Stéphane Richard veut « des internets particuliers » pour coller à différents besoins

Stéphane Richard veut « des internets particuliers » pour coller à différents besoins

Bref, de la 5G quoi

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David Legrand

Publié dans

Internet

11/12/2017 6 minutes
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Stéphane Richard veut « des internets particuliers » pour coller à différents besoins

Alors qu'il pourrait être reconduit comme Président d'Orange, Stéphane Richard a évoqué ce matin plusieurs éléments de la stratégie du groupe : réseaux, services et besoin de « plusieurs internets ». 

Invité ce matin sur BFM Business dans l'émission de Stéphane Soumier, Stéphane Richard a livré quelques éléments sur la vision du futur d'Orange, alors qu'il est candidat à un troisième mandat. 

Il promet ainsi une « accélération de la croissance » du groupe, et évoque ses projets dans le domaine de l'énergie, de la maison connectée, de la télésurveillance. Plus tôt dans la semaine, on apprenait en effet que la société pourrait s'associer à Total pour proposer une offre de fournisseur d'électricité à ses millions de clients, comme c'est déjà le cas en Pologne.

Le réseau, un socle

« On veut être un opérateur de confiance » clame Stéphane Richard qui imagine Orange en champion du « Digital » dans les années à venir (voir notre analyse). Nous n'obtiendrons par contre pas de nouveaux chiffres concernant l'offre bancaire qui comptait 30 000 clients le mois dernier, mais qui a rencontré de nombreux couacs depuis. 

Pour le PDG d'Orange, le réseau est ainsi un socle qui « n'est pas la seule perspective de l'entreprise ». Il faut y investir massivement, mais surtout construire des services dessus. En avoir la maîtrise confère « quand même une position clé dans l'économie du futur [...] Sans les réseaux, il n'y a rien d'autre. Il n'y a pas d'Internet, il n'y a pas les nouveaux services, il n'y a pas ces ruptures digitales ». 

« Les réseaux, c'est le système nerveux de l'économie de la connaissance, de l'économie du futur, de l'économie digitale [...] comment imaginer que cette position-là n'ait pas de valeur » insiste-t-il. 

La possibilité d'une extension d'une taxe

Mais un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Stéphane Richard a ainsi été questionné concernant l'extension, à compter de 2018, de la taxe IFER sur les infrastructures fibre et câble, proposée à travers un amendement présenté par plusieurs députés au projet de loi de finances rectificative 2017.

Une action jugée « nécessaire pour tenir compte de l’érosion progressive du nombre de lignes cuivre en service due au déploiement de nouveaux réseaux plus performants ». L'exposé précise également que « l’absence actuelle d’imposition des technologies alternatives au cuivre est susceptible par ailleurs d’être assimilée à une aide d’État au sens du droit de la concurrence de l’Union européenne. Une plainte a déjà été déposée en ce sens auprès de la Commission européenne ».

Une exonération serait néanmoins prévue pendant trois ans, « afin de ne pas pénaliser le déploiement de la fibre optique et la bonne exécution du plan France très haut débit », ce qui permettrait tout de même « un surcroît de recettes de près de 25 millions d’euros dès 2018 ».

De quoi faire bondir, bien entendu, les fournisseurs d'accès, notamment Orange et SFR qui sont très présents dans le câble et la fibre, ainsi que la FIRIP par la voie de son Président, Etienne Dugas. Stéphane Richard appelle cependant à la prudence en attendant un vote définitif. Un sous-amendement vient ainsi d'être adopté pour revoir le montant de l'IFER, l'exonération à cinq ans et le délai d'application (dès 2019).

Pour le PDG d'Orange, il s'agit avant tout d'une question de confiance que doivent exprimer les pouvoirs publics : « Il y a toujours eu des tentations de mettre des taxes supplémentaires sur les opérateurs pour récolter de l'argent public pour lutter contre la fracture numérique. [...] Mais on est dans une économie de marché pas une économie administrée et donc tout ceci doit se faire sur la base d'un contrat entre l'État, les collectivités locales et les opérateurs. On est prêts à y prendre toute notre part. Mais de grâce, que l'on joue un tout petit peu la confiance ».

Un Internet, plusieurs possibilités

Une autre question d'importance a été évoquée, celle de la neutralité du net. Mais ici, il semble y avoir eu une confusion entre le raisonnement de Stéphane Richard et la question de départ qui portait sur la volonté de certains d'opérer un Internet à plusieurs vitesses via différents abonnements, comme cela est en train de devenir le cas outre-Atlantique.

Évoquant un « débat pollué par des considérations politiques » où il est rapidement question de « la main des opérateurs qui viendraient fouiller les contenus et faire un tri entre les contenus », Stéphane Richard veut plutôt évoquer un besoin qu'il voit comme « une obligation » alors que la 5G est attendue pour 2020/2021 par le groupe.

« Le sujet c'est qu'effectivement, dans les usages futurs de l'Internet, il y a certains usages, je pense à l'usage de l'Internet des objets notamment, la voiture autonome ou toute une série de technologies à distance, qui vont nécessiter des internets particuliers en termes de latence en termes de vitesse ». C'est en effet l'une des spécificités de la 5G que de couvrir différents besoins et usages, là où l'on passe par exemple par des réseaux spécifiques comme LoRa ou Sigfox actuellement pour les objets connectés

« Il faudra que l'on soit capable de proposer à l'industrie des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes, avec des qualités de service différentes, et pour cela il faut qu'on nous laisse le faire, il faut qu'on nous laisse construire des infrastructures qui permettront de faire ça » renchérit Stéphane Richard, qui imagine donc une offre avec différents niveaux de services pour des usages spécifiques dans le secteur professionnel.

La question de la neutralité du net

Un besoin qui peut apparaître comme légitime, notamment dans certains domaines. Mais qui ne doit effectivement pas servir à proposer à terme une offre grand public avec différents niveaux de service en fonction des contenus. La « position clé » des opérateurs misant parfois sur une situation de « péage » pour assurer leurs revenus notamment à travers leur box, ne doit ainsi pas devenir celle d'un acteur qui pourrait favoriser ou non tel ou tel service.

Que dirait-on, effectivement, si cette interview de Stéphane Richard sur une chaîne appartenant au groupe SFR/Altice, venait à ne pas pouvoir être lue dans de bonnes conditions par les clients d'Orange, à moins de payer un supplément ?

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Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le réseau, un socle

La possibilité d'une extension d'une taxe

Un Internet, plusieurs possibilités

La question de la neutralité du net

Commentaires (82)


Très bonne conclusion.



Différencier les usages d’un point de vue matériel me semble être une bonne voie. Un capteur connecté n’a pas le même besoin qu’un ordinateur ou un smartphone.



Il faudrait qu’une bonne fois pour toutes, le principe de neutralité soit acté pour un usage par un être humain (dés qu’il y a une IHM, en somme), en opposition en usage par un automate.


Rien ne leur interdit d’avoir leurs réseaux particuliers non reliés à Internet. C’est la base… tu te conencte à Internet, tu en accepte les règles. Dont la neutralité. Internet n’est jamais qu’un ensemble de tout plein de réseaux… pas seulement ceux des fournisseurs d’accès (et pas uiquement le world wide web, hein !).


aider les technologies alternatives au cuivre comme la fibre est bien sûr une aide de l’état pour aider à leur déploiement. L’Europe accepte tout à fait pourvu que ce soit déclaré préalablement.  Vu que Franc THD est un grand plan national et tout le toutim, j’ai du mal à croire que ça n’ait pas été fait dans les règles.



 


[Troll]

C’est quoi ça encore, “des internets” ?

Soit le service/protocole passe par le réseau Internet (web, mail, etc) soit par un autre réseau qui a un autre nom.



Mais bon vu qu’il parle déjà “d’économie digitale”, j’imagine que ce n’est qu’un abus de langage. Ça fait sens.

[/Troll]




Un accès internet peut très bien être opéré par un automate mais servir l’information à un humain…



Exemple typique : Google home


bah il peut refaire transpac si ca l’amuse


C’est surtout qu’ils veulent mettre de la QOS selon le fournisseur de données/contenu.


Et les moteurs de recherches, ils vont être cloisonnés par des choix (comme des bouquets biens restrictifs et payants)<img data-src=" />




&nbsp;il n’y a pas ces ruptures digitales





se rompre les doigts, ça fait très mal. Je déconseille <img data-src=" />



&nbsp;




« On veut être un opérateur de confiance » clame Stéphane Richard



Quel hypocrite ! Je garde cette déclaration en mémoire. La prochaine fois que je lui écris pour qu’il réponde aux questions que je pose à sa boîte, ses sous-fifres dont Dulac, et à lui-même depuis près de 2 ans et qui sont toujours sans réponse, je n’oublierai pas de le citer et de me foutre une nouvelle fois de sa gueule.


« On veut être un opérateur de confiance »

Raté…



Stéphane Richard manie toujours aussi bien la novlangue, qu’il ne s’inquiète pas, historiquement les pouvoirs publics ont toujours été dans le sens de France Telecom.

&nbsp;

Après, oui, c’est légitime de vouloir scinder les réseaux, ses exemples sont concrets (IoT, voitures, …) mais pas n’importe comment. Et j’ai l’impression que à chaque nouvelle génération de réseau mobile on fragmente un peu plus.

Et vu que les opérateurs investissent plus dans les antennes que le filaire, je crains que dans une trentaine d’années le filaire devienne dénigré en faveur des réseaux hertzien, après tout, on arrache bien les lignes rtc.



Rhaaa lundi <img data-src=" />


“Digital”, ce mot magique qui permet de distinguer les vendeurs de vents en une seconde.


C’est bien pour ça que je parle d’IHM, il y a une interface vocale avec Google Home.


Il ne parle pas du réseau internet mais de la manière d’y accéder :

&nbsp;

un bouton connecté : bas débit latence élevé robustesse faible

un accès smartphone : haut débit latence moyenne robustesse faible

un accès voiture autonome : débit moyen latence très faible robustesse maximale

opération à distance : haut débit&nbsp;latence&nbsp;très faible robustesse maximale

un vidéoprojecteur : très haut débit latence moyenne robustesse moyenne



le même internet mais avec différentes stratégie d’accès.








versgui a écrit :



Très bonne conclusion.



Différencier les usages d’un point de vue matériel me semble être une bonne voie. Un capteur connecté n’a pas le même besoin qu’un ordinateur ou un smartphone.



Il faudrait qu’une bonne fois pour toutes, le principe de neutralité soit acté pour un usage par un être humain (dés qu’il y a une IHM, en somme), en opposition en usage par un automate.





non surtout pas. Il est tout à fait possible de faire des connections différentié sans toucher à la neutralité d’internet : débit capé, usage mensuel ou garanti de latence minimum. Aucune de ces limites techniques n’a besoin de connaitre le site, le protocole ou le client concerné.



Il faut juste arrêter de parler de plusieurs internets.

Internet doit rester neutre, appelez vos autres réseaux comme vous le voulez mais laissez internet tel qu’il est.








wanou2 a écrit :



Il ne parle pas du réseau internet mais de la manière d’y accéder :

&nbsp;

….



le même internet mais avec différentes stratégie d’accès.





On a connu l’épisode Free–Cogent en 2011~2013, c’était pas beau à voir.

Si c’est fait de façon intelligente et respectueuse des clients, ok.

&nbsp;

&nbsp;On se permet quand même de douter, on connait le passif de cette entreprise. <img data-src=" />









cyrano2 a écrit :



non surtout pas. Il est tout à fait possible de faire des connections différentié sans toucher à la neutralité d’internet : débit capé, usage mensuel ou garanti de latence minimum. Aucune de ces limites techniques n’a besoin de connaitre le site, le protocole ou le client concerné.





Pour mettre en place le network slicing propre à la 5G, il faut bien identifier les services. Tu fais comment ?









empty a écrit :



Pour mettre en place le network slicing propre à la 5G, il faut bien identifier les services. Tu fais comment ?





tu fais ce qui a été payer par l’abonné, rien d’autre. Faire cohabiter un flux basse latence avec un flux haute latence, cela veut surtout dire, avoir une latence correct pour quelques-uns, mais une latence de merde pour tous les autres.









Antwan a écrit :



“Digital”, ce mot magique qui permet de distinguer les vendeurs de vents en une seconde.





mais carrément…



Une interface vocale est une IHM.





« On veut être un opérateur de confiance »





<img data-src=" /> Merci Stéphane pour ce moment de rigolade <img data-src=" />



S’il y a bien une boite en laquelle je n’ai pas confiance, c’est Orange. Sans l’image de marque d’ancien service public, il y a longtemps qu’elle aurait fermé vu la qualité des produits et services.


rooooh. z’êtes des empêcheurs de disrupter en rond, tous les deux <img data-src=" />








empty a écrit :



On a connu l’épisode Free–Cogent en 2011~2013, c’était pas beau à voir.

Si c’est fait de façon intelligente et respectueuse des clients, ok.

&nbsp;

&nbsp;On se permet quand même de douter, on connait le passif de cette entreprise. <img data-src=" />



&nbsp;



Il parle de la&nbsp;technologie mise en place pour accéder “physiquement”&nbsp;à internet rien d’autre. Toi tu parles de point de peering pour accéder à certains morceaux d’internet !



Le retour du « Internet by Orange » <img data-src=" />.


Une vérité absolue qui mériterait d’être encadrée à l’or fin 24 carats. <img data-src=" /> <img data-src=" />




“Il faudra que l’on soit capable de proposer à l’industrie des internets avec des fonctionnalités et des puissances différentes, avec des qualités de service différentes”





après http, après https… bientôt le httpads, spécialement conçu pour rémunérer l’industrie de la culture.








127.0.0.1 a écrit :



après http, après https… bientôt le httpads, spécialement conçu pour rémunérer l’industrie de la culture.





Tu peux expliciter stp , J’ai le début [Hyper Tax Transfer], mais je bute un peu sur la fin… Merci d’avance.

<img data-src=" />



Et pour pouvoir différencier ces flux dans le coeur de réseaux tu es bien obligé de les marquer. Ce que veulent les opérateurs c’est créer des classes d’usages sur le réseaux pour pouvoir avoir des QoS différentes.

Aujourd’hui un paquet de P2P à la même priorité qu’un flux SVOD ce qui est une aberration d’un point de vue efficience du réseaux.

Après il faut maintenir une neutralité du contenu au sein de la classe d’usage.



&nbsp;


Niveau “produits” je ne sais pas mais niveau service c’est loin d’être les pires de l’hexagone. Alors ça n’empêche pas que des améliorations sont possible, mais je trouve pas les services d’SFR ou Free meilleus que ceux d’Orange.


Et bien justement non. La neutralité va à l’encontre de ça. Tu veux plusieurs réseaux… tu te fais plusieurs réseaux. Tu veux te conencter à Internet, tu acceptes les règles. Les gens ne hurlent pas parce que leur smartphone utilsie les réseaux voix ET aussi des réseaux pour les données. Rien n’empêche plusieurs appareils d’avoir chacun accès à leur réeau et d’autres à plusieurs.



Ce n’est pas “just” la “façon d’y accéder”. À savoir aussi qu’un Internet très haut débit à très faible latence et robustesse maximale (pour reprendre tes termes) pourrait convenir à tout ça à la fois :)


Et si je suis une nouvelle société qui va proposer un truc de fou genre vidéo+odorama ou autre 3D avec un nouveau protocole spécial via IP, je l’ai dans l’os parce que ce nest pas encore une classe d’usage reconnue ?



La neutralité n’est pas une “facilité”, c’est une NECÉSSITÉ. On ne peut pas connaître le futur et savoir tout ce que qui va se faire.



Avec un Internet non neutre, jamais de Netflix, de Skype (l’ancien, le vrai P2P qui marchait bien, pas la daube microsoftienne de MSN messenger déguisé), de torrent ou plein d’autres choses qui sont pourtant essentielles mainenant. Ca aurait été tué dans l’oeuf parce que placé en basse priorité et saccagé car quasi inaccessible.



On ne parle même pas des majors et autres corporations qui vont voulir abuser en plaçant “leur” services en priorité par rapport à la concurrence parce qu’ils payent grassement.


“Pour Ayants Droits” ?&nbsp;<img data-src=" />








versgui a écrit :



Très bonne conclusion.



Différencier les usages d’un point de vue matériel me semble être une bonne voie. Un capteur connecté n’a pas le même besoin qu’un ordinateur ou un smartphone.



Il faudrait qu’une bonne fois pour toutes, le principe de neutralité soit acté pour un usage par un être humain (dés qu’il y a une IHM, en somme), en opposition en usage par un automate.







<img data-src=" /> Et si l’automate veut aller mater du pron sur grosnichons.com ?

Halte au racisme anti-automates.<img data-src=" />









2show7 a écrit :



Et les moteurs de recherches, ils vont être cloisonnés par des choix chats.<img data-src=" />







<img data-src=" />









Ricard a écrit :



<img data-src=" /> Et si l’automate veut aller mater du pron sur grosnichons.com grosboulons.com ?

Halte au racisme anti-automates.<img data-src=" />





Fixed. <img data-src=" /> <img data-src=" />









Antwan a écrit :



“Digital”, ce mot magique qui permet de distinguer les vendeurs de vents en une seconde.





Clair.









graphseb a écrit :



Fixed. <img data-src=" /> <img data-src=" />





– “Ho ouiiii FX-24, remet de l’huile, ça grince.”



<img data-src=" />









Meptalon a écrit :



Et bien justement non. La neutralité va à l’encontre de ça. Tu veux plusieurs réseaux… tu te fais plusieurs réseaux. Tu veux te conencter à Internet, tu acceptes les règles. Les gens ne hurlent pas parce que leur smartphone utilsie les réseaux voix ET aussi des réseaux pour les données. Rien n’empêche plusieurs appareils d’avoir chacun accès à leur réeau et d’autres à plusieurs.



Ce n’est pas “just” la “façon d’y accéder”. À savoir aussi qu’un Internet très haut débit à très faible latence et robustesse maximale (pour reprendre tes termes) pourrait convenir à tout ça à la fois :)



&nbsp;



Bah&nbsp;non… c’est la technologie même de la 5G qui permet ça !&nbsp;Le modem d’un bouton connecté, d’un smartphone, d’un véhicule autonome, d’une box 5G ne sont pas les mêmes&nbsp;car ils n’ont pas les mêmes usages ni les mêmes besoins. Celui d’un bouton 5G doit être hyper autonome et a des besoins très faibles en débit alors que&nbsp;le modem d’une box fixe 5G doit offrir le maximum de débit quelque soit l’autonomie car branché sur le courant. Le besoin de robustesse pour une opération à distance n’est en rien comparable à celui nécessaire pour regarder une vidéo sur youtube. Et la 5G permet cette différenciation.



Après rien ne remet en cause la neutralité : ton bouton 5g peut activer une fonction sur facebook/google/…. et tu peux regarder une video youtube sur le navigateur internet de la station d’opération à distance.



La 5G n’ayant rien à voir avec Internet… tu peux transporter des données ur des tas de réseaux qui ne sont pas internet.


Il a raison Stéphane, il est anormal que les utilisateurs fibres voient leur débit et leur latence bridées au niveau de ceux encore en 56k à cause de cette satanée neutralité <img data-src=" />


Ce que fait l’un et l’hôte, n’est pas dans mes tuyaux <img data-src=" />








Antwan a écrit :



“Digital”, ce mot magique qui permet de distinguer les vendeurs de vents en une seconde.







Ah oui, le doigt mouillé pour le vent, ça va bien

(et j’ai pris le temps de vérifier que tous ceux qui ont répondu pour dire, en gros, +1, ne m’avaient pas précédé)



Ils voudraient filtrer la fibre avec des filtres couleurs (quoi ? C’est bientôt Noël, non ?)<img data-src=" /><img data-src=" />



On modifie l’onde porteuse


C’est ce qu’il dit dans son interview…. il utilise un abus de langage !








Jarodd a écrit :



<img data-src=" /> Merci Stéphane pour ce moment de rigolade <img data-src=" />



S’il y a bien une boite en laquelle je n’ai pas confiance, c’est Orange. Sans l’image de marque d’ancien service public, il y a longtemps qu’elle aurait fermé vu la qualité des produits et services.





C’est clair: heureusement qu’il y a Free et SFR pour remonter le niveau des produits et des services <img data-src=" />









Meptalon a écrit :



La 5G n’ayant rien à voir avec Internet… tu peux transporter des données ur des tas de réseaux qui ne sont pas internet.





Pour transporter des données numériques sur longues distances, il n’y a qu’internet aujourd’hui.

&nbsp;

Le RTC, le GSM, Edge ou les réseaux radio, ne sont pas des réseaux adaptés (ou alors ils sont sur la toute dernière portion du chemin).



Si je dis pas de conneries, les réseaux IoT&nbsp; type LoRa SigFox sont uniquement en bout de chaine, des antennes spéciales bas débit basse conso , et se connectent sur l’internet pour parcourir de longues distances.



Ce que j’adore ce sont les commentaires de la part de ceux qui n’ont lu que le titre





C’est en effet l’une des spécificités de la 5G que de couvrir différents besoins et usages, là où l’on passe par exemple par des réseaux spécifiques comme LoRa ou Sigfox actuellement pour les objets connectés.





Vous avez raison la 5G est clairement une atteinte à la neutralité du net: vite pétition pour la suppression de la 5G <img data-src=" />


La « position clé » des opérateurs misant parfois sur une situation de « péage » pour assurer leurs revenus notamment à travers leur box, ne doit ainsi pas devenir celle d’un acteur qui pourrait favoriser ou non tel ou tel service.



QUE ce Mr. veuille des Réseaux-Particuliers, soit (si il veux après tout)

mais, on NE parle plus d’Internet dans ce cas-la (je n”en connais QU’UN SEUL) !!!

“Orange-Réseaux” = c”est pas mal, comme nom ! <img data-src=" />








Mearwen a écrit :



Et pour pouvoir différencier ces flux dans le coeur de réseaux tu es bien obligé de les marquer. Ce que veulent les opérateurs c’est créer des classes d’usages sur le réseaux pour pouvoir avoir des QoS différentes.

Aujourd’hui un paquet de P2P à la même priorité qu’un flux SVOD ce qui est une aberration d’un point de vue efficience du réseaux.

Après il faut maintenir une neutralité du contenu au sein de la classe d’usage.



&nbsp;





La QOS ont en parle depuis 20 ans. ATM est mort et proposait une QoS mais avec une latence bien plus pourris en moyenne que ethernet.

&nbsp;

Je serais bien curieux de savoir pourquoi tu penses qu’un paquet de P2P soit tellement différent d’un flux SVOD. Pour un débit donné, le flux SVOD a seulement besoin de quelques secondes de buffering, ce qui n’est rien du tout.



&nbsp;Les conférences en vidéo ou téléphoniques ont besoin de latence minimal, malgré le peu de bande passante que cela prenait. Le téléphone tuait (tue encore ?) une grosse partie de la bande passante d’une freebox. Aujourdh’ui, un skype fonctionne très bien sans aucune QoS.









Mearwen a écrit :



Et pour pouvoir différencier ces flux dans le coeur de réseaux tu es bien obligé de les marquer. Ce que veulent les opérateurs c’est créer des classes d’usages sur le réseaux pour pouvoir avoir des QoS différentes.

Aujourd’hui un paquet de P2P à la même priorité qu’un flux SVOD ce qui est une aberration d’un point de vue efficience du réseaux.

Après il faut maintenir une neutralité du contenu au sein de la classe d’usage.



&nbsp;





Pourquoi est-ce une abberation exactement ? Je peux comprendre qu’une personne qui regarde du VOD veut avoir une gigue correcte mais je n’ai pas particulierement envie de voir mon trafic P2P reduit a cause d’un usage VOD par qqn d’autre dans le foyer.



Apres effectivement je peux comprendre le debat, notamment dans le cas d’une personne qui regarde exclusivement du VOD et qui voudrait que le coeur de reseau soit efficace au lieu de priviligier le trafic P2P de plusieurs machines connectees au meme coeur.



je me demandais AUSSI !

“PADS” = késako ???<img data-src=" />


des capsules de café <img data-src=" />









vizir67 a écrit :



je me demandais AUSSI !

“PADS” = késako ???<img data-src=" />





Allez, je me lance dans une interprétation : hyper tax transfer protocol alot [of] dollars sucked



<img data-src=" />, j’avais pensé la même chose en le lisant.




Il promet ainsi une « accélération de la croissance » du groupe





Les travailleurs vont encore essayer de voler par les fenêtres d’Orange <img data-src=" />








tpeg5stan a écrit :



aider les technologies alternatives au cuivre comme la fibre est bien sûr une aide de l’état pour aider à leur déploiement. L’Europe accepte tout à fait pourvu que ce soit déclaré préalablement.&nbsp; Vu que Franc THD est un grand plan national et tout le toutim, j’ai du mal à croire que ça n’ait pas été fait dans les règles.



&nbsp;





Et bien figure-toi que malgré le fait que ce soit un marché avec appel d’offre au niveau national, comme ça brasse des milliards d’Euros, des gens ont déjà tapés dans la caisse&nbsp;&nbsp; …

En plus la France a eu un mal de chien à faire accepter à la commission de Bruxelles que ce n’était pas un projet pour financer ORANGE (Plus de deux ans et demi je crois) alors qu’en fait, au résultat, c’est bien un projet pour financer cette société … d’où le tirage de gueule de certains opérateurs et je ne parle pas des gros.

Les ‘petits’ se retrouvent le bec dans l’eau (et je suis poli) voir les fournisseurs alternatifs galérer semble réjouir nos décideurs.

&nbsp;



<img data-src=" /> &nbsp;&nbsp; Stéphane Soumier

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; Alain Weill


Orange, l’opérateur multi-services, multi-networks,multi-pass.


<img data-src=" />&nbsp; <img data-src=" />

Extrait article lesechos.fr du 11/12/2017 intituléBataille de la fibre : les opérateurs de proximité veulent leur place au soleil:

&nbsp;

&nbsp;« Pour exister, ces opérateurs régionaux visent souvent des créneaux bien précis, comme les réseaux d’initiative publique (RIP, en zone rurale) ou le marché B&nbsp;to&nbsp;B, pour lequel leur offre est bien adaptée. «&nbsp;De manière générale, le rôle des petits opérateurs sur les RIP est reconnu partout, ce sont eux qui lancent le marché, ils ont des taux de pénétration conséquents même si, tous ensemble, ils dépassent rarement les 30&nbsp;%&nbsp;», assure Ariel Turpin, délégué général de l’Avicca, qui constate la qualité de service et le fort taux de fidélisation des entreprises et des collectivités.

&nbsp;

&nbsp;Ils pèseraient environ 3&nbsp;% d’un marché des entreprises estimé à 13&nbsp;milliards d’euros par la toute jeune Association des opérateurs télécoms alternatifs (Aota). »








empty a écrit :



Pour transporter des données numériques sur longues distances, il n’y a qu’internet aujourd’hui.

&nbsp;

Le RTC, le GSM, Edge ou les réseaux radio, ne sont pas des réseaux adaptés (ou alors ils sont sur la toute dernière portion du chemin).



Si je dis pas de conneries, les réseaux IoT&nbsp; type LoRa SigFox sont uniquement en bout de chaine, des antennes spéciales bas débit basse conso , et se connectent sur l’internet pour parcourir de longues distances.





Pour moi, vouloir imposer de la QoS “sur internet”&nbsp; dans la logique que tu dis (cad en “longue distance”), ça implique d’accepter / d’anticiper dès le départ que les capacités et les interconnections entre opérateurs seront insuffisantes , plutôt que d’essayer de résoudre ce problème intelligemment:



Autant sur le réseau d’accès , effectivement il y a des contraintes spécifiques entre un “bouton connecté” , un PC et une TV 4k , autant une fois sur le net, c’est que des paquets.



Si il n’y a pas de saturation, alors que ce soit de la VOD, du P2P, un bouton “Amazon” , un flux sonore Google Home ou les infos de routage d’un véhicule autonome en train de circuler, ben ça ira aussi vite que les routeurs passerons les paquets - donc avec une latence et un débit non garanti (mais best-effort) par nature.



Si on veux de l’ultra-garanti (cas de la sécurité humaine) lié notamment à des contraintes de latence, ben faut pas s’appuyer sur un réseau inter-opérateurs dont le routage est sans cesse recalculé : Il existe chez les grozopérateurs des “réseaux privés” , par exemples à base de MPLS, qui eux peuvent offrir ces garanties. C’est juste pas “Internet” (mais c’est des réseaux, parfois IP parfois non, qui passent sur les mêmes équipements).&nbsp;

Pour l’IOT par exemple, si tu a des vies en jeu, ptet que tu va demander à sigfox d’héberger dans leurs locaux ton serveur, plutôt que d’aller le mettre chez OVH sur une VM à Strasbourg (ohhhhh que c’est petit, ça ) .



Parce que sur internet, t’est jamais a l’abri d’un conflit entre 2 opérateurs tiers qui saturent entre eux et dont, coup de malchance, tu utilises cette interco, ou bien d’un recalcul de routes inopiné, ou d’un lien qui sature ou qui tombe, même involontairement. Et quand on vois que la saturation des liens est un outil de négociation entre opérateurs… :-/



C’est là où ça me gêne: Si on veux vendre un service premium, c’est bien qu’on veux pas trop privilégier le tout-venant - donc sous-investir. Or, Orange a un historique connu dans ce domaine:

La distinction entre les offres “Fibre Pro” type CELAN à 4k€ + 1k€/mois pour une 100Mbps avec GTR, et le DSL pour les “pauvres” - encore aujourd’hui il n’est pas rare de trouver des villes avec du FTTH partout sauf dans les zones d’activités - où les seules possibilités restent le cuivre ou le CELAN…

Et là on est très très clairement dans la recherche de la dégradation de service “basique” pour essayer de forcer le service premium.



Donc là si Orange cherche à segmenter ses offres en fonction des usages, c’est aussi & surtout pour flécher les investissements sur les offres les plus chères/critiques/rentables, et limiter au maximum les autres… c’est à dire, les nôtres.

&nbsp;









wanou2 a écrit :



Il ne parle pas du réseau internet mais de la manière d’y accéder :

&nbsp;

un bouton connecté : bas débit latence élevé robustesse faible

un accès smartphone : haut débit latence moyenne robustesse faible

un accès voiture autonome : débit moyen latence très faible robustesse maximale

opération à distance : haut débit&nbsp;latence&nbsp;très faible robustesse maximale

un vidéoprojecteur : très haut débit latence moyenne robustesse moyenne



le même internet mais avec différentes stratégie d’accès.





Ça se tient en effet. Merci pour la traduction ;)



J’avoue avoir tendance à simplement lever un sourcil et à me dire que j’ai affaire à quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle dès qu’il prononce / écrit le mot digital.

Alors quand la phrase d’après contient “des internets” ça me conforte dans l’idée d’une crédibilité 0 et je ne cherche pas plus loin.



Je suis assez d’accord avec toi sur le fait que une fois dans le réseau “ce n’est que des paquets”.

Mais là la question devient intéressante:




  • oui, on peut augmenter “la taille des liaisons” et c’est bien la responsabilité des opérateurs.

  • là où la question devient intéressante c’est l’injection du trafic dans le réseau .



    Soit chacun est “fair play” et cela se passe correctement avec une croissance linéaire

    Soit certain ne jouent pas le jeu et bourre le tuyau au maximum.

    Et là cela devient problématique. Tu as plusieurs options possibles, mais elles sont toutes soient pourries soient polémiques

  • la sommes des vitesses des raccordements ne dépassent pas la puissance du centre. Mais là on va se retrouver tous avec des liaisons digne du modem 1200 b/s .

  • on supprime les publicistes qui collent des pub en FHD maintenant sur pas mal de sites.

  • on régule par le porte monnaie : on fait payer à la micro transaction au débit et cela se régulera très vite parce que les clients ne voudront plus aller sur les sites avec des grosses pub ou se limiteront en streaming et download

  • on fait des réseaux séparés (welcome back minitel …)

  • on fait un réseau unique avec de la QoS différenciées.



    Sans parler des gars (j’en ai vu ici) qui “bourrent la ligne pour faire chier l’opérateur” et par la même occasion tout les gens partageant leur équipement ….



    Et coté fournisseur de contenu y’a quand même des horreurs en terme de protocole. Quand j’ai commencé à me raccorder à internet, on avait un cache en entrée de chacun de raccordement pour optimiser les transferts. Maintenant, cela n’est plus possible, tout les fournisseurs de contenu veulent “maitriser” chacun individuellement et donc la lecture d’un même fichiers par 3 personnes derrière la même liaison abouti à 3 transferts de fichier de bout en bout. C’est une immense connerie en terme réseau.

    &nbsp;

    Et la remarque de SR est bonne : accepterais tu que ta voiture se plante parce qu’elle perd le réseau parce que tu viens de passer sur une antenne saturée par un mec regardant une télé réalité quelconque ?

    &nbsp;

    Sym


Après il parle sur bfm business c’est pas forcément une cible de techniciens !








Sym a écrit :



Soit certain ne jouent pas le jeu et bourre le tuyau au maximum.

&nbsp;





Mhhhhaprès ya des usages légitimes pour ces tuyaux : Par exemple si t’a une TV 4k & netflix, je suppose que le but c’est bien de regarder les films en 4k , tu vas pas te restreindre exprès.



(Par contre je te rejoins sur ces histoires de manque d’optimisation des CDN : Google par exemple propose des “google cache” aux opérateurs, mais pas netflix par ex…&nbsp; (et encore moins les CDN “pur jus”) , alors que ce serait un bon moyen de limiter la centralisation et donc la saturation des tuyaux.



Ensuite, bah….. il y a le P2P, qui par définition va “essayer” de prendre tout le tuyau, sausf

&nbsp; si configuré pour limiter.



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Et la remarque de SR est bonne : accepterais tu que ta voiture se plante parce qu’elle perd le réseau parce que tu viens de passer sur une antenne saturée par un mec regardant une télé réalité quelconque ?

&nbsp;



Heu si ta voiture se plante (ou s’arrête, ou roule à 5km/h) parce qu’elle perd le réseau , ben tu l’achètera pas… (Ou alors on passerais sur des antennes / fréquences différentes , sans contention avec le mec qui regarde sa TV , et surtout réservé pour cet usage ctitique/temps réel. La 5G permet ça, dans les normes justement (la 5G c’est un peu un mot valise qui regroupe plein de trucs, d’ailleurs). Internet pour un réseau de capteur de t° pour la météo , OK, mais pour des process critique, heu…. pour ça les opérateurs peuvent faire des réseaux garanti de bout en bout hors Internet (et heureusement).

Je sais pas si c’est tj le cas, mais à une époque on s’en servait tous les jours quand on utilisait le téléphone de sa box….

&nbsp;









OB a écrit :



(Par contre je te rejoins sur ces histoires de manque d’optimisation des CDN : Google par exemple propose des “google cache” aux opérateurs, mais pas netflix par ex…  (et encore moins les CDN “pur jus”) , alors que ce serait un bon moyen de limiter la centralisation et donc la saturation des tuyaux.







Si, Netflix a aussi une solution de cache local chez les FAI. C’est juste que Free n’en veut pas comme pour Google.



Si Stéphane Richard avait été P-DG d’EDF après avoir installé Linky, expliquerait-il à qui veut l’entendre que sans son infrastructure, le pays ne fonctionnerait pas, et qu’il devrait être payé par les FAI qui utilisent son énergie ?



Pourquoi pas faire payer le prix de l’électricité selon l’usage ? Si l’on consomme de l’électricité pour son lave-linge, on la paye moins cher, alors que si l’on regarde la télévision, ou encore que l’on surfe sur le portail d’Orange, ce sera plus cher ?



Ou bien alors le compteur intelligent réduirait la luminosité de l’écran de télévision si jamais on regardait une chaîne qui n’aura pas payé sa dîme ? Tu veux regarder TF1 ? Tant pis pour toi, le groupe n’aura pas payé. Mais M6, lui, qui aura payé, fonctionne sans souci !



Ce que l’on peut rappeler à Stéphane Richard, c’est qu’il peut toujours différencier les offres selon le débit, plutôt que l’usage. Avant l’arrivée de Free, Orange proposait des offres 512 Kbps et 1024 Kbps à des tarifs différents sur l’ADSL. D’ailleurs, Orange propose des tarifs différents sur la FTTH selon le débit. L’avantage, c’est que la neutralité du Net est préservée. Et ça, c’est un sacré avantage pour tous : fournisseurs de services et consommateurs.



La neutralité du Net gêne juste ceux qui ont la capacité de nuire et aimeraient être payés pour ne pas exercer cette nuisance. Et, forcément, ça fait penser aux services de sécurité fournis par des malfrats.








wanou2 a écrit :



Il ne parle pas du réseau internet mais de la manière d’y accéder :

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un bouton connecté : bas débit latence élevé robustesse faible

un accès smartphone : haut débit latence moyenne robustesse faible

un accès voiture autonome : débit moyen latence très faible robustesse maximale

opération à distance : haut débit&nbsp;latence&nbsp;très faible robustesse maximale

un vidéoprojecteur : très haut débit latence moyenne robustesse moyenne



le même internet mais avec différentes stratégie d’accès.





Sérieusement, les stratégies d’accès c’est une chose, mais encore faut-il que le reste suive. Un FAI ne peut pas s’engager sur la latence de réponse d’un service tiers sur internet.



… sinon, une voiture autonome ayant besoin d’un accès internet permanent à très faible latence, c’est encore une voiture autonome?



La voiture a quand même un ordinateur de bord qui lui permet de freiner (ABS en action) illico ou évitement de l’obstacle selon les possibilités. Les infos en latence doivent être différentes, genre GPS ou/et avec itinéraires favorables suivant bouchons ou pas, route glissante à cause de fuite d’huile, ou fumée épaisse sur le parcours, etc


Les infos itinéraire gagnent avec une basse latence mais ce n’est pas si crucial dans l’ensemble. Les infos partagées type “L’Abs est intervenu il y a 30s à 46.393261, 5.864314” , borne de recharge b350f2ab-2f8a-455f-adaf-2443bea15521 indisponible …” sont des données qui ne gagnent à être en temps réel que dans une logique de nuée de véhicules… et dans une telle approche, un réseau mesh partagé serait largement préférable à la 4G pour permettre un échange de messages rapide sans délais.



Vouloir tout passer sur internet, c’est risquer de rendre ce dernier inutilisable.


Nous allons finir par : <img data-src=" /> <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Les Micro-ondes ambulants (j’espère ne plus être là quand tout sera branché)



EDit : j’oubliai la cage faraday, c’est mieux <img data-src=" /><img data-src=" />


Je crois qu’il y a un gars qui a proposé la voiture autonome filaire sur Cat6 …



Blague à part, il y a des plages de fréquences où ce genre de traffic pourrait se faire sans avoir une pollution électromagnétique trop violente.








ragoutoutou a écrit :



Je crois qu’il y a un gars qui a proposé la voiture autonome filaire sur Cat6 …





Chouette, des voitures filo-guidées, comme dans ma prime enfance ! <img data-src=" /> <img data-src=" />



trolleycar-trolleybus. <img data-src=" /> c’est tombé en désuétude, ça coûte trop cher en main d’œuvre



Je ne vois pas une Ferrari avec une perche sur le toit <img data-src=" />



La Deloréal passe encore <img data-src=" />


La Neutralité du Net utilisée par des FAI français qui se financent essentiellement avec leurs activités de services audiovisuels et bientôt avec les marchés de l’internet des objets… Comment dire… le vers est (plus que) dans le fruit. Je dirais même plus, le fruit est déjà bien entamé.


…bug d’edit…








2show7 a écrit :



&nbsp;



La Deloréal passe encore <img data-src=" />





Seulement parcequ’elle le vaut bien…









ragoutoutou a écrit :



Seulement parcequ’elle le vaut bien…







La perche devrait être collector à l’achat <img data-src=" />



<img data-src=" />









Sans intérêt a écrit :



La neutralité du Net gêne juste ceux qui ont la capacité de nuire et aimeraient être payés pour ne pas exercer cette nuisance. Et, forcément, ça fait penser aux services de sécurité fournis par des malfrats.



…..

Exactement. La police appelle ça du racket, le seul qui est autorisé à faire ça, c’est l’état et ça s’appelle l’impôt&nbsp;&nbsp; …



“Tu vas me donner du pognon pour que je ne te nuise pas!” ça s’est toujours appelé du racket.

M. Richard se contre-fout de la neutralité du Réseau comme de sa première paire de Berlutti &nbsp; …



On appelle ça aussi “la loi du plus fort”, qu’on retrouve dans l’agro-alimentaire avec des coopératives agricoles et des centrales d’achat de grande distribution qui font la loi du négoce de gros.