Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
On n'est jamais tranquilles ! Pensez à ces pauvres opérateurs et distributeurs à qui TF1 demandait des sommes jugées exorbitantes par Canal+, Free et Orange afin de pouvoir diffuser des chaînes gratuites de la TNT.
Une bataille qui s'annonçait difficile, dure, avec des coupures de chaînes, du sang côté audiences et publicité. Mais après un léger brin de folie du côté de la filiale de Vivendi, tout le monde est plus ou moins rentré dans le rang. Orange a fini par signer un accord, Canal+ a remis le signal de TF1 à l'occasion du concert des enfoirés et Free n'a jamais mis la moindre de ses menaces à exécution.
Pour autant, tout n'est pas réglé puisque ces deux derniers n'ont pas encore signé d'accord avec TF1. Pire, c'est au tour de NextRadioTV de venir renégocier ses contrats, là encore avec une série de déclarations en mode « poker menteur » dans la presse. Bref, vivement que tous ces gens de bonne compagnie finissent par trouver un terrain d'entente sur le montant des chèques qu'ils doivent se faire, le tout sur fond de baisse d'intérêt général pour le petit monde de la TV.
Surtout que ces petites guerres cachent des problématiques bien plus essentielles, pas toujours évoquées. Ainsi, la plus grande ouverture de l'accès aux décisions de justice est menacée, alors que le gouvernement tente de faire machine arrière sur la question du registre numérique des lobbyistes pour les associations cultuelles. Il n'est d'ailleurs déjà plus question d'une extension du dispositif aux élus locaux pour des questions de... « lisibilité ». Là aussi, espérons que tout le monde reprendra vite ses esprits.
Heureusement, des choses avancent sur d'autres terrains. Ainsi, le « cyber-harcèlement groupé » pourrait faire l'objet de nouvelles mesures, alors que nous avons ainsi pu libérer le code source du calculateur d'aides des allocations familiales. Espérons maintenant que les demandes multiples à la CADA par une bande (organisée) de journalistes ne finisse pas, elle-même, par être considérée comme du harcèlement groupé.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.