Malgré l'annonce de sa mort, le MP3 est encore bel et bien vivant

Malgré l’annonce de sa mort, le MP3 est encore bel et bien vivant

Megadeath.mp3

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Guénaël Pépin

Publié dans

Internet

18/05/2017 3 minutes
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Malgré l'annonce de sa mort, le MP3 est encore bel et bien vivant

Quand l'institut Fraunhofer annonce la libération des derniers brevets autour du MP3, la rumeur court que le format audio est mort. Une exagération, quand il s'agit encore de l'outil de choix pour écouter de la musique en ligne, même si des alternatives plus performantes existent.

L'éloge funèbre du MP3 a peut-être été prononcé trop vite. Il y a quelques jours, l'institut Fraunhofer indiquait via un communiqué que les derniers brevets sur l'algorithme de compression sont tombés, fin avril. Le format est donc désormais libre, avec pourquoi pas une intégration plus aisée dans les distributions Linux, comme nous le notions.

La vie du MP3 n'est pas encore en danger

Pourtant, cette nouvelle a donné lieu à l'annonce de la « mort » du codec, conçu dans les années 80 et 90. Pour The Telegraph, par exemple, « les créateurs du MP3 le déclarent mort ». Il s'agit d'une interprétation très libre du communiqué, qui précise bien que même « si d'autres codecs audio plus efficaces avec des fonctions avancées existent, le MP3 est toujours populaire chez les consommateurs ».

Ce n'est pas l'essor du streaming musical qui contredira l'institut, certains des principaux services l'exploitant, quand il reste le format de choix en téléchargement payant. Notons tout de même, comme Fraunhofer lui-même, que des codecs comme l'AAC (largement utilisé par Apple) ou l'Ogg Vorbis (notamment chez Spotify) contiennent plus d'informations pour le même débit. Les parents du MP3 attendent d'ailleurs beaucoup du MPEG-H.

Des contraintes levées

En fait, cette libération pourrait donner une seconde jeunesse au codec, utilisable avec bien moins de contraintes, et toujours compatible avec la quasi-totalité des lecteurs audio logiciels et physiques. La popularité d'outils de compression comme LAME lui garantit une certaine pérennité. Si l'âge d'or du partage en pair-à-pair est passé, le codec risque donc encore d'avoir de beaux jours devant lui.

Il faudra sûrement attendre la généralisation de la musique numérique sans perte (par exemple en format ALAC ou FLAC) pour voir le MP3 s'en aller. Pour le moment, il s'agit encore d'un marché de niche représenté par des acteurs comme Qobuz en France et Tidal aux États-Unis, qui ne rivalisent pas avec les ténors du marché. La possible offre Hi-Fi envisagée par Spotify pourrait, tout de même, être un pas en ce sens.

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Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

La vie du MP3 n'est pas encore en danger

Des contraintes levées

Commentaires (139)


ALAC ou FLAC c’est top, mais ça prend plus de place aussi…


Fraunhofer sort une connerie, et une partie de la toile la répète obligeant l’autre à la démentir&nbsp;<img data-src=" />



Évidemment que l’expiration d’un brevet n’entraîne pas la disparition du produit concerné. Il suffit d’aller en pharmacie et de voir la longue liste des génériques. On utilise toujours et encore la roue, le papier, le couteau et la fourchette (enfin pas tout le monde). Bref, le syllogisme est tellement con que même les arguments de bon sens donnent l’impression d’être tartes.


Toujours en attente de l’offre Hifi de Spotify d’ailleurs … :(


Autant le brevet du MP3 (a priori exclusivement américain, non reconnu ailleurs) est monté au domaine public, qu’en est-il de la marque “MP3” ? Fait-elle partie du domaine public, ou bien doit-on payer une licence pour l’exploiter ?


Tant qu’il restera des appareils dont c’est le format compressé de référence qui subsisteront (autoradios entre autres),&nbsp; il lui reste de beaux jours devant lui.


Un Mp3 en 320Kbs, fait parfaitement l’affaire dans ma voiture qui n’est pas équipée d’un audio de studio. Je pense qu’il faut aussi choisir le format en fonction du matériel d’écoute.


En fait, Fraunhofer n’a pas vraiment sorti de connerie. C’est juste une partie de la toile qui a dit des conneries en voulant faire des articles putaclic suite à l’annonce de Fraunhofer.



Ce n’est en effet pas Fraunhofer qui a dit que le MP3 est mort, Fraunhofer a juste annoncé l’arrêt du programme de licences, tout en rappelant le succès passé et présent (“still very popular”) du MP3 et en faisant un peu de promo pour des formats plus modernes (sur lesquels Fraunhofer a encore quelques brevets…) :https://www.iis.fraunhofer.de/en/ff/amm/prod/audiocodec/audiocodecs/mp3.html


OGG vorbis master race !


Pepe the frog n’a jamais été aussi vivant aussi


Y a -t-il un codec en cours de développement ou une interface qui permettrai d’avoir une sorte de FLAC compressé (pour le gain de place) et un lecteur portable capable de remoduler ce flux en FLAC par le biais par exemple de ce que fait LG avec son V20 qui integre un DAC?

Merci








L4igleNo1r a écrit :



Un Mp3 en 320Kbs, fait parfaitement l’affaire dans ma voiture qui n’est pas équipée d’un audio de studio. Je pense qu’il faut aussi choisir le format en fonction du matériel d’écoute.





Moi j’avais mis des roumains sur la banquette arrière mais l’acoustique n’était pas terrible et le son restait coincé à fond <img data-src=" />









Sans intérêt a écrit :



Autant le brevet du MP3&nbsp;



les brevets* puisqu’ils étaient plusieurs <img data-src=" /> et effectivement, brevet logiciel = pas en europe.



sinon, comme c’est un standard, je crois que tu as pas moyen de déposer de marque de commerce dessus. A moins bien sûr, qu’on ne parle de l’album de M.POKORA&nbsp;<img data-src=" />. Et puis il me semble que c’est entré dans le langage courant pour dire baladeur (les trouze millions de linguistes de service vont me dire que c’est une apocope ou chépakoi), du coup je ne crois pas qu’on ait de problème de ce côté-là…



La marque mp3 est effectivement toujours déposée :https://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?in…



Mais il me semble pas que Technicolor ait déjà attaqué quelqu’un pour l’utilisation de la marque. Et dans la mesure où le MP3 a fait l’objet d’une norme ISO, je me demande si de fait le nom ne devient pas utilisable par quiconque se conforme à la norme (le logo c’est peut-être une autre histoire, mais la marque, ça me semble logique que quand tu fais un truc conforme à une norme, tu ais le droit de citer la norme en question…).


flac est compressé, mais sans pertes.

mp3, ogg, aac, sont compressés, avec pertes.

&nbsp;

Une perte est irréversible (si tu as gardé le CD d’origine pas de problème, hein<img data-src=" />&nbsp;, je dis juste que tu ne sauras pas recréer un meilleur son que ton mp3 une fois que tu l’auras compressé en 92k)








L4igleNo1r a écrit :



Un Mp3 en 320Kbs, fait parfaitement l’affaire dans ma voiture qui n’est pas équipée d’un audio de studio. Je pense qu’il faut aussi choisir le format en fonction du matériel d’écoute.





Ouais enfin aujourd’hui j’écoute la même chanson sur mon smartphone avec écouteurs, sur mon enceinte SONOS, ma barre de son depuis AndroidTV et dans ma voiture en Bluetooth, donc le fichier source doit de toute façon être propre, même si c’est vrai que le 320Kbps est quand même mieux que le 128k qu’on utilisait à l’époque.



Surtout, l’AAC est bien plus compacte à qualité équivalente, ça se voit bien sur TuneIn quand on choisi une radio en AAC 64k au lieu du MP3 196 et que la qualité AAC est bien au dessus. J’ai quelques FLAC mais Google Play Musique les réencodent <img data-src=" />



MP3 est bien une marque de système de ventilations ?

mp3, c’est des appareils médicaux



tu as un mp3 qui serait vraiment mp3 dans le tas ? Je continue de chercher…


Je pinaille, mais il me semble avoir lu que l’AAC a été créé par le Fraunhofer Insitut juste après le MP3 (cf le livre “A l’assaut de l’empire du disque” de Stephen Witt), et non par Apple.


En parlant de cela j’ai entendu (cru luire quelque part) que le CD était en fait à 192 Kb/s quel est donc l’intérêt du 320 Kb/s si la source est du 192 ? ou j’ai rien compris ?


La qualité auditive chez le consommateur de MP3 est une référence. C’est pour cela d’ailleurs que ce format n’est pas encore prêt de mourir.


Je pense que ce doit être ça :&nbsp;https://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?in…



et tu as eu un refus de protection dans certains pays.

Effectivement, à creuser



edit: wtf, comment les liens meurent, le site de l’inpi a été fait par des pinguins stagiaires ou bien


Mouais le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)


Le bitrate ne veut rien dire sans son codec.

Par exemple 64kb/s en AAC peut être supérieur à du 128kb/s MP3.








L4igleNo1r a écrit :



Un Mp3 en 320Kbs, fait parfaitement l’affaire dans ma voiture qui n’est pas équipée d’un audio de studio. Je pense qu’il faut aussi choisir le format en fonction du matériel d’écoute.





Certes, mais moi, tous mes CD je les extrais en FLAC, pour en garder une copie de sauvegarde (il n’y a pas que les CD gravés qui finissent par périr). C’est directement cette base qui me sert pour MPD.

C’est pénible de devoir tout convertir pour maintenir une base miroir en MP3, juste pour la voiture (bon, avec&nbsp;mussync-tools, ça se fait tout seul).

&nbsp;









XMalek a écrit :



Mouais le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)





FLAC = Free Lossless Audio Codec

&nbsp;









CryoGen a écrit :



Moi j’avais mis des roumains sur la banquette arrière mais l’acoustique n’était pas terrible et le son restait coincé à fond <img data-src=" />







Faut ajouter un ou deux gamins pour faire des tweeter a l’avant ;)







MisterDams a écrit :



Ouais enfin aujourd’hui j’écoute la même chanson sur mon smartphone avec écouteurs, sur mon enceinte SONOS, ma barre de son depuis AndroidTV et dans ma voiture en Bluetooth, donc le fichier source doit de toute façon être propre, même si c’est vrai que le 320Kbps est quand même mieux que le 128k qu’on utilisait à l’époque.



Surtout, l’AAC est bien plus compacte à qualité équivalente, ça se voit bien sur TuneIn quand on choisi une radio en AAC 64k au lieu du MP3 196 et que la qualité AAC est bien au dessus. J’ai quelques FLAC mais Google Play Musique les réencodent <img data-src=" />







Le problème c’est la compatibilité, généralement c’est MP3 en 320Kbs maximum. Le FLAC arrive doucement sur les autoradios. Je viens de mettre a jour mon installation dans ma voiture, et c’est clairement mieux et le poste bluetooth me permet d’avoir Spotify. Ça me change de la veille clef USB, reste plus que les enceintes pour avoir un truc correcte.



M.POKORA

M.POKROA

M.POTROA

M.PO3

M.P3

MP3 ?


le pire c’est que c’est un jeu de mots du même prdre de grandeur <img data-src=" />

https://fr.wikipedia.org/wiki/MP3_(album)








Rufh a écrit :



En parlant de cela j’ai entendu (cru luire quelque part) que le CD était en fait à 192 Kb/s quel est donc l’intérêt du 320 Kb/s si la source est du 192 ? ou j’ai rien compris ?





Petite correction : un CD audio c’est un flux (PCM stéréo 44100 Hz 16 bits) ayant un débit binaire de 1411 Kbps.







XMalek a écrit :



Mouais le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)





Ben si, FLAC c’est un codec libre justement.









alex.d. a écrit :



Certes, mais moi, tous mes CD je les extrais en FLAC, pour en garder une copie de sauvegarde (il n’y a pas que les CD gravés qui finissent par périr). C’est directement cette base qui me sert pour MPD.

C’est pénible de devoir tout convertir pour maintenir une base miroir en MP3, juste pour la voiture (bon, avec mussync-tools, ça se fait tout seul).







Avec les processeurs récents c’est quand même ultra rapide, le multithreading sa aide bien. Et pour la voiture je fait une selection de 150 fichiers et avant une fois par moi et c’est réglé.



Le mp3 que j’ai trouvé chez Technicolor (qui était co-détenteur des brevets sur le mp3) couvre ces produits :





  • 9&nbsp; Appareils lecteurs enregistreurs, disques compacts, disques audio, matériel informatique, à savoir ordinateurs et logiciels pour les télécommunications.

  • 38&nbsp; Services dans le domaine des télécommunications, en particulier, traitement, enregistrement, diffusion, transmission et/ou distribution de sons et/ou d’images et/ou de données par satellite, câble ou antennes; services d’une banque de données, à savoir compilation et livraison de données, de nouvelles et d’informations.



    Donc théoriquement, si Technicolor cherche à faire respecter sa marque, il peut bien attaquer quiconque utiliserait MP3 dans la marque ou le nom d’un baladeur, d’un logiciel, etc…



    Après, je pense pas que ça puisse empêcher d’utiliser MP3 dans le descriptif d’un produit (pour mentionner le support du format standard MP3).








XMalek a écrit :



Mouais le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)





alac to move it move it ?



Ce mec est juste pathétique…


ah oui, clairement.



Mais dans celui que tu as trouvé, tu n’as pas masse de restrictions et de réserves ?

J’ai vu marque refusée en allemagne, réserves en turquie, pologne, etc.&nbsp;


Je n’ai toujours pas rencontré quelqu’un capable de distinguer le mp3 à 320 kbps d’un wav lors d’un test à l’aveugle. Ça existe sans doute, mais pour 99% des gens, la différence est inaudible.



Et pour l’entendre, il faut déjà :




  • Que la source soit elle-même sans défauts

  • Que l’appareil sur lequel on écoute soit d’excellente qualité

  • Que les écouteurs/casque/enceintes soient irréprochables

  • Que les oreilles de l’auditeur soient nickel

  • Que l’auditeur ait une oreille entraînée à entendre les éventuelles et subtiles différences

  • Et prêter une attention particulière à la musique parce que si différence il y a, elle n’est pas si évidente qu’elle saute directement aux oreilles lors d’une écoute passive



    Et puis l’audition décline avec l’âge, sans compter qu’elle est différente chez chacun.



    Bref, à 320 kbps, le mp3 est impeccable et tout à fait suffisant. Si d’autres formats offrent la même qualité (voire mieux, mathématiquement parlant) tout en prenant moins de place, et qu’ils soient en plus reconnus par l’ensemble des appareils du marché (baladeurs, smartphone, auto-radios, et mêmes navigateurs Internet), c’est génial.



    En attendant, c’est un standard satisfaisant, et personnellement, ça me ferait bien chier que le support du mp3 disparaisse, j’ai pas envie de me retaper le réencodage de toute ma collection à chaque fois que quelqu’un décide qu’on doit changer de standard.



    Mais à mon avis, c’est pas près d’arriver.


En effet, j’avais pas regardé l’historique, plein de refus et de réserves !


C’est rapide, mais il n’empêche que c’est chiant d’avoir à le faire et à tout avoir en doublon.








Nioniotte a écrit :



ALAC ou FLAC c’est top, mais ça prend plus de place aussi…





Surtout, ça n’a pas un grand intérêt pour la très grande majorité du public. On n’est pas tous équipé de sono de studio chez nous et on est encore moins entrainé à faire attention au artéfact de compression. Le MP3 est actuellement très bien fait pour réstituer au mieux le son, la compression ne se fait presque pas ressentir. Les résultats montre que même avec un équipement correcte, il est difficile de différencier une source non compressé d’un MP3, un tout petit peu mieux que l’aléatoire grosso merdo.



[HS]



Yes! J’ai enfin trouvé un article gratuit!



(désolé mais j’ai du mal a les distinguer et vu qu’il y a de moins en moins de trucs gratuits a lire, en tout cas aujourd’hui -.-)



[/hs]








Baubourg a écrit :



Y



 a -t-il un codec en cours de développement ou une interface qui       

permettrai d'avoir une sorte de FLAC compressé (pour le gain de place)

et un lecteur portable capable de remoduler ce flux en FLAC par le biais

par exemple de ce que fait LG avec son V20 qui integre un DAC?

Merci








CD, WAV : format non compressé      

FLAC : compression sans perte

MP3 : compressé avec perte





Compresser (sans perte) un truc déjà compressé est inutile, tu ne gagneras rien.

Par contre en Bluetooth, le flux audio (quel qu’il soit) est compressé à la volée, c’est fait avec perte, donc impossible de retrouver le signal d’origine comme pour le MP3. Le V20 utilise peut-être un truc similaire ?



&nbsp;      







Rufh a écrit :



En parlant de cela j’ai entendu (cru luire quelque part) que le CD était en fait à 192 Kb/s quel est donc l’intérêt du 320 Kb/s si la source est du 192 ? ou j’ai rien compris ?






Un CD Audio c'est environ 172ko/s, note bien l'unité ;) En kbps ça donne :&nbsp; 2 pistes * 16 bit * 44100 Hz / 1024 = 1378 kbps.      

Pour un FLAC, c'est à peu près divisé par 2 (variable d'un morceau à l'autre).

Avec un MP3 c'est 4 à 10 fois moins gros (typiquement entre 128 et 320kbps).


Ils vont directement sur Clef USB, je garde que les FLAC. Comme ça pas de doublon.




Malgré l’annonce de sa mort, le MP3 est encore bel et bien vivant / Megadeath.mp3





Live After Death.mp3



<img data-src=" />


Il y à deux choses qui empêche le format sans perte de progresser :





  1. La place : Les ipommes et autre androtruc propose une mémoire très faible qui est en plus partagé par les photos / vidéos / applications sans proposer des backup “intelligent” sur un pc. L’utilisateur day one doit faire des compromis niveau mémoire donc ça sera du mp3.



  2. Le matériel d’écoute et l’environnement :&nbsp; Majorité écoute de la musique pour avoir un bruit de fond ou pour masquer le bruit de fond sur du matériel bas de gamme, le haut de gamme étant souvent une belle “arnaque”.

    &nbsp;

    Pour l’instant les itruc et androdmachin proposent toujours aussi peut d’espace et certains virent le slot de carte mémoire externe et transports seront encore bruyant pendant de nombreuses années



    Par contre concernant l’image il est vraiment temps de mettre certains format d’image au placard comme le GIF, JPG et PNG… Ont pourrais d’ailleurs établir un vrai standard commun pour les deux :



  3. Format de fichier unique

  4. Possibilité de compresser ou non

  5. Optimisation selon la source



    J’en ai ma claque de :



    . Voir des gifs animés de 5 images qui prennent 6mo et qui font ramer mon navigateur

    . Voir des capture d’écran source photo en png sur les site d’intégriste libriste de 5mo

    . D’avoir des jpg baveux trop lourd à cause de cms en carton pates sur le traitement des images



    Car au dela de la qualité d’écoute et de la place que ça prend pas beaucoup de monde ne ce pose la question sur le fait que toutes ces non optimisation sont en train de plomber internet. Par moment quand je vais sur certains vites si je ne bloque pas tout un tas de saloperie je navigue moins bien avec ma fibre 100 / 100 qu’avec mon adsl 10mb avec free…








Folgore a écrit :



[HS]



Yes! J’ai enfin trouvé un article gratuit!



(désolé mais j’ai du mal a les distinguer et vu qu’il y a de moins en moins de trucs gratuits a lire, en tout cas aujourd’hui -.-)



[/hs]







https://www.nextinpact.com/news/104307-testez-notre-offre-dabonnement-1-euro-pre…



Y’a pas de quoi ;)









Obidoub a écrit :



alac to move it move it ?







Très très bon <img data-src=" />



Dommage qu’ils n’ont pas encore intégré le NR pour les bruits extérieurs de la voiture <img data-src=" />



(mde, je n’ai pas entendu la sirène de la police)<img data-src=" />



Les articles gratuits sont précédés soit d’une étoile, soit d’un éclair.


Étrange réflexe d’annoncer sa mort alors que s’il n’est plus propriétaire, ce format pourrait justement commencer à vivre pleinement !








Nioniotte a écrit :



ALAC ou FLAC c’est top, mais ça prend plus de place aussi…





Mais depuis qu’on remplissait son “player” de MP3 à 128 kb/s, le stockage a tellement augmenté (ou le prix a tellement baissé), qu’on peut allègrement tout compresser en FLAC, et avoir sur soit tellement d’heures d’écoutes.







Mr_Duck a écrit :



Toujours en attente de l’offre Hifi de Spotify d’ailleurs … :(





Si c’est une offre qui dépasse le 16 bits 44 kHz c’est juste inutile, je le rappelle à tout hasard.







L4igleNo1r a écrit :



Un Mp3 en 320Kbs, fait parfaitement l’affaire dans ma voiture qui n’est pas équipée d’un audio de studio. Je pense qu’il faut aussi choisir le format en fonction du matériel d’écoute.





Je confirme.









Rufh a écrit :



En parlant de cela j’ai entendu (cru luire quelque part) que le CD était en fait à 192 Kb/s quel est donc l’intérêt du 320 Kb/s si la source est du 192 ? ou j’ai rien compris ?





Haha énorme… <img data-src=" />









XMalek a écrit :



Mouais le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)





Merci pour la rigolade.







Niktareum a écrit :



M.POKORA

M.POKROA

M.POTROA

M.PO3

M.P3

MP3 ?





<img data-src=" />







Obidoub a écrit :



alac to move it move it ?





<img data-src=" />









Grebz a écrit :



Je n’ai toujours pas rencontré quelqu’un capable de distinguer le mp3 à 320 kbps d’un wav lors d’un test à l’aveugle. Ça existe sans doute, mais pour 99% des gens, la différence est inaudible.





Ça ne m’étonne pas.







Grebz a écrit :



En attendant, c’est un standard satisfaisant, et personnellement, ça me ferait bien chier que le support du mp3 disparaisse





Je vois mal comment le support pourrait disparaître, la base existante de fichiers est énorme, en plus la taille logiciel du codec est minuscule et c’est plus ou moins implanté en “hard” dans certaines puces.

C’est une non-question.







Grebz a écrit :



j’ai pas envie de me retaper le réencodage transcodage de





Ou la conversion.

<img data-src=" />









tpeg5stan a écrit :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Better_Portable_Graphics



mais ça n’a jamais décollé&nbsp;<img data-src=" />





&nbsp;

FLIF

http://flif.info/



https://www.youtube.com/watch?v=gJJachY651c

&nbsp;&nbsp;

Mais ça ne prend pas non plus. Et comme chrome n’intégrera jamais que le webp en plus de jpg, gif et png …









petitevieille a écrit :



Étrange réflexe d’annoncer sa mort alors que s’il n’est plus propriétaire, ce format pourrait justement commencer à vivre pleinement !





Heu, il vit pleinement depuis la fin des années 90 et le début des années 2000. <img data-src=" />

Ce format s’est répandu incroyablement vite.







skankhunt42 a écrit :



Il y à deux choses qui empêche le format sans perte de progresser :




  1. La place : Les ipommes et autre androtruc propose une mémoire très faible





    Très faible ? Mais on peut mettre des dizaines ou centaines d’heures sur son mobile, en tous cas bien plus que notre capacité d’écoute sur une semaine par exemple.







    skankhunt42 a écrit :



  2. Le matériel d’écoute et l’environnement





    Oui ça d’accord, surtout que le MP3 à 192, 256 ou 320 kb/s est en pratique parfait pour la plupart des gens.







    skankhunt42 a écrit :



    Par contre concernant l’image il est vraiment temps de mettre certains format d’image au placard comme le GIF, JPG et PNG…





    Le PNG aurait dû mettre au rebut le GIF, déjà, vu qu’il est plus performant à tous points de vue.

    Quant au JPEG, il reste pas si mal.







    skankhunt42 a écrit :



    Voir des capture d’écran source photo en png sur les site d’intégriste libriste de 5mo





    Une capture d’écran ne peut se faire qu’en PNG (sinon c’est moche en JPEG qui n’est pas fait pour ça) et je n’en vois jamais de 5 Mo.







    skankhunt42 a écrit :



    D’avoir des jpg baveux trop lourd à cause de cms en carton pates sur le traitement des images





    Ce n’est pas la faute du JPEG, d’ailleurs le baveux est inverse de la lourdeur, normalement.







    skankhunt42 a écrit :



    Car au dela de la qualité d’écoute et de la place que ça prend pas beaucoup de monde ne ce pose la question sur le fait que toutes ces non optimisation sont en train de plomber internet. Par moment quand je vais sur certains vites si je ne bloque pas tout un tas de saloperie je navigue moins bien avec ma fibre 100 / 100 qu’avec mon adsl 10mb avec free…





    Ca me fait sourire de lire ça alors qu’on a des vitesses réseau tellement plus rapide qu’il y a 10 ou 15 ans, où on avait déjà ces formats.



C’est aussi le seul format nativement supporté sans codecs externes par tous les navigateurs supportant la balise audio.








OlivierJ a écrit :



Très faible ? Mais on peut mettre des dizaines ou centaines d’heures sur son mobile, en tous cas bien plus que notre capacité d’écoute sur une semaine par exemple.



&nbsp;

La plupart des gens aimeraient bien avoir toute leur musique de dispo et pas juste une fraction. Moins les fichier prennent de place et plus cette fraction diminue. Personnellement sur mon smartphone j’ai en gros 22go de dispo pour le multimedia, sur mon pc ma librairie de mp3 c’est 12go. Il ne me reste donc que 10 go de dispo pour le reste… Vu que je peut filmer en 4k 30 fps ou en 1080p à 60 et que je peut prendre des photos en hdr à 16 megapixels j’ai donc mis que la moitié de ma musique histoire d’avoir du rab pour un film ou deux.



Donc tant que la solution de stockage ne soit pas réglé sur smartphone la qualité n’augmentera pas surtout qu’ailleurs la qualité augmente ce qui prend de la place. Peut être temps d’avoir deux type de mémoire, une pour les truc rapide et une juste pour du stockage.



&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Le PNG aurait dû mettre au rebut le GIF, déjà, vu qu’il est plus performant à tous points de vue.

Quant au JPEG, il reste pas si mal. Une capture d’écran ne peut se faire qu’en PNG (sinon c’est moche en JPEG qui n’est pas fait pour ça) et je n’en vois jamais de 5 Mo.





Le JPEG devrait pouvoir gérer la transparence ce qui dégagerais le GIF et le PNG. Non c’est sur qu’il y à pas souvent des capture d’écran de 5mo mais souvent c’est 250 ko la ou en jpg tu peut facilement descendre à 50 sans trop dégradé l’image.

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



Ca me fait sourire de lire ça alors qu’on a des vitesses réseau tellement plus rapide qu’il y a 10 ou 15 ans, où on avait déjà ces formats.





Je comprend bien mais l’économie de bande passante est nécessaire. Mais sérieux pour le format des images je comprend pas, c’est vraiment du gachis et ça fait chier tous le monde.









skankhunt42 a écrit :



La plupart des gens aimeraient bien avoir toute leur musique de dispo et pas juste une fraction. […] j’ai donc mis que la moitié de ma musique histoire d’avoir du rab pour un film ou deux.





En combien de jours ou semaines tu arrives à écouter tout ta moitié de musique ? Je parie que c’est considérable.



Perso j’ai un mobile Android donc si je voulais un max de place ça serait en prenant une plus grosse carte SD (pour l’instant j’ai mis 32 G, ça me sert principalement pour les photos et vidéos, et quelques musiques + podcasts, et j’ai de la place).







skankhunt42 a écrit :



Le JPEG devrait pouvoir gérer la transparence ce qui dégagerais le GIF et le PNG. Non c’est sur qu’il y à pas souvent des capture d’écran de 5mo mais souvent c’est 250 ko la ou en jpg tu peut facilement descendre à 50 sans trop dégradé l’image.





A quoi servirait la transparence du JPEG, fait pour comprimer des images réelles (des photos quoi) ?

250 ko est une quantité ridicule de nos jours, soyons sérieux ; et je suis le premier à râler quand je vois des captures en JPEG car ça se VOIT tout de suite, tout particulièrement sur le texte et les bordures (le JPEG n’est pas fait pour ça).

J’utilise mon mobile en 3G ou 4G et ce ne sont pas les simples images qui me posent problème.



Puisque ça parle de codecs audio, je vous conseille de regarder du côté d’Opus :

https://en.wikipedia.org/wiki/Opus_(audio_format)



C’est un format ouvert, et il donne une meilleure qualité que Ogg Vorbis et même AAC (et MP3 évidemment) à débit équivalent.


Tout le monde connait le mp3, c’est devenu un terme générique pour désigner un fichier audio. Si jean-marie ou marie-jeanne veulent parler de flac ou de aac, ils vont dire tout simplement mp3. Sur une liste de choix de téléchargement ils prendront probablement le mp3 par défaut car c’est ce qu’ils connaissent.


Quand j’estime que le mp3 n’était pas pleinement vivant malgré sa très grande propagation, c’est parce qu’il était verrouillé par son statut, qui empêchait notamment les distributions linux libristes pures de comporter les librairies d’encodage dans ce format. Désormais, il n’est plus entravé, le mp3 peut vivre pleinement.


C’un grand classique. Une technologie est “géniale” tant qu’elle est brevetée.

Et dés que le brevet devient caduque, la technologie est “bof bof” limite “morte”.








Borée a écrit :



Fraunhofer sort une connerie, et une partie de la toile la répète obligeant l’autre à la démentir&nbsp;<img data-src=" />



Évidemment que l’expiration d’un brevet n’entraîne pas la disparition du produit concerné. Il suffit d’aller en pharmacie et de voir la longue liste des génériques. On utilise toujours et encore la roue, le papier, le couteau et la fourchette (enfin pas tout le monde). Bref, le syllogisme est tellement con que même les arguments de bon sens donnent l’impression d’être tartes.





T’aurais mieux fait d’éviter ce rapprochement vu le fiasco que sont les médicaments génériques en France.



&nbsp;



le CD est à 1411.2Kb/s en fait…








127.0.0.1 a écrit :



Live After Deathf.mp3







<img data-src=" />





Die with Your Boots On, MP3!



héhé.

le monde de la consommation n’est pas mort.

&nbsp;








tazvld a écrit :



Surtout, ça n’a pas un grand intérêt pour la très grande majorité du public. On n’est pas tous équipé de sono de studio chez nous et on est encore moins entrainé à faire attention au artéfact de compression. Le

MP3 est actuellement très bien fait pour réstituer au mieux le son, la compression ne se fait presque pas ressentir. Les résultatsmontre que même avec un équipement correcte, il est difficile de différencier une source non compressé d’un MP3, un tout petit peu mieux que l’aléatoire grosso merdo.





Les formats sans perte permettent de couvrir toute situation à venir (changement de format lossy dominant, etc.). Par exemple, mon smartphone actuel ne supporte pas les OGG et si je n’avais pas une version sans perte, refaire ces musiques en MP3 depuis des OGG, euh…



Et même sans avoir de l’équipement, ça peut être une simple question de principe. Quand j’achète un produit, je le veux complet, pas partiel/troué/whatever.









MisterDams a écrit :



&nbsp; TuneIn quand on choisi une radio en AAC 64k au lieu du MP3 196 et que la qualité AAC est bien au dessus. J’ai quelques FLAC mais Google Play Musique les réencodent <img data-src=" />





MP3 196 ??? pas vraiement un bitrate standard, soit 96k (et là je suis d accord q un aac 64k puisse être meilleur), soit un MP3 192k et là le mp3 est normalement quasi transparent cad largement au dessus d un AAC 64k.









TexMex a écrit :



T’aurais mieux fait d’éviter ce rapprochement vu le fiasco que sont les médicaments génériques en France.



&nbsp;





Il faudra que tu précises ce que tu entends pas fiasco&nbsp;<img data-src=" />



bonne nouvelle que les brevets soit expirés sur le mp3, je suis curieux de voir comment va évoluer le projet LAME à la suite de ça.

http://lame.sourceforge.net/

Lame reste à la v3.99 de octobre 2011, donc n a pas évolué depuis &gt; 5 ans. Les longues optimisations sur le mp3 ont donc toutes été faites, et le format souffre de limites de conception (et n a jamais été conçu pour la vraie transparence et les hauts bitrates, certains experts audio-technophile peuvent reconnaitre certains artefact même à 320k)


Je viens de faire le test avec un casque-micro de qualité “bureautique”, branché sur la carte son VIA HD intégrée à ma carte mère (première génération de Core-i) et j’ai obtenu 56 <img data-src=" /> (1 loupé sur Katy Perry <img data-src=" />, peut-être pas assez d’aigus pour déterminer le morceau qui les restitue le mieux <img data-src=" />) …

Mais bon, ça ne m’empêche pas d’écouter du MP3 (Maison, Smartphone, Auto, etc…), encodés de 128Kbps pour les plus anciens à 320Kbps pour les plus récents <img data-src=" />


@EricB

&nbsp;LAME s’est massivement développé à la fin des années 90 et durant les années 2000, à une époque où les brevets en rapport avec le format était actifs. La fin de la protection intellectuelle ne devrait en toute logique pas avoir d’incidence sur le développement du format, puisque les brevets n’ont jusque là jamais constitué un obstacle.



&nbsp;

On peut d’ailleurs constater que l’âge d’or des formats avec pertes est révolu. Il y a 15 ans, il ne se passait pas un mois sans que sorte une nouvelle version de LAME MP3, d’Ogg Vorbis ou l’un de ses forks, de Musepack, de Nero AAC. Il y avait une forte attente : ceux qui rêvaient de transparence à 64 kbps pour stocker toujours plus sur des supports exigus, et ceux qui rêvaient de transparence sur les signaux les plus critiques avec des encodages compris entre 180 et 250 kbps.

&nbsp;

Au fil des ans, la mémoire flash a gonflé alors que les prix se sont effondrés. La recherche des petits débits n’intéresse désormais plus le grand public. Les audiophiles intranquilles ont quant à eux basculé vers le lossless. Les développements en audio ne suscitent plus beaucoup d’intérêt, d’autant plus qu’un certain cap franchi, il devient difficile d’obtenir des gains de qualité qui n’entraînent pas occasionnellement des régressions.



Il suffit de comparer l’intérêt que suscitaient le MP3Pro ou l’arrivée de Vorbis au début des années 2000, à la très faible visibilité d’Opus qui semble pourtant être le format le plus avancé du moment, et qui en plus d’être libre a été intégré à des standards industriels. Il a tout pour plaire. Mais même les technophiles s’en fichent d’avoir un encodeur qui offre à 80 kbps une qualité comparable à un AAC à 100 kbps ou qu’un MP3 à 128. Alors les autres…


Je n’ai aucune musique sur mon téléphone, j’utilise DSAudio pour lire la musqiue qui est chez moi sur mon Syno.

Sur mon tél, je peux l’avoir transcodée en MP3 à partir de plusieurs formats, donc le FLAC et l’AAC.

De la sorte que je peux utiliser mon ordi ou ma chaine en utilisant la source FLAC, et bénéficier du transcodage MP3 sur mes appareils mobile.

Je trouve ce système pas mal : une seule source avec une qualité maîtrisée, plusieurs utilisations possible avec des qualités qui correspondent assez bien à ces différentes utilisation (je n’ai pas vraiment besoin d’écouter du FLAC dans le train avec mon casque intra d’origine branché sur le jack 3.4mm, ou même avec mon casque bluetooth qui de toute façon transcode lui aussi…)




Malgré l’annonce de sa mort, le MP3 est encore bel et bien vivant





Par contre, concernant Chris Cornell… <img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Mais depuis qu’on remplissait son “player” de MP3 à 128 kb/s, le stockage a tellement augmenté (ou le prix a tellement baissé), qu’on peut allègrement tout compresser en FLAC, et avoir sur soit tellement d’heures d’écoutes.







Certes, mais tous ne lisent pas le FLAC non plus. Dans ma voiture, mon auto-radio ne lit pas ce format et c’est dommage.



Après… est-ce que tu vas faire la différence entre du MP3 à 320 et du FLAC ? Je crois pas.









Nioniotte a écrit :



Certes, mais tous ne lisent pas le FLAC non plus. Dans ma voiture, mon auto-radio ne lit pas ce format et c’est dommage.



Après… est-ce que tu vas faire la différence entre du MP3 à 320 et du FLAC ? Je crois pas.





Tu as raison le gros problème est que le FLAC n’est pas lu partout mais dans ma voiture je peux brancher mon MP3 qui lit du FLAC en mini-jack.

Après la différence en FLAC et MP3 est énorme cela s’entend très clairement mais après il faut aussi un bon casque ou de bons haut-parleurs pour pouvoir entendre la différence.

Cela fait pas mal d’années que j’ai tout en FLAC et oui ça prend beaucoup de place (une discographique d’un groupe va prendre peut-être 10gb ou plus) mais par contre ça fait du bien aux oreilles.









alex.d. a écrit :



FLAC = Free Lossless Audio Codec

&nbsp;





Et l’ALAC est devenu Open Source.



&nbsp;Apple rend le codec lossless ALAC open source









rXp a écrit :



mais dans ma voiture je peux brancher mon MP3 qui lit du FLAC en mini-jack.







Oui ou le téléphone, mais ce qui me gêne souvent avec cette solution, c’est qu’il faut pousser au max la sortie audio du MP3 et de la voiture à cause de la protection auditive du baladeur/portable…









skankhunt42 a écrit :



Il y à deux choses qui empêche le format sans perte de progresser :





  1. La place : Les ipommes et autre androtruc propose une mémoire très faible qui est en plus partagé par les photos / vidéos / applications sans proposer des backup “intelligent” sur un pc. L’utilisateur day one doit faire des compromis niveau mémoire donc ça sera du mp3.



  2. Le matériel d’écoute et l’environnement :  Majorité écoute de la musique pour avoir un bruit de fond ou pour masquer le bruit de fond sur du matériel bas de gamme, le haut de gamme étant souvent une belle “arnaque”.





    Ce qui limite l’utilisation de codecs sans perte sur les i-trucs et andro-machins c’est surtout leur quasi totale inutilité sur ce genre d’appareils principalement prévus pour un usage nomade, là où le bruit ambiant empêche de toutes façons de percevoir le gain entre un MP3 bien compressé et un fichier compressé sans perte ou du pas compressé du tout.

    Après ceux qui utilisent ce genre de bidules pour écouter de la musique “en mode sédentaire” ne sont pas particulièrement mélomanes/ se foutent un peu de la qualité audio et ne sont donc pas le coeur de cible des formats sans pertes







    rXp a écrit :



    Après la différence en FLAC et MP3 est énorme cela s’entend très clairement mais après il faut aussi un bon casque ou de bons haut-parleurs pour pouvoir entendre la différence.





    Dans la bagnole à moins d’avoir un très haut de gamme insonorisé comme une cabine de mixage ça m’étonnerais un peu vu que le gros des différences audibles se trouvent sur des plages de fréquences qui sont justement masquées par les bruits de roulage et autres bruits ambiants de la bagnole









Guinnness a écrit :



Dans la bagnole à moins d’avoir un très haut de gamme insonorisé comme une cabine de mixage ça m’étonnerais un peu vu que le gros des différences audibles se trouvent sur des plages de fréquences qui sont justement masquées par les bruits de roulage et autres bruits ambiants de la bagnole





Dans ma Maybach, je la sens la diff <img data-src=" />









Guinnness a écrit :



Dans la bagnole à moins d’avoir un très haut de gamme insonorisé comme une cabine de mixage ça m’étonnerais un peu vu que le gros des différences audibles se trouvent sur des plages de fréquences qui sont justement masquées par les bruits de roulage et autres bruits ambiants de la bagnole





Dans la voiture (surtout dans la mienne), il est impossible ou presque d’entendre la différence on est d’accord. Mais mon MP3 est beaucoup plus utilisé au travail, dans les transports publique ou quand j’ai besoin d’une backing-track (jouant de la guitare).



Mes mp3 d’il y a 20 ans marchent comme au premier jour, contrairement à mes K7 usées ou CD rayés <img data-src=" />


Suis je le dernier mortel à avoir un baladeur et un smartphone ? Mon baladeur a une capacité de 64go (sd compris) et je mets tout le flac que je veux dessus ! J’ai mon Cowon J3 depuis 6 ans et je ne m’en lasse pas ! L’avantage est que je je ne consomme pas la batterie éphémère de mon smartphone :) et au pire j’écoute de temps en temps sur Qobuz de la musique en flac par stream sur mon iPhone.


la batterie du mien tient, donc ça va…



par contre je n’écoute pas autant de musique que toi (juste en rentrant du boulot, un peu) et je télécharge depuis yte en compressé avec pertes…


Sur de la musique stockée en local, la conso en énergie d’un smartphone est franchement négligeable si tu écoutes sur les écouteurs… Sauf événement exceptionnel (très long trajet ou week-end sans prise), c’est pas ce qui te feras manquer de batterie. A poids et encombrement équivalent, mieux vaut un smartphone et une petite batterie externe pour les cas particuliers (ou un des derniers smartphones avec une autonomie qui frôle les 2 jours d’utilisation raisonnable).



Les Cowon ont bonne réputation sur la qualité du son, donc je peux comprendre. Mais l’équation financière est quand même en faveur du 100% smartphone, à 250€ le baladeur…


Ecouter de la musique en rue ou en voiture, le Mp3 est suffisant. Dans la maison le salon, il faut encore avoir la bonne acoustique pour profiter pleinement des gros formats audios


Enorme? Je te suggère de faire un test abx avec un mp3 320k et du flac, tu pourrais (comme beaucoup) être étonné du résultat.








Network_23 a écrit :



Enorme? Je te suggère de faire un test abx avec un mp3 320k et du flac, tu pourrais (comme beaucoup) être étonné du résultat.





Tout dépend de ce que tu écoutes aussi certaines musiques ou genre de musiques auront une plus grande différence que d’autres car cela dépend des instruments et des effets utilisés.



Je vois pas en quoi le fait que les brevets du mp3 tombent dans le domaine public le font mourir.

Tous les appareils du marché prennent en charge ce format (ce qui n’est pas le cas de l’ogg, du flac et même du wav), et je fais tous mes exports audio en mp3 sous Cubase, entre autres parce que mon autoradio (haut de gamme je précise) n’aime pas trop les autres formats…


C’est surtout niveau fréquences, si ta musique utilise beaucoup de basses et d’aigus, tu tombes pile dans ce que le format mp3 supprime :-P


De toute façon, tout dépend de la source (si l’enregistrement originel avait le bon matériel). Les remasterés, c’est remettre une couche à un plus haut niveau (mais ce n’est plus l’original, comme écouter un CD et un vinyl avec le matériel adéquat)


Thomson n’avait pas sorti avec&nbsp;Fraunhofer&nbsp;un format MP3 parrallèle de meilleure qualité (mais doublant le poids) début 2000 ?&nbsp;


Il s’agissait du MP3Pro. Le format ne doublait pas le poids, mais annonçait une réduction de moitié pour une qualité égale (équation très optimiste).



Thomson avait de son côté et en 2009 mis au point le MP3-HD, qui n’avait rien à voir avec de la HD, mais avec le lossless. Il s’agissait d’un encodage MP3 standard, avec création de données de correction qui permettaient au décodeur de regénérer l’original sans perte. Des formats lossless tels que WavPack et OptimFrog proposent cette articulation “lossy + données de correction” depuis plus longtemps encore. Mais avec le MP3HD les données de correction figuraient dans les tags ID3 (ce qui était très original, et permettait de n’avoir qu’un volumineux fichier au lieu de deux plus réduits). L’intérêt du format ? Cela permettait d’avoir un seul encodage, lisible sans perte sous certaines conditions (décodeur adapté), lisible quasi partout ailleurs (il s’agit d’une base MP3).



https://en.wikipedia.org/wiki/Mp3HD


Ok, merci.&nbsp;

Concernant le poids, je me rappelle avoir essayé à l’époque et avoir eu une assez grosse croissance de taille, ce qui m’avait fait l’abandonner. Ptre mauvaise manip a l’époque.


C’est un peu plus compliqué que ça en fait. La plupart des audiophiles honnêtes (ça existe) ayant pu déceler une différence sur certains morceaux, qu’elle se jouait sur la présences d’artefacts audio lié à l’algo de compression sur certains instruments (castagnettes, applaudissements …). Mais tous s’accordent à dire que la différence est perceptible très difficilement, sur des moments précis de certains morceaux (on appelle ça les “killer sample”), et avec un peu d’expérience. Donc dire que la différence entre un mp3 320k et du flac est “énorme” c’est soit :




  • l’effet placebo, d’où le test abx qui permet de supprimer la partie cerveau de la comparaison

  • Un faux mp3 320k

  • Ou deux sources avec un mastering différent



    Ou alors tu es le premier au monde a être capable de différencier nettement un mp3 320k d’un flac, et la ben bravo, mais fais quand même un test d’écoute avant d’affirmer ça, ça se met en place simplement sur foobar.








OlivierJ a écrit :



En combien de jours ou semaines tu arrives à écouter tout ta moitié de musique ? Je parie que c’est considérable.



L’extrémisme un des pire fléau de l’humanité <img data-src=" />



Avoir toute sa musique sur un appareil ne veut pas dire tout écouter du début juste à la fin mais d’avoir un choix énorme quand ont veut écouter de la musique. C’est une histoire de diversité !

&nbsp;





OlivierJ a écrit :



A quoi servirait la transparence du JPEG, fait pour comprimer des images réelles (des photos quoi) ?

250 ko est une quantité ridicule de nos jours, soyons sérieux ; et je suis le premier à râler quand je vois des captures en JPEG car ça se VOIT tout de suite, tout particulièrement sur le texte et les bordures (le JPEG n’est pas fait pour ça).





Exemple concret : Sur nxi chaque article est illustré avant le texte par une image du journaliste qui l’a écrit. Cette image est ronde et fait 50*50 px. L’arrondit est effectué par un css, à une époque le css ne pouvais pas gérer correctement ce genre d’attribut. Tu avais donc la possibilité d’envoyer un PNG pour utiliser la transparence native mais lourd ou alors envoyer un jpg avec le rond et de jouer sur la fusion de la couleur de fond. Si un jours tu veut changer la couleur du fond, tu doit changer le jpg… Et encore faut t’il que l’effet que tu veut appliquer soit dispo en css…



Concernant le poid des images :&nbsp; C’est un png de 268ko / 400400 px… Pour un affichage final de 5050 px… En jpg compression 40&nbsp; ( largement sufffisant )en gardant la taille de 400400 j’arrive à 13 ko, soit 255 ko d’économisé… ( http://imgur.com/BPGUQzW ) Si je réduit cette image à la taille de 5050 px compression 100 j’obtiens un poid de 3 ko, soit une économie de 265 ko ( http://imgur.com/cGA8Grn ).



Te rend tu compte qu’en moins de 5 seconde j’ai fait passer une image de 268 ko à 3 ko avec la même qualité d’affichage ? Le jour ou tu comprend qu’une photo c’est une image, qu’un dessin est une image tu comprendra bien des choses…

&nbsp;







OlivierJ a écrit :



J’utilise mon mobile en 3G ou 4G et ce ne sont pas les simples images qui me posent problème.





L’extrémisme + l’égoisme… J’ai deux choses à dire concernant la bande passante :





  1. Toi t’a la 3g et elle fonctionne bien chez certains ça fonctionne moins bien et d’autre n’y ont pas accès. Certains ont du 300300 mbit à la maison d’autre galère encore avec du 2mbit… Avec du 512ko ( 60 ko sec ) la photo de guennael mettra 4 secondes à s’afficher… Si c’était optimisé la photo pourrais s’afficher instantanément.



  2. Les serveurs ? Ta bande passante est peut être gratuite mais ce n’est pas le cas pour nxi ! 268 / 3 = 90 &gt; Un visiteur non optimisé équivaut à 90 visiteurs optimisés, gachis d’argent MONSTRUEUX.



    &nbsp;

    Pour finir d’analyser NXI j’ai mis l’url de cette page sur un site d’audit ( ici ), la page pèse 2.3 mo pour 1.55 mo d’image ( 68.6% )… Si je fait un triage par poid c’est la photo de guen qui arrive en première position… Ensuite c’est “comique” tu à en troisième position la photo d’un tgv qui pèse 155 ko ( 1 278px × 619px )…



    Cette image de TGV c’est surement le picto d’illustration de l’article sur la SNCF, qui normalement s’affiche en 100*76 ( 16 ). 155-16 : 139 ko de gâché…



    Continuons ? ici , ici et ici <img data-src=" />



    En faisant plus ou moins un calcul final avec 5 images buggées en moyenne avec 120ko de trop en moyenne sur les picto des news :



    5 * 100 + 255 = 500 + 255 = 755 ko de gagnés en quelques minutes ! Sur 2.55 mb ont passe à un poid de page de 1,795 mb soit 27%… Je dirais qu’a la louche il y à encore une tonne d’image qui sont mal optimisées niveau taille ni niveau format.



    Pour conclure je dirais simplement que nxi perd quasiment 50% de bande passante à cause des images non optimisées, cela veut dire que pour le même prix il pourraient charger deux fois plus de page, ou autant de page pour deux fois moins cher.



    Pour un site de high tech informatique je trouve ça vraiment “choquant”… Je peut dire aussi que ça mérite largement un abo d’un an, car je viens de leur faire économiser un paquet d’argent. Et aussi un énorme carton rouge à celui / ceux qui ont fait le site, c’est IMPARDONNABLE.









petitevieille a écrit :



Quand j’estime que le mp3 n’était pas pleinement vivant malgré sa très grande propagation, c’est parce qu’il était verrouillé par son statut, qui empêchait notamment les distributions linux libristes pures de comporter les librairies d’encodage de conversion dans ce format. Désormais, il n’est plus entravé, le mp3 peut vivre pleinement.





<img data-src=" />

Mais en pratique j’ai toujours lu des MP3 sous Linux, quelque soit la distribution (SuSE, Mandriva, Ubuntu, sans doute Fedora que j’ai peu essayé).







127.0.0.1 a écrit :



C’un grand classique. Une technologie est “géniale” tant qu’elle est brevetée.

Et dés que le brevet devient caduque, la technologie est “bof bof” limite “morte”.





Ah bon. Qui dit ça ?







TexMex a écrit :



T’aurais mieux fait d’éviter ce rapprochement vu le fiasco que sont les médicaments génériques en France.





Je ne sais pas dans quelle pharmacie tu vas mais je ne crois pas que ce soit le cas.







Borée a écrit :



Il faudra que tu précises ce que tu entends pas fiasco <img data-src=" />





Suis d’accord.









Borée a écrit :



avec des encodages débits compris entre 180 et 250 kbps.

[…]  

Mais même les technophiles s’en fichent d’avoir un encodeur compresseur/convertisseur qui offre à 80 kbps une qualité comparable à





<img data-src=" />

parce que je suis allergique à cet anglicisme infondé (il ne s’agit même pas de codage), sinon excellent commentaire sur le fond. <img data-src=" />







Nioniotte a écrit :



Après… est-ce que tu vas faire la différence entre du MP3 à 320 et du FLAC ? Je crois pas.





Je ne crois pas non plus, surtout en voiture.







rXp a écrit :



Après la différence en FLAC et MP3 est énorme cela s’entend très clairement





Pas franchement sauf conditions particulières et entraînement (et dépend aussi du convertisseur utilisé et de ses paramètres).







Nioniotte a écrit :



Oui ou le téléphone, mais ce qui me gêne souvent avec cette solution, c’est qu’il faut pousser au max la sortie audio du MP3 et de la voiture à cause de la protection auditive du baladeur/portable…





Sur mon portable la protection auditive c’est de devoir confirmer sur l’écran qu’on veut dépasser 75-80 % du volume max. Tu as probablement un niveau de sortie plus faible sur ton mobile que sur d’autres “players”, d’ailleurs le risque pour les oreilles dépend du rendement des écouteurs.







Guinnness a écrit :



Ce qui limite l’utilisation de codecs sans perte sur les i-trucs et andro-machins c’est surtout leur quasi totale inutilité sur ce genre d’appareils principalement prévus pour un usage nomade, là où le bruit ambiant empêche de toutes façons de percevoir le gain entre un MP3 bien compressé et un fichier compressé sans perte ou du pas compressé du tout.

Après ceux qui utilisent ce genre de bidules pour écouter de la musique “en mode sédentaire” ne sont pas particulièrement mélomanes/ se foutent un peu de la qualité audio et ne sont donc pas le coeur de cible des formats sans pertes.

Dans la bagnole à moins d’avoir un très haut de gamme insonorisé comme une cabine de mixage ça m’étonnerais un peu vu que le gros des différences audibles se trouvent sur des plages de fréquences qui sont justement masquées par les bruits de roulage et autres bruits ambiants de la bagnole





<img data-src=" />









Matth37 a écrit :



Suis je le dernier mortel à avoir un baladeur et un smartphone ? Mon baladeur a une capacité de 64go (sd compris) et je mets tout le flac que je veux dessus ! J’ai mon Cowon J3 depuis 6 ans et je ne m’en lasse pas ! L’avantage est que je je ne consomme pas la batterie éphémère de mon smartphone :)





Copaing :-) .

J’ai aussi un Cowon, tout minuscule (petite boîte d’allumettes) et avec une autonomie énorme (entre 20 et 50 h je ne sais plus) ; “seulement 8 Go” d’espace mais c’est plus qu’il ne m’en faut.

Par malheur, je viens de le perdre il y a 15 jours en oubliant mon blouson dans un square public.







MisterDams a écrit :



Sur de la musique stockée en local, la conso en énergie d’un smartphone est franchement négligeable si tu écoutes sur les écouteurs… Sauf événement exceptionnel (très long trajet ou week-end sans prise), c’est pas ce qui te feras manquer de batterie. A poids et encombrement équivalent, mieux vaut un smartphone et une petite batterie externe pour les cas particuliers





C’est vrai pour la conso sur un smartphone mais je préfère quand même séparer surtout vu la compacité du Cowon, et puis ça permet de continuer à écouter en prenant des photos. Ah oui et puis mon Cowon fait radio FM ce que ne fait pas mon mobile (Galaxy S5 mini), et étonnamment le tout récent Galaxy A3 refait radio.







MisterDams a écrit :



Les Cowon ont bonne réputation sur la qualité du son, donc je peux comprendre. Mais l’équation financière est quand même en faveur du 100% smartphone, à 250€ le baladeur…





Je ne sais plus si je l’avais acheté neuf ou d’occasion, mais plutôt 100 E ou moins.









Borée a écrit :



Thomson avait de son côté et en 2009 mis au point le MP3-HD, qui n’avait rien à voir avec de la HD, mais avec le lossless. Il s’agissait d’une encodage compression MP3 standard, avec création de données de correction qui permettaient au décodeur de regénérer l’original sans perte.

https://en.wikipedia.org/wiki/Mp3HD





C’est un peu tordu vu la place que ça prend (indiqué dans l’article) :-) .







blamort a écrit :



Concernant le poids, je me rappelle avoir essayé à l’époque et avoir eu une assez grosse croissance de taille, ce qui m’avait fait l’abandonner. Ptre mauvaise manip a l’époque.





Logique pour le poids, vu que c’est forcément aussi volumineux que du FLAC ou autre format sans perte qui fait directement le boulot de meilleure façon.









skankhunt42 a écrit :



Exemple concret : Sur nxi chaque article est illustré avant le texte par une image du journaliste qui l’a écrit. Cette image est ronde et fait 50*50 px. […]



Concernant le poid des images :  C’est un png de 268ko / 400400 px… Pour un affichage final de 5050 px… En jpg compression 40  ( largement sufffisant )en gardant la taille de 400400 j’arrive à 13 ko, soit 255 ko d’économisé… ( http://imgur.com/BPGUQzW ) Si je réduit cette image à la taille de 5050 px compression 100 j’obtiens un poid de 3 ko, soit une économie de 265 ko ( http://imgur.com/cGA8Grn ).



Te rend tu compte qu’en moins de 5 seconde j’ai fait passer une image de 268 ko à 3 ko avec la même qualité d’affichage ? Le jour ou tu comprend qu’une photo c’est une image, qu’un dessin est une image tu comprendra bien des choses…





Tu m’as mal lu toi, ton exemple n’a aucune pertinence.

En l’occurrence, c’est la faute de NXI vu que




  • 1) c’est une photo, donc c’est le JPEG qui s’applique (quoique quand c’est petit la différence s’estompe)

  • 2) elle devrait être en 50x50 px directement, et même en PNG ce n’est pas bien lourd non plus.







    skankhunt42 a écrit :



    [ explications inutiles et longues supprimées ]

    Pour un site de high tech informatique je trouve ça vraiment “choquant”… Je peut dire aussi que ça mérite largement un abo d’un an, car je viens de leur faire économiser un paquet d’argent. Et aussi un énorme carton rouge à celui / ceux qui ont fait le site, c’est IMPARDONNABLE.





    Eh oui, c’est bien la faute de NXI, pas du PNG ou du JPEG.

    On peut très bien faire un site pas lourd avec.



Les 2 morceaux étaient parfaitement synchronisés, les niveaux égalisés, et quelqu’un changeait d’une version à l’autre pour toi sans que tu puisse visuellement savoir lequel était en train de jouer bien entendu. (un vrai test ABX dans les règles de l’art quoi)

Dans le cas contraire la seul chose que tu peut réellement déduire de ton test c’est que l’effet placebo et l’auto-persuasion sont 2 choses extrèmement puissantes, le simple fait de savoir quelle version est en train de jouer suffisant à te faire imaginer sentir des différences.



J’ai eu vent de tests pour mettre en avant la puissance de la psycho acoustique et des dangers de l’auto-persuasion où un gars bien en vue des cobayes faisait semblant de switcher d’une source à l’autre alors qu’en fait c’était un gars “caché derrière”, là totalement à l’insu des cobayes, qui faisait le switch.

Le résultat a été sans appel : le simple fait de voir le “switcheur factice” changer de morceau arrivait à faire percevoir aux cobayes des différences alors que c’était toujours la même version qui jouait ou même arrivait à leur faire sentir une meilleure qualité sur le morceau compressé que sur le non compressé.








OlivierJ a écrit :





  • 1) c’est une photo, donc c’est le JPEG qui s’applique&nbsp;





    Si je te donne une photo en 800*600 et que je veut y appliquer de la transparence avancée sur un site, je fait comment concrètement ?



    &nbsp;



    OlivierJ a écrit :



    Eh oui, c’est bien la faute de NXI, pas du PNG ou du JPEG. On peut très bien faire un site pas lourd avec.





    avoir 3 format d’image pour 3 utilisation théorie différente et traitée de manière différente n’aide pas vraiment. Un format d’image commun avec 3 profil différent serait vraiment mieux à tout point de vue.



Sans savoir quel extrait est quoi avant d’avoir choisi (cliqué dessus) ? <img data-src=" />


C’est simple; Google est ton ami. Suffit de se pencher sur le clavier.

Au pif:&nbsp;https://www.youtube.com/watch?v=EiMan8X4qjA

C’est un condensé, il faudrait des heures de vidéo pour tout passer tout en revue.

J’ai des personnes dans mon entourage qui sont tombées pile dans les cas décris dans cette vidéo.

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TexMex a écrit :



C’est simple; Google est ton ami. Suffit de se pencher sur le clavier.

Au pif:&nbsp;https://www.youtube.com/watch?v=EiMan8X4qjA

C’est un condensé, il faudrait des heures de vidéo pour tout passer tout en revue.

J’ai des personnes dans mon entourage qui sont tombées pile dans les cas décris dans cette vidéo.

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Merci d’avoir répondu. Si je te demandais de définir « fiasco », qui selon toi défini le médicament générique en France, c’était pour comprendre ce que tu entendais par là. Le chiffre d’affaire du générique en ville (France) se compte en milliards d’euros, ce qui l’éloigne du fiasco tel qu’on l’entends couramment (c’est à dire comme échec commercial).

https://www.ims-pharmastat.fr/marche-du-medicament-en-france



Il y a un nombre croissant de spécialités qui n’existent plus qu’en générique, tels les antibiotiques de bases. Et à ma connaissance, la consommation des médicaments antibiotiques ne se caractérise pas par la parcimonie…



J’ajoute, en hors sujet toujours, que si tu souhaites donner des arguments pour ou contre dans le domaine médical, la réponse « Google est ton ami » ou les vidéos Youtube ne te donneront aucune, mais vraiment aucune crédibilité. Sais-tu qu’avec des orties et de la bave d’escargot tu peux guérir du cancer, du psoriasis et faire repousser les cheveux =&gt; google est ton ami. Démerde toi avec ça, tu trouveras bien une ex-citadine reconvertie dans l’élevage de chèvre tenant au quotidien son blog qui présentera sa recette miracle 100% bio, 100% naturelle et donc 100% bonne pour nous (forcément, puisque c’est naturel, c’est que c’est bon).



Voyons ensemble le lien que tu donnes en argument. La vidéo proposée est faite par un médecin généraliste. Il est médecin certes, et c’est un bon départ. Mais depuis quand un médecin généraliste peut à lui seul remplacer les milliers d’études en pharmacologie et en santé publique réalisées autour du médicament ? Comment il évalue la pharmacodynamique d’un générique par rapport au princeps ? Avec un doigt mouillé ?

Quand à son bouquin, il est publié aux Éditions du Moment ? Tu connais cette maison d’édition ? Pas moi. Elle fait autorité en matière médicale et scientifique ? Voyons ensemble. J’ai jeté un œil sur leurs publications :

http://www.eyrolles.com/Accueil/Editeur/4295/editions-du-moment.php

Bref, c’est une une maison d’édition qui publie un essai sur Henri Salvador et sur Zlatan Ibrahimovic, mais aussi sur la maîtresse de François Hollande, les « révélations sidérantes » sur les attentats du Bataclan, sur Gad Elmaleh, un tennisman, Stromae, « l’enquête interdite sur le PSG », etc… Les titres sont presque tous racoleurs, les sujets sont hyper variés. Je ne sais pas si toi ça t’inspire confiance, mais moi autant que si le Journal de Mickey avait publié un texte de cet auteur (et encore je pense que Walt Disney est plus scrupuleux quant au choix de leurs auteurs).

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Enfin, et pour finir, je te demande juste de réfléchir à ta remarque. J’ai dit plus haut que la fin de la propriété intellectuelle ne marque pas la fin de l’utilisation d’un produit, et j’ai cité les médicaments génériques. Fiasco ou pas fiasco, dans les deux cas, ma remarque reste valable. Si les gens continuent d’acheter du Dafalgan© ou du Doliprane© plutôt que du paracétamol génériqué, c’est bien la preuve qu’un produit perdant ses brevets peut encore être massivement utilisé.



En plus, on vend encore des vinyls (analogique et pas numérique <img data-src=" />)








2show7 a écrit :



En plus, on vend encore des vinyls (analogique et pas numérique <img data-src=" />)





:)

Et on vend encore plus de compact discs que de vinyles, alors que les brevets d’exploitation du Compact Disc Audio ont expiré en 2003.

Je répète ce que je disais plus haut : les exemples de techniques dépourvues de brevets et qui sont encore massivement utilisées sont tellement nombreux que leur seule énumération donne l’impression d’avancer des arguments cons. On se sert tous du feu, de l’électricité, des portes, des vitres, des couteaux et des tables alors qu’ils devraient être encore plus « morts » que l’est le fraîchement décédé mp3.









Borée a écrit :



:)

Et on vend encore plus de compact discs que de vinyles, alors que les brevets d’exploitation du Compact Disc Audio ont expiré en 2003.

Je répète ce que je disais plus haut : les exemples de techniques dépourvues de brevets et qui sont encore massivement utilisées sont tellement nombreux que leur seule énumération donne l’impression d’avancer des arguments cons. On se sert tous du feu, de l’électricité, des portes, des vitres, des couteaux et des tables alors qu’ils devraient être encore plus « morts » que l’est le fraîchement décédé mp3.







Surtout que le but, c’est d’abandonner le Mp3 pour aller vers un format plus protégé (protecteur de droits)









2show7 a écrit :



Surtout que le but, c’est d’abandonner le Mp3 pour aller vers un format plus protégé (protecteur de droits)






 Si tu parles de DRM, je ne pense pas. Les formats proposés par le MPEG n'ont vraiment rien à voir avec les DRM. Ces derniers sont des outils logiciels qui viennent se greffer sur des formats pré-existants, et ils sont développés par des sociétés tierces.      

&nbsp;

Certaines personnes considèrent encore que l'AAC est un format protégé, parce qu'ils ont découvert ce format avec iTunes, et parce qu'Apple avait l'obligation contractuelle de protéger la propriété intellectuelle des morceaux musicaux vendus. Mais l'AAC existait avant sans protection, et il n'existe aujourd'hui que sans protection. Il en va de même pour les autres formats, y compris les formats libres tels que Vorbis, qui eux aussi ont connu leur épisode DRM (c'est tellement vieux que j'ai du mal à retrouver des sources) :



https://www.heise.de/newsticker/meldung/Digital-Rights-Management-als-Open-Sourc…



et il y en avait encore un autre de mémoire, là aussi difficile à exhumer.      

&nbsp;

L'abandon du MP3 par le grand public ne va pas se traduire par la résurgence des DRM. Ces derniers ont plombé les ventes de fichiers. Je ne vois donc pas comment le public irait spontanément abandonner un format pour utiliser au quotidien un dispositif logiciel qui rend bien plus complexe les opérations de transferts. Il faudrait une sacrée carotte au bout pour que la sauce prenne, et le problème des formats ayant succédé au MP3, c'est qu'ils n'offrent que des mini-carottes (formats un peu plus efficaces, permettant soit de gagner un peu plus de place alors que la capacité mémoire galope d'années en années ce qui en mine évidemment l'intérêt, soit de grappiller un chouilla plus de qualité alors que le MP3 atteint déjà la transparence dans les situations les plus courantes et pour une majorité de ses utilisateurs).


Ne parle-t-on pas de signature du fichier, détectable pour sa limitation de copie ?








2show7 a écrit :



Ne parle-t-on pas de signature du fichier, détectable pour sa limitation de copie ?






 La signature musicale d'un fichier existe de longue date. Elle est stockable dans les métadonnées des formats existants (MP3, FLAC…). Pas besoin de créer un format spécial.      






&nbsp;La signature d'achat existe également de longue date, et est stockée de la même manière dans les métadonnées, ou disséminée dans le flux ce qui la rend difficile à retirer. Exemples : les signatures dans les fichiers ePub (format standard), ou encore le watermarking (filigrane) que l'on trouve dans des fichiers FLAC.      






La signature ne limite pas la copie, sauf à mettre en place un nouvel environnement logiciel. C'était le cas du DVD Audio. Il était possible d'y mettre un filigrane, et de bloquer les copies si l'appareil détectait le filigrane. On retrouve la même chose avec Cinavia pour les films : le fichier MKV (ou autre) est parfaitement lisible sur les trillions de lecteurs logiciels PC/Android/Mac… mais les platines ou autres appareils peuvent intégrer une détection de signature et bloquer le flux.      






La signature d'achat a en revanche un effet bloquant sur les partageurs, qui peuvent hésiter à mettre en ligne le fichier numérique qu'ils viennent d'acheter. La copie est donc techniquement possible, elle est même aussi simple et transparente qu'avant ; il y a en revanche un effet de blocage moral induit par la personnalisation des fichiers achetés, car le primo partageur sait qu'on pourra aisément remonter jusqu'à lui.      






Mais je le répète : ces scénarios existent déjà, et il sont greffés sur des formats qui sont standards, ouverts, et parfois même open-source (une vidéo encodée en VP9, avec un son au format FLAC, muxée dans un conteneur MKV est ainsi 100% libre d'un point de vue technologique, mais sa lecture peut être bloquée sur une platine équipée d'un dipositif Cinevia et si une personne a achetée cette vidéo et qu'elle l'a met en partage, il est tout à fait possible d'en identifier l'acheteur originel).      






&nbsp;Donc vraiment pas besoin d'un nouveau format pour mettre des signatures partout. Au contraire, mieux vaut (pour les ayants droits) les mettre sur les formats les mieux implémentés, car cela diffusera d'autant mieux les dispositifs de marquage et de traçage :)


J’ai eu une fois un fichier vidéo que j’ai pu voir une fois, ensuite plus rien. mais le fichier gonflait à chaque lecture dont il me fallait interrompre. j’ai su l’effacer en retirant son blocage en écriture


<img data-src=" />







2show7 a écrit :



J’ai eu une fois un fichier vidéo que j’ai pu voir une fois, ensuite plus rien. mais le fichier gonflait à chaque lecture dont il me fallait interrompre. j’ai su l’effacer en retirant son blocage en écriture





Je n’ai jamais entendu parler d’un phénomène semblable. J’ignore ce que c’est. Mais un fichier qui gonfle (de poids j’imagine) à la lecture, alors qu’il est protégé en écriture (et peut-être en droit) ? Ça ressemble plus à un malware, à un bug qu’à un DRM. Ou alors à une tentative désespérée de lire avec un lecteur vidéo&nbsp;pagefile.sys&nbsp;<img data-src=" />



Pas mal cet empoisonnement du puis. Mais peu convainquant.

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Un fiasco ne se mesure pas que sur le plan économique seul, mais sur bien plus de thèmes. Et pour cause.



Voici comment le médicament générique a été présenté à la population française.

&nbsp;

L’idée de base du projet c’est que les molécules tombées dans le domaine public (puisque plus brevetable) pourraient être fabriquées à volonté dans le cadre d’un plan d’économie pour la sécurité sociale. Le but est de fabriquer et vendre moins cher les médicaments usuels. La portée de l’économie était tout simplement un record dans l’histoire de toutes les projections possibles et imaginables du secteur. Fabriquer un médicament coûte peu à vrai dire et les marges du secteur sont records. Les laboratoires ont fait la gueule. Non seulement pour la perte de CA mais aussi l’exposition médiatique du secteur qui montre que le profit fait par ces boites est à tout le moins obscène.

&nbsp;

L’histoire en bien plus ridicule et bien moins jolie.



1/ Les laboratoires ont obtenu de pouvoir fabriquer eux même les médicaments passés en mode générique.&nbsp; On prends les mêmes et on recommence. Youpi pour les labos qui finalement conservent leur brevet tacitement. Plus simplement cela s’appelle une chasse gardée. Exactement l’inverse de ce qui était voulu au départ. Les fameux “laboratoire génériqueurs” n’ont vu leur progression que très, très tardivement. Et encore vu la part de générique dans le marché… c’est pas le rêve américain. Pire. Pour certains c’était de fabriquer le générique pour le compte du la marque originale. Pouet vive la presta!



2/ Deux cas se sont présenté concernant les forme:

2a/ Aucun substitut de l’excipient ne pouvait être utilisable. Donc c’est le même en moins cher. Sauf que les contenances par boite ou le dosage différaient de la version originale. Exemple simple: même si le prix de la boite du générique était moins chère, le nombre par boite de gélule / pilule (ou leur dosage) était moins grand / fort. Donc il fallait plus de boites pour le même traitement. Le rapport économique n’était donc pas bon car la facture finale du générique était moins performante que la version originale. Doh!!!!

&nbsp;

2b/ Un excipient pouvait être remplacé ou ajouté. Le labo est trop content de sa trouvaille. La version originale ne change pas mais la version générique a un excipient qui provoque mots de tête, aigreurs d’estomac, bourdonnement, jusqu’à étourdissement. Ma charmante mère qui s’est fait prescrire ces génériques à eu les problèmes cités. Cela aurait pu très mal finir. Retour à la version originale fissa. En comparant les deux versions j’ai constaté qu’il y avait excipient supplémentaire qui n’avait aucune raison d’être là.



&nbsp;Pourquoi faire comme cela ? Cela permet tout simplement de créer une gamme par nivellement avec le même produit. Et tant que le gendarme du secteur n’a pas ouvert son clapet, bin “ni vu ni connu”. Et du point de vue industriel il est possible d’utiliser la même ligne de production pour fabriquer les deux versions. Double gain pour le laboratoire. Ce n’est pas le cas pour tout les médicaments mais il y en a eu une bonne petit série quand même.



3/ Les pharmaciens on été intéressés financièrement à distribuer du générique.

Même plus besoin de commerciaux qui vont en consultation chez les médecins pour passer les produits devant; c’est le pharmacien qui le fait. Il doit bien y avoir un Vidal ou deux qui s’en retourne dans son tiroir poussiéreux. C’est juste moralement vomitif quand il s’agit d’un médicament nivelé en gamme.

&nbsp;

C’est bien évident que les laboratoires n’allaient pas accepter cela avec un grand sourire sans réagir. Ils ont usé de toutes les digressions possible pour stopper la machine. Aujourd’hui le bilan du générique n’est pas si reluisant que cela. Se baser sur le fait que cela chiffre en milliards est une absurdité notoire. C’est combien la sécurité sociale économise qui est important dans ce cas.



&nbsp;Sur le papier le médicament générique est une très bonne idée mais elle n’a pas produit les économies promises. On la compte en dizaine de millions aujourd’hui alors que la puissance du système aurait du produire DES MILLIARDS D’ÉCONOMIE (sinon des dizaines). D’ailleurs la cours des comptes ne voit toujours pas un retour à l’équilibre de la sécu en 2018. Alors que c’était prévu pour 2016 grâce au sauveur que devait être le générique.



&nbsp; La part de marché du générique en 2013 est de 15% en valeur et 30% en quantité. Clairement pas une réussite pour le contribuable! Loin de la. Et surtout le retour à l’équilibre ne sera tout simplement pas attribuable au médicament générique.

&nbsp;

Enfin il faut pas se fier au maisons d’éditeur comme tu sembles le faire, mais plutôt à l’auteur.&nbsp; Il y a des maisons dites sérieuses qui éditent BHL, Alain Minc ou Jacques Attali… Faut pas déconner…

&nbsp;



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Le clip vidéo d’une chanteuse <img data-src=" />








&nbsp;TexMex a écrit :



3/ Les pharmaciens on été intéressés financièrement à distribuer du générique.

Même plus besoin de commerciaux qui vont en consultation chez les médecins pour passer les produits devant; c’est le pharmacien qui le fait. Il doit bien y avoir un Vidal ou deux qui s’en retourne dans son tiroir poussiéreux. C’est juste moralement vomitif quand il s’agit d’un médicament nivelé en gamme.

&nbsp;

C’est bien évident que les laboratoires n’allaient pas accepter cela avec un grand sourire sans réagir. Ils ont usé de toutes les digressions possible pour stopper la machine. Aujourd’hui le bilan du générique n’est pas si reluisant que cela. Se baser sur le fait que cela chiffre en milliards est une absurdité notoire. C’est combien la sécurité sociale économise qui est important dans ce cas.



&nbsp;Sur le papier le médicament générique est une très bonne idée mais elle n’a pas produit les économies promises. On la compte en dizaine de millions aujourd’hui alors que la puissance du système aurait du produire DES MILLIARDS D’ÉCONOMIE (sinon des dizaines). D’ailleurs la cours des comptes ne voit toujours pas un retour à l’équilibre de la sécu en 2018. Alors que c’était prévu pour 2016 grâce au sauveur que devait être le générique.



&nbsp; La part de marché du générique en 2013 est de 15% en valeur et 30% en quantité. Clairement pas une réussite pour le contribuable! Loin de la. Et surtout le retour à l’équilibre ne sera tout simplement pas attribuable au médicament générique.

&nbsp;

Enfin il faut pas se fier au maisons d’éditeur comme tu sembles le faire, mais plutôt à l’auteur.&nbsp; Il y a des maisons dites sérieuses qui éditent BHL, Alain Minc ou Jacques Attali… Faut pas déconner…

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TexMex a écrit :



1/ Les laboratoires ont obtenu de pouvoir fabriquer eux même les médicaments passés en mode générique.&nbsp; On prends les mêmes et on recommence. Youpi pour les labos qui finalement conservent leur brevet tacitement. Plus simplement cela s’appelle une chasse gardée.&nbsp;





Je suis en total désaccord avec ta manière de voir et nommer les choses. Un molécule libre de droits devient commercialement exploitable par tout le monde, y compris son inventeur et jusqu’alors unique fabricant. Une chasse gardée aurait impliqué que seul le labo d’origine puisse fabriquer&nbsp;une forme génériquée. Ça n’a jamais été le cas.

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TexMex a écrit :



2/ Deux cas se sont présenté concernant les forme:&nbsp;

2a/ Aucun substitut de l’excipient ne pouvait être utilisable. Donc c’est le même en moins cher. Sauf que les contenances par boite ou le dosage différaient de la version originale. Exemple simple: même si le prix de la boite du générique était moins chère, le nombre par boite de gélule / pilule (ou leur dosage) était moins grand / fort. Donc il fallait plus de boites pour le même traitement. Le rapport économique n’était donc pas bon car la facture finale du générique était moins performante que la version originale. Doh!!!!&nbsp;

&nbsp;



Je trouve tes propos ahurissants. La quantité de médicaments par boite est dans certains cas réglementés. Par exemple, tu ne peux acheter en pharmacie de ville un paquet contenant plus de 8g de paracétamol. Pour ce qui est des autres spécialités, les génériques se retrouvent en général avec les même quantités que les princeps.

Quant au dosage, dire qu’il est moins fort, excuse moi, mais tu ne dois vraiment pas savoir sur quel terrain tu t’avances. Indique moi quel médicament générique aurait diminué de moitié ce dosage pour vendre deux fois plus de boite ?&nbsp;





TexMex a écrit :



2b/ Un excipient pouvait être remplacé ou ajouté. Le labo est trop content de sa trouvaille. La version originale ne change pas mais la version générique a un excipient qui provoque mots de tête, aigreurs d’estomac, bourdonnement, jusqu’à étourdissement. Ma charmante mère qui s’est fait prescrire ces génériques à eu les problèmes cités. Cela aurait pu très mal finir. Retour à la version originale fissa. En comparant les deux versions j’ai constaté qu’il y avait excipient supplémentaire qui n’avait aucune raison d’être là.&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;Des mots de tête ?&nbsp;<img data-src=" />

Les excipients ne sont pas censés provoqués d’interactions médicamenteuses.

Mais s’il est vrai que certains excipients peuvent avoir des effets notoires, il faudra qu’on m’explique par quel miracle ils seraient l’exclusivité d’un générique. Ces derniers peuvent très bien retenir une formule qui convenant bien mieux à des personnes, alors que la version princeps provoquerait le catalogue des maux que tu énonces plus haut.

Moi aussi il m’arrive de me sentir mal après un médicament : ça peut-être lié à un effort, à ce que j’ai mangé ou bu avant. Évidemment, il est plus facile de se dire que c’est la faute de l’amidon utilisé en excipient dans le générique…

Sans nier les difficultés rencontrées par ta mère, cette expérience n’a, isolée, aucune validité. Ta mère aurait eu les mêmes symptômes si elle n’avait pas su qu’elle prenait un générique ? Ce n’est pas certain. C’est la raison pour laquelle les études procèdent avec des tests en aveugle, voire en double aveugle (lorsque la personne qui administre le médicament ne sait pas davantage si la forme galénique contenant le principe actif est génériqué ou princeps). C’est la base de l’expérience scientifique.

(au moins, en parlant de tests en aveugle, on retrouve plus ou moins le sujet de départ, à savoir le MP3&nbsp;<img data-src=" />)&nbsp;

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TexMex a écrit :



3/ Les pharmaciens on été intéressés financièrement à distribuer du générique.&nbsp;

Même plus besoin de commerciaux qui vont en consultation chez les médecins pour passer les produits devant; c’est le pharmacien qui le fait. Il doit bien y avoir un Vidal ou deux qui s’en retourne dans son tiroir poussiéreux. C’est juste moralement vomitif quand il s’agit d’un médicament nivelé en gamme.&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Tu veux dire qu’une officine de pharmacie a un intérêt financier à vendre des produits qui sont moins chers et qui dégagent moins de marge ? C’est très étonnant d’apprendre que les règles économiques des pharmacies sont à ce point différentes de celles du sens commun.

Et elle a aussi intérêt à reformer son personnel, à supporter le coût de la réorganisation ? À se dire&nbsp;chouette, on manquait déjà de place, et maintenant on va avoir en stock des boites de générique et des boites de princeps qui continuent à être prescrites&nbsp;? Et à devoir gérer l’incompréhension, la colère, la peur de leurs clientèles qui ne comprennent pas pourquoi la boite qu’ils cherchent depuis 10 ans a changé d’aspect et ne porte pas le même nom, et qui menace d’aller ailleurs pour retrouver leur antihypertenseur et antidiabétique oral ?





TexMex a écrit :



&nbsp;Sur le papier le médicament générique est une très bonne idée mais elle n’a pas produit les économies promises. On la compte en dizaine de millions aujourd’hui alors que la puissance du système aurait du produire DES MILLIARDS D’ÉCONOMIE (sinon des dizaines). D’ailleurs la cours des comptes ne voit toujours pas un retour à l’équilibre de la sécu en 2018. Alors que c’était prévu pour 2016 grâce au sauveur que devait être le générique.



&nbsp; La part de marché du générique en 2013 est de 15% en valeur et 30% en quantité. Clairement pas une réussite pour le contribuable! Loin de la. Et surtout le retour à l’équilibre ne sera tout simplement pas attribuable au médicament générique.&nbsp;





Là encore j’ai du mal à piger. Tu dis t’en foutre des milliards que représente le marché du générique, sans qu’il te vienne à l’esprit que s’il se vend pour des milliards d’euro de médicaments moins chers, la sécu économise surement un paquet non négligeable de fric là dessus ?

Le marché du générique n’est peut-être que de 15% en valeur : forcément, ils sont nettement moins chers. 30% en volume ? C’est peu, quand on sait que seule une fraction des médicaments n’a plus de propriété intellectuelle à la patte ?



&nbsp;Et qui a dit que le médicament générique allait sauver la sécu ? C’est quoi cette Marinade ? La population vieillit, &nbsp;une journée en chambre d’hôpital coûte plus de 1000 euros à la sécu, une série de chimiothérapie peut dépasser les 5000 euros… C’est ça le gros poste de dépense de la sécu. Le déremboursement de certains médicaments et l’obligation des génériques sont des miettes en comparaison. Mais ces miettes ont pour unité de mesure le milliard d’euros, ce qui les rend appréciables au final.









Borée a écrit :



car le primo partageur sait qu’on pourra aisément remonter jusqu’à lui.



via les caméras de surveillance du magasin dans lequel il a acheté le DVD, en se basant sur le numéro de série du DVD et le jour où il a été vendu ? Je comprends pas trop l’astuce…









tpeg5stan a écrit :



via les caméras de surveillance du magasin dans lequel il a acheté le DVD, en se basant sur le numéro de série du DVD et le jour où il a été vendu ? Je comprends pas trop l’astuce…







J’ai déjà été choqué de voir une prise RJ-45 sur un lecteur BR de salon (je me suis dit “merde, il vont finir par savoir ce qu’on regarde”) <img data-src=" />









Café In a écrit :



Tant qu’il restera des appareils dont c’est le format compressé de référence qui subsisteront (autoradios entre autres),&nbsp; il lui reste de beaux jours devant lui.





J’allais le dire. Je passerai à l’ogg le jour où les autoradios de mes bagnoles pourront le lire nativement. En attendant “LAME -V0 fichier.wav”









tpeg5stan a écrit :



via les caméras de surveillance du magasin dans lequel il a acheté le DVD, en se basant sur le numéro de série du DVD et le jour où il a été vendu ? Je comprends pas trop l’astuce…





Mon message manquait peut-être de clarté : je faisais allusion au filigrane d’achat. Si quelqu’un achète une vidéo sous forme de fichier, et même si cette vidéo utilise des formats déjà existants et libres, la présence d’un marquage permet de remonter à l’acheteur dès lors que la vidéo se retrouve en partage sur les réseaux d’échange.

Cela répondait à l’argument selon lequel la fin du MP3 devait inciter la migration vers d’autres formats qui permettent de contrôler les copies.

J’espère que c’est plus clair.









marba a écrit :



OGG vorbis master race !





comme format compressé

en

compressé sans perte flac,&nbsp; dans les deux cas, ils ne sont pas lisible

“nativement” par les smartphone et autre…il faut leur adjoindre des

lecteurs multimédia -vlc, mx player etc-





XMalek a écrit :



Mouais

le jour ou ma bagnole gérera les formats sans pertes de données payants

prouquoi pas (flac et alac ne sont pas gratuits non plus hein…)





Free Lossless Audio Codec vala vala c’est gratuit, pas open source comme l’ogg mais gratuit



ma platine cd denon lit le flac via clé usb mais je m’en suis jamais servi ^^(j’imagine la taille des fichiers et je renonce de suite)



@gallean:

https://developer.android.com/guide/topics/media/media-formats.html



FLAC et Vorbis sont nativement supportés dans Android depuis des années, sans avoir à installer de lecteurs dédiés ou d’applications tierces.



FLAC est gratuit et open source, au même titre que Vorbis (tous les deux sont sous la coupelle de la XIPH Fondation).



Pour pinailler et finir, OGG désigne un conteneur, pas un format audio (les formats audio avec l’exension OGG sont Vorbis, Opus, Speex mais aussi FLAC — encore que pour ce dernier, le conteneur OGG n’est que rarement utilisé).



:)








Borée a écrit :



Je suis en total désaccord avec ta manière de voir et nommer les choses. Un molécule libre de droits devient commercialement exploitable par tout le monde, y compris son inventeur et jusqu’alors unique fabricant. Une chasse gardée aurait impliqué que seul le labo d’origine puisse fabriquer&nbsp;une forme génériquée. Ça n’a jamais été le cas.

&nbsp;

Je trouve tes propos ahurissants. La quantité de médicaments par boite est dans certains cas réglementés. Par exemple, tu ne peux acheter en pharmacie de ville un paquet contenant plus de 8g de paracétamol. Pour ce qui est des autres spécialités, les génériques se retrouvent en général avec les même quantités que les princeps.

Quant au dosage, dire qu’il est moins fort, excuse moi, mais tu ne dois vraiment pas savoir sur quel terrain tu t’avances. Indique moi quel médicament générique aurait diminué de moitié ce dosage pour vendre deux fois plus de boite ?&nbsp;

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&nbsp;Des mots de tête ?&nbsp;<img data-src=" />

Les excipients ne sont pas censés provoqués d’interactions médicamenteuses.

Mais s’il est vrai que certains excipients peuvent avoir des effets notoires, il faudra qu’on m’explique par quel miracle ils seraient l’exclusivité d’un générique. Ces derniers peuvent très bien retenir une formule qui convenant bien mieux à des personnes, alors que la version princeps provoquerait le catalogue des maux que tu énonces plus haut.

Moi aussi il m’arrive de me sentir mal après un médicament : ça peut-être lié à un effort, à ce que j’ai mangé ou bu avant. Évidemment, il est plus facile de se dire que c’est la faute de l’amidon utilisé en excipient dans le générique…

Sans nier les difficultés rencontrées par ta mère, cette expérience n’a, isolée, aucune validité. Ta mère aurait eu les mêmes symptômes si elle n’avait pas su qu’elle prenait un générique ? Ce n’est pas certain. C’est la raison pour laquelle les études procèdent avec des tests en aveugle, voire en double aveugle (lorsque la personne qui administre le médicament ne sait pas davantage si la forme galénique contenant le principe actif est génériqué ou princeps). C’est la base de l’expérience scientifique.

(au moins, en parlant de tests en aveugle, on retrouve plus ou moins le sujet de départ, à savoir le MP3&nbsp;<img data-src=" />)&nbsp;

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Tu veux dire qu’une officine de pharmacie a un intérêt financier à vendre des produits qui sont moins chers et qui dégagent moins de marge ? C’est très étonnant d’apprendre que les règles économiques des pharmacies sont à ce point différentes de celles du sens commun.

Et elle a aussi intérêt à reformer son personnel, à supporter le coût de la réorganisation ? À se dire&nbsp;chouette, on manquait déjà de place, et maintenant on va avoir en stock des boites de générique et des boites de princeps qui continuent à être prescrites&nbsp;? Et à devoir gérer l’incompréhension, la colère, la peur de leurs clientèles qui ne comprennent pas pourquoi la boite qu’ils cherchent depuis 10 ans a changé d’aspect et ne porte pas le même nom, et qui menace d’aller ailleurs pour retrouver leur antihypertenseur et antidiabétique oral ?



Là encore j’ai du mal à piger. Tu dis t’en foutre des milliards que représente le marché du générique, sans qu’il te vienne à l’esprit que s’il se vend pour des milliards d’euro de médicaments moins chers, la sécu économise surement un paquet non négligeable de fric là dessus ?

Le marché du générique n’est peut-être que de 15% en valeur : forcément, ils sont nettement moins chers. 30% en volume ? C’est peu, quand on sait que seule une fraction des médicaments n’a plus de propriété intellectuelle à la patte ?



&nbsp;Et qui a dit que le médicament générique allait sauver la sécu ? C’est quoi cette Marinade ? La population vieillit, &nbsp;une journée en chambre d’hôpital coûte plus de 1000 euros à la sécu, une série de chimiothérapie peut dépasser les 5000 euros… C’est ça le gros poste de dépense de la sécu. Le déremboursement de certains médicaments et l’obligation des génériques sont des miettes en comparaison. Mais ces miettes ont pour unité de mesure le milliard d’euros, ce qui les rend appréciables au final.










TexMex a écrit :





bouh problème editeur





Une chasse gardée aurait impliqué que seul le labo d’origine puisse fabriquer&nbsp;une forme génériquée. Ça n’a jamais été le cas.

Ce n’est cela: La possibilité existe bien mais dans les faits ce n’est pas ce qui s’est passé.

1 parce que les Génériqueur n’étaient pas présent au démarage donc pas possible.

2 les grands fabricants ne se sont pas fait violence. Parce cela aurait abouti à

une guerre des prix entre grand fabricants, tout simplement. Aucun

intérêt pour eux. C’est un peu comme l’entente sur les forfaits mobile.





&nbsp;se retrouvent en général avec les même quantités que les princeps.

&nbsp;Seulement en général? Merci



&nbsp;

&nbsp;C’est la raison pour laquelle les études procèdent avec des tests en aveugle, voire en double aveugle (lorsque la personne qui administre le médicament ne sait pas davantage si la forme galénique contenant le principe actif est génériqué ou princeps). C’est la base de l’expérience scientifique.

&nbsp;Juste que c’était marqué dans la notice dans la section des effets secondaires indésirables. Donc testé sur le plan clinique. non?

&nbsp;



Tu veux dire qu’une officine de pharmacie a un intérêt financier à vendre des produits qui sont moins chers et qui dégagent moins de marge ?

&nbsp;Si

on les intéresse oui. C’est une entreprise. La gestion des stocks n’est

pas tant un problème. Le système de distribution dédié au pharmacies

est plus efficace que celui d’Amazon si on veut en rire un peu. Il n’est

pas rare de voir des camions livrer des pharmacies suivant que le

médicament est plus ou moins difficile a conserver etc.



économise surement un paquet non négligeable de fric là dessus ?

&nbsp;Oui mais pas suffisamment par rapport à la porté disponible. Très largement insuffisant. On ne compte pas cette économie en milliards. Dommage.

&nbsp;

Et qui a dit que le médicament générique allait sauver la sécu ?

&nbsp;Prenons

la question a l’envers. Qui a dit le contraire??? bref. Cela fait un

moment que le sujet est sur le tapis et cela ne serai pas passé sans

qu’il y a un certain prosélytisme dessus.



&nbsp;









Borée a écrit :



@gallean:

https://developer.android.com/guide/topics/media/media-formats.html




FLAC et Vorbis sont nativement supportés dans Android depuis des années, sans avoir à installer de lecteurs dédiés ou d'applications tierces.      






FLAC est gratuit et open source, au même titre que Vorbis (tous les deux sont sous la coupelle de la XIPH Fondation).     





Pour pinailler et finir, OGG désigne un conteneur, pas un format audio (les formats audio avec l’exension OGG sont Vorbis, Opus, Speex mais aussi FLAC — encore que pour ce dernier, le conteneur OGG n’est que rarement utilisé).



:)





ouai j’aurais du dire OGG Vorbis, pas signalé vu que dans ma tête c’était tellement évident ^^

me suis un peu emmêlé les pinceaux sans doute, pour moi tout ce qui est libre n’est pas forcément open source…^^









Borée a écrit :



Merci d’avoir répondu. Si je te demandais de définir « fiasco », qui selon toi défini le médicament générique en France, c’était pour comprendre ce que tu entendais par là. Le chiffre d’affaire du générique en ville (France) se compte en milliards d’euros, ce qui l’éloigne du fiasco tel qu’on l’entends couramment (c’est à dire comme échec commercial).

https://www.ims-pharmastat.fr/marche-du-medicament-en-france

[…]

Il y a un nombre croissant de spécialités qui n’existent plus qu’en générique, tels les antibiotiques de bases. Et à ma connaissance, la consommation des médicaments antibiotiques ne se caractérise pas par la parcimonie…





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Borée a écrit :



Enfin, et pour finir, je te demande juste de réfléchir à ta remarque. J’ai dit plus haut que la fin de la propriété intellectuelle ne marque pas la fin de l’utilisation d’un produit, et j’ai cité les médicaments génériques. Fiasco ou pas fiasco, dans les deux cas, ma remarque reste valable.[…]





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Quel commentaire détaillé et de qualité ; tu ne veux pas t’abonner pour commenter potentiellement toutes les nouvelles ? On a besoin de gens comme toi <img data-src=" /> .







Borée a écrit :



Je répète ce que je disais plus haut : les exemples de techniques dépourvues de brevets et qui sont encore massivement utilisées sont tellement nombreux que leur seule énumération donne l’impression d’avancer des arguments cons. On se sert tous du feu, de l’électricité, des portes, des vitres, des couteaux et des tables alors qu’ils devraient être encore plus « morts » que l’est le fraîchement décédé mp3.





Mais non, le feu c’est “deprecated” comme diraient des informaticiens. ;-)









TexMex a écrit :



1/ Les laboratoires ont obtenu de pouvoir fabriquer eux même les médicaments passés en mode générique.  On prends les mêmes et on recommence. Youpi pour les labos qui finalement conservent leur brevet tacitement.





Ca me semble un peu délirant la première phrase, les labos n’ont pas à “obtenir” de pouvoir fabriquer les médicaments passés en générique, puisque n’importe qui en a le droit (et eux l’avaient déjà de toutes façons).



Par ailleurs, il y a des sociétés qui ont l’air de s’être spécialisées dans le générique (biogaran par exemple je crois), je ne sais pas ce qu’en dira Borée qui a l’air de maîtriser.







Borée a écrit :



Je trouve tes propos ahurissants. La quantité de médicaments par boite est dans certains cas réglementés. Par exemple, tu ne peux acheter en pharmacie de ville un paquet contenant plus de 8g de paracétamol. Pour ce qui est des autres spécialités, les génériques se retrouvent en général avec les même quantités que les princeps.





J’avais aussi tiqué à cette remarque de sa part.







Borée a écrit :



Et qui a dit que le médicament générique allait sauver la sécu ? C’est quoi cette Marinade ? La population vieillit,  une journée en chambre d’hôpital coûte plus de 1000 euros à la sécu, une série de chimiothérapie peut dépasser les 5000 euros… C’est ça le gros poste de dépense de la sécu. Le déremboursement de certains médicaments et l’obligation des génériques sont des miettes en comparaison. Mais ces miettes ont pour unité de mesure le milliard d’euros, ce qui les rend appréciables au final.





C’est ce qu’il me semblait, merci d’avoir confirmé.



(“Marinade”, pas mal trouvé, je pense que tu fais référence à une blonde délétère)



Si c’est libre c’est forcément open-source, par contre l’inverse n’est pas vrai.



Et le FLAC est libre.








OlivierJ a écrit :



Par ailleurs, il y a des sociétés qui ont l’air de s’être spécialisées dans le générique (biogaran par exemple je crois), je ne sais pas ce qu’en dira Borée qui a l’air de maîtriser.

[…]




("Marinade", pas mal trouvé, je pense que tu fais référence à une blonde délétère)&nbsp;







Il y a des marques spécialisées en effet. Une des plus visible est Mylan, et elle ne semble pas être le produit d’un groupe pharmaceutique pré-existant :&nbsp;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mylan

&nbsp;



Pour les fabricants de génériques, j'ai trouvé ça :     



https://fr.statista.com/statistiques/573958/principaux-fabricants-de-medicaments…

Dans le lot, plusieurs ou peut-être la majorité ne font pas que des médicaments génériques, mais participent à la recherche et à la commercialisation de nouvelles molécules.



Le générique est pour les grands groupes une manière de maintenir le chiffre d’affaire et de continuer à gagner sur des médocs pas chers quelques centimes qui, rapportées à un marché immense, finissent par faire un joli pactole. Si l’on croise les chiffres indiqués dans les deux liens, Mylan aurait un CA de 7 milliards de dollars, et ne représente pourtant que 8% du marché du générique. Ça donne une idée de la masse d’argent phénoménale brassée par l’industrie de la santé même lorsqu’on touche à des produits épargnés par la propriété intellectuelle.

&nbsp;

&nbsp;

Mais j’ai envie de donner quelques données concrètes à un débat hors sujet dont il est facile de balancer des généralités sans preuve : les malades subissant une chimiothérapie subissent parfois une chute massive des globules blanc. Un médicament injectable existe, il s’agit du NEULASTA©. C’est une&nbsp;seringue pré-remplie comme il en existe des dizaines d’autres. Son administration est courante. Mais le produit coûte exactement 982,20 €. Une seringue contient 0,6 ml. Le prix au litre est ainsi de 1,6 millions d’euros. La molécule concernée se nomme pegfilgrastrim. Lorsque cette molécule sera génériquée, ça va en faire des économies (à moins, scénario alternatif et très courant, qu’une autre molécule plus efficace voit le jour d’ici là).



Autre exemple très courant : la morphine injectable. Elle est très utilisée en hôpital, elle est évidemment libre de droit, et d’ailleurs l’objet de beaucoup de fantasmes et de peur. Combien coûte une ampoule ? Très loin des prix pratiqués dans la rue : environ 20 centimes d’euro. Une cigarette coûte le double, et un chewing gum à peine moins. Si un malade ne la supporte pas (par exemple en cas de zoopsies : hallucinations sur le thème animal mais glauque, ou simplement malaises fréquents, ou encore insuffisance respiratoire ou gros problèmes de transit), on peut remplacer la morphine par d’autres spécialités. Exemple courant : l’oxycodone injectable (OXYNORM©). Une ampoule de cet antalgique coûte en revanche 17 €. Pour être honnête, l’ampoule à ce prix est plus grande, et permet de remplacer plusieurs ampoules de morphine. Il n’empêche que le produit est à peu près 50× plus cher que de la morphine libre de droit et produite en hectolitres. Vu le nombre de lits dans un hôpital, et vu le nombre d’hôpitaux en France, sans oublier les hospit à domicile où les patients peuvent bénéficier de pompes d’antalgiques en continu, je laisse à chacun deviner l’ampleur du surcoût que représente cette substitution d’un générique par une molécule ayant les mêmes indications mais brevetée. Il semble d’ailleurs que les brevets de l’OXYNORM© expirent cette année.



____

Pour Marinade, oui :) Mais elle n’a pas le monopole du populisme, des raccourcis imbéciles et des solutions miracles. Suis-je méchant et populiste à mon tour en prétendant qu’ils étaient onze réunis autour d’un plateau télé il y a pas si longtemps à être plus ou moins dans le même cas ? ;)



Autre exemple, en rapport au prix des antibiotiques. On parvient à inventer une poignée de nouveaux antibiotiques, de plus en plus rarement. Le tézodolide est apparu il y a tout juste trois ou quatre ans, commercialisé sur le nom de SIVEXTRO©.

Une idée du prix ?

http://www.antibiolor.org/wp-content/uploads/2016/11/Avis-CSAI-Sivextro-def-mef….



1200 euros pour six jours de traitement.



Pour comparaison, le prix d’une autre antibiothérapie très commune et génériquée :&nbsp;

https://www.google.fr/search?q=ceftriaxone+prix&gws_rd=cr&ei=kSs…

5 euros les 14 comprimés

(et dans des pays moins développés, le prix est encore largement moindre)

&nbsp;

(c’est un simple rapprochement : les antibiothérapies ne sont pas interchangeables, et les processus d’industrialisations d’un antibio découvert il y a 40 ans sont largement plus efficaces que pour ceux découverts il y a peu. Il y a, dans une certaine mesure, une légitimité pour les labos à demander des prix élevés).


Encore mieux, un des derniers antibio découvert : l’avibactam, commercialisé sous le nom de ZAFICEFTA©.

Voici l’avis rendu par la HAS (Haute Autorité de Santé), qui indique un « service médical rendu important » :

https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2730818/fr/zavicefta-ceftazidime/avibact…



Le prix reste à négocier dans toute l’UE. Aux États-Unis, une antibiothérapie de 5 jours coûte… 12000 dollars :

http://pharmacie.ma/article/5084/Un%20nouvel%20antibiotique%20bientôt%20dis…



Comme les bactéries résistantes et multirésistantes aux antibio deviennent de plus en plus nombreuses et de plus en plus courantes, ce genre de traitement ne vont pas concerner qu’une poignée de malades dans les années à venir. Ça aussi, cela explique pourquoi les dépenses de santé sont difficiles à équilibrer, malgré la consommation de plus en plus importantes de génériques.








Borée a écrit :



Il y a des marques spécialisées en effet. Une des plus visible est Mylan





Ah oui, et dire qu’il y a quelques mois, il y a eu une campagne massive de publicité à la radio pour faire connaître cette société, qu’il faut prononcer “maïlane” et pas “milan”, et que je n’ai pas ressorti dans mon commentaire précédent :-) .

 





Borée a écrit :



Mais j’ai envie de donner quelques données concrètes à un débat hors sujet dont il est facile de balancer des généralités sans preuve

[ … plein de détails précis et intéressants … ]





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Borée a écrit :



Pour Marinade, oui :) Mais elle n’a pas le monopole du populisme, des raccourcis imbéciles et des solutions miracles. Suis-je méchant et populiste à mon tour en prétendant qu’ils étaient onze réunis autour d’un plateau télé il y a pas si longtemps à être plus ou moins dans le même cas ? ;)





Je ne suis pas tout à fait d’accord car il y en a qui sont beaucoup moins populistes que d’autres, et qui ne le sont même presque pas en fait. En général, plus on est aux extrêmes, plus on est populiste et adepte des inexactitudes et solutions miracles, mais le FN est quand même probablement le plus fort.









Borée a écrit :



Autre exemple, en rapport au prix des antibiotiques. On parvient à inventer une poignée de nouveaux antibiotiques, de plus en plus rarement.

.







A propos du prix des médicaments et de la recherche, j’avais lu ces réflexions qui m’avaient semblé intéressantes :

http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2016/06/14/les-bons-medicaments-ne-couten…



J’en cite une partie au milieu pour que tu aies déjà un aperçu :



[…]

La fin d’un modèle



L’industrie pharmaceutique, depuis la fin de la guerre, s’est appuyée sur le modèle économique suivant: Développer des médicaments qui soignent les maux chroniques très répandus dans les pays riches. Antibiotiques, vaccins, antidépresseurs, médicaments contre l’hypertension, anti-inflammatoires, par exemple.



Le développement d’un médicament coûte très cher; à la recherche elle-même, il faut ajouter de nombreux tests et essais cliniques, en vue d’obtenir l’agrément des différentes autorités sanitaires nationales. Un médicament sur 5000 finit ce processus avant d’être commercialisé, mais il a fallu dépenser pour tous les autres. L’amortissement de ce coût passait par les volumes, la vente de grandes quantités de pilules à un prix unitaire modique. A l’échéance du brevet, le médicament devient générique et il faut en trouver d’autres.



Ce modèle a tellement bien fonctionné qu’il est victime de son succès: il n’y a plus guère aujourd’hui de maladie chronique suffisamment répandue qui pourrait bénéficier d’un médicament blockbuster. Les coûts de développement ont, de leur côté, considérablement augmenté, en partie en raison de l’accroissement exponentiel de la complexité de la réglementation pour obtenir les agréments des autorités sanitaires nationales.

[…]









TexMex a écrit :



&nbsp;se retrouvent en général avec les même quantités que les princeps.&nbsp;

&nbsp;&nbsp;Seulement en général? Merci



&nbsp;

Oui, en général. On peut toujours trouver des exceptions qui invalident une règle.

&nbsp;





TexMex a écrit :



&nbsp;Juste que c’était marqué dans la notice dans la section des effets secondaires indésirables. Donc testé sur le plan clinique. non?



&nbsp;

Les effets indésirables ne concernent que le principe actif. Si le générique indique que les céphalées, maux de ventre et vomissements peuvent survenir après la prise du médicament, tu trouveras les mêmes effets sur la forme princeps. Or tes arguments étaient très clairs :&nbsp;

— ta mère se sentait mal suite à la consommation d’un générique

— elle se sentait mieux en retournant à la forme princeps

— donc c’est la faute des excipients



Il y a tout un raisonnement qui ne tient pas la route, du point de vue scientifique, et même logique.



Juste pour info, les troubles habituels de presque tous les médicaments sont : céphalés, gastralgies, vomissements… Les monographies médicamenteuses (VIDAL…) sont il me semble dans l’obligation de publier toutes les données transmises. En somme, si un médicament m’est prescrit, et que dans les deux heures j’ai mal au bide, et que j’en parle au médecin ou à un pharmacien, et enfin que ce dernier remontre l’info à l’aide d’un formulaire dédié, la gastralgie figurera dans la liste des effets indésirables.

&nbsp;





TexMex a écrit :



Tu veux dire qu’une officine de pharmacie a un intérêt financier à vendre des produits qui sont moins chers et qui dégagent moins de marge ?&nbsp;

&nbsp;Si&nbsp;

on les intéresse oui. C’est une entreprise. La gestion des stocks n’est&nbsp;

pas tant un problème. Le système de distribution dédié au pharmacies&nbsp;

&nbsp;est plus efficace que celui d’Amazon si on veut en rire un peu. Il n’est&nbsp;

pas rare de voir des camions livrer des pharmacies suivant que le&nbsp;

&nbsp;médicament est plus ou moins difficile a conserver etc.&nbsp;



&nbsp;

&nbsp;Pas un problème. Voyons voir d’un point de vue pratique ce que ça donne :



— Une pharmacie A décide que les stocks ne sont plus tant un problème, ce qui lui permet de payer un loyer moindre, car la surface est considérablement moindre. En effet, les médicaments sont livrés dans les 6 heures qui suivent la commande. Génial à tout point de vue, économiquement imparable.



&nbsp;— TexMex a besoin d’un médicament. Il se rend à la pharmacie à 10h, enrhumé et algique, on lui demande de repasser à 16h, où il sera encore plus enrhumé et algique. Pas pratique, n’est-ce pas ? Le même scénario se reproduit trois ou quatre fois, et TexMex, malgré son enthousiasme pour le système de distribution, décide de se rendre désormais à la pharmacie B, où cette fois-ci il y a du stock en permanence, ce qu lui évite à chaque fois d’inutiles déplacements, surtout que les rares fois il se rend à la pharmacie c’est dans un état de santé qui ne lui permet justement pas de se rendre à la pharmacie.

—&gt; En peu de temps, la pharmacie A aura perdu une grande partie de sa clientèle.

&nbsp;

Donc la gestion des stocks n’est pas un mince problème pour une officine de pharmacie : c’est un problème majeur tant pour sa viabilité économique que pour la santé des personnes.



En milieu rural, il n’y a parfois qu’une pharmacie, et les personnes âgées doivent faire de gros efforts pour s’y rendre lorsqu’elles peuvent encore le faire. Chaque fois qu’un médicament ou un autre produit n’est pas en stock, c’est un problème pour ces personnes vulnérables.





TexMex a écrit :



économise surement un paquet non négligeable de fric là dessus ?&nbsp;

&nbsp;Oui mais pas suffisamment par rapport à la porté disponible. Très largement insuffisant. On ne compte pas cette économie en milliards. Dommage.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



&nbsp;

Quel dommage. Surtout qu’on s’embête pas à donner des chiffres…



«&nbsp;En moyenne, 30 % moins chers que les médicaments d’origine, les médicaments génériques ont permis d’économiser 7 milliards d’euros en 5 ans. »

source :&nbsphttp://social-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/medicaments/professionnels-de-sant…

Ça concerne la période 2010…2014. Et chaque année, le nombre de molécules perdant ses brevets devient plus important. Et ce n’est qu’en 2012 que la prescription des génériques est devenue obligatoire sauf exceptions.



En tous cas, sept milliards d’euros en 5 ans, c’est ce que tu sembles appeler un fiasco.





TexMex a écrit :



Et qui a dit que le médicament générique allait sauver la sécu ?

&nbsp;Prenons

la question a l’envers. Qui a dit le contraire??? bref. Cela fait un

moment que le sujet est sur le tapis et cela ne serai pas passé sans

qu’il y a un certain prosélytisme dessus.



Comment dire…

C’est toi qui a affirmé plus haut que la mission des génériques était de combler le trou de la sécu, et que n’y étant pas parvenu, le générique était un fiasco. Je te demande de me dire qui a affirmé cela, et en guise de réponse, tu me questionnes sur savoir qui a dit le contraire ??!!&nbsp;

Tu trouves pas que c’est un poil gonflé ?









OlivierJ a écrit :



A propos du prix des médicaments et de la recherche, j’avais lu ces réflexions qui m’avaient semblé intéressantes :

http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2016/06/14/les-bons-medicaments-ne-couten…



J’en cite une partie au milieu pour que tu aies déjà un aperçu :



[…]

La fin d’un modèle



L’industrie pharmaceutique, depuis la fin de la guerre, s’est appuyée sur le modèle économique suivant: Développer des médicaments qui soignent les maux chroniques très répandus dans les pays riches. Antibiotiques, vaccins, antidépresseurs, médicaments contre l’hypertension, anti-inflammatoires, par exemple.



Le développement d’un médicament coûte très cher; à la recherche elle-même, il faut ajouter de nombreux tests et essais cliniques, en vue d’obtenir l’agrément des différentes autorités sanitaires nationales. Un médicament sur 5000 finit ce processus avant d’être commercialisé, mais il a fallu dépenser pour tous les autres. L’amortissement de ce coût passait par les volumes, la vente de grandes quantités de pilules à un prix unitaire modique. A l’échéance du brevet, le médicament devient générique et il faut en trouver d’autres.



Ce modèle a tellement bien fonctionné qu’il est victime de son succès: il n’y a plus guère aujourd’hui de maladie chronique suffisamment répandue qui pourrait bénéficier d’un médicament blockbuster. Les coûts de développement ont, de leur côté, considérablement augmenté, en partie en raison de l’accroissement exponentiel de la complexité de la réglementation pour obtenir les agréments des autorités sanitaires nationales.

[…]





En effet, la recherche pharmaceutique n’est pas optimale. Elle est guidée par le profit, ce qui est une formidable source de stimulation pour certains domaines très lucratifs (et qui heureusement concernent un maximum de personnes), et un frein tout aussi formidable pour la pathologies plus rares.



Il y a aussi un formidable gâchis de ressources lié à la compétition. Quand cinq grands groupes pharmaceutiques travaillent sur les mêmes projets, on multiplie par cinq les mêmes essais cliniques, les mêmes voies sans issues, les mêmes pistes. Et au final, un seul est récompensé (parfois le plus rapide, celui qui aura aussi bâclé les essais, etc…).

C’est vrai que la réglementation à bon dos, mais heureusement qu’elle existe (le plus libéral des économistes serait le premier à chialer si un de ses mômes mourrait suite à la prise d’un sirop antitussif insuffisamment testé suite à une réglementation laxiste). &nbsp;Or lequel présente le plus fort surcoût : la bureaucratie et les normes drastiques de pharmacovigilance, ou le gâchis de ressources imputable à une économie basée sur la concurrence et la course à l’innovation ? La mutualisation de la recherche et la coopération seraient peut-être plus efficaces en terme de santé publique d’une part, et de dépenses de santé d’autre part.