En 2016, le streaming porté aux nues par l'industrie musicale, qui veut plus de données

En 2016, le streaming porté aux nues par l’industrie musicale, qui veut plus de données

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Guénaël Pépin

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Internet

26/04/2017 7 minutes
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En 2016, le streaming porté aux nues par l'industrie musicale, qui veut plus de données

En 2016, le chiffre d'affaires de la musique enregistrée a progressé de 5,9 % dans le monde. La majorité de cette hausse revient au streaming, qui compte plus de 112 millions d'utilisateurs dans le monde. Si la voie se dégage, les opérateurs veulent obtenir plus de revenus et de données de ces services, jugés encore trop peu partageurs.

Hier, la Fédération internationale de l'industrie phonographique a publié son Global Music Report 2017, qui résume l'année 2016 de la musique enregistrée. Autant dire qu'elle a été plutôt bonne. Le chiffre d'affaires a progressé de 5,9 % dans le monde (15,7 milliards de dollars) et de 4 % en Europe (contre 3,7 % en 2015). Il s'agit de la plus forte croissance depuis que l'IFPI tient les comptes, en 1997.

Pourtant, elle « doit être replacée dans le contexte de ces 15 dernières années, au cours desquelles l’industrie a perdu près de 40 % de ses revenus » rappelle l'industrie musicale. Elle est due à celle du streaming, dont les rentrées ont crû de 60,4 % (contre 47,3 % en 2015), et de celle de 7 % des droits voisins (dont la radiodiffusion), à 2,2 milliards de dollars.

Le streaming de toutes les vertus

Les revenus issus du numérique (streaming et téléchargement) représentent désormais la moitié de ceux du secteur (7,8 milliards de dollars), soit une progression de 17,7 % sur un an. Le streaming représente désormais 59 % de ce chiffre d'affaires, quand le téléchargement rapporte 20,5 % de moins qu'en 2015. Avec 112 millions d'abonnés, les services d'écoute directe ont donc le vent en poupe.

Revenus industrie musicale
Les revenus de la musique enregistrée dans le monde - Crédits : IFPI

Ils seraient d'ailleurs « à l'origine » de la croissance du marché musical dans certains pays, à savoir la Chine (+20,3 %), l’Inde (+26,2 %) et le Mexique (+23,6 %). Il représente à lui seul la majorité des revenus dans d'autres contrées, par exemple 69 % en Suède, terre natale de Spotify. Pourtant, c'est bien la concurrence qui porterait la croissance des abonnements, argue l'IFPI, qui cite la myriade de services américains et les différents tentacules de la pieuvre Tencent en Chine.

Face à cela, le chiffre d'affaires « physique » a reculé de 7,6 %. En clair, le streaming devient réellement le mode de consommation privilégié de musique. Si la tendance est loin d'être nouvelle, c'est la première fois que ce mode d'écoute porte autant les revenus du secteur, qui préférait jusqu'ici plutôt parler des volumes d'écoute.

Cette évolution amène les maisons de disque à réclamer une plus grosse part du gâteau et plus de données, évoqué comme un enjeu essentiel. Ces demandes, les services de streaming affirment bien les entendre, ouvrant plus leurs outils et jouant la flexibilité sur leur modèle.

YouTube sous un tombereau de critiques

Si l'industrie musicale se félicite de ses relations avec les services de streaming, il en est un qui cause l'ire du secteur. YouTube (et son modèle publicitaire) est la principale cible des attaques du lobby dans son document. L'an dernier, le SNEP français se plaignait que la plateforme représentait 65 % des écoutes en ligne pour seulement 10 % des revenus.

Cette fois, l'IFPI compare directement le streaming classique (à la Deezer et Spotify), avec ses 212 millions d'utilisateurs et 3,9 milliards de dollars de revenus en 2016, au streaming vidéo (donc YouTube), ses 900 millions d'utilisateurs et 553 millions de dollars de rentrées.

En clair, la plateforme de Google dévaluerait fortement la musique, pourtant aujourd'hui fournie par les maisons de disque elles-mêmes. Un utilisateur de Spotify rapporterait en moyenne 20 dollars annuels aux éditeurs, contre moins d'un dollar pour un visiteur de YouTube.

Spotify YouTube IFPI
Le revenu moyen annuel par utilisateur en streaming - Crédits : IFPI

Le statut d'hébergeur en ligne de mire

« L’ensemble du secteur s’est uni dans l’effort pour corriger la distorsion fondamentale du marché actuel » écrit l'IFPI traduite par le SNEP. C'est « sa priorité législative absolue », privilégiant une solution européenne, déjà entamée par la Commission européenne.

Le lobby tacle la législation actuelle (comprendre le statut d'hébergeur) qui aurait permis à des plateformes d'échapper à leurs responsabilités en matière de publication de musique. « Aujourd’hui, des services tels que YouTube, qui ont développé des plateformes musicales à la demande sophistiquées, utilisent cette zone d’incertitude comme bouclier pour éviter de négocier des licences à des conditions équitables » écrit la fédération des maisons de disque.

Elle affirme que YouTube aurait une attitude déloyale face à ses concurrents. « Des services tels que Spotify, Deezer et Apple Music doivent rivaliser avec les services qui prétendent ne pas être responsables de la musique qu’ils distribuent » déclare-t-elle dans son document. Elle rappelle qu'elle soutient le développement de ces entreprises, en construisant les licences et infrastructures qui permettent la diffusion massive de contenus.

Des données qu'il s'agit d'obtenir

Avec ces dernières sociétés, à la Deezer ou Spotify, l'objectif est désormais d'obtenir plus de données. « La collecte et l’usage exponentiels de données incroyablement détaillées sur les consommateurs de musique aux niveaux macro et micro sont des facteurs d’ascension pour le streaming » écrit sans détour l'IFPI.

L'organisation cite les « playlists extrêmement influentes » fondées sur le minage des écoutes, comme les découvertes de la semaine de Spotify. Le service suédois, aux 50 millions d'abonnés, a remplacé il y a quelques jours son outil Fan Insights par un Spotify for Artists, ouvert à tous. Les artistes et managers y obtiennent des statistiques très détaillées sur les écoutes et leur public.

Ces masses de données, affirme l'IFPI, sont exploitées par les maisons de disque pour leur stratégie, dans la construction des carrières des artistes et pour renforcer des partenariats. Rappelons qu'en 2016, les artistes les plus écoutés s'appellent Drake, David Bowie et Coldplay, devant Adele et Justin Bieber. L'album le plus entendu, lui, était Lemonade de Beyoncé.

L'impasse sur la rémunération des artistes

Représentant les maisons de disque, la fédération estime que celles-ci doivent bien obtenir une part plus grande du gâteau. Le sujet est pourtant aussi sensible pour les artistes. Ceux-ci affirment régulièrement recevoir une part congrue des gains engendrés par ces écoutes, ce que réfutent bien sûr les éditeurs. L'an dernier, l'Adami déclarait que pour toucher 100 euros, un artiste devait obtenir 250 000 écoutes en streaming payant, et un million en gratuit.

Dans le même temps, les labels appellent à « l'innovation », remarquant des services comme musical.ly, qui permet de s'enregistrer en playback sur de la musique commerciale. Celui-ci affiche 120 millions d'utilisateurs, sans grandement mettre en danger le modèle des maisons de disque, en ne diffusant que de courts extraits de chansons.

En attendant, les services actuels revoient peu à peu leur modèle. Dans ses contrats renouvelés le mois passé avec Universal Music Group et Merlin (qui représente les principaux labels indépendants), Spotify a ouvert la possibilité de réserver des titres et albums deux semaines aux abonnés payants, laissant les utilisateurs gratuits (avec publicité) attendre. Il reste à voir quand elle sera utilisée.

La difficile vie des disquaires indépendants

Dans son rapport, l'IFPI salue aussi la mondialisation des services et de l'accès aux contenus qu'implique le streaming. Même de « petits » services comme Qobuz s'internationalisent par besoin. Elle a contribué à une croissance de 12 % des revenus en Amérique latine, dont le marché est à 50 % numérique. Face à cela, le marché physique continue de s'effondrer, avec des conséquences concrètes pour les disquaires français, par exemple.

Le ministère de la Culture vient de publier une étude dédiée, évoquant son soutien à la filière et la diversification de celle-ci. 80 % des disquaires français s'appuient ainsi sur des activités annexes pour vivre. « Beaucoup de disquaires doivent diversifier leurs activités (librairie, café, label produits dérivés…) pour trouver une rentabilité économique » note le ministère.

Elle a recensé 334 disquaires (36 nouveaux en deux ans), dont plus de la moitié dans de petites villes. Ce marché est surtout composé d'enseignes existant depuis plus de dix ans, le renouvellement étant compliqué par la fragilité économique du secteur physique, alors que le streaming porte tous les espoirs de l'industrie au niveau mondial.

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Écrit par Guénaël Pépin

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Sommaire de l'article

Introduction

Le streaming de toutes les vertus

YouTube sous un tombereau de critiques

Le statut d'hébergeur en ligne de mire

Des données qu'il s'agit d'obtenir

L'impasse sur la rémunération des artistes

La difficile vie des disquaires indépendants

Commentaires (33)


Ils cherchent à obtenir plus de données, quand dans le même temps, le projet ePrivacy voudra les protéger plus…



Qui va gagner… ?




Elle a recensé 334 disquaires (36 nouveaux en deux ans)



????

des mecs se lancent dans une activité de disquaire? maintenant? <img data-src=" />


globalement on se rend compte aussi que les éditeurs, qui affirment toujours défendre les créateurs et les artistes, ne défendent (évidemment) que leur marge, quitte à filer le moins possible à l’artiste en question.



On voit aussi qu’une fois encore le nerf de la guerre est la donnée utilisateur.

plus ça va aller, plus la défense de la vie privée deviendra une position difficile, avec en face les états (plus de sécurité) et les grandes firmes (plus de données commerciales exploitables).

ça fait quand même des gros gros lobbies en face quand on s’appelle EFF, ACLU ou LQDN.


&nbsp;Une boutique de vinyles pour hipster à 30 balles la galette d’occasion ça peut marcher <img data-src=" />








hellmut a écrit :



????

des mecs se lancent dans une activité de disquaire? maintenant? <img data-src=" />







avec des 33T/45T activité en plein boom. Le gens n’achetent plus de CD, mais des disques à l’ancienne, un bel objet qu’on pourra garder toute sa vie.



C’est assez étonnant je le convient. Regardez le succès de discogs <img data-src=" />



ah oui c’est vrai y’a les vinyles.

du coup c’est barbe obligatoire pour entrer? <img data-src=" /><img data-src=" />


Ouais les grands perdants de tout ça sont évidemment les artistes. Et c’est bien pire avec le streaming qu’avec le téléchargement.


Ah, il est loin le temps où les AD accusaient Spotify et autres Deezer d’être des parasites !



Maintenant, il faut voir qu’un certain changement dans les rapports de force vient de s’opérer. Avant, les plateformes de streaming devaient avoir accès aux catalogues des AD pour pouvoir décoller et attirer des clients. Désormais, ces mêmes plateformes ont un moyen de pression considérable sur les AD si ces derniers ne veulent pas voir leur revenus baisser.


Pas besoin de barbe, il suffit d’aimer la musicalité du support… Plus de 900 en stock, et je ne m’en lasse pas. Je laisse le streaming et les CD aux fans de dynamique écrasée.


Certes… Après faut avoir les moyens. Pour ma part, je ne peux que me payer Apple Music et iTunes Match en complément pour mes trucs rares. C’est vraiment bien fourni, même dans des niches extrêmes. J’y trouve mon compte, c’est suffisant avec un casque pro même si j’entends bien la différence je dois l’avouer (ayant eu du super Hi-Fi dans le temps).

Avec la musique dans le Cloud, je peux écouter mon énorme discothèque n’importe où, pour peu que j’aie une connexion, ce qui est appréciable aussi.

Il me reste toujours Bandcamp que j’adore sinon quand je veux vraiment soutenir un artiste.

Enfin, certes aussi, les artistes se font clairement rouler ailleurs… mais ce n’est pas nouveau.


Perso, j’ai tout abandonné pour YT.

Après, je ne consomme qu’un seul genre de musique où des gros poilus gueulent dans un micro et derrière, ça tabasse comme un sourd.



Et si ça me plait, mon Foxou a un petit plug-in qui me permet de gratter la vidéo (oui je sais, pas bien) et après, je buy sur le site du groupe.



Voilà.


Moi je tipiake comme un goret, et j’emmerde tout ce beau monde.

Mon financement c’est ma participation physique a plein de concerts et restos dans l’année. Minimum 2 par mois


Ouais, les artistes doivent vivre de leurs concerts, pas à glander… J’étais encore à un concert lundi dernier.


Concernant le mythe de la dynamique, je t’invite à lire ceci. Par contre, je suis tout a fait d’accord sur le fait qu’il peut y avoir un réel attrait par rapport à l’objet en lui même.



Pour le reste, il existe des gens, comme moi par exemple, qui achètent encore des CDs et qui ne veulent pas du streaming (un achat dématérialisé et téléchargement définitif, pourquoi pas) et qui n’aiment pas les vinyles.



Attention, cela ne veut en aucun cas dire que j’estime faire le bon choix. C’est juste le choix qui me définit le mieux.



donc oui, certaines personnes sont encore attachées aux formats physique, et pas que pour la musique.


Ça me fait tellement rire de voir l’industrie du disque se rallier au streaming alors qu’il n’y a pas si longtemps c’était le diable incarné ? <img data-src=" /><img data-src=" />



L’IFPI parle des 900 millions d’utilisateurs de YouTube et de ses 553 millions $ de rentrées.

C’est très facile de donner des chiffres mais quid du contexte ? Est-ce que tous les utilisateurs vont sur des clips ?

Combien ne regardent que des youtubers ou des vidéos de chats ?

Malhonnêteté intellectuelle ?


Devrait les vendres au disquaire, doit bien avoir de douzaines de vinyle qui traînés dans les stocks de l’association. Peut être un petit bénéficie exceptionnel. 🤔








Drepanocytose a écrit :



&nbsp;restos&nbsp;&nbsp;



tu télécharges ta bouffe illégalement aussi ou je suis passé à côté de quelque chose ?&nbsp;<img data-src=" />



les CD ont une très bonne qualité audio, meilleure que le vinyle dans des conditions habituelles.



EDIT: grillé








tpeg5stan a écrit :



tu télécharges ta bouffe illégalement aussi ou je suis passé à côté de quelque chose ?&nbsp;<img data-src=" />





Je la choure au carrefour <img data-src=" />



Plus sérieux, je voulais dire “festos”. Saloperie de correction automatique sur Android <img data-src=" />



aaaah



moi je n’utilise pas d’autocorrection, je considère que le clavier est un keylogger et j’ai même un clavier alternatif, c’est plus simple <img data-src=" />



(je t’ai montré ma collection de chapeaux en papier aluminium ?)




Pourtant, elle « doit être replacée dans le contexte de ces 15 dernières années, au cours desquelles l’industrie a perdu près de 40 % de ses revenus » rappelle l’industrie musicale



Comme d’habitude, ils parlent de chiffre d’affaire, alors que c’est le bénéfice qui compte.

Le streaming et le numérique leur rapportent moins, mais ils n’ont quasiment aucun frais dessus (juste à envoyer les fichiers aux plateformes, et suivre les rentrées d’argent).


il y a un super site dédié pour ce genre de musique….. Et ça sera largement mieux que YT :)





PS : Et non je peux pas link du typiak <img data-src=" />


Surtout pas. <img data-src=" />

Mais je pense le connaître ceci dit. ;)




L’ensemble du secteur s’est uni dans l’effort pour corriger la distorsion fondamentale du marché actuel » écrit l’IFPI traduite par le SNEP. C’est « sa priorité législative absolue », privilégiant une solution européenne, déjà entamée par la Commission européenne.





Cool. Ca va réconcilier tout le monde avec les institutions européennes. <img data-src=" />


Ah mais c’est clair que malheureusement on ne peut pas tout acheter, d’où le fait que pour de l’écoute casual (en balade rapide ou en voiture), j’ai aussi un abonnement Apple Music. Ce qui me permet aussi de choisir ce que je vais acheter en vinyle, et si l’artiste me plait vraiment tant que ça, pour l’écoute attentive en balade, je mets ça sur DAT. Après je conçois facilement qu’il faut avoir le temps et un minimum de moyens <img data-src=" />


Je ne parle pas de la dynamique en elle-même, mais surtout de la loudness war à laquelle se livrent les maisons de disques et les auteurs, qui ne peut physiquement pas être reproduite sur vinyle, ce qui évite de se retrouver avec un mix infâme.


Même réponse que pour celui qui t’a grillé. Ne pas confondre dynamique emplafonnée pour cause de loudness war et dynamique tout court.


La dynamique c’est la dynamique. Si tu voulais parler de “loudness war”, il fallait l’écrire en clair. Ceci étant, si je suis d’accord avec ce problème, je ne pense pas que ça ait quelque chose à voir avec le support, mais plutôt avec l’air du temps. C’est plus facile de pousser les curseurs à fond et de tout mettre au même niveau.



Le but de l’industrie de consommation de masse, c’est justement que l’on consomme en masse. Moins ça coûte et plus ça rapporte, mieux c’est.



De plus, dans certains styles de musique, la dynamique n’est pas si importante que ça. Dans d’autres, les gens souhaitent juste avoir “du gros son”. A côté de ça, il existe des enregistrement de musique classique ou de jazz remarquables sur CD, qui n’ont rien à envier au vinyle, au contraire même.



Par contre, l’apport des formats dits “haute résolution” reste plus discutable selon moi. Mais d’autre, ailleurs, l’ont déjà nettement mieux expliqué que je en pourrais le faire.








TheStig a écrit :



loudness war&nbsp;



ah ça, oui&nbsp;<img data-src=" />



D’accord, je pensais que tu lançais un débat sur la qualité des supports dans l’absolu



En parlant de dynamique écrasée, je pensais avoir été assez clair, peut-être ne l’ai-je pas été.



Mais nous sommes donc bien d’accord que la dynamique complètement écrasée au plafond par les affreux bricoleurs de la loudness war c’est une véritable catastrophe.



Pour ce qui est du fait que ça ne dépend pas du support, je l’accorde en partie, le fait est qu’ils ne peuvent techniquement pas jouer à “kikalaplugrosse” avec le vinyle, du fait des limites inhérentes au support. Et tant qu’ils joueront à ça avec le CD ou d’autres formats, ça fera le bonheur des amoureux de la galette noire comme moi.


Non en effet, si les spécifications de chaque support étaient utilisées à bon escient, le vinyle aurait fini au fond du trou, bien que musicalement parlant, tout format peut bien sonner, s’il est bien utilisé et avec un équipement digne de ce nom.



Et dans ce domaine, pas de mystère, les meilleurs sont connus, chacun avec leur coloration très typée. Après il y a ceux qui mettent tout le monde d’accord, en vinyle il n’y en a pas particulièrement, mais en DAT je dirais Sony, en DCC Philips (en même temps pour ces deux-là ce sont les inventeurs de ces supports, donc pas trop difficile), en MD Sony (idem), et en bonne vieille cassette audio un bon Nakamichi (si si, pour les incrédules, je vous assure, prenez une bonne vieille cassette audio et mettez-là dans un 3 têtes de la marque, vous allez redécouvrir des talents cachés dans la bande !).


tu parles à quelqu’un qui écoute du nightcore à vélo avec des oreillettes scotchées parce qu’il y a des court-circuits, là <img data-src=" />



&nbsp;mais oui clairement, tu peux avoir le meilleur support du monde, si tu ne sais pas t’en servir correctement, ça rendra mal…


Aie, en effet, on part de loin <img data-src=" />