.d.)
Ne plus recevoir de mise à jour de sécurité pour un périphérique qui marche uniquement avec un navigateur web (Chromebook), ça craint un peu, quand même.




Ca craint -> ce n’est pas un terme juridique acceptable pour défendre la cause.



Fonctionnellement, rien n’est atteint.



En plus, le navigateur continue à recevoir des mises à jour en fait (en tout cas sur ma tablette). Même certains composants “OS” comme le play store.


Je ne parlait en effet pas en termes juridiques. En réalité, je ne sais même pas si l’éditeur est légalement tenu de corriger les failles de sécurité dans ses logiciels, même pendant la période de support officiel.


ordinateur jetable, concept de merde


je me suis toujours posé comme questionnement si l’on pouvait installer une distrib linux sur un Mac ou un Chromebook ?
si non, qu’est ce qui l’en empeche concretement ? bios ou autre inaccessible ?


Sur mac intel, aucun problème pour installer un Linux (Debian pour ma part sur un Mac mini 2012, mais d’autres distributions sont installables). C’est presqu’aussi simple que sur un PC.



Rozgann a dit:


Je te donne un exemple très concret auquel j’ai été confronté : les smartphones Samsung depuis 2014 souffrent d’une faille de sécurité 0-click, qui fait qu’on peut t’envoyer un MMS et prendre le contrôle total de ton téléphone : https://www.nextinpact.com/lebrief/42550/12324-android—samsung-corrige-une-faille-critique—0-click—sur-les-smartphones-galaxy-depuis-2014 Cette faille a été découverte en 2020 et corrigée uniquement sur les téléphones encore supportés à cette date (donc pas plus vieux que le Galaxy S8 sorti en 2017, et encore, trois mois après l’annonce publique de la faille). Un Galaxy S7 par exemple est très facilement piratable.



En utilisant un smartphone qui n’est pas à jour, tu exposes tes données personnelles à de gros risques. Et je parle pas d’une utilisation professionnelle où tu aurais à manipuler des données confidentielles. Pour toutes ces utilisations, un smartphone qui ne reçoit plus de mise à jour de sécurité est à remplacer, même s’il remplit encore tout à fait son rôle en terme de fonctionnalités. Imagine si on t’imposait de remplacer ton PC tous les 3 ans parce que la nouvelle version de Windows ne le supporte pas…




Si on commence par imposer 6 a 7 ans comme Apple (pour mobile) et 10 ans sur pc ça règlera déjà pas mal de soucis.



Puis limiter les nouvelles version matériel a 1 tous les deux ans (pour éjecter les appareils avec une durée de vie inférieure à deux ans (petite batterie morte avant les deux ans) et on aurais pas mal d’économie et de bienfaits écologiques



Rozgann a dit:


Je te donne un exemple très concret auquel j’ai été confronté : les smartphones Samsung depuis 2014 souffrent d’une faille de sécurité 0-click,



wagaf a dit:


Si la sécurité de l’appareil n’est plus assurée, il n’est pas recommendable de l’utiliser pour quoi que ce soit qui accède au réseau, cet à dire la grande majorité des cas d’utilisation.




Dans les deux cas: quelles fonctionnalités écrites sur la boite ne sont plus utilisables?
Concernant les Samsung, pour avoir réparé des problèmes similaires sur des tablettes polaroïd, c’est ultra gênant. Grand merci aux marques pour bidouiller Androïd où y créer des trous béants sans réfléchir…



Concernant les failles de sécurités montrées sur Androïd, ce sont visiblement des failles trouvées soit par analyse statique soit manuellement, souvent liées à un modèle/une marque, sans exploit connu à priori. Des pistes pour tenter d’entrer, mais rien de vraiment concret de ce que je vois.
Alors ça fait réfléchir, mais pour le moment c’est du FUD.


Les failles Android SONT exploitées.
Tape simplement “Android zero-day” dans un moteur de recherche.



Zero-day signifie que la faille est déjà exploitée quand elle est corrigée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vulnérabilité_zero-day



(quote:1898875:brice.wernet)
Dans les deux cas: quelles fonctionnalités écrites sur la boite ne sont plus utilisables? Concernant les Samsung, pour avoir réparé des problèmes similaires sur des tablettes polaroïd, c’est ultra gênant. Grand merci aux marques pour bidouiller Androïd où y créer des trous béants sans réfléchir…



Concernant les failles de sécurités montrées sur Androïd, ce sont visiblement des failles trouvées soit par analyse statique soit manuellement, souvent liées à un modèle/une marque, sans exploit connu à priori. Des pistes pour tenter d’entrer, mais rien de vraiment concret de ce que je vois. Alors ça fait réfléchir, mais pour le moment c’est du FUD.




Pour être simple, les recommandation en vigueur niveau sécurité est simple. Dès qu’un os n’est plus sécurisé via des mises a jours régulière 1 fois par mois minimum, il est recommandé d’arrêté purement et simplement de l’utilisé).



Si on suivait cette recommandation a la lettre 90% des terminaux android serait bon a jeté sur le champs.



wagaf a dit:


Les failles Android SONT exploitées. Tape simplement “Android zero-day” dans un moteur de recherche.




Je parlais des failles citées. Ce sont des failles potentielles, effectivement, mais sans preuve que l’on peut en faire quelque chose. Parce que a plupart ressemble à des failles publiées en faisait une analyse de code.



Et je me répète: comme aucune promesse n’est faite sur la sécurité du terminal, on ne peut pas dire qu’arrêter les mises à jour empêche une fonctionnalité.



Dire qu’un appareil n’est plus utilisable parce qu’il n’a plus de mises à jour est faux.



Dire qu’un appareil Android ne reçoit plus de mises à jour de sécurité parce que le constructeur a arrêté de les faire est aussi partiellement faux, puisqu’il reçoit les mises à jour des services google quand même.



(et pour un utilisateur Android lambda comme moi, une tablette de 2014 fait très bien l’affaire - sauf qu’elle est lente à démarrer)


Les CVE ne font que décrire très généralement une faille, donc tu n’y trouvera que rarement une preuve “que l’on peut en faire quelque chose”. Ça ne signifie pas qu’on ne peut pas.



La faille citée pas Rozgann a bien un exploit démontré permettant la prise de contrôle du téléphone (il suffit de lire l’article !).



Et si tu fais vraiment la recherche “Android zero-day” dans un moteur de recherche, tu verras également qu’on bon nombre des failles rapportées sont corrigées après qu’on ait observé leur exploitation dans la nature (pas juste par des chercheurs de sécurité).



Par exemple:
https://arstechnica.com/gadgets/2021/05/hackers-have-been-exploiting-4-critical-android-vulnerabilities/



En bref, oui, ton appareil est vulnérable, et peut-être même déjà infecté sans que tu ne le sache (et par ex. utilisé de temps en temps pour des DDOS, ou pour collecter tes données personnelles).



Si savoir ça ne te dérange pas, ce qui est possible et même raisonnable dans certains cas, libre à toi de continuer à l’utiliser.


Je trouve plutôt réussi l’intégration Linux dans ChromeOS (appelle Crostini = via une VM et des containers LXC). L’article est clairement ignorant du fonctionnement interne de Crostini et en tout cas démontre que l’auteur n’utilise pas ChromeOS au quotidien.




On vous avait prévenu, c’est ridicule




Au contraire c’est bien pensé. L’utilisateur avancé qui veut prendre un risque peut toujours utiliser “crouton” pour du pure natif. L’utilisateur qui ne veut pas perdre du temps et être sécurisé utilise les conteneurs de Crostini. On a un Debian par défaut mais on peut installer d’autre distribs et toutes en meme temps si on veut (un conteneur LXC par distrib). D’ailleurs Microsoft a copié cette approche avec WSL2.



Franchement je ne comprend pas la charge de cet article contre ChromeOS. Des ordinateurs a changer au bout de quelques années ? 7 ans c’est long quand meme et meme après ce on peut toujours passer sur la version open source (Chromium OS) ou sur Cloudready.



L’article oublie que ‘l’utilisateur lambda’ n’a pas le niveau technique pour utiliser nativement du “Linux desktop” tout simplement parce que les défenseurs des “Linux desktop” n’ont jamais su se mettre d’accord sur quoique ce soit… Il n’y a pas “un” Linux desktop, y’en a des dizaines…



Les fautifs ce ne sont pas Google et Apple la.
Les fautifs de cette situation ce sont les défenseurs et promoteurs de Linux Desktop qui devraient arrêter de se battre entre eux et se mettent d’accord une fois pour toute sur un seul window manager, un seul gestionnaire de paquets, un seul file manager, etc
Parce la c’est juste ridicule. La soi-disant ‘richesse de choix’ des distribs Linux que certains vantent comme un atout est en fait sont plus gros problème. C’est cela qui empêche une adoption de masse et sorti du kernel y’a pas de standards sur lesquels bâtir un écosystème. De plus les efforts des devs sont éparpillés sur plusieurs solutions concurrentes et gâchés plutôt que concentrés sur une seule.
L’EU râle contre les GAFAM mais ne propose pas un standard ‘Linux Desktop’ estampillé EU. pourquoi ? ce n’est pourtant pas compliqué et cher d’aller faire une “distro EU officielle” (une seule!) labélisée et financée par l’EU.



kgersen a dit:


Et en tout cas démontre que l’auteur n’utilise pas ChromeOS au quotidien.




Pas au quotidien, mais régulièrement (plus par curiosité que par besoin mais tout de même). Et ?




Au contraire c’est bien pensé.




Non, quand je dois virtualiser un Linux pour accéder à un terminal Linux depuis un OS Linux, ce n’est pas bien pensé (mais cette remarque fonctionne pour n’importe quelle application).




D’ailleurs Microsoft a copié cette approche avec WSL2.




Microsoft permet d’accéder à un système Linux depuis Windows. C’est similaire dans la forme, pas vraiment dans l’esprit. WSL2 est complémentaire à l’OS principal. Dans le cas de Chrome OS, vu que c’est parfaitement inutile, c’est se moquer du monde.




7 ans c’est long quand meme et meme après ce on peut toujours passer sur la version open source (Chromium OS) ou sur Cloudready.




On peut, mais pas comme on peut installer n’importe quel OS sur une machine classique. Comme on peut ne pas voir le problème, mais il n’en devient pas inexistant pour autant.




L’article oublie que ‘l’utilisateur lambda’ n’a pas le niveau technique pour utiliser nativement du “Linux desktop”




Pauvre petit Michu incapable de quoi que ce soit. Heureusement que Google est là pour le sauver des turpitudes du monde moderne en limitant sa capacité d’usage. Note que ton propos n’a rien à voir avec la critique de l’article. L’article ne reproche pas l’existence de Chrome OS ou qu’on pense qu’un navigateur en plein écran puisse être considéré comme un système.



Ce que critique l’article, c’est que l’on refuse à Michu l’accès au terminal d’une machine qui lui appartient, la possibilité d’installer ce qu’il veut sur une machine qui lui appartient et qu’on décide à sa place sur un critère qui n’a aucun intérêt quand cessera d’être utile une machine qui lui appartient.



Après que l’utilisateur soit capable ou non de lancer un terminal, Firefox, Gimp ou de changer son OS c’est un autre problème. Mais ce n’est certainement pas parce qu’il est jugé inapte qu’on l’enferme. Et cet enfermement n’a que de mauvaises motivations.




Les fautifs ce ne sont pas Google et Apple la.




Eh bien… si (si on parle de la volonté d’enfermement. Parce que pour ce qui est des utilisateurs trop débiles, je pense que certains sont sans doute plus malins que ceux qui prennent ces décisions).




Les fautifs de cette situation ce sont les défenseurs et promoteurs de Linux Desktop qui devraient arrêter de se battre entre eux et se mettent d’accord une fois pour toute sur un seul window manager, un seul gestionnaire de paquets, un seul file manager, etc




Tu es en guerre contre le monde Linux, je le comprends. Mais ne confonds pas ta guerre et le propos de cet article qui n’a strictement rien à voir.


le terminal du “linux” hote est accessible, via ctrl + alt + t, c’est d’ailleurs par ce biais que l’on peu installer d’autre distribution (via conteneur LXC) à coté ou a la place de debian
c’est limité mais accessible



pour ce qui est de l’usabilité, j’ai profité du confinement pour m’initier a python, circuitpython et arduino en installant vscode et les toolchains nécessaires dans le conteneur debian
je n’ai a aucun moment été gêné par une quelconque limitation
ça permet d’expérimenter linux sans crainte de tout casser
Alors il ne faut pas avoir un chromebook premier prix avec un celeron anémique, mais ça reste vrais qq soit l’OS hôte
de plus aillant fait qq boulette avec pip et autre package, on tue le conteneur linux, on le recrée et hop on repart sur des bases saines sans risque de flinguer le système principal et passer des heures a tout réinstaller (avec maman qui râle derrière)



Ensuite GROS point fort de chromeOS c’est le contrôle parental permis par family link
ou on peu limiter l’amplitude horaire, les applis installé, même un quota horaire par appli les accès web
ça permet qd même de laisser son minot faire ses devoirs l’esprit tranquille pdt qu’on est occupé à autre chose ou lui laisser un temps défini avec lui pour programmer en scratch ou python en autonomie
pas de risque de flinguer l’OS ni de l’exposer à qq chose de non désirable
la aussi c’est surement faisable sur linux ou WIN10 mais pas aussi simplement



Alors certes le support est limité à 8 ans mais pour un système clé en main, qui garanti le “it just work” c’est qd même pas mal
certes on peu le faire a la main sur linux ou win10/11 et même peut être plus longtemps mais l’effort de maintenance n’est pas le même, les compétences demandée non plus.



David_L a dit:



Ce que critique l’article, c’est que l’on refuse à Michu l’accès au terminal d’une machine qui lui appartient, la possibilité d’installer ce qu’il veut sur une machine qui lui appartient et qu’on décide à sa place sur un critère qui n’a aucun intérêt quand cessera d’être utile une machine qui lui appartient.




Si je suis d’accord sur l’aspect obsolescence imposée, pour le reste, c’est plus compliqué.



C’est comme si on avait une personne qui achète une voiture avec une boite auto vient se plaindre ensuite de ne pas pouvoir passer manuellement les vitesses. Pourtant, la voiture lui appartient.



Quand on achète un Chromebook, c’est pour le matériel ET le logiciel. Donc venir se plaindre qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut ensuite du logiciel, c’est juste qu’à la base… on n’a pas choisi le bon produit !



Dans ce cas, c’est le contraire qu’il aurait fallu faire. Acheter du matériel, et ensuite installer Chrome OS.



Surtout que les verrouillages mis en place ont souvent d’autres objectifs, comme la sécurité.



Exemple : avec une bonne clé USB, il est possible de démarrer un Windows sans connaitre le mot de passe si le SecureBoot n’est pas activé et si BitLocker ne l’est pas non plus (et qui est disponible uniquement pour les versions Pro de Windows).



Attention, je ne dis pas que ces verrouillages n’ont pas aussi comme objectifs d’enfermer les utilisateurs. Je dis juste qu’ils ont également des avantages. Considérer le tout dans son ensemble rend la problématique bien plus complexe qu’un simple choix manichéen bien/pas bien. Il y a un curseur à placer entre les avantages et les inconvénients, et ce choix est propre à chacun.



kgersen a dit:


L’article oublie que ‘l’utilisateur lambda’ n’a pas le niveau technique pour utiliser nativement du “Linux desktop” tout simplement parce que les défenseurs des “Linux desktop” n’ont jamais su se mettre d’accord sur quoique ce soit… Il n’y a pas “un” Linux desktop, y’en a des dizaines…




Et donc le gentil Google a décidé de faire une distrib Linux où l’utilisateur est libéré de ce choix et où tout est unifié ? Bah non, Google a juste utilisé Linux comme bootloader pour utiliser Chrome comme OS.



En revanche, le jour où mme Michu a envie d’utiliser Linux, elle va utiliser Ubuntu comme beaucoup de monde. Et en installant Ubuntu, elle ne va pas s’évanouir devant le choix des environnements de bureau, elle aura du Gnome par défaut, et puis c’est tout.



Le fait que le choix existe ne rend pas la solution par défaut inutilisable. Ou alors il faut bien accepter que l’existence de Chrome, Firefox, Vivaldi, et Brave, vont causer un vertige à tout utilisateur de Windows au moment de cliquer sur l’icône Edge. Et d’ailleurs, je ne vois même pas la légitimité de ChromeOS, alors que ce serait tellement plus simple si tout était unifié sous Windows ; là pour le coup, c’est Google qui met à mal la belle harmonie.



wagaf a dit:


La faille citée pas Rozgann a bien un exploit démontré permettant la prise de contrôle du téléphone (il suffit de lire l’article !).




Oui, déjà vécue par un proche.




En bref, oui, ton appareil est vulnérable, et peut-être même déjà infecté sans que tu ne le sache




J’en suis bien conscient et je vis avec/ça ne me fait pas peur et ne devrait pas faire si peur aux gens à mon sens, mais ce n’est pas vraiment le point que je soulevais (parce que sinon, on peut aussi souligner toutes les failles BIOS et soft non mises à jour par les utilisateurs comme Intel ME (énorme, on peut prendre le contrôle en VNC d’ordis existe sans aucun effort, à distance, juste parcequ’ils sont sur le réseau, alors que la màj existe) et tous les système de mise à jour auto constructeur : dell supportassist, HP support, Lenovo System Update, Lenovo Vantage? + les mises à jour Java )



En gros:




  • La sécurité peut être attaquée comme étant un vice caché - sauf qu’il faudrait faire l’achat en prouvant que le vice était connu avant il me semble

  • Par contre, la sécurité n’est pas un dû de la part du constructeur

  • Il faudrait que l’on puisse basculer en mode “neutre” (sans aucune fioriture/modification constructeur) et que ce mode puisse au moins être maintenu par la communauté



Bref, dissocier le Hard du Soft - limite vendre des téléphones sur lequel on puisse charge un android nous-même par exemple?


@Thorgalix_21 Comment as-tu fait pour installer un linux 64bit sur une machine avec un bios 32 bit ? Ça m’intéresse parce que j’ai un PC portable acer qui est dans ce cas là !



À une époque, debian avait, en cherchant bien, une ISO d’installation spécialement pour ça, mais je ne la retrouve plus et maintenant elle serait obsolète (mais en passant du temps, je devrais pouvoir upgrader de distribution).



(quote:1899163:brice.wernet)
En gros:




  • La sécurité peut être attaquée comme étant un vice caché - sauf qu’il faudrait faire l’achat en prouvant que le vice était connu avant il me semble

  • Par contre, la sécurité n’est pas un dû de la part du constructeur

  • Il faudrait que l’on puisse basculer en mode “neutre” (sans aucune fioriture/modification constructeur) et que ce mode puisse au moins être maintenu par la communauté



Bref, dissocier le Hard du Soft - limite vendre des téléphones sur lequel on puisse charge un android nous-même par exemple?




Je pense pas que la législation actuelle permette de considérer une faille logicielle comme un vice caché. Mais là n’est pas la question. La réglementation, ça peut évoluer. Pour l’électroménager, il existe maintenant en Europe une obligation de fournir des pièces détachées pendant une durée minimale après la fin de la commercialisation du produit. On pourrait très bien envisager que ce type d’obligation s’applique aussi à la partie logicielle.



Et oui, personnellement je pense qu’on pourrait mettre une clause qui permette de libérer de l’obligation de faire des mises à jour de sécurité un peu plus tôt si l’équipement est suffisamment ouvert pour pouvoir y lancer un OS alternatif (avec l’ensemble des pilotes mis à disposition).



fdorin a dit:


C’est comme si on avait une personne qui achète une voiture avec une boite auto vient se plaindre ensuite de ne pas pouvoir passer manuellement les vitesses. Pourtant, la voiture lui appartient.




Il y a une règle d’or : les comparaisons informatique/automobiles sont presque constamment non pertinentes :D Ici, on voit bien la limite de l’exemple qui consiste à laisser penser que la privation de liberté de choix de l’utilisateur est un choix conscient qu’il a fait, face à une alternative similaire. Or c’est tout sauf le cas (ou j’ai loupé l’offre “chromebook avec bootloader open bar”).



C’est comme à l’époque où on disait “si Windows est majoritaire c’est parce que c’est le choix de l’utilisateur”. Quand le marché propose 0 % de machines nues ou sans Windows, c’est compliqué de considérer ça comme réaliste.



Et quand un utilisateur achète un Chromebook plutôt qu’autre chose, il n’est sans doute pas conscient que la simplicité qu’on lui vante est liée à une fermeture de la plateforme bien que techniquement l’un n’impose pas l’autre.




Quand on achète un Chromebook, c’est pour le matériel ET le logiciel. Donc venir se plaindre qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut ensuite du logiciel, c’est juste qu’à la base… on n’a pas choisi le bon produit !




On peut aussi changer d’avis. Dans tous les cas, un tel choix n’a pas à être imposé sur la durée.




Dans ce cas, c’est le contraire qu’il aurait fallu faire. Acheter du matériel, et ensuite installer Chrome OS.




Pourquoi pas. Mais pourquoi vouloir décider du sens dont l’utilisateur doit faire les choses. Logiciel et matériel ne sont pas liés, ils n’ont pas à l’être. On l’accepte de plus en plus parce que c’est le modèle imposé dans le mobile (parce que ARM, les pilotes toussa et que ça arrange tout le monde). Mais sur le fond, ils n’ont pas à l’être. On peut choisir de l’accepter à titre individuel, mais pourquoi diable vouloir imposer ça au reste du monde. Je suis casanier, je n’empêche pas pour autant les gens de voyager quand bon leur semble.




Surtout que les verrouillages mis en place ont souvent d’autres objectifs, comme la sécurité.




Oui et make the world a better place aussi. D’ailleurs, je vais t’enfermer dans ta chambre, comme ça tu ne pourras pas te faire écraser par une voiture :D




papay0u a dit:


Ensuite GROS point fort de chromeOS c’est le contrôle parental permis par family link ou on peu limiter l’amplitude horaire, les applis installé, même un quota horaire ….




Note que je ne dis pas “Chrome OS c’est nul” ou qu’il n’y a aucun avantage. Ce que je reproche aux Chromebook (comme à d’autres appareils) c’est de partir du principe qu’ils sont tellement bons qu’ils n’ont pas à permettre à l’utilisateur d’opter pour une alternative s’ils le souhaite.



Quand tu forces quelqu’un à rester auprès de toi, ce n’est en général pas la grande marque d’une confiance en tes qualités intrinsèques.



(quote:1898579:brice.wernet)
Question: un appareil qui ne reçoit plus de mises à jour est-il réellement bridé? Dans le sens ou fonctionnellement, rien n’est altéré… (Je dissocie le sujet de la captivité).



Exemple perso: je n’ai pour tablettes Android que des NVidia Shield K1, qui n’ont plus de mises à jour depuis Android 7. Et je ne me sens pas du tout limité par ce manque de mises à jour de l’OS.




Les contraintes arriveront tôt ou tard par les applications qui elles ne pourront être mise à jour ou n’offriront plus la totalités des services présent auparavant pour cause de plateforme obsolète.



(quote:1898599:brice.wernet)
Ca craint -> ce n’est pas un terme juridique acceptable pour défendre la cause.



Fonctionnellement, rien n’est atteint.



En plus, le navigateur continue à recevoir des mises à jour en fait (en tout cas sur ma tablette). Même certains composants “OS” comme le play store.




Mais le Play Store n’est pas compatible avec la totalité des versions de la plateforme.



(quote:1898959:brice.wernet)
Je parlais des failles citées. Ce sont des failles potentielles, effectivement, mais sans preuve que l’on peut en faire quelque chose. Parce que a plupart ressemble à des failles publiées en faisait une analyse de code.



Et je me répète: comme aucune promesse n’est faite sur la sécurité du terminal, on ne peut pas dire qu’arrêter les mises à jour empêche une fonctionnalité.



Dire qu’un appareil n’est plus utilisable parce qu’il n’a plus de mises à jour est faux.



Dire qu’un appareil Android ne reçoit plus de mises à jour de sécurité parce que le constructeur a arrêté de les faire est aussi partiellement faux, puisqu’il reçoit les mises à jour des services google quand même.



(et pour un utilisateur Android lambda comme moi, une tablette de 2014 fait très bien l’affaire - sauf qu’elle est lente à démarrer)




C’est simplement un appareil dont tu ne peux plus contrôler l’intégrité.
A partir de là, chacun fait ses choix, mais ne peux venir pleurer de fuite de données voire de vol pure et dur.



fdorin a dit:


Si je suis d’accord sur l’aspect obsolescence imposée, pour le reste, c’est plus compliqué.



C’est comme si on avait une personne qui achète une voiture avec une boite auto vient se plaindre ensuite de ne pas pouvoir passer manuellement les vitesses. Pourtant, la voiture lui appartient.




Je ne suis pas tout à fait d’accord sur l’analogie, car il est toujours possible de changer une boite de vitesse et d’adapter une boite manuelle, certes par un technicien, mais possible.



Or le BIOS de ces matériels sont généralement verrouillés et nécessite des subterfuges pour pouvoir exécuter un autre OS..




Quand on achète un Chromebook, c’est pour le matériel ET le logiciel. Donc venir se plaindre qu’on ne peut pas faire ce que l’on veut ensuite du logiciel, c’est juste qu’à la base… on n’a pas choisi le bon produit !




Parce que le matériel au prix où il est proposé n’est pas disponible avec un autre OS…




Dans ce cas, c’est le contraire qu’il aurait fallu faire. Acheter du matériel, et ensuite installer Chrome OS.




Encore faudrait-il que ChromeOS puisse être acheté en dehors du matériel avec lequel il est fournit.




Surtout que les verrouillages mis en place ont souvent d’autres objectifs, comme la sécurité.




Très voire trop souvent la sécurité a bon dos et sert d’autres objectifs que ceux déclamés, comme on peut le constater avec la crise du Covid.



David_L a dit:


Il y a une règle d’or : les comparaisons informatique/automobiles sont presque constamment non pertinentes :D Ici, on voit bien la limite de l’exemple qui consiste à laisser penser que la privation de liberté de choix de l’utilisateur est un choix conscient qu’il a fait, face à une alternative similaire. Or c’est tout sauf le cas (ou j’ai loupé l’offre “chromebook avec bootloader open bar”).




Pour pouvoir parler de privation, il faut qu’il y ait une conséquence négative, un manque. Est-ce le cas pour 99% dans utilisateurs ? Non. Ils veulent juste un truc qui fonctionne. Comment, c’est pas leur problème ;)




C’est comme à l’époque où on disait “si Windows est majoritaire c’est parce que c’est le choix de l’utilisateur”. Quand le marché propose 0 % de machines nues ou sans Windows, c’est compliqué de considérer ça comme réaliste.




Oui. On appelle cela un biais !




Et quand un utilisateur achète un Chromebook plutôt qu’autre chose, il n’est sans doute pas conscient que la simplicité qu’on lui vante est liée à une fermeture de la plateforme bien que techniquement l’un n’impose pas l’autre.




Si l’un n’impose certes pas l’autre, les deux sont liés. C’est plus facile de gérer la simplicité dans un environnement plus ou moins contrôlé que pas contrôlé du tout.



Et encore une fois, la majorité des gens veulent du simple. Le comment ça fonctionne derrière, ils s’en fiche royalement.



Tu parlais de biais concernant l’installation de Windows qui était majoritaire. On en a un ici. Le lectorat ici est plutôt technique/passionné. Avec des connaissances et des attentes différentes de Monsieur/Madame tout le monde ;)




On peut aussi changer d’avis. Dans tous les cas, un tel choix n’a pas à être imposé sur la durée.




Bon, finalement, ma voiture je la veux verte et pas rouge. Zut (désolé, j’ai pas pu résisté :D)




Pourquoi pas. Mais pourquoi vouloir décider du sens dont l’utilisateur doit faire les choses. Logiciel et matériel ne sont pas liés, ils n’ont pas à l’être.




Bien sur que si les deux sont liés. Par les drivers. Lié l’un avec l’autre diminue drastiquement le risque de problème. C’est le constructeur qui s’occupe du teste matériel et de l’intégration logiciel pour un OS.



Dans le cas contraire, l’intégration tombe dans l’oublie et on a des solutions souvent bancales, car un constructeur ne va pas s’amuser à tester toutes les configurations logiciels possibles et inimaginable. Surtout sur de l’ARM.



Et si tu as la possibilité d’installer ce que tu veux, mais qu’en pratique, ça ne marche pas (pb de drivers par exemple), ben c’est comme si tu n’avais pas la possibilité d’installer ce que tu veux. J’ai déjà installé des ROMs custom sur des smartphones, et je peux te dire que j’en ai eu des bugs. Certains génant (pas de 3G, bluetooth non reconnu), d’autres non (mauvaise qualité appareil photo). Parfois en changeant de ROM, tu résouds des problèmes, mais d’autres se créent.




On l’accepte de plus en plus parce que c’est le modèle imposé dans le mobile (parce que ARM, les pilotes toussa et que ça arrange tout le monde).




On l’accepte surtout parce que ça marche ! Pour reprendre le mobile, si c’était si simple, les ROMs alternatives n’auraient pas tant de difficultés à fonctionner correctement. Et les utilisateurs veulent un truc qui marche. Pas un truc qui marchouille.




Mais sur le fond, ils n’ont pas à l’être. On peut choisir de l’accepter à titre individuel, mais pourquoi diable vouloir imposer ça au reste du monde. Je suis casanier, je n’empêche pas pour autant les gens de voyager quand bon leur semble.




Ton choix n’a aucun impact pour les voyagistes. Ils ne vont pas débourser plus parce que tu décides de rester chez toi. Par contre, cela peut engendrer des frais supplémentaires pour un constructeur (il faut mettre en place un bootloader, il faut pouvoir installer une nouvelle version, restaurer en cas de pépin, etc…). Bref, de la conception et des tests supplémentaires pour faire plaisir à 0,1% de leur utilisateur ? Généralement, le choix est vite fait pour eux.



Sans compter le support supplémentaire à mettre en place parce que ça marche plus suite à un incident durant une installation.



Ce qui est pour toi un droit, est un coût non négligeable pour d’autre.



Bref, l’équation est bien loin d’être aussi simple qu’il n’y parait et résumer le lien matériel/logiciel uniquement à de l’enfermement/obsolescence n’est qu’une vision tronquée de la situation réelle.



Et il ne faudrait pas se limiter au chromebook et compagnie. Idem pour les TV connectés, les box des FAI, les calculateurs des voitures, les montres connectés, etc… On peut aller très loin !




Oui et make the world a better place aussi. D’ailleurs, je vais t’enfermer dans ta chambre, comme ça tu ne pourras pas te faire écraser par une voiture :D




Ben non, car là, tu me prives d’une liberté :p (fondamentale qui plus est)


Le passage aux processeurs M1 changera peut-être la donne côté Apple, mais jusqu’alors, les Mac étaient supportés entièrement pendant 7 ans environ (mon Macbook Pro fin 2013 vient de recevoir la dernière MAJ de sécurité de Big Sur, donc on est à 8 ans, et recevra peut-être de nouvelles MAJ pour les problèmes de sécurité majeurs à venir).
J’avais installé Ubuntu via Bootcamp et ça marchait très bien. C’est l’avantage d’avoir un nombre limité de modèles vendus en grande quantités : la communauté est active.
Le soucis maintenant, c’est l’absence de Bootcamp, et la capacité de la communauté à faire des drivers pour Linux et éventuellement Windows ARM. Espérons que la pression soit suffisante pour faire bouger les choses dans les années qui viennent (et que Apple n’en profite pas pour réduire la durée du support). L’expérience des téléphones Apple me rend quand même pas complètement optimiste…



Argonaute a dit:


Je ne suis pas tout à fait d’accord sur l’analogie, car il est toujours possible de changer une boite de vitesse et d’adapter une boite manuelle, certes par un technicien, mais possible.




Le mec qui s’y connait suffisamment peut y arriver aussi. Faut flasher des ROMs et compagnie à la mano, mais c’est pas impossible ;)




Encore faudrait-il que ChromeOS puisse être acheté en dehors du matériel avec lequel il est fournit.




Tu as ChromiumOS qui est dispo. Grosso modo, c’est la même chose, mais basé sur Chromium au lieu de Chrome.




Très voire trop souvent la sécurité a bon dos et sert d’autres objectifs que ceux déclamés,




La sécurité reste malgré tout un élément à prendre en compte. Elle n’excuse pas tout, mais ne doit pas être oubliée.



fdorin a dit:


Pour pouvoir parler de privation, il faut qu’il y ait une conséquence négative, un manque.




Non




Et encore une fois, la majorité des gens veulent du simple. Le comment ça fonctionne derrière, ils s’en fiche royalement.




Tu condonds simplicité et enfermement. Chrome OS est simple. Vendons donc des appareils sous Chrome OS. Mais pourquoi empêcher les clients d’installer autre chose s’ils le souhaitent ?




Bon, finalement, ma voiture je la veux verte et pas rouge. Zut (désolé, j’ai pas pu résisté :D)




Le constructeur t’empêche de la repeindre ?




Bien sur que si les deux sont liés. Par les drivers.




Non, on parle de PC, d’ailleurs déjà sous Linux.




Dans le cas contraire, l’intégration tombe dans l’oublie et on a des solutions souvent bancales, car un constructeur ne va pas s’amuser à tester toutes les configurations logiciels possibles et inimaginable. Surtout sur de l’ARM.




C’est un problème spécifique à ARM. Dans son organisation générale actuelle, ces architectures mènent à un support limité et une compatibilité réduite. Mais comme ce n’est pas le sujet de toutes façons, ça ne change rien au propos.




Et si tu as la possibilité d’installer ce que tu veux, mais qu’en pratique, ça ne marche pas (pb de drivers par exemple), ben c’est comme si tu n’avais pas la possibilité d’installer ce que tu veux.




On doit être libre de faire des erreurs. C’est même comme ça qu’on apprend.




J’ai déjà installé des ROMs custom sur des smartphones, et je peux te dire que j’en ai eu des bugs.




Ce n’est pas comparable avec le sujet évoqué ici




Par contre, cela peut engendrer des frais supplémentaires pour un constructeur (il faut mettre en place un bootloader, il faut pouvoir installer une nouvelle version, restaurer en cas de pépin, etc…). Bref, de la conception et des tests supplémentaires pour faire plaisir à 0,1% de leur utilisateur ? Généralement, le choix est vite fait pour eux.




Mais comment font donc tous les constructeurs du marché PC ? Et tu réponds à côté pour éviter le problème : la question c’était : je n’impose pas mon besoin de limitations aux autres, pourquoi penses-tu que c’est légitime sur un marché comme celui de l’ordinateur individuel ?




Ce qui est pour toi un droit, est un coût non négligeable pour d’autre.




Tu as oublié les violons ;)




Et il ne faudrait pas se limiter au chromebook et compagnie. Idem pour les TV connectés, les box des FAI, les calculateurs des voitures, les montres connectés, etc… On peut aller très loin !




Oui et on l’a déjà fait (notamment dans le cas des enceintes connectées). Les box de FAI c’est différents, elle ne t’appartiennent pas, tu n’en disposes donc pas comme bon te semble. Mais il devrait être possible de les remplacer par l’appareil de son choix. Ces combats sont effectivement assez larges et essentiels pour être compris de tous, sans caricature.




UnContemplateur a dit:


Le passage aux processeurs M1 changera peut-être la donne côté Apple




Le passage à M1 c’est la fin des alternatives sur plein de points. On verra comment ça sera débridé avec le temps, mais c’est un choix vers plus de fermeture pas l’inverse.



L’avantage d’Apple par contre c’est que comme c’est leur chip, ils décident du choix et de la durée du support, là où les constructeurs de smartphone ne font ni le chip ni l’OS et se foutent le plus sdouvent du support vu que ça permet de vendre des nouveaux appareils lorsqu’il est réduit (même si ça change progressivement avec la pression d’Apple et des clients).


mais personne empêche autre chose, depuis que ChromeOS existe il y a toujours eu crouton (et tous les chromebooks peuvent passer en mode développeur et lancer des apps Linux nativement)



On peut donc oui reprocher aux matériels d’Apple d’être “fermés” mais pas aux Chromebooks.



C’est juste que personne ne propose d’OS alternatifs pour ces machines alors qu’ils pourraient.
Pourquoi HP, Acer, Asus, etc qui proposent des Chromebooks ne proposent pas une version de leur machines avec Ubuntu ou autre ?


Je suis étonné de la partie sur les machines apple.



Jusqu’ici sur les mac Intel on peut installer Windows ou Linux sans soucis tant que les drivers sont là (et a priori ils le sont).
Depuis le proc M1 il faut attendre que le support par les tiers soit là mais une fois qu’il sera là on pourra installer tout ce qui le supporte dessus.
Je trouve du coup que les tournures de phrases manquent beaucoup de précision et laissent à penser qu’Apple à tout verrouillé alors qu’à mon sens ce n’est pas le cas.



En particulier il est dit à la base en parlant des chromebooks : « Il n’y aura plus de mises à jour et vous n’aurez pas plus la liberté d’y placer le système de votre choix en remplacement. C’est tout le problème de cette conception fermée. Même chose du côté d’Apple avec ses Mac. »
Alors que justement non, ce n’est pas la même chose côté apple.



Et du coup le problème n’est justement pas que le matériel est ouvert et l’écosystème fermé mais plutôt l’inverse non ? C’est le fait qu’ils aient fait un processeur maison qui fait que le support tarde un peu. Ou j’imagine que la Touch Bar n’est pas supportée sur Linux / Windows justement parce que c’est spécifique et pas ouvert.



Et attention je suis pas un fanboy apple. Leur façon de ne plus supporter certaines machines au bout de X années alors qu’elles tournent encore parfaitement me gêne particulièrement, tout comme l’obligation de passer par le dernier macOS pour développer sur iOS. On peut du coup installer un autre os (Linux par ex) mais on perd des fonctionnalités (ici Xcode) de manière un peu arbitraire (la machine aurait largement la puissance pour faire tourner le dernier macOS).



Voila, je trouve que l’article manque de clarté sur la partie Apple et que c’est pourtant ce que j’attends de ce genre d’article s’ils veulent garder une bonne crédibilité.



(quote:1899154:alex.d.)



En revanche, le jour où mme Michu a envie d’utiliser Linux, elle va utiliser Ubuntu comme beaucoup de monde. Et en installant Ubuntu, elle ne va pas s’évanouir devant le choix des environnements de bureau, elle aura du Gnome par défaut, et puis c’est tout.




Déja donc Linux = Ubuntu ? dans ce cas ne pas employer le mot ‘Linux’ c’est trop imprécis.



et non Mme Michu ne va pas télécharger et installer Ubuntu c’est completement irréaliste.



Mme Michu elle achètera éventuellement un ordi préconfiguré sous Ubuntu mais y’en a pas a la FNAC ou autre.



Le problème n’est pas le choix que doit faire Mme Michu , le problème c’est l’écosystème et ce qu’on lui propose.



kgersen a dit:


Déja donc Linux = Ubuntu ?




Non, ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai juste dit qu’Ubuntu doit avoir plus de la moitié des parts de marché des distribs Linux, et la plupart des tutos pour débutants utilisent Ubuntu, donc le débutant qui veut se mettre à Linux ne réfléchit pas des heures, il suit le sens du vent et prend Ubuntu.




Mme Michu elle achètera éventuellement un ordi préconfiguré sous Ubuntu mais y’en a pas a la FNAC ou autre.




Il y en a chez Dell.


Bon, et on parle quand d’ordissimo ? :troll:



David_L a dit:


Non




Vas dire cela à notre ami Robert ;)




Tu condonds simplicité et enfermement. Chrome OS est simple. Vendons donc des appareils sous Chrome OS. Mais pourquoi empêcher les clients d’installer autre chose s’ils le souhaitent ?




Non, je ne confonds rien du tout. Tu souhaites tellement que matériel et logiciel ne soit pas liés que tu ne vois pas le couplage qu’il peut y avoir entre les deux.




Non, on parle de PC, d’ailleurs déjà sous Linux.




Un chromebook est tout autant un PC qu’un Mac. PC dans le sens Personnal Computer oui. PC dans le sens on installe ce que l’on veut : non.



Petit apparté au passage sur le côté des licences. Le noyau linux est sous GPLv2 qui ne s’oppose pas à la tivoïsation (contrairement à la GPLv3). Donc tant que le noyau est disponible pour ceux qui le souhaite, la licence est respectée, et on ne peut donc s’appuyer dessus pour réclamer ce “droit à l’installation”.




C’est un problème spécifique à ARM. Dans son organisation générale actuelle, ces architectures mènent à un support limité et une compatibilité réduite. Mais comme ce n’est pas le sujet de toutes façons, ça ne change rien au propos.




Cela n’est nullement hors sujet, dans la mesure où il existe de nombreux Chromebook à architecture ARM.




On doit être libre de faire des erreurs. C’est même comme ça qu’on apprend.




Au risque qu’on me dise que mon disque est rayé : 99% des gens s’en fiche. Ils veulent juste un truc qui marche.




Ce n’est pas comparable avec le sujet évoqué ici




C’est pourtant pertinent. J’oppose la réalité du terrain à un “yakafokon”.




Mais comment font donc tous les constructeurs du marché PC ? Et tu réponds à côté pour éviter le problème : la question c’était : je n’impose pas mon besoin de limitations aux autres, pourquoi penses-tu que c’est légitime sur un marché comme celui de l’ordinateur individuel ?




C’est parce que tu pars du principe que cette limitation est sciemment voulu en vu de restreindre volontairement ce que les gens peuvent faire avec, juste pour les enquiquiner. La question est de savoir si cette limitation est là par volonté (cause) ou en tant que contrainte technique (conséquence). D’où le fait d’aborder le sujet de la sécurité.



Si tu connais la réponse, je t’en prie, donne là. Mais je veux des preuves ;) J’ai une opinion (qui rejoint très certainement la tienne d’ailleurs), mais ce n’est qu’une opinion !




Tu as oublié les violons ;)




Nan, ça me coute trop cher pour les rajouter :p Toi aussi, tu réponds à côté, pour éviter de répondre à la question qui est de savoir ce que l’ouverture peut avoir comme coût. Et les “effets de bord” que cela peut avoir.



Je suis d’accord pour dire que si ça ne coute rien et qu’il n’y a aucun effet, alors oui, limiter sans raison l’ouverture ne sert à rien d’autres qu’assouvir les instincts mercantiles de ces sociétés. Mais il y a souvent des raisons (et que l’on soit d’accord avec ou pas n’est pas la question).




Oui et on l’a déjà fait (notamment dans le cas des enceintes connectées). Les box de FAI c’est différents, elle ne t’appartiennent pas, tu n’en disposes donc pas comme bon te semble. Mais il devrait être possible de les remplacer par l’appareil de son choix. Ces combats sont effectivement assez larges et essentiels pour être compris de tous, sans caricature.




Les box des FAI c’est effectivement un sujet à part. Comme tu le dis, la plupart sont en location. Cela n’empêche pas pourtant de les acheter comme chez Orange (bon, je viens de vérifier, je n’ai pas retrouver cette possibilité aujourd’hui, mais en tout cas, il y a quelques années, c’était possible d’acheter sa livebox).



Je sais que pour les abonnements ADSL, on n’était pas lié au matériel (on pouvait utiliser le sien) mais la configuration était quand même loin d’être des plus faciles. Je ne sais pas ce qu’il en est par contre pour la fibre, n’ayant jamais creusé de ce côté.



Quoi qu’il en soit, cela n’enlève en rien quant à la pertinence de mes propos, à savoir de pourquoi se limiter aux ordinateurs ? Tout ce qui est connectée/connectable devrait être ouvert (montre, TV, enceinte, …) si on suit ta logique.



Argonaute a dit:


Les contraintes arriveront tôt ou tard par les applications qui elles ne pourront être mise à jour ou n’offriront plus la totalités des services présent auparavant pour cause de plateforme obsolète.




Ca met du temps. Beaucoup de temps. Parce que la majorité des usages est basée sur le web, les web services, et que ces parties sont encore mises à jour via le play store.



–> Il est difficile de dire si un appareil (Android, Android TV, Firefox OS, …) sera effectivement obsolète et non fonctionnel dans quelques années. Car même s’il n’est plus supporté par le fabricant (et ayant un téléphone Asus, ça peut arriver très vite), les fonctionnalités ne s’arrêtent pas.



Prenons le cas des imprimantes: tu achètes l’imprimante, tu la connectes au réseau, et là elle perd des fonctionnalités (celle qui permet d’imprimer des coloriages depuis le menu). Là j’étais dég (parce que j’avais un gamin qui adorait ces coloriages).



Dans le cas d’un ordi, d’une tablette, d’un téléphone, la “vraie” obsolescence, c’est quand on va couper la 3G, que le Wifi 802.11g ne sera plus supporté par rien, ou que plus aucun contenu ne fonctionnera en 800x600. Et ce n’est pas de l’obsolescence dûe au constructeur!




Argonaute a dit:


Parce que le matériel au prix où il est proposé n’est pas disponible avec un autre OS…




… comme les voitures “suréquipées” de série. Ils ne se cachent même pas de nous mettre des trucs inutiles qui tombent en panne de série comme les lèves-vitres électriques… (ok, stop les comparaison aux voitures)




fdorin a dit:


Bien sur que si les deux sont liés. Par les drivers. Lié l’un avec l’autre diminue drastiquement le risque de problème. C’est le constructeur qui s’occupe du teste matériel et de l’intégration logiciel pour un OS.




Le cas des drivers est intéressant:




  • Dans le cas de Linux, les drivers sont livrés avec le kernel

  • Mais un UEFI (et les ARM ont des trucs ressemblants) peut contenir des drivers (PCIExpress, réseau, …) sur lequel l’OS peut s’appuyer!

  • Android est une surcouche de Linux, mais pas trop liée au kernel visiblement… (donc on peut compiler un android plus récent sans changer le kernel et ses pilotes)

  • Des tentatives on déjà été faites par des projets en mal d’adoption (Xfree86, NetBSD) pour des pilotes “portables” (Xfree avec des pilotes compatibles BSD et Linux sans recompilation, NetBSD avec des pilotes Wifi compilés dynamiquement par l’OS - donc le même pilote entre ARM et X86)



-> ça marche, une grosse partie des puces “bas de gamme” sont des puces connectées en I2C, USB, ou tout autre bus série - le coeur du pilote ne change pas, juste la couche de comm…
-> les pilotes 3D sont souvent livrés avec des blobs non opensource, mais partageable entre les systèmes (cf la RPI par exemple)



-> Le pilote est généralement une fausse excuse…


Je rebondis un peu sur la facilité d’installer une distribution linux sur les mac Intel “vantée” ici par certains :) !
Ça dépend quand même fortement des modèles !



Je rêve d’une Arch linux sur mon MacBook pro 15 avec touch bar de 2017, mais bon… sans wifi et sans son c’est presque inexploitable :) ! En fait même le clavier et le touchpad ne marchent pas out of the box !



( :pleure: Je le déteste ! C’est le PC le plus bugué et le moins fiable que je n’ai jamais eu entre les main ! C’est mon PC pro, et j’ai besoin d’une machine sous macOS pour pouvoir publier des application iOS… )



fdorin a dit:


C’est parce que tu pars du principe que cette limitation est sciemment voulu en vu de restreindre volontairement ce que les gens peuvent faire avec, juste pour les enquiquiner.




Non, pas pour les enquiquiner. Mais pas pour leur bien pour autant.




Quoi qu’il en soit, cela n’enlève en rien quant à la pertinence de mes propos, à savoir de pourquoi se limiter aux ordinateurs ? Tout ce qui est connectée/connectable devrait être ouvert (montre, TV, enceinte, …) si on suit ta logique.




Comme dit, c’est une critique qu’on porte aussi sur d’autres sujets (déjà traités dans nos colonnes).



kworld a dit:


( :pleure: Je le déteste ! C’est le PC le plus bugué et le moins fiable que je n’ai jamais eu entre les main ! C’est mon PC pro, et j’ai besoin d’une machine sous macOS pour pouvoir publier des application iOS… )




Idem, un des pires laptop que je n’ai jamais eu !



(quote:1899163:brice.wernet)
J’en suis bien conscient et je vis avec/ça ne me fait pas peur et ne devrait pas faire si peur aux gens à mon sens




T’es surtout complètement inconscient. De nos jours, les gens ont toute leur vie sur leur smartphone : leur application bancaire, santé, leur site de rencontre, leur correspondance, toute leur vie privée…



Utiliser un terminal non sécurisé, c’est offrir potentiellement tout ça au premier venu.



Et t’as tort de croire que ça n’arrive qu’aux autres, qu’aucun pirate ne s’intéressera jamais à toi. Ça peut très bien arriver dans les transports en commun avec une faille Bluetooth, en recevant un SMS ou peu importe, sans que tu ne sois particulièrement visé.



Ce ne sont pourtant pas les articles qui manquent sur Next INpact sur les failles de sécurité, les rapports de l’ANSSI sur la hausse constante des attaques et j’en passe. De nos jours, tout le monde est visé et devrait se sentir concerné.



kgersen a dit:


Les fautifs ce ne sont pas Google et Apple la. Les fautifs de cette situation ce sont les défenseurs et promoteurs de Linux Desktop qui devraient arrêter de se battre entre eux et se mettent d’accord une fois pour toute sur un seul window manager, un seul gestionnaire de paquets, un seul file manager, etc Parce la c’est juste ridicule. La soi-disant ‘richesse de choix’ des distribs Linux que certains vantent comme un atout est en fait sont plus gros problème. C’est cela qui empêche une adoption de masse et sorti du kernel y’a pas de standards sur lesquels bâtir un écosystème. De plus les efforts des devs sont éparpillés sur plusieurs solutions concurrentes et gâchés plutôt que concentrés sur une seule. L’EU râle contre les GAFAM mais ne propose pas un standard ‘Linux Desktop’ estampillé EU. pourquoi ? ce n’est pourtant pas compliqué et cher d’aller faire une “distro EU officielle” (une seule!) labélisée et financée par l’EU.




Tout comme il ne faudrait qu’une seule marque de voiture, de chaîne de fast food, de chaussures ou peu importe, parce que les gens ont peur du choix ?



Qu’il y ait Windows, macOS, Android, iOS, ChromeOS… ne semble pourtant pas avoir perturbé les gens plus que ça, qui passent de l’un à l’autre sans problème.



Peut être qu’en réalité, si Linux ne perce pas (et ne percera sans doute jamais), c’est plus dû au marketing (et l’absence totale de marketing côté Linux) et autres pratiques commerciales des acteurs en place ?



Ou le fait que la plupart des distributions Linux et autres environnements de bureau prônes des valeurs de partage, d’entraide, de respect de l’utilisateur qui peuvent être incompatibles avec les pratiques de certains éditeurs ? Sous Linux, je n’ai encore jamais vu d’installeur qui remplacerai ton navigateur et t’installerai tout plein de merdes en douce…



fdorin a dit:


C’est comme si on avait une personne qui achète une voiture avec une boite auto vient se plaindre ensuite de ne pas pouvoir passer manuellement les vitesses. Pourtant, la voiture lui appartient.




Complètement hors de propos. Le choix boîte auto/boîte manuelle, ça impacte le matériel (changer la boîte, c’est pas juste patcher un logiciel). À l’inverse, 95% des utilisateurs d’un terminal informatique ne savent même pas ce qu’est un OS (windows, Mac OS, bcp pensent que c’est le nom de la machine, pas de ce qui tourne dessus). Ils achètent un téléphone, une tablette ou un PC, pas un système composé de processeur, mémoire, stockage, et OS.



Même si tu considères les fonctionnalités, c’est pareil : tu achètes une voiture soit avec laquelle tu fais les passages de vitesses, soit à laquelle tu délègues ces passages. Tu achètes un terminal pour aller sur internet, faire des photos, manipuler des documents, etc. Pas pour avoir tel ou tel OS.



Pour finir, quand ton constructeur arrête de produire ton véhicule, d’une tu as du support encore des années (tu peux encore faire réparer des voitures vendues en 2000), de deux, il fonctionne encore. À l’inverse, quand le constructeur de ton terminal arrête le support de l’OS, tu es vite embêté, et s’il est verrouillé, tu ne peux pas remédier au pb.



deathscythe0666 a dit:


Complètement hors de propos.




C’est ta réponse qui est hors propos. L’analogie n’avait pas pour but de dire si c’est possible ou pas et à quel prix et avec quel effort. C’est de dire on fait un choix, et on vient se plaindre de ce choix.



La fonctionnalité n’est pas là et n’a pas été vendue. Venir se plaindre de son manque n’a pas de sens.



Un chromebook, de base, est conçu pour faire tourner ChromeOS. Sinon, ce n’est plus un Chromebook, mais un PC. Et si tu veux acheter un Chromebook pour y installer autre chose, ben ne choisi pas un chromebook. Ou vérifie avant que c’est possible. Point.



Par contre, là où je suis d’accord et je l’ai déjà dit, c’est sur l’aspect obsolescence. Il est très dommageable que des machines deviennent inutilisables car plus à jour. En ce moment, il suffit par exemple de regarder la migration vers TLS1.2. Les versions inférieures étaient déjà déconseillées depuis un moment, et sont officiellement dépréciés depuis quelques mois. Les anciennes machines qui ne sont pas à jour vont avoir de plus en plus de mal à naviguer sur internet.



Okki a dit:


T’es surtout complètement inconscient.




Naan, c’est mo côté badass qui plaît aux femmes voyons…



Il ne faut pas sur jouer non plus dans l’autre sens. Il y a plein de failles qui sont difficilement exploitables/ne mènent à rien/mettent un temps infi’i à sortir quelque-chose (spectre sur un i5 3570k=80 octets/secondes CPU à fond- je m’en apecevrai certainement à temps 😁


Perso le conseil que je donnerais, c’est de faire la promotion des constructeurs qui sont plus ouverts et proposent des machines avec une distribution Linux native.



Ca existe, y’en a des très bons, et pire encore, pas aussi chers qu’on pourrait l’imaginer ! (en restant dans les gammes de prix des laptop/desktop standard, je n’ai pas vu de type “Chromebook” pour le moment)



J’utilise quotidiennement à titre pro une machine issue d’un de ces fabricants et j’en suis super content. Livrée nativement avec une Ubuntu custom mais remplacée sans problème par le système de mon choix.


NVIDIA a sur son site la procédure pour recompiler Android sur ses tablettes. J’avais trouvé ça sympa, j’ai essyé une fois (mais on perd la certification pour amazon prime, netflix)



fdorin a dit:


Un chromebook, de base, est conçu pour faire tourner ChromeOS. Sinon, ce n’est plus un Chromebook, mais un PC. Et si tu veux acheter un Chromebook pour y installer autre chose, ben ne choisi pas un chromebook. Ou vérifie avant que c’est possible. Point.




Ok, donc t’as lu aucune des réponses qui t’ont été faites au delà de la première ligne…



deathscythe0666 a dit:


Ok, donc t’as lu aucune des réponses qui t’ont été faites au delà de la première ligne…




Ou alors je vois plus loin que le bout de mon nez, et comprends que ce qui parait simple peut en fait être très compliqué, et engendrer des coûts. Ce n’est pas parce qu’à l’utilisation cela se ressemble que c’est la même chose sous le capot. Rien que Intel vs ARM c’est très différent dans le fonctionnement interne.



Les chromebooks sont conçus notamment pour être bon marché, sécurisé et économe en batterie. Le 1% de pélerin qui veulent installer autre chose, cela m’étonnerait qu’il soit pris en compte. Il ne faut pas y voir une volonté de nuire, juste que ce n’est pas la cible.


Les chromebook sont (parfois) pas chers parce que c’est la stratégie classique en conquête de marché, notamment chez Google. Si un jour la dépendance est là ça changera et le robinet à subventions sera fermé. Tout le reste n’est qu’œillères pour tenter de justifier de sales pratiques.


David_L

Les chromebook sont (parfois) pas chers parce que c’est la stratégie classique en conquête de marché, notamment chez Google. Si un jour la dépendance est là ça changera et le robinet à subventions sera fermé. Tout le reste n’est qu’œillères pour tenter de justifier de sales pratiques.


Je suis le premier à dire que Google, c’est pas un enfant de coeur et de loin, malgré leur slogan initial (don’t be evil) oublié depuis longtemps maintenant. Mais faut arrêter de voir derrière chaque action une volonté de nuire.



Attention, je ne dis pas que cela ne les arrange pas cette situation, bien loin de là. Je dis juste que cette situation me semble plus être un heureux hasard dont il se sied parfaitement, qu’une volonté express.



Comparer les Chromebook a des PC et dire qu’ils sont verrouillés car on ne peut pas installer ce qu’on veut dessus, c’est méconnaitre le fonctionnement. Oui sur un PC on peut le faire. Pourquoi ? Car à l’origine c’est un standard de fait, et des composants qui suivent donc une norme. Pour le démarrage, la carte mère dispose d’un BIOS/UEFI et va interroger le disque dur, le réseau, … pour procéder au démarrage.



Dès qu’on quitte le monde PC, il n’y a plus ce standard de fait. Donc pouvoir installer n’importe quel système cela signifie quoi ? Prévoir une procédure d’installation (mais si elle est trop compliquée, ils vont se prendre des skuds à ce sujet). Soit ils imitent ce qui se fait dans le monde du PC. Donc chargeur de démarrage qui peut booter sur un disque, un réseau, etc… Cela signifie que le chargeur doit supporter les périphériques USB entre autres (clé, disque dur, lecteur CD, etc…). Penses-tu réellement que le coût de ce genre de développement est nul ?



Il ne faut pas se leurrer. Ils sont là pour faire de l’argent (cela reste une boite privée). J’applique le rasoir d’Ockham : la solution la plus simple est souvent la meilleure. Est-ce que la fonctionnalité coûte : oui. Est-ce qu’elle sera utilisée ? Par moins de 1% des utilisateurs. Ok, donc on ne la fait pas.



D’autant plus que cela rajoute de la sécurité pour les 99% des utilisateurs qui n’y pipe pas un mot (ouais, je sais, la sécurité elle a bon dos). Toutefois, c’est ce que veut la plupart des gens en priorité. Avec du matos pas cher.



Parler d’oeillères, c’est ignorer une partie du problème. Surtout que tu sembles oublier un détail quand tu parles de la stratégie de Google. Ils ont de la concurrence, et sont loin d’être les seuls à vendre des chromebook…


fdorin

Je suis le premier à dire que Google, c’est pas un enfant de coeur et de loin, malgré leur slogan initial (don’t be evil) oublié depuis longtemps maintenant. Mais faut arrêter de voir derrière chaque action une volonté de nuire.



Attention, je ne dis pas que cela ne les arrange pas cette situation, bien loin de là. Je dis juste que cette situation me semble plus être un heureux hasard dont il se sied parfaitement, qu’une volonté express.



Comparer les Chromebook a des PC et dire qu’ils sont verrouillés car on ne peut pas installer ce qu’on veut dessus, c’est méconnaitre le fonctionnement. Oui sur un PC on peut le faire. Pourquoi ? Car à l’origine c’est un standard de fait, et des composants qui suivent donc une norme. Pour le démarrage, la carte mère dispose d’un BIOS/UEFI et va interroger le disque dur, le réseau, … pour procéder au démarrage.



Dès qu’on quitte le monde PC, il n’y a plus ce standard de fait. Donc pouvoir installer n’importe quel système cela signifie quoi ? Prévoir une procédure d’installation (mais si elle est trop compliquée, ils vont se prendre des skuds à ce sujet). Soit ils imitent ce qui se fait dans le monde du PC. Donc chargeur de démarrage qui peut booter sur un disque, un réseau, etc… Cela signifie que le chargeur doit supporter les périphériques USB entre autres (clé, disque dur, lecteur CD, etc…). Penses-tu réellement que le coût de ce genre de développement est nul ?



Il ne faut pas se leurrer. Ils sont là pour faire de l’argent (cela reste une boite privée). J’applique le rasoir d’Ockham : la solution la plus simple est souvent la meilleure. Est-ce que la fonctionnalité coûte : oui. Est-ce qu’elle sera utilisée ? Par moins de 1% des utilisateurs. Ok, donc on ne la fait pas.



D’autant plus que cela rajoute de la sécurité pour les 99% des utilisateurs qui n’y pipe pas un mot (ouais, je sais, la sécurité elle a bon dos). Toutefois, c’est ce que veut la plupart des gens en priorité. Avec du matos pas cher.



Parler d’oeillères, c’est ignorer une partie du problème. Surtout que tu sembles oublier un détail quand tu parles de la stratégie de Google. Ils ont de la concurrence, et sont loin d’être les seuls à vendre des chromebook…


Oui, je méconnais le fonctionnement d’un PC/Chromebook, c’est ça le problème :D



David_L a dit:


Les chromebook sont (parfois) pas chers parce que c’est la stratégie classique en conquête de marché, notamment chez Google. Si un jour la dépendance est là ça changera et le robinet à subventions sera fermé. Tout le reste n’est qu’œillères pour tenter de justifier de sales pratiques.




ca tourne un peu au complotisme anti-google et du coup plus trop crédible…



Les chromebooks sont pas chers parce que les compos sont entrées de gamme, l’écran souvent un 1366 x 768 et le build en plastique. Initialement le marché de l’éducation était visé et donc il fallait des appareils simples et pas chers.



La stratégie de Google n’a jamais une conquête par le prix mais par la “génération qui vient”. Ils savent très bien qu’un utilisateur piquousé a Windows depuis des décennies sera très dur a convaincre de changer d’OS. Y’a trop de monde et la majorité des humains ont trop d’inertie pour changer.



Ils ont donc commencé par les écoles et de nos jours cette génération habitué a ChromeOs commencent a envahir les sociétés et les universités. Les OEMs suivent et commencent a proposer des appareils plus haut de gamme pour répondre a la demande de cette génération.



C’est certain qui si on est pas de cette génération qui n’a pas connu Windows et MacOS on va s’imaginer plein de choses et chercher a ramener tout a soi-meme… on est juste pas dans la cible , pas la peine de chercher des explications complotistes.


Pourquoi parler de complotisme ici ? Google pousse les constructeurs à proposer du Chrome OS, sous diverses formes. Les subventions sont une forme, l’accompagnement pour attaquer certais marchés aussi. En France, la piste de l’éducation a notamment été exploré sans que cela ne perce vraiment (parce que MS est déjà bien implanté). La backup fût les entreprises.



Google comme tout acteur a intérêt à réduire ses marges (d’autant qu’il peut largement se le permettre) pour se développer dans des secteurs porteurs de ce genre, avec une solution qui pousse de faire à une forme de dépendance (comme d’autres). La facture arrivera plus tard.



Mais il part avec 0 part de marché et doit donc pousser un peu plus. Parce que la pub et les ateliers pour chômeurs, ça ne fait pas tout, il faut l’écosystème qui va avec.


Vous connaissez très mal ChromeOS pour en parler ainsi.
Google a simplement fait ce que les distributions Linux ont été incapables de faire en 25 ans: fabriquer un OS simple, efficace, mis-à-jour en quelques secondes.
J’ai un Chromebook depuis qq années qui me sert à faire 90% de ce que fait un PC sous Windows, c’est à dire tout ce que font les utilisateurs de PC bureautique + usage multimédia.
A côté j’ai voulu réhabiliter un vieux laptop Lenovo de 2013: j’ai essayé 4 distrib Linux pour pouvoir faire la même chose, les trois premières ont montré des limites parfois rédhibitoires (que le support Wifi existant, mais inutilisable). Seule la dernière, une Linux Mint s’est installée à peu près sans heurts.



(reply:1900643:Mr Patator)




Rappel : l’article ne dit pas “Chrome OS c’est nul” mais “pourquoi on ne peut pas installer simplement ce que l’on souhaite sur une machine livrée avec Chrome OS ?” Qui est de fait l’exemple de solutions ouvertes mises au profit d’une cage dorée.


Peut-être parce que installer de ce qu’on veut sous Linux revient souvent à installer et mettre à jour une kirielle de dépendances, qui peuvent très facilement aboutir à un conflit avec les librairies “système” déjà installées.
De quoi modifier instantanément la baseline d’une version ChromeOS et rendre ce dernier instable.
Alors que faire tourner un Linux dans une VM (un mode “bac à sable” en gros) permet d’éviter de bricker son OS.



(reply:1900738:Mr Patator)




Tu fais semblant de pas comprendre ou bien ? :transpi:



(quote:1900643:Mr Patator)
Vous connaissez très mal ChromeOS pour en parler ainsi. Google a simplement fait ce que les distributions Linux ont été incapables de faire en 25 ans: fabriquer un OS simple, efficace, mis-à-jour en quelques secondes.




Faut arrêter de délirer deux minutes. Google, ce n’est pas la TPE du coin. Que ce soit Google, Apple ou Microsoft, ils ont des budgets pub pharamineux, une puissance de frappe colossale, des réserves de cash complètement hallucinantes, qui leur offrent des facilités que n’auront jamais les distributions Linux : pas d’argent pour du marketing, et encore moins pour accepter de perdre de l’argent pendant des années le temps que ça perce, pas d’argent pour prendre à sa charge une partie du coût du produit pour faire baisser le prix de vente, pas d’argent pour monter des stores à la gloire de la marque un peu partout dans le monde…



Et pas non plus le « nom » qui suffit à convaincre tout un tas de fabricants ou d’éditeurs à te suivre sur ta nouvelle lubie.



Donc non, on pourrait proposer la meilleure distribution Linux possible et imaginable, que ça ne changerai absolument rien à la situation actuelle.