Écologie : pour Gaël Giraud (CNRS), « entre les banques et la planète, il faut choisir »

Écologie : pour Gaël Giraud (CNRS), « entre les banques et la planète, il faut choisir »

Pas de Sam pour nous sauver la mise cette fois

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

24/02/2020 10 minutes
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Écologie : pour Gaël Giraud (CNRS), « entre les banques et la planète, il faut choisir »

Le réchauffement climatique est une réalité à laquelle nous devons faire face. Gaël Giraud, économiste et directeur de recherche au CNRS, donne sa vision sur cette brûlante problématique. Il détaille « la dépendance des bilans bancaires aux actifs fossiles » et prône un retour aux « communs » pour lutter contre la « privatisation du monde ».

Cela fait maintenant plusieurs mois que le CNRS est engagé dans un combat contre le réchauffement climatique et qu’il a tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises. Le Centre national pour la recherche scientifique a notamment détaillé comment la communauté scientifique pouvait (essayer de) convaincre les décideurs d’œuvrer sur le sujet.

Sale temps pour le climat

Les chercheurs sont « à la fois persuadés qu’il est encore possible d’agir, et convaincus que leurs efforts ne sauraient suffire, à eux seuls, à régler les problèmes ». Mais pour Marc Robert, chimiste au Laboratoire d’électrochimie moléculaire de Paris, « il n’y aura pas de coup de baguette magique scientifique » pour régler les crises environnementales à venir. 

C’est donc dans un contexte morose – d’autant plus après une COP25 « décevante » pour le secrétaire général de l’ONU et la sortie des États-Unis de l’accord de Paris (il sera effectif en novembre 2020) – que le CNRS publie dans son Journal l'interview de l’un de ses directeurs de recherche : Gaël Giraud. Un expert du sujet qui, en plus de codiriger la chaire « Énergie et prospérité » soutenue par l’École Normale Supérieure, était chef économiste de l’Agence française de développement et membre du comité d’experts sur la transition énergétique auprès du gouvernement.

Le chercheur y explique que pour « sauver » la planète, il faut passer par une « indispensable réduction des inégalités » entre les peuples et les pays. Les banques et leurs importants financements en faveur des énergies fossiles par rapport aux renouvelables en prennent aussi pour leur grade au passage.

Pour Gaël Giraud, la situation est loin d'être simple. Car si des changements rapides sont nécessaire, une action trop brutale pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie mondiale. Il revient également sur la notion de « privatisation du monde » et du partage des ressources de notre planète, carburant indispensable à la société moderne.

Les revenus et les émissions de CO₂ sont liés

Gaël Giraud commence par abonder dans le sens de plusieurs études établissant un lien entre inégalités économiques et environnementales : « Il est exact que les émissions de C0₂ atmosphérique reflètent directement les inégalités économiques entre pays. Pour une raison simple : les personnes bénéficiant des revenus annuels les plus élevés sont celles qui émettent le plus de C0₂ par an ».

Le scientifique s’explique : « les personnes bénéficiant des revenus annuels les plus élevés sont celles qui émettent le plus de C0₂ par an. Un citoyen américain émet, par exemple, en moyenne chaque année, plus de 15 tonnes (t) de C0₂, un Français environ 5 t quand un Tchadien émet moins de 2 t ».

Une disparité qui se retrouverait également au sein de chaque pays : « les émissions de CO₂ augmentent avec le revenu, et ce, même si les personnes les plus aisées peuvent s’offrir des modes de consommation plus respectueux de l’environnement ». Gaël Giraud se refuse par contre à établir un lien de cause à effet entre les inégalités et la pollution.

Pour lui, « ce n’est donc pas la redistribution économique qui importe, au premier ordre, mais nos modes de vie et le nécessaire apprentissage par tous de la sobriété ». Il met en avant une étude de Carbone 4, un cabinet d’étude spécialisé sur les questions de transitions énergétiques :

« Changer nos comportements individuels [consommer local, acheter d’occasion/reconditionné, trajet en vélo, covoiturage, etc., ndlr] pourrait permettre de réduire jusqu’à 25 % notre empreinte carbone en l’état, 30 % pour les plus ascétiques d’entre nous. Pour faire converger vers zéro les émissions nettes de C02, et conserver quelque chance de ne pas trop nous éloigner de l’objectif de 2 °C de l’Accord de Paris, il faut transformer en profondeur et collectivement les infrastructures dont nous dépendons ».

Pour Carbone 4, cela passerait par la décarbonation de l’industrie, de l’agriculture, du fret, des services publics, etc. En effet, passer de 10,8 tonnes de « CO₂ équivalent » – c’est-à-dire prenant en compte les gaz à effet de serre non CO₂ comme le méthane et le protoxyde d’azote – à 2 tonnes seulement en 2050 pour être compatible avec l’accord de Paris, les seules actions des particuliers, aussi importantes et drastiques soient-elles, ne seront pas suffisantes.

Carbonne 4,Carbonne 4,
La réduction de l’empreinte carbone moyenne en France, avec un engagement réaliste des individus (gauche) et héroïque (droite)

« L’urgence de ne pas se presser… » pour le monde de la finance

Le directeur de recherche du CNRS revient ensuite sur les déclarations en 2015 de Mark Carney, alors fraîchement nommé gouverneur de la Banque d’Angleterre : « Les défis actuels liés au réchauffement climatique sont de piètre importance par rapport à ce qui est sur le point d’arriver […] Une fois que le changement climatique sera devenu une question déterminante en termes de stabilité financière, il sera peut-être déjà trop tard », prévenait-il.

Il faut donc bouger rapidement… mais dans le même temps le monde de la finance redoute « les pertes financières que pourrait provoquer une transition énergétique et écologique trop rapide [...]D’où, au regard des intérêts financiers immédiats, l’urgence de ne pas se presser… », affirme le chercheur.

Actuellement, les impacts économiques du réchauffement – sur les littoraux, la biodiversité, l’érosion des sols, les événements climatiques extrêmes, etc. – sont difficilement quantifiables pour une majorité des entreprises. Pour ne rien arranger, ils « ne sont pris en compte, ni dans la comptabilité d’entreprise, ni dans la comptabilité nationale ». Ils sont donc « amplement sous-évalués » par les entreprises.

Sans surprise, les premières victimes de ce statuquo sont les populations les plus défavorisées, notamment celles se trouvant dans l’hémisphère sud, en Afrique subsaharienne par exemple. Il faut voir plus loin que le bout de son nez pour l’économiste : les deux parties du globe sont économiquement dépendantes et « un effondrement des "Suds" entraînerait rapidement celui du Nord ». 

Les banques françaises financent « massivement les hydrocarbures fossiles »

Dans la suite de son interview, Gaël Giraud explique qu’il étudie « la dépendance des bilans bancaires aux actifs fossiles », dont il est certain qu’elle est « considérable », mais que cette situation est finalement « normale ».

Par contre, « ce qui l’est moins, c’est que les banques françaises aggravent leur dépendance en continuant de financer massivement les hydrocarbures fossiles ». Il cite une étude d'Oxfam France affirmant que « sur 10 euros, 7 euros vont à ces énergies climaticides, et seulement 2 euros aux énergies renouvelables […] L’euro restant allant aux énergies nucléaire et hydraulique ».  L’association établit un « podium » :

  • BNP Paribas : 12,8 milliards d’euros pour les énergies fossiles, contre 3,3 milliards pour les renouvelables
  • Crédit Agricole : 12,6 et 2,7 milliards d’euros
  • Société Générale : 11,5 et 3,3 milliards d’euros

Et la situation ne se serait pas franchement améliorée puisqu’en 2017 les financements liés aux énergies fossiles auraient augmenté de 1,8 milliard d’euros par rapport à 2016, quand ceux sur les énergies renouvelables auraient baissé de… 1,8 milliard d’euros. Des vases communicants à contre-courant. 

Sur les marchés financiers, la situation n’est guère plus reluisante et on retrouve quasiment les mêmes chiffres, toujours selon Oxfam France : « pour 1 euro accordé sur ces marchés en faveur des énergies renouvelables, les banques françaises accordent plus de 8 euros aux énergies fossiles ». L’association en appelait alors à ces institutions et à l’État pour prendre leurs responsabilités face au changement climatique.

Oxfam France rapport banqueOxfam France rapport banque
Crédits : Oxfam France

Une impossible marche forcée

La solution de passer en force n’est pas viable pour le directeur de recherche : « si nous décidions de faire du charbon et du pétrole des "actifs échoués", c’est-à-dire si nous les interdisions du commerce, beaucoup de nos banques seraient en faillite ».

Ce serait notamment le cas de BNP Paribas qui pèse la bagatelle de « près de 2 000 milliards d’euros, soit l’ordre de grandeur du PIB de la France ». Sa chute entraînerait certainement l’économie française dans son sillage. L’État « serait bien incapable de rembourser les épargnants jusqu’à hauteur de 100 000 euros comme le garantit pourtant la loi » via la garantie bancaire des dépôts. Pour Gaël Giraud, ce risque systémique explique que « la plupart des économies occidentales ne peuvent tout simplement pas avancer à marche forcée vers des sociétés décarbonées sans mettre en péril le système financier mondial ». 

« D’où, à mon avis, l’inaction générale, dissimulée derrière du greenwashing médiatique, car nous dépendons tous des banques : le secteur public comme le secteur privé », ajoute-t-il. Bref, « entre les banques et la planète, il faut choisir ».

Contre la « privatisation du monde », le concept des « communs » 

Le directeur de recherche du CNRS revient ensuite sur la question du partage des ressources et les conséquences au niveau mondial : « Nous sommes hantés par l’imaginaire d’une appropriation du monde, qui nous retient de consentir collectivement à la mise en commun des ressources, des biens et des services, et à leur préservation ».

Il cite un exemple qui a fait couler beaucoup d’encre : « il n’existe aucune autorité légale capable de remettre en cause la souveraineté de l’État brésilien, même lorsqu’il détruit la forêt amazonienne ». Le scientifique souhaite ainsi que l’on mette en place des « communs », c’est-à-dire des « ressource[s] partagée[s] et gérée[s] collectivement par une communauté ». Un exemple avec la pêche : « il nous faut créer des institutions mondiales au sein desquelles la haute mer, en particulier, soit administrée comme un commun à part entière ».

Il rappelle que le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) a déjà tiré la sonnette d’alarme : « si on ne fait rien, plus un seul poisson comestible ne nagera dans les océans d’ici 2050 ».

Puis vient la question de la monnaie, un sujet brûlant depuis l’annonce de la cryptomonnaie Libra de Facebook qui a d’ailleurs entraîné des levées de boucliers de la part de plusieurs institutions et régulateurs en Europe.

« Les velléités affichées désormais par les GAFAM de frapper monnaie, à leur tour, ouvrent la voie à un approfondissement de la privatisation de la monnaie, éventuellement hors du contrôle des autorités publiques de régulation bancaire, qui ne pourrait que rogner davantage encore sur la souveraineté des citoyens et affaiblir des États déjà mis à mal ».

Pour Gaël Giraud, ce sont les différentes formes de « privatisation du monde » et leurs effets négatifs sur l’environnement qui sont à combattre. Mais alors que l’arrivée de Facebook dans le secteur des cryptomonnaies peine à mettre tout le monde d'accord, qu'attendre sur des questions qui peuvent être tout aussi complexes, parfois plus, telles que la souveraineté territoriale sur la pêche, l’écologie et le partage des matières premières ?

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Sale temps pour le climat

Les revenus et les émissions de CO₂ sont liés

« L’urgence de ne pas se presser… » pour le monde de la finance

Les banques françaises financent « massivement les hydrocarbures fossiles »

Une impossible marche forcée

Contre la « privatisation du monde », le concept des « communs » 

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Commentaires (58)


Bref, j’essaie de pas être pessimiste mais on va pas se mentir : on est dans la mouise :’D


Gaël Giraud (sj) avait lancé une campagne pour que tous les articles liés à la lutte contre le réchauffement climatique soient en libre accès sur le Web. NextInpact ira-t-il en ce sens ?


Qui a besoin d’une planète pour vivre de toute façon ? <img data-src=" />


Mouaif…si les banques financent les énergies fossiles, c’est qu’elles arrivent pas à faire d’argent avec les énergies propres.



Et si elles y arrivent pas, c’est que les externalités négatives des énergies fossiles ne sont pas assez prises en compte dans leur prix. Il faudrait faire une (grosse) taxe carbone pour inciter les consommateurs (particuliers et entrerprise) à se tourner vers les énergies propres et inciter les “producteurs” potentiels à investir plus dans l’énergie propre.



Bref je pense que c’est d’abord un problème de régulation, qui pourrait être géré par les Etats. Les banques n’y peuvent rien - elles essaient juste de faire de l’argent, comme n’importe quelle entreprise.



Evidemment le gros problème, c’est qu’il faudrait que tout le monde soit d’accord, sinon ça sert à rien : Etats-Unis, Chine, Brésil… Et là c’est quand même plus ou moins mort.


Inégalités, inégalités, ce ne sont pas les inégalités le problème mais la pauvreté. Et la pauvreté va de pair avec une faible consommation d’énergie et partant d’émission de CO2.


Si le constat est réaliste, les coupables désignés ne sont pas forcément exhaustifs.

Nous occidentaux (la totalité d’entre nous) faisons partie des 15% des + riches sur Terre.

Certes les banques sont réticentes mais pas que. D’ailleurs mettre + les banques en avant est symptomatique: il faut qu’on se trouve un coupable pour éviter de se regarder dans une glace.

Les banques ne se financent pas que sur les énergies fossiles: si nous achetons des véhicules avec d’autres sources d’énergie, si nous relocalisons la production pour faire du local + cher mais moins polluant, les banques y trouveraient tout autant leur compte.



Non seulement ce discours est réducteur mais en plus il ne donne aucun chemin pour parvenir à une modification des comportements.








Groupetto a écrit :



Mouaif…si les banques financent les énergies fossiles, c’est qu’elles arrivent pas à faire d’argent avec les énergies propres.





Elles font de l’argent avec les énergies propres, mais pas assez à leurs yeux.

Elles attendent des rentabilités à deux (voir 3) chiffres sur des très courtes durées.

Les énergies propres ne peuvent répondre à leur appétit d’ogre,&nbsp; c’est pour ça qu’elles n’y investissent pas.



&nbsp;



Groupetto a écrit :



Et si elles y arrivent pas, c’est que les externalités négatives des énergies fossiles ne sont pas assez prises en compte dans leur prix. Il faudrait faire une (grosse) taxe carbone pour inciter les consommateurs (particuliers et entrerprise) à se tourner vers les énergies propres et inciter les “producteurs” potentiels à investir plus dans l’énergie propre.





Rien que d’uniformiser la taxe sur les énergies fossiles au même niveau que ce que le consommateur lambda paie, ça remettrait les pendules à l’heure.



&nbsp;



Vesna a écrit :



Inégalités, inégalités, ce ne sont pas les inégalités le problème mais la pauvreté. Et la pauvreté va de pair avec une faible consommation d’énergie et partant d’émission de CO2.





Les inégalités sont responsables de la pauvreté.

&nbsp;

&nbsp;Lutte contre la cause , pas la conséquence.



Entièrement d’accord


Les banques remplissent avant tout un rôle dans l’économie. Elles répondent à des besoins de clients, comme n’importe quelle boite, en prenant leurs marges au passage.



Mais la banque ne se dit pas “Hop, je vais aller financer une usine à pétrole”. Un client vient la voir avec un besoin. Elle y répond, et prend sa marge au passage. Si le client vient pour un parc d’éoliennes (et c’est le cas parfois), elle y répond tout pareil.



Bref, zoomer sur les banques est à mon sens démago à souhait. Tout le monde est responsable, à commencer par les clients, c’est à dire nous et les entreprises qui ont des projets d’exploitation des énergies fossiles.


Merci Next inpact pour cet article avec Gaël Giraud (banquier en son temps).

&nbsp;

&nbsp;« Gaël Giraud. Un expert du sujet qui, en plus de codiriger la chaire «

Énergie et prospérité » soutenue par l’École Normale Supérieure, était

chef économiste de l’Agence française de développement et membre du

comité d’experts sur la transition énergétique auprès du gouvernement. »


Je note que l’infection climastrologique de l’escrologie politique gagne aussi ce site sous prétexte de désinformation alarmiste politiquement correcte mais aussi fallacieuse qu’anti-scientifique. Ou comment se tirer une balle dans le pied après avoir fait la manche.



Bien-pensance unique, pseudo vertus d’affichage, fausses morales de carton et nobles cause corrompues dessinent le visage inhumain de l’écofascisme vert-rouge s’affichant maintenant au grand jour. Les lépreux déséduqués ou oublieux des leçons de l’Histoire, à savoir que les inégalités et la pauvreté reculent – et donc l’environnement s’améliore et la prospérité s’élève – à mesure que s’efface le collectivisme sous toutes ses formes cancéreuses mortelles, bêlent à l’unisson dans leur crasse ignorance servile de pendables et déplorables marionnettes.



L’heure viendra où il faudra voter à nouveau avec son porte-monnaie – le seul vrai système démocratique.








tmtisfree a écrit :



Je note que l’infection climastrologique de l’escrologie politique gagne aussi ce site sous prétexte de désinformation alarmiste politiquement correcte mais aussi fallacieuse qu’anti-scientifique. Ou comment se tirer une balle dans le pied après avoir fait la manche.



Bien-pensance unique, pseudo vertus d’affichage, fausses morales de carton et nobles cause corrompues dessinent le visage inhumain de l’écofascisme vert-rouge s’affichant maintenant au grand jour. Les lépreux déséduqués ou oublieux des leçons de l’Histoire, à savoir que les inégalités et la pauvreté reculent – et donc l’environnement s’améliore et la prospérité s’élève – à mesure que s’efface le collectivisme sous toutes ses formes cancéreuses mortelles, bêlent à l’unisson dans leur crasse ignorance servile de pendables et déplorables marionnettes.



L’heure viendra où il faudra voter à nouveau avec son porte-monnaie – le seul vrai système démocratique.





Au moins c’est clair. L’IA n’arrive pas encore vraiment pour passer pour un humain mais un humain arrive bien à passer pour un bot.

Assembler des mots et “essayer” de faire des “phrases” ne permet pas de s’exprimer clairement.









js2082 a écrit :



Elles font de l’argent avec les énergies propres, mais pas assez à leurs yeux.

Elles attendent des rentabilités à deux (voir 3) chiffres sur des très courtes durées.

Les énergies propres ne peuvent répondre à leur appétit d’ogre,  c’est pour ça qu’elles n’y investissent pas.





C’est sur que les Gigafactory se financent uniquement avec du crowdfunding <img data-src=" />

Si du jour au lendemain l’appétit des occidentaux pour les moteurs thermiques, pour les voyages aériens devait s’arrêter, tu crois que les banques financeraient les nouvelles exploitations d’énergie fossile ?

Comme toujours il est plus facile de taper sur un bouc émissaire que de se dire qu’on est en partie le problème. Nous, notre demande, notre mode de consommation.









Groupetto a écrit :



&nbsp;Il faudrait faire une (grosse) taxe carbone pour inciter les consommateurs (particuliers et entrerprise) à se tourner vers les énergies propres […]





L’énergie propre c’est celle qui n’est pas produite. On a créé le tout-voiture, y’a du boulot pour inverser la tendance.



C’est clair. Il est un élément de langage qu’il faudrait changer de toute urgence dans la com’ des conservateurs-conformistes : le qualificatif “propre” en parlant d’énergie.



 &nbsp;       

&nbsp; *Dans les années 2000-début des années 2010, le diesel était "propre".



Cash impact - Diesel : les constructeurs nous enfument-ils ? (Intégrale)




&nbsp; *Dans la campagne des Municipales 2020, j'entends ici ou là parler de l'énergie "propre" de l'électrique, voire de l'hydrogène. Exemple : « Environnement]   Vendredi à Chambéry, [Laurent Wauquiez a lancé une nouvelle station hydrogène Zéro Emission Valley.    Un objectif : améliorer la qualité de l'air dans les vallées.   Une ambition : devenir le premier territoire à hydrogène en France. »       

&nbsp;&nbsp;https://www.facebook.com/RegionAuvergneRhoneAlpes/videos/195058291556075/

tout à fait, on a besoin de trois ou quatre planète avec le train de vie nous menons <img data-src=" />


Le mot propre est prononcé dans la vidéo par M. le président de la région Au-R-A (pour ceux qui chercheraient le mot “propre” dans la description de la vidéo que j’ai retranscrite dans mon commentaire).

&nbsp;

NB: projet porté par Engie et Michelin (d’après ce que j’ai compris), pour ceux que ça intéresse.








deportivo35 a écrit :



L’énergie propre c’est celle qui n’est pas produite. On a créé le tout-voiture, y’a du boulot pour inverser la tendance.







Et on ne fait clairement rien pour y arriver. En étant gentil, je dirais pas grand-chose.



Les transports routiers, c’est 20% de la production anthropique de CO2 en comptant serré, 30% en hypothèse haute. Et 90% des transports de marchandises par route sont évitables sans nuire à notre niveau de vie.



Il y a de la marge là-dedans.



Les reptiliens étant des animaux à sang froid, ils font tout pour une une planète plus chaude. <img data-src=" />








deportivo35 a écrit :



L’énergie propre c’est celle qui n’est pas produite. On a créé le tout-voiture, y’a du boulot pour inverser la tendance.





Avant de parler de tout voiture, il faut commencer à parler d’aménagement du territoire et du temps de travail.

S’il est facile de se passer de voiture quand on est célibataire, c’est déjà plus compliqué quand on est en couple avec des boulots à l’opposé géographiquement.



Dans ce cas, il faudrait mailler le territoire en transport en commun fiable (ce qui n’est pas le cas en ce moment), mais si tu fais cela, tu arriveras à des lignes peu rentables et surtout peu fréquentées pour qui le bilan carbone ne serait pas forcément super positif.

L’autre solution serait de regrouper toutes les industries et les logements dans des supers mégalopoles, mais la encore cela nécessiterait une multiplication du maillage des transports en commun pour pouvoir commencer à absorber une simple partie des déplacements quotidiens. Sans parler la gestion de la pollution classique dans ces mégalopoles qui dépasserait ce qu’on sait faire actuellement.



Bref cela va bien plus loin que la simple voiture.









spidermoon a écrit :



Les reptiliens étant des animaux à sang froid, ils font tout pour une une planète plus chaude. <img data-src=" />



Plus il fait chaud, plus les animaux à sang froid ont une espérance de vie basse. Ce n’est donc pas dans leur intérêt <img data-src=" />









carbier a écrit :





Bon sang, c’est pas toujours le cas, mais pour le coup je suis entièrement d’accord avec toi !



&nbsp;





js2082 a écrit :



Les inégalités sont responsables de la pauvreté.

&nbsp;

Lutte contre la cause , pas la conséquence.





Il faudrait peut-être commencer par définir ce que sont les “inégalités”. Si c’est “madame Bettencourt a plusieurs milliards en banque et moi je dois manger des pâtes le 15 du mois”, il faut passer à la 2e étape : pourquoi madame Bettencourt a ses milliards et pas moi ? Peut-être parce-qu’en remontant un peu on trouve un ancêtre pas si lointain qui s’est bougé.

Plus médiatiques et plus proche du web : Bezos, Niel, Page, Zuk et autres ont fait des milliards dans le web. Sont-ils à condamner au titre de cette “création d’inégalités” ou à remercier parce-qu’ils ont créé des biens et des services qui répondent à un besoin (réel ou ressenti) du plus grand nombre ?

Dernier point sur le sujet : est-ce que tu trouverais normal qu’au prétexte de “réduire les inégalités” on prend la moitié de ce qu’une personne a pu gagner / économiser en une vie de travail pour le donner à quelqu’un qui ne s’est jamais bougé ?

Avis personnel : ce focus sur les “inégalités” est un cache sexe pour masquer l’échec de l’ensemble des gouvernements à sortir le pays de l’ornière depuis 1981. Rien de plus.



Donc tu trouves normal que 8 personnes dans le monde détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale… <img data-src=" />



Mais bon, c’est quand même des gens qui bossent 45 heures/jour. <img data-src=" />

Cette idolâtrie pour les très riches m’a toujours profondément agacé.



Il est parfaitement normal que certains gagnent plus d’argent que d’autres mais quand on atteint de telles proportions dans les différences c’est carrément ridicule et totalement injustifié.



D’autant quand plein de gens n’arrivent pas à vivre décemment de leur travail.



S’il n’y avait que des Mark Zuckerberg ou des Jeff Bezos on serait vraiment dans la merde.



Plus personne pour soigner les gens dans les hôpitaux avec des salaires de merde et plus personne pour ramasser les ordures dans ton quartier et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres…



J’espère que tu fais partie des très riches, c’est ta seule excuse… <img data-src=" />



On parle toujours de ce que les “pauvres” riches paient comme impôt mais on ne parle jamais de ce qui leur reste pour vivre mieux que bien ce qui est pourtant la seule chose qui compte.


en fait, je n’en ai rien à faire des très riches. Par contre, je m’agace énormément du discours de ceux qui disent “lutter contre les inégalités” tout en touchant de confortables revenus de leur côté (je pense notamment à une certaine madame Duflot, qui est loin d’être à plaindre). Et je suis effectivement absolument convaincu qu’il n’y a aucun problème à ce que 8 personnes détiennent plus que la moitié de la planète. Tant que le reste de la planète a la possibilité d’améliorer ses conditions de vie.



Je suis à 200% en faveur de l’égalité. Des chances et des droits. Vouloir couper toutes les têtes qui dépassent, ça n’a jamais rien donné de bon. Ça apporterait quoi à la moitié de la planète si elle se partageait la richesse de ces 8 personnes ? 100 dollars en une fois…?

&nbsp;

Pour ta dernière remarque : j’en suis très très loin, je suis plutôt de la classe qui, en France, gagne trop pour être aidée, et ne gagne pas assez pour “optimiser”. En gros, celle qui paie.








anagrys a écrit :



…Et je suis effectivement absolument convaincu qu’il n’y a aucun problème à ce que 8 personnes détiennent plus que la moitié de la planète. Tant que le reste de la planète a la possibilité d’améliorer ses conditions de vie…



Ah mais je n’en aurais rien à foutre non plus (l’argent en grande quantité ne m’a jamais fait rêver et j’estime en avoir assez pour vivre décemment), le problème c’est que, quoi qu’en pensent certains, il y a encore beaucoup de misère à travers le monde et même en France qui est pourtant un pays dit “riche” il y a plus de 500 personnes qui meurent dans la rue chaque année (566 en 2018).

Bon ok, z’avaient qu’à se bouger ces cons (ou traverser la rue) mais quand même ça fait beaucoup de morts je trouve…



Et pendant ce temps y’a des mecs qui peuvent se permettre de lâcher des dizaines de millions pour se payer un tableau ou 120 000 € pour une soi-disant oeuvre d’art à la con (style banane scotchée sur un mur blanc).

Pour info, 120 000 € c’est plus de 8 ans de smic…



En plus d’être ridicule et injustifié c’est même carrément indécent.



Un mec au smic qui donne ne serait-ce que 30 € pour une association caritative a bien plus de mérite à mes yeux qu’un certain PDG de LVMH (première fortune de France) qui donne 200 millions (moins la déduction fiscale liée au don) pour réparer la cathédrale de Notre Dame…



Personne ne peut rien faire tout seul et il serait donc logique que tout le monde puisse vivre correctement de son travail ce qui est loin d’être le cas même en France.



Encore une fois ce qui compte avec le fric c’est ce qui reste après impôt.

Quand tu vas faire tes courses et que tu passes à la caisse, on ne te demande pas ton avis d’imposition, on te demande du fric… <img data-src=" />



j’ai l’impression qu’on commence à être d’accord <img data-src=" />



Il reste quelques points de détail : d’une la misère dans le monde est en baisse continue (ce qui fait une belle jambe aux 800000 personnes qui en souffrent encore, je te l’accorde). De deux, quelles sont les propositions pour les 500 personnes qui meurent dans la rue…? Est-ce que le problème de ces personnes serait réglé si elles touchaient un chèque de 1600€ de Bernard Arnault (fortune estimée à 105 milliards de dollars, partagée entre 63 millions de français) ? Et si on faisait quelque chose d’aussi radical, que deviendraient les entreprises gérées par le “riche” en question, et leurs milliers de salariés / sous-traitants…?



Tu as raison de dire qu’il est indécent d’acheter un caca dans un bocal pour des centaines de milliers d’euros, même un caca estampillé “caca d’artiste”. Mais d’un autre côté, l’artiste qui trouve quelqu’un d’assez c… pour acheter ça a peut-être raison d’en profiter. Et ce qui entretient ce système, c’est en bonne partie les niches fiscales mises en place par tonton (et Fabius) pour protéger “l’art” (Fabius était un peu intéressé, à l’époque)…








joma74fr a écrit :



*Dans les années 2000-début des années 2010, le diesel était “propre”.

Cash impact - Diesel : les constructeurs nous enfument-ils ? (Intégrale)







Sauf que ça ne parle pas de la même chose.

En ville, le problème des automobiles est celui des particules fines, des oxydes d’azote, du soufre, etc. Pas immédiatement des gaz à effet de serre.

L’enjeu à cette époque était essentiellement de produire des véhicules émettant moins de ces composants.

Je suis d’accord que « propre » est un abus de langage qui veut tout dire et rien dire, mais il faut voir le nombre de morts de la pollution atmosphérique aussi.









anagrys a écrit :



…Tu as raison de dire qu’il est indécent d’acheter un caca dans un bocal pour des centaines de milliers d’euros, même un caca estampillé “caca d’artiste”. Mais d’un autre côté, l’artiste qui trouve quelqu’un d’assez c… pour acheter ça a peut-être raison d’en profiter. Et ce qui entretient ce système, c’est en bonne partie les niches fiscales mises en place par tonton (et Fabius) pour protéger “l’art” (Fabius était un peu intéressé, à l’époque)…



Bien sûr que l’artiste ou pseudo-artiste aurait tort de ne pas en profiter ce que je déplore c’est que ce système puisse exister.



Idem pour certains footeux payés plusieurs millions par mois juste parce que de temps en temps ils marquent des buts ce qui est quand même leur boulot il me semble… <img data-src=" />

Je connais des boulangers qui savent faire du bon pain et des charpentiers qui savent faire des maisons mais ils gagnent beaucoup moins de fric… <img data-src=" />

Il me semble qu’un certain neymar (l’homme à “l’obsolescence planifiée” payé 2,5 millions/mois) est un bon exemple de cette absurdité mais il n’en est pas directement responsable je suis bien d’accord.



Je parle des footeux parce que on est gavés de foot sur quasiment tous les médias mais c’est vrai aussi pour plein d’autres activités comme le showbiz par exemple. <img data-src=" />



PS : J’aime pas le foot… <img data-src=" />



Il n’y a pas que les voitures qui émettent des particules fines. La réglementation touche également les peintures et toutes sortes de matières émissives. On peut parler d’assainissement.








Vesna a écrit :



Inégalités, inégalités, ce ne sont pas les inégalités le problème mais la pauvreté.







Tu as conscience que la définition du « taux de pauvreté » est en elle-même une mesure d’inégalités, puisqu’il s’agit de la part de la population qui gagne moins que (selon les indicateurs étudiés), 40, 50 ou 60 % du revenu médian ?




Merci, d’accord avec toi <img data-src=" />








tmtisfree a écrit :



L’heure viendra où il faudra voter à nouveau avec son porte-monnaie – le seul vrai système démocratique.







Ploutocratique.



120 <img data-src=" />









gjdass a écrit :



Les banques remplissent avant tout un rôle dans l’économie. Elles répondent à des besoins de clients, comme n’importe quelle boite, en prenant leurs marges au passage. Mais la banque ne se dit pas “Hop, je vais aller financer une usine à pétrole”. Un client vient la voir avec un besoin. Elle y répond, et prend sa marge au passage. Si le client vient pour un parc d’éoliennes (et c’est le cas parfois), elle y répond tout pareil.





Et comme n’importe quelle boite / état il y à toujours des ententes dans le but de faire plus de marge. Si demain je débarque dans une banque avec une batterie magique avec peu d’investissement et de marge je doute qu’ils acceptent si ils gère déjà une boite comme total. Si la banque gère aussi un constructeur automobile…









gavroche69 a écrit :



PS : J’aime pas le foot… <img data-src=" />





Mine de rien, on peut ne pas être d’accord sur tout, mais on a pas mal de points communs <img data-src=" />



Si tu arrives avec une batterie super performante, ils vont sans doute se battre pour racheter le brevet, car c’est un domaine pour lequel les constructeurs ont toute leur attention.



Le plus probable est que tu n’aies pas la capacité pour produire suffisamment de batteries, et que tu vendes des licences pour ce faire.


C’est un très bon article, mais assez déprimant et découragent, je trouve.

Où sont les propositions concrètes pour inverser la tendance ?








tpeg5stan a écrit :



c’est un domaine pour lequel les constructeurs ont toute leur attention.





J’ai vraiment des doutes la dessus car le marché de l’automobile ne ce cantonne pas qu’au constructeurs. Une voiture c’est blindé de plastique qui proviens du pétrole, une voiture thermique tombe plus souvent en panne, ça fait vivre les garagiste.



Rester au thermique c’est bon plan et facile, tant que personne n’impose d’être vraiment vert ça va juste continuer. Je rappelle que la première voiture électrique remonte à très longtemps et je me pose souvent la question de la performance des batteries actuelles si cette techno n’avait pas subis à l’époque des bâtons dans les roues et ou freiner par d’autre découvertes technologique.



C’est tout con mais rien qu’au golf les voitures électrique ça existe depuis plus de 20 ans et ça marche au top.



Dans les pays où un marché écologique prend ce serait passer à côté d’une bonne affaire donc un constructeur doit à minima faire de la veille sur les technos présentant un rendement intéressant.

Il suffit de voir les fameux plastiques : il y a de moins en moins d’ailes ou de pare-chocs en métal à cause du coût moindre de cette “innovation”… et même sur des autos électriques ! Alors qui escroque qui… va savoir.








skankhunt42 a écrit :



J’ai vraiment des doutes la dessus car le marché de l’automobile ne ce cantonne pas qu’au constructeurs.







Bien sûr, c’est une chaîne complexe.





Une voiture c’est blindé de plastique qui proviens du pétrole, une voiture thermique tombe plus souvent en panne, ça fait vivre les garagiste.





Au niveau des ordres de grandeur, les gaz à effet de serre émis pendant la durée de vie de la voiture (ordre de grandeur : quelques centaines de milliers de kilomètres) sont considérablement plus importants que les pièces de plastiques au moment de la fabrication.

Pour les garagistes, c’est vrai. Le fonctionnement d’une voiture électrique lui permettra sans doute de moins voir le garage que son équivalent thermique. Donc probablement une diminution de ce côté-là.





Rester au thermique c’est bon plan et facile





Ça dépend pour qui et dans quelles circonstances. Beaucoup de gens aimeraient cesser de payer le plein d’essence. Mais ces véhicules sont encore fort chers à l’achat, et ce n’est pas évident de basculer.





Je rappelle que la première voiture électrique remonte à très longtemps





Tout à fait, on rappelle d’ailleurs que la Jamais-Contente, première automobile à franchir le seuil symbolique des 100 km/h était électrique.





si cette techno n’avait pas subis à l’époque des bâtons dans les roues et ou freiner par d’autre découvertes technologique.





Le moteur thermique s’est surtout imposé car les batteries n’étaient pas du même niveau que celles d’aujourd’hui : au plomb, dangereuses, lentes à recharger, trop lourdes, etc.

En comparaison le pétrole qui coûtait peu cher et pour lequel il y avait une marge d’amélioration des moteurs énorme s’est rapidement imposé.

Je ne crois pas qu’il y ait eu de « bâtons dans les roues » à ce niveau de l’histoire.





C’est tout con mais rien qu’au golf les voitures électrique ça existe depuis plus de 20 ans et ça marche au top.





Alors oui, mais pour quelle masse, quelle vitesse, quelle autonomie, et surtout quel prix ?









tpeg5stan a écrit :



Alors oui, mais pour quelle masse, quelle vitesse, quelle autonomie, et surtout quel prix ?





Alors à vus de nez je dirais environ 25 / 30 km maximum ( sois 2 fois 18 trous + du rab ), vitesse environ 30 / 40 kmh. Pour le prix 5000€ d’après internet. Je doute qu’a l’époque ça coutait aussi peu cher mais bon les marchés de niche.



Pour un golf c’est vraiment rentable car c’est pas bruyant et ça roule pas trop vite pour dégrader ou faire nimp ( bon tu peut faire des mini drift si c’est mouillé quand même ).

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tpeg5stan a écrit :



Beaucoup de gens aimeraient cesser de payer le plein d’essence.





Même avec une batterie magique l’électrique restera cher car c’est pour le moment du neuf et plus le temps passe plus la voiture sera mal vue. Et plus les batteries seront performante et plus il y aura d’alternative. Pourquoi acheter une bagnole pour aller au boulot alors que tu peut acheter une trottinette pour une&nbsp; fraction du prix. Louer une voiture n’a jamais été si facile et si tu le fait souvent tu finis par chopper un numéro par loin de chez toi.



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skankhunt42 a écrit :



Alors à vus de nez je dirais environ 25 / 30 km maximum ( sois 2 fois 18 trous + du rab ), vitesse environ 30 / 40 kmh. Pour le prix 5000€ d’après internet. Je doute qu’a l’époque ça coutait aussi peu cher mais bon les marchés de niche.







Sur ce type de vitesses, l’équivalent « grand public » est le « véhicule sans permis » (il faut un permis AM quand même, je m’empresse de préciser). Mais à part en ville, peu de gens acceptent de ne pas aller plus vite qu’à 45 km/h.





Même avec une batterie magique l’électrique restera cher car c’est pour le moment du neuf et plus le temps passe plus la voiture sera mal vue.





Attention, le marché du véhicule électrique d’occasion se développe rapidement :https://www.capital.fr/entreprises-marches/les-ventes-de-voitures-electriques-do…



Et je ne table pas vraiment sur une « batterie magique », mais sur un prolongement de la courbe du prix, comme estimé par Bloomberg. Ces estimations me semblent réalistes je trouve.





Pourquoi acheter une bagnole pour aller au boulot alors que tu peut acheter une trottinette pour une fraction du prix.





Ça peut être plus dangereux, tu peux avoir à travailler loin, à transporter des choses dans ton véhicule, etc. Et puis il ne pleut pas dans une voiture <img data-src=" />



Le vélo existait avant la trottinette électrique, mais est toujours largement boudé…



Je ne dédouane pas les banques dans mon message hein juste pour être clair si ça l’était pas. Je dis qu’il faut arrêter de zoomer toujours sur les mêmes car tout le monde est autant responsable que les banques de ce qui arrive. Elles ne sont que le reflet de besoins et donc d’une société qui consomme toujours des énergies fossiles …



C’est juste trop facile, et c’est d’ailleurs j’en suis convaincu, un moyen - conscient ou pas - de se dédouaner soi-même que de toujours taper sur “les méchantes banques”.


L’énergie “propre” n’existe pas. Il n’y a pas à tortiller les choses dans tous les sens. Qu’on parle d’air, de sol, ici ou là-bas sur Terre, l’énergie produite par Engie ou Total ou EDF est sale. Pardon pour l’effet de com’ désastreux, mais même sans utiliser le terme “sale”, on n’a pas le droit d’utiliser le terme “propre” en parlant d’énergie (et d’industrie, si on généralise à l’ensemble des activités de production).



Tu te trompes : le problème est global et polymorphe. C’est trop facile d’isoler un problème en particulier pour mieux ignorer les autres impacts.

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NB: je n’avais pas dit que j’arrêtais de te répondre ?… En tout cas, si tu as lu l’article ci-dessus, j’espère que tu en as retiré des choses.








Commentaire_supprime a écrit :



Et 90% des transports de marchandises par route sont évitables sans nuire à notre niveau de vie.





Vraiment? pris au mot ça veut dire que tu as une méthode pour produire les mêmes choses au même coût sans le transport routier, ce qui intéresserait grandement tous les acteurs de la logistique.

Ou veux-tu dire sans nuire de façon significative / intolérable à notre niveau de vie?









gavroche69 a écrit :



Donc tu trouves normal que 8 personnes dans le monde détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale… <img data-src=" />





Je ne suis pas certain que cette comparaison ait beaucoup de sens.

Les personnes les plus riches doivent pour l’essentiel leur richesse au fait qu’il détiennent un grand nombre de parts de société qu’eux ou leurs ancêtres ont créées. D’ailleurs ce n’est pour l’essentiel pas de l’argent, mais l’évaluation de ce que vaudrait toutes leurs actions s’ils les vendaient au cours actuel.



Si demain j’ai une idée géniale (au hasard j’invente une batterie révolutionnaire) et que je fonde une société basée là-dessus, tout le monde s’en arrachera les parts de ma société. Du jour au lendemain je suis dans la liste des multi-milliardaires…. sans avoir pourtant touché le moindre euro. On pourra bien sûr me qualifier de riche, puisqu’il me suffira de vendre un pour mille de ma société pour mettre à l’abri du besoin les 5 générations qui me suivent, mais pour autant est-ce que ma richesse pose problème? je n’ai rien enlevé à personne (j’ai même probablement rendu service à l’humanité avec mon invention)



Ce qui doit faire débat, c’est la façon dont les revenus issus du travail sont partagés.

C’est lié, parce que ces société sont cotées en fonction de leurs profits espérés, mais je ne suis pas certain qu’il soit pertinent de se focaliser autant sur les grosses richesses qui traduisent bien plus un succès entrepreneurial qu’un accaparement de richesses.









joma74fr a écrit :



L’énergie “propre” n’existe pas. Il n’y a pas à tortiller les choses dans tous les sens.







Il y a juste des énergies qui sont cent ou mille fois plus « sales » que d’autres. Et comme il n’est pas possible de passer à l’énergie zéro, il faut bien trouver les sources les moins sales (ou les plus propres c’est selon).





on n’a pas le droit d’utiliser le terme “propre” en parlant d’énergie (et d’industrie, si on généralise à l’ensemble des activités de production).





Le jour où les journalistes sauront de quoi ils parlent et auront une éthique…





C’est trop facile d’isoler un problème en particulier pour mieux ignorer les autres impacts.





Ce n’est pas moi qui ai fermé une centrale nucléaire polluant zéro à l’ouest du Rhin pour ouvrir une centrale à charbon polluant à mort à l’est du même fleuve.

Ce n’est pas moi qui souhaite interdire le glyphosate pour ne proposer que des alternatives bien plus dangereuses.

Ce n’est pas moi qui m’oppose dogmatiquement aux OGM tout en déplorant une production de nourriture insuffisante.

Ce n’est pas moi qui me plains de la baisse de la biodiversité en nourrissant les 12 chats non stérilisés du voisinage

Ce n’est pas moi qui ai interdit le bisphénol A sans savoir que les alternatives sont  pires







NB: je n’avais pas dit que j’arrêtais de te répondre ?





Ça arrive à tout le monde de changer d’avis, apparemment.









Zerdligham a écrit :



Si demain j’ai une idée géniale (au hasard j’invente une batterie révolutionnaire) et que je fonde une société basée là-dessus, (…)

mais pour autant est-ce que ma richesse pose problème? je n’ai rien enlevé à personne (j’ai même probablement rendu service à l’humanité avec mon invention)







Tu as certainement lancé un mouvement d’extraction massif de ressource naturelle comparable en ampleur au pétrole. <img data-src=" />







tpeg5stan a écrit :



Il y a juste des énergies qui sont cent ou mille fois plus « sales » que d’autres. Et comme il n’est pas possible de passer à l’énergie zéro, il faut bien trouver les sources les moins sales (ou les plus propres c’est selon).







Ce qui est «sale» ou «propre» c’est l’ensemble des interactions entretenues entre le consommateur, le producteur et le site. Après cela ne veut rien dire. Il faudrait croiser émissions de CO2, polluants connus, impact sur la faune, efficacité de la transformation, etc… en clair c’est loin d’être net dans tous les cas.












Zerdligham a écrit :



Vraiment? pris au mot ça veut dire que tu as une méthode pour produire les mêmes choses au même coût sans le transport routier, ce qui intéresserait grandement tous les acteurs de la logistique.

Ou veux-tu dire sans nuire de façon significative / intolérable à notre niveau de vie?







Les deux.



Relocaliser les productions industrielles à des échelles nationales, voire régionales, pour limiter les transports de produits finis et semi-finis.



Effectuer des transferts modaux vers le chemin de fer et la voie fluviale, sous-employés actuellement pour le transport de marchandises.



Voici les deux pistes de base à creuser, sachant que l’on paye déjà le coût du surtransport inutile, socialement désastreux, environnementalement inepte, économiquement idiot. Et on peut en trouver d’autres en réfléchissant bien.



https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/13/diesel-les-nouveaux-vehicules-…



«Depuis dix ans, les véhicules diesel doivent être équipés de filtres à particules. Ces derniers se nettoient automatiquement, environ tous les 500 kilomètres, pour ne pas s’encrasser. Lors de ce processus, qui peut se produire en ville et sur une distance de 15 kilomètres, interviennent des pics de particules dépassant les limites légales d’émission de particules de plus de 100 %, relève l’étude»



https://www.automobile-propre.com/breves/les-filtres-a-particules-des-diesels-ne…



«Problème : ce type de rejet est totalement occulté par les essais d’homologation, qui enregistrent uniquement les émissions en roulage classique. Selon T&E, cela signifie donc que « 60 à 99% des émissions de particules réglementées sont ignorés ». « Ces tests démontrent que les nouvelles voitures diesels ne sont toujours pas propres. En fait, elles recrachent au quotidien de très dangereux volumes de particules dans nos villes et sur nos autoroutes ». affirme Anna Krakinska, l’ingénieure émissions de l’ONG. « On épargne les constructeurs mais ce sont nos poumons qui en payent le prix aujourd’hui. L’industrie automobile doit rendre ses voitures propres si elle veut pouvoir continuer à les vendre ». conclut-elle.



Le nettoyage d’un filtre à particules, qui s’active à tout moment en ville comme sur autoroute, peut durer sur une distance de 15 km selon T&E. Au cours des tests, l’ONG explique avoir constaté un taux élevé d’émissions pendant 30 minutes après la régénération. L’efficacité réelle de ce dispositif paraît donc nulle et semble avoir été spécialement conçue pour les essais d’homologation. Avec cette étude, T&E espère interpeller les législateurs pour « rendre les limites d’émissions et les procédures d’essais plus strictes ».»


Au sujet des voitures électriques, si effectivement les batteries ont longtemps été un frein à celles-ci, de nos jours l’autonomie n’est plus un problème pour le quotidien. On est désormais à une moyenne de 200/300km d’autonomie, ce qui est suffisant pour un trajet travail + quelques extras.

A titre de comparaison, j’ai 500km en moyenne d’autonomie avec un plein de SP95 sur ma berline compacte.

Des différentes statistiques j’ai vu, la part la plus élevée de trajet moyen domicile/travail serait entre 15 et 25km.



Le problème, c’est surtout qu’il faut complètement changer de paradigme quant à sa manière de voyager sur les longues distances. Surtout que généralement on pense à “comment je vais partir en vacances avec” alors qu’il s’agit au final de l’exception et non de la norme.



Il faut arrêter de penser avec sa berline diesel qui permet de faire 1000km d’une traite, mais plutôt organiser son voyage en fonction des points de recharge et des durées. Un peu comme ce que propose le système de navigation Tesla qui fait des trajets selon les emplacements de ses “Superchargeurs” et de l’estimation de conso sur un trajet.

Et d’une certaine façon, cette méthode de voyage pourrait contribuer à réduire la congestion des grands axes routiers aux périodes de pointe. A condition que le maillage des points de recharge suive derrière évidemment, mais on commence à être pas trop mal en France sur ce point.



Tout en profitant aussi d’une méthode permettant de voyager tranquillement à un rythme plus cool que de se taper une journée de bagnole dans des bouchons avec le stress associé.








SebGF a écrit :



Au sujet des voitures électriques, si effectivement les batteries ont longtemps été un frein à celles-ci, de nos jours l’autonomie n’est plus un problème pour le quotidien.







Tu sembles oublier le problème du rechargement. En ville, il n’est pas toujours possible de pouvoir brancher sa voiture pour qu’elle se recharge.



Le point noir de l’électrique c’est la concurrence des constructeurs pour la recharge. Quand il y aura un jeu de connecteurs et 2 ou 3 modes de charge normalisés partout ce ne sera plus un problème de trouver une borne ici ou là.



Après le problème reste sensiblement le même que pour une place de stationnement sans recharge : il faut déjà trouver la place… tandis qu’une station en ville ne mobilise pas a priori de stationnement public.


Je n’oublie rien.

Avec +/- 200km d’autonomie, elle peut être rechargée au pire une fois le soir chez soit.

Les entreprises installent de plus en plus de bornes de recharges, les centres commerciaux aussi, sans oublier les villes, et les nouveaux bâtiments construits ont des places dédiées sur leurs parkings généralement.



Il est évident que lorsque tu n’as aucune infrastructure de disponible il ne sert à rien de passer sur un véhicule électrique. Mais aujourd’hui l’autonomie moyenne permet de compenser le maillage encore léger des points de recharge de proximité selon les endroits pour une distance maison/travail quotidienne d’en moyenne 15-25km.



Pour information, il y a environ 28 000 points de recharge en France. C’est encore en dessous des minima souhaités par l’UE, mais ça se développe.


Quand une banque vante ses choix écologiques (réduction des impressions, immeubles HQE…) il faut aller au bout de la logique en refusant de financer des projets pas compatibles avec ses choix, une plateforme pétrolière par exemple, et en même temps oser financer des projets moins rentables et plus risqués, une ferme éolienne par exemple.

Dans l’immobilier, si ton profil ne lui plait pas elle ne te prête pas.

Elles pourraient la même sélection selon le secteur.


On est tout à fait en ligne là dessus.

Tout comme Auchan devrait arrêter de vendre 80% de ce qu’il vend car l’impact carbone est monstrueux et peut être amélioré. Idem pour Zara et ses habits chinois/taiwannais. Etc, on peut continuer longtemps.

Par contre, quand c’est Auchan on dit que c’est aux consommateurs d’arrêter d’acheter. Quand c’est les banques là c’est plus la faute du consommateur de ces dernières, c’est la faute des banques elles-mêmes. Tu vois mon point ?



Tout le monde a raison dans le fond, mais forcé de constater qu’il y a deux poids deux mesures suivant les entreprises et les secteurs.


je suis d’accord, on (les clients finaux) est les premiers acteurs de la politique. Comme le dit le diction “il suffirait que personne n’achète pour que cela ne se vende pas”.



Le rapport critique les banques dans leurs choix de financement B2B, la dessus le choix des clients n’intervient pas directement.



Pas simple de trancher.








SebGF a écrit :



Je n’oublie rien.

Avec +/- 200km d’autonomie, elle peut être rechargée au pire une fois le soir chez soit.







Visiblement tu ne comprends pas mon propos puisque je te dis qu’il n’est pas toujours possible de recharger sa voiture chez soit, car au hasard on habite dans un immeuble sans parking, et toi tu me réponds de le faire chez soit….









eliumnick a écrit :



Visiblement tu ne comprends pas mon propos puisque je te dis qu’il n’est pas toujours possible de recharger sa voiture chez soit, car au hasard on habite dans un immeuble sans parking, et toi tu me réponds de le faire chez soit….







Tu n’as pas précisé “chez soit” dans le commentaire auquel j’ai répondu.







eliumnick a écrit :



Tu sembles oublier le problème du rechargement. En ville, il n’est pas toujours possible de pouvoir brancher sa voiture pour qu’elle se recharge.







En copropriété disposant d’un parking privé il est possible de faire le nécessaire pour installer une prise. Ca peut être de la démarche parfois lourde, voire difficile selon l’âge de la résidence, et assez coûteuse, mais il y a des possibilités.



Après il y a le cas impossible où aucune prise de recharge n’est disponible, on est dans dans la partie où je disais qu’il ne sert d’aller plus loin dans ce genre de cas.



Mon propos initial sur l’autonomie considérait (implicitement, certes) qu’on pouvait recharger sa voiture au moins une fois par jour pour son trajet quotidien maison=&gt;boulot. (soit chez soit, soit chez l’employeur, soit sur une infrastructure autre)









SebGF a écrit :



Tu n’as pas précisé “chez soit” dans le commentaire auquel j’ai répondu.







Effectivement. Autant pour moi, c’est ce que j’avais en tête en l’écrivant, mais visiblement je ne l’ai pas écris ^^







SebGF a écrit :



En copropriété disposant d’un parking privé il est possible de faire le nécessaire pour installer une prise. Ca peut être de la démarche parfois lourde, voire difficile selon l’âge de la résidence, et assez coûteuse, mais il y a des possibilités.



Après il y a le cas impossible où aucune prise de recharge n’est disponible, on est dans dans la partie où je disais qu’il ne sert d’aller plus loin dans ce genre de cas.



Mon propos initial sur l’autonomie considérait (implicitement, certes) qu’on pouvait recharger sa voiture au moins une fois par jour pour son trajet quotidien maison=&gt;boulot. (soit chez soit, soit chez l’employeur, soit sur une infrastructure autre)







Au boulot, c’est pareil, ca dépend de quel genre d’emploi, et ca dépend aussi de l’employeur. Et sur infrastructure autre, si il n’y a pas de superchargeur ca veut possiblement dire attendre plusieurs heures.



Bref des solutions existent certes, mais tant qu’elle ne seront pas facilement accessible et/ou rapide et/ou pratique, ca représente un gros frein aux ventes de voitures électriques.