De Starship aux StreetScooter de DHL : l'automatisation de la livraison est en marche

De Starship aux StreetScooter de DHL : l’automatisation de la livraison est en marche

Mais à petite vitesse

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David Legrand

Publié dans

Sciences et espace

13/10/2017 10 minutes
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De Starship aux StreetScooter de DHL : l'automatisation de la livraison est en marche

Demain, serons-nous livrés par des robots ? Si pour le moment tout le monde s'en défend, l'automatisation de la livraison progresse et va sans doute s'accélérer. Des tests sont ainsi déjà en cours sur de petits droïdes et autres voitures autonomes 

Cette édition 2017 de la GTC Europe de NVIDIA était l'occasion de deux annonces importantes : l'arrivée de la plateforme Pegasus pour des voitures autonomes de niveau 5 et un partenariat avec Deutsche Post DHL Group.

Sur ce dernier, nous avions eu assez peu de détails dans l'annonce de NVIDIA ou à l'occasion de la keynote de Jen-Hsun Huang. Mais le transporteur organisait une série de démonstrations et a tenu une session plus détaillée afin d'évoquer ses plans en détail en matière d'automatisation. Un phénomène qui s'apprête à bousculer tout le secteur.

Améliorer la gestion du dernier kilomètre

Dès qu'il est question de livraison et d'automatisation, on retrouve désormais les mêmes arguments un peu partout : les consommateurs sont plus nombreux que jamais à effectuer leurs achats en ligne, et ils commandent de plus en plus de produits. De quoi faire exploser les besoins en matière de transport, ce qui complexifie la gestion du fameux « dernier kilomètre ».

Car relier les entrepôts des commerçants à ceux des transporteurs est une partie de la chaîne maitrisée, capable de s'adapter aux besoins. Mais organiser la flotte de livreurs qui doivent amener les paquets à leur destination finale du lundi au dimanche, avec tous les impondérables que cela comporte, est une autre paire de manches.

L'idée est donc de renforcer l'efficacité à ce niveau, et c'est là que l'automatisation semble avoir un rôle à jouer selon les transporteurs, dont DHL.

Assister le chauffeur, mais pas le remplacer... pour l'instant ?

Pour le moment, personne ne cherche officiellement à remplacer le chauffeur. Une telle annonce soulèverait en effet la question de l'emploi dans une filière importante, où les conditions de travail ne sont pas toujours parmi les plus faciles pour ceux qui interviennent dans la chaîne logistique. 

On imagine de toute façon assez mal un robot venir à la rencontre des clients, au pas de leur porte, pour leur apporter leurs quatre paquets Amazon du jour. Mais dans la pratique, les choses vont forcément être plus compliquées, car il y aura forcément un acteur qui ira chercher à placer des bornes Amazon Locker et autres Pickup Station sur un camion afin de pouvoir les amener à la portée du client plutôt que l'inverse.

Il en est de même pour de plus petits besoins comme l'a montré le développement de services comme Deliveroo, Foodora et autres UberEats dont le modèle social est plutôt contesté. Pour transporter de petits produits sur de petites distances, ces sociétés ne verraient-elles pas un intérêt certain à opter pour un robot livreur ?

Des tests sont déjà en cours sur des solutions à base de drones, mais l'on voit une autre tendance se développer. Lors du CES de Las Vegas, nous avions pu rencontrer TwinswHeel, une société française qui propose un droïde de livraison de petite taille, capable de suivre un utilisateur.

Déjà utilisé par des entreprises comme la SNCF pour transporter des produits au sein d'un entrepôt (voir cette vidéo de démonstration), elle vise également l'assistance en milieu médical ou des espaces plus ouverts à vocation commerciale comme des grands magasins.

Mais elle est surtout en partenariat avec La Poste pour des essais avec comme objectif de proposer de la livraison de colis de manière autonome d'ici deux à trois ans. Le facteur pourrait alors plutôt se concentrer sur ses autres tâches, sur lesquelles la société mise beaucoup pour son développement : les services. 

Starship lance ses tests avec Domino's Pizza

D'autres sont aussi sur ce créneau tels que Starship. La société fondée en 2014 en Estonie, mais désormais basée en Angleterre, propose un robot à l'aspect un peu plus finalisé et accueillant. Elle a levé 17,2 millions de dollars en janvier dernier mais a surtout multiplié les partenariats, notamment avec la poste Suisse.

Une manière de couvrir de nouveaux marchés, assez spécifiques, comme la livraison de médicaments ou de repas. On imagine aussi La Poste intéressée par de tels secteurs en France, qu'elle ne couvre pas vraiment pour le moment. La sécurité est pour sa part assurée par un code envoyé par SMS qui est le seul à permettre l'ouverture du coffre (en théorie).

Starship s'est également associé à d'autres grands noms en Allemagne et au Royaume-Uni comme Just Eat, Pronto, Hermes et Metro Group. Plus récemment, il a été question de livraison pour Dominos's Pizza. Ici, les tests se limitent pour le moment à un rayon d'un kilomètre et demi autour de certains restaurants en Allemagne et aux Pays-Bas.

Il sera alors intéressant de voir ce qui se passe en cas d'accident, et si ce mode de livraison ne fait pas face à plus de risques de vols ou de vandalisme par rapport à la méthode plus classique de l'étudiant en scooter.

Automatisation et induction chez DPDHL

D'autres cherchent à aller plus loin que les petits robots de livraison, qui ne peuvent assurer que le transport d'un colis à la fois. C'est notamment le cas du groupe Deutsche Post DHL (DPDHL) qui est pour rappel le nom de l'ancienne poste allemande, regroupant notamment DHL (depuis le début des années 2000) et StreeScooter depuis fin 2014.

Il s'est associé à ZF et NVIDIA autour de la solution ProAI basée sur la technologie DrivePX pour proposer un camion capable de conduire seul en milieu urbain. Des serveurs DGX-1 sont utilisés pour l'entrainement des réseaux neuronaux. Là aussi, on met en avant la volonté de ne pas remplacer le chauffeur, la conduite autonome n'étant que la continuité d'un plan permettant de mieux l'assister.

Outre les solutions déjà mises en place, d'ici à l'année prochaine, ce sont des assistances de conduite, d'évitement des collision et de parking qui seront intégrées. Des solutions que l'on peut trouver dans le parc automobile classique.

  • DHL Slides GTC 2017
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Les tests en cours avec ZF et NVIDIA visent à apporter deux autres améliorations d'ici 2019 : Autonomous Yard Logistic et Follow me. Dans le premier cas, le but est d'automatiser et de simplifier le chargement d'un conteneur sur un camion sur les quais en assistant le chauffeur.

Dans le second, on permet à un StreetScooter de rejoindre le livreur qui effectue une tournée à pieds, lui évitant ainsi d'avoir à revenir sans cesse à son point de départ. Pour cela, il est équipé d'une petite tablette lui permettant d'indiquer au camion où se rendre. 

Les premiers essais grandeur nature débuteront l'année prochaine, mais à l'occasion de la GTC Europe, une démonstration était effectuée, avec un camion un peu moins équipé (deux fois moins de radars/lidars) que ce qui est prévu au final : deux radars, quatre lidars et six caméras.

Le chauffeur n'était bien entendu pas un vrai livreur, mais un membre de l'équipe qui travaille sur le projet habillé avec la fameuse veste jaune et rouge du groupe :

Notez que le véhicule est électrique, DHL cherchant à exploiter ce mode d'énergie de manière croissante dans les années à venir. La société travaille d'ailleurs également sur des systèmes de parking automatisé avec recharge par induction, là aussi pour se simplifier la vie.

StreetScooter dispose d'ores et déjà d'un parcours de test à Avantis, qui va croitre et permettre d'effectuer de premiers essais avant un déploiement sur les routes de manière plus classique. Reste maintenant à voir si le tout s'avère concluant et surtout efficace du point de vue du chauffeur. 

Dans les espoirs mis en avant, il est question d'une amélioration de l'efficacité de 30 % et la perspective de proposer, à terme, des livraisons 24/7, ce qui semble tout de même confirmer que l'automatisation ira là aussi de pair avec une présence moins importante de l'humain sur le long terme, lorsque cela ne sera pas nécessaire. 

L'ombre grandissante d'Amazon

Car parmi les multiples décisions qui motivent le secteur à accélérer dans le domaine de l'innovation technologique on retrouve un géant qui fait peur à tout le monde : Amazon

Proposant désormais son propre service de livraison, investissant à tout va, étant déjà un géant reconnu pour ce qui est du logiciel et de l'automatisation (notamment de ses entrepôts), la société montre un appétit grandissant dans le domaine, notamment avec l'extension d'Amazon Logistics, notamment en France depuis le début de l'année.

De quoi largement menacer les transporteurs qui en dépendent et qui vont devoir faire face à un concurrent de taille en plus de la baisse de leur activité liée à ce « transfert ». Une chose est sûre et semble bien avoir été intégrée par tout le monde : si rien n'est fait maintenant, les problèmes ne vont cesser de s'accumuler sur le long terme. 

Amazon Logistics Logo

La question de la législation et des décisions politiques

Mais comme le rappelait Danny Shapiro, en charge des véhicules autonomes pour NVIDIA, dans une séance de questions/réponses organisée avec la presse à la GTC, ces questions sont dans les mains des politiques qui vont devoir décider par la loi ce qu'ils autorisent ou non, et à partir de quand un véhicule est autorisé à rouler sans chauffeur.

Une question brulante, qui va sans doute animer les débats dans les années à venir. Car augmenter l'efficacité des chauffeurs est une chose, encore faut-il le faire à effectif constant, surtout quand le spectre d'une automatisation totale se profile à l'horizon. Certes, le débat de l'automatisation des métiers n'est pas nouveau et va sans doute toucher de larges pans de la société, mais il se rapproche à toute vitesse dans le domaine du transport.

Selon un sondage Ifop évoqué en début de semaine par Les Échos, les français se disent intéressés (69 %) mais également inquiets (64 %) face à l'intelligence artificielle. Ils pensent que celle-ci va concerner tous les secteurs d'activité (66 %) mais sont partagés sur l'impact sur leur travail (50 %), estimant que cela va tout de même les obliger à se former pour conserver leur emploi (60 %).

Ils semblent néanmoins penser massivement que l'expansion de l'IA ne va pas compenser suffisamment la destruction d'emplois qu'elle va susciter (50 + 21 %), un sujet qui agite les économistes depuis quelques années maintenant.

Chacun va donc devoir prendre ses responsabilités face à ces enjeux. Il sera d'ailleurs intéressant de voir si ce point est abordé, et de quelle manière, dans le cadre de la consultation sur les véhicules autonomes qui est en cours en France et de la Mission Villani sur l'intelligence artificielle.


À noter : 

Cet article a été rédigé dans le cadre de notre participation à la GTC Europe de NVIDIA organisé à Munich du 10 au 12 octobre, où nous avons été conviés par la société. Celle-ci a pris en charge nos billets d'avion, notre hébergement et la restauration sur place. Conformément à nos engagements déontologiques, cela s'est fait sans aucune obligation éditoriale de notre part, excepté le respect des dates d'embargo (NDA), et sans ingérence de la part de NVIDIA.

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Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Améliorer la gestion du dernier kilomètre

Assister le chauffeur, mais pas le remplacer... pour l'instant ?

Starship lance ses tests avec Domino's Pizza

Automatisation et induction chez DPDHL

L'ombre grandissante d'Amazon

La question de la législation et des décisions politiques

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (21)


Si encore sur les livraisons de colis j’y vois un intérêt, notamment à cause de l’aspect physique du travail, pour les livreurs de restauration rapide je garde la préférence sur une personne.



Le petit robot Starship semble pas mal, mais il est horriblement lent quand je vois la vidéo…. D’où ce rayon d’action limité. De plus, encore pour une livraison de colis l’aspect social est souvent esquivé car jamais là ou livreur qui ne sonne pas. Mais pour de la restauration, c’est quand même plus sympa d’avoir une personne.



Personnellement j’utilise régulièrement Delivero et je ne pense pas que je serais fan de voir le sympathique livreur en vélo à qui je laisse un pourliche troqué par un robot froid.



Bon après, outre l’aspect social, sur le plan infrastructures ça risque de pas être triste. La vidéo de Starship montre des rues potables et relativement larges. Dans la vraie vie, il va y avoir un beau challenge pour que ces robots n’encombrent pas la circulation (perso ça me ferait chier qu’ils se mettent sur les pistes cyclables, déjà les piétons + l’armada poussettes dessus ça me gave) ou ne soient pas interceptés et vandalisés comme dit dans l’article, voire bloqués par un obstacle. Sans parler de la qualité des trottoirs qui est …. extrêmement discutable.



Des bonnes idées partout, mais une mise en pratique qui risque de rendre l’humain indispensable pour encore quelques temps <img data-src=" />




Ils semblent néanmoins penser massivement que l’expansion de l’IA ne va pas compenser suffisament la destruction d’emplois qu’elle va suciter



Sans déc’



C’est sympa de voir à quel point ça bouge

Concernant la communication ne pense qu’ils attendent que la techno soit mûre

Lancer ce débat alors que c’est pas prêt est le meilleur moyen de braquer consommateurs, politiques et employés


C’est clair que si chaque entreprise de transport doit faire le même dernier kilomètre, c’est pas optimisé. Il y a des jours ou 3 livreurs différents passent dans la rue. Les villes pourraient commencer à lancer des appels d’offres pour une exclusivité du dernier kilomètre sur la commune.








SebGF a écrit :



Personnellement j’utilise régulièrement Delivero et je ne pense pas que je serais fan de voir le sympathique livreur en vélo à qui je laisse un pourliche troqué par un robot froid.





Le souci principal, c’est que l’on veut toujours plus d’humains, mais toujours moins à payer <img data-src=" /> Le cas Deliveroo & co l’a bien montré, même si dans le cadre des plateformes, la manière de partager la rémunération et la façon de considérer le lien de subordination sont aussi en question.&nbsp;



A noter que pour son streetscooter, DHL avait demandé des solutions aux constructeurs (un bac a la place du siège passager par exemple)&nbsp; mais vu qu’il n’y avait rien de correspondant, ils ont développé ça avec Streetscooter avant de racheter l’entreprise&nbsp; <img data-src=" />



&nbsp;

L’idée d’appeler la voiture pour venir près du livreur c’est une très bonne idée





Sinon globalement pour les livraisons, j’ai un peu du mal a la course a la&nbsp; vitesse avec des livraisons 24h etc.

Si c’est urgent, je vais au magasin…

Une livraison moins chère en une semaine pour moi c’est bon


Les employés de Starship, c’est des Troopers ?

Je sais je sais ^^ mais c’est vendredi !


Vu qu’on peut pas signaler d’erreurs dans les titres et sous-titres, je le fais ici : il manque un “t” à “StreeScooter” dans le titre, ça fait bizarre <img data-src=" />

Sinon, même si le dernier kilomètre est donné à la charge de véhicules plus ou moins autonomes avec IA et tout, je vois mal comment sera géré le dernier mètre (la livraison en elle-même quoi). Ce sera à la personne livré d’aller jusqu’au camion pour chercher son colis ? Combien de temps l’IA va décider d’attendre sur le trottoir si la personne ne répond pas immédiatement ? Est-ce que ça va être compétitif avec un livreur humain du coup (qui lui, reste de moins en moins longtemps à attendre près de la sonnette je dirais ^^) ?

A mon avis, pour l’instant, l’humain restera indispensable dans le camion, même s’il ne conduit plus ou ne décide plus des trajets


Oui on est d’accord sur ce constat … Perso je fais partie des rares personnes à ne pas regarder le prix en premier et d’abord le service.



Mais ça, à force de vouloir tout pour rien, dans notre système économique, y’a un truc qui fini par flancher.


De nos jours les livreurs n’attendent plus, ils déposent directement dans la boite au lettre si personne ne répond. Pour le moment je vois mal un robot appeler à l’interphone, ouvrir une porte et tout ce qui s’en suit.

Par contre, pour suivre le livreur et lui éviter de remonter dans sa camionnette pour parcourir 10m, c’est une bonne idée.


Ca dépend desquels…



Chronopost, je me demande même s’ils sonnent; ils te glissent un avis de passage dans la BAL et démerde toi…



Par contre, DHL ils sont top; Ils t’appellent dans la matinée pour confirmer que tu seras bien là + 5 minutes avant qu’ils arrivent.


DHL/UPS je fais encore mieux : je demande la dépose directe en point relais, genre un Carrouf.



Comme ça aucune perte de temps pour personne, je récupère tranquillement en revenant du taff.


@Dedrak @coket Personnellement, j’ai eu droit à un peu tout de la part des livreurs : celui qui donne à un voisin, celui qui met l’avis de passage directement, celui qui attend un peu puis téléphone pour savoir si je suis là (manque de pot, j’étais au boulot, mais il a fait l’effort), celui qui laisse le colis dans le hall et, mention spéciale au livreur de je sais plus quelle compagnie, qui a jeté le colis sur le balcon du premier étage de mon immeuble (alors que je suis au rez-de-chaussée, heureusement que mon voisin du dessus a eu la bonne idée de me le rapporter le soir même en découvrant le carton sur son balcon …)

&nbsp;

Justement, le robot n’appellera pour l’instant pas à l’interphone, ni n’ouvrira les portes des halls d’immeuble, d’où mon interrogation sur l’automatisation complète et sans intervention humaine d’aucune sorte de la livraison, comme le suggère l’article … Ça me parait un peu irréaliste pour l’instant, sauf sur des zones de test spécialement aménagées pour


C’est pour ça qu’amha à moyen terme la solution sera du type Amazon locker sur un camion (Le SMS faisant le lien pour prévenir de l’arrivée). Tu peux automatiser l’ensemble, tous les composants sont déjà là, il ne manque qu’à peaufiner + réglementation. Après, il faudra voir si ces camions sont patients ou pas quand tu traines à descendre chercher le colis <img data-src=" />


J’ai eu les mêmes cas que toi, à part le dernier qui est quand même très original. Pour compenser j’ai eu un livreur (de DPD, en allemagne), qui n’a jamais réussi à trouver l’immeuble. Personne ne comprenant mon mauvais allemand au standard, j’ai dû organiser un rendez-vous avec le seul mec du service qui parlait vaguement anglais.



Mais j’ai aussi eu le cas d’une livraison par la poste à 21h, à la porte de mon appartement, au 2ème étage. J’en vois de plus en plus dans la rue le soir. Donc les livreurs, c’est comme tous les métiers, il y a des mauvais et des bons, même si on retient surtout les mauvais.








coket a écrit :



Chronopost, je me demande même s’ils sonnent; ils te glissent un avis de passage dans la BA et démerde toi…&nbsp;

&nbsp;





Parfois, ils ne le déposent même pas eux mêmes, ils te l’envoient par la poste… et tu le reçois le lendemain du passage…









coket a écrit :



Ca dépend desquels…



Chronopost, je me demande même s’ils sonnent; ils te glissent un avis de passage dans la BAL et démerde toi…



Par contre, DHL ils sont top; Ils t’appellent dans la matinée pour confirmer que tu seras bien là + 5 minutes avant qu’ils arrivent.







je confirme ça sonne pas chez chronopost …









David_L a écrit :



C’est pour ça qu’amha à moyen terme la solution sera du type Amazon locker sur un camion (Le SMS faisant le lien pour prévenir de l’arrivée). Tu peux automatiser l’ensemble, tous les composants sont déjà là, il ne manque qu’à peaufiner + réglementation. Après, il faudra voir si ces camions sont patients ou pas quand tu traines à descendre chercher le colis <img data-src=" />





Je pense aussi que c’est une bonne solution mais le gros problème du locker c’est que c’est de la 2d et dans un camions ça va du coup limiter la place. M’enfin je suppose qu’ils ont déjà prévu un genre de matrice motorisé comme certains entrepôts.



Le gros problème actuellement dans la livraison c’est que c’est de plus en plus le seul choix que l’ont peut faire et malheureusement pour la plupart des cas le choix est très très limité :/ Sans parler du fait que sur certains sites c’est à la fin de la commande qu’ont peut voir le prix final et le choix de la livraison.



Fondamentalement tu n’es pas très loin d’un relais-colis. Je ne vois pas là de grande avancée.

Je penche plus pour un suivi précis des livraisons via les applis et sms pour savoir quand le livreur arrive assez précisément. Si l’appli peut te donner un ticket de suivi sur la tournée et te mettre une alerte quand il est à proximité afin que tu sois bien chez toi, là c’est un vrai plus. Car quand on te disons livraison entre 8 h et 17 h c’est moyen. Même du 8 h 13 h t’es pas à l’abri que le livreur se pointe à 15 h ou carrément ne passe pas.


Outre le fait que tu ne fais que citer un média sponso (<img data-src=" />), oui les techno principales sont là (sauf pour la robotique “humaine” qui n’est clairement pas prête, sans parler d’actions complexes comme celle de livrer un colis. C’est d’ailleurs ce que l’on dit dans le papier, en précisant qu’on est à cet étape ou le politique va devoir faire ses choix, qui ne seront pas sans conséquences quels qu’ils soient.








David_L a écrit :



Outre le fait que tu ne fais que citer un média sponso (<img data-src=" />)





Je ne fais QUE citer un article que je n’ai pas écrit, honte à moi. Et vu qu’il est sponsorisé, les infos qu’il contient sont donc forcément fausses. Excuse-moi d’avoir eu l’audace de partager l’info.<img data-src=" />