Empreinte carbone des internautes : les modalités d’information… une méthodologie « foireuse » ?

Empreinte carbone des internautes : les modalités d’information… une méthodologie « foireuse » ?

« Les ravages de l'absence de culture scientifique »

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Sébastien Gavois

Publié dans

Droit

24/12/2021 6 minutes
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Empreinte carbone des internautes : les modalités d’information… une méthodologie « foireuse » ?

À partir du 1er janvier 2022, les opérateurs et FAI devront indiquer à leurs clients la « quantité de données consommée […] et son équivalent en émissions de gaz à effet de serre ». Ces informations peuvent être « estimées » suivant une méthodologie de l’ADEME, qui fait grincer des dents. 

Il y a deux ans quasiment jour pour jour, les députés adoptaient un amendement afin d’imposer aux opérateurs (fixes et mobiles) d’indiquer à leurs clients « l’empreinte carbone » résultant de leur consommation de données.

La disposition était ensuite entérinée dans le cadre de la loi « anti-gaspillage », adoptée par le Parlement en février 2020, laissant le soin à l’ADEME d’établir une méthodologie. Au Journal officiel, le décret 2021-1732 du 21 décembre vient justement mettre en place « l'obligation d'information relative à la quantité de données consommée dans le cadre de la fourniture d'accès à un réseau, et son équivalent en émissions de gaz à effet de serre ».

Le détail des informations, avec les Go consommés et éqCO₂

Avant d’entrer dans les détails, sachez que quatre informations doivent être indiquées, éventuellement accompagnées d'une « représentation graphique ». Elles doivent être mises à jour mensuellement, « à disposition de l'abonné sur son espace personnel en ligne » et « peuvent également figurer sur les documents de facturation » :

  • Type d'abonnement : internet fixe ou mobile ;
  • Volume de données consommées : en Go, arrondi à l'unité. Si besoin avec la mention « données estimées » ;
  • Équivalent en émissions de gaz à effet de serre : en grammes équivalents CO₂ (g éqCO₂), arrondi à l'unité ;
  • La synthèse des modalités de calcul utilisées.

L’article 2 du décret précise qu’il s’agit bien du « volume réel de données consommées effectivement relevé par l'opérateur », mais que « jusqu'au 1er janvier 2024, pour les réseaux fixes, dans l'hypothèse où le volume réel de données consommées ne peut être relevé par l'opérateur, le volume de données communiqué à l'abonné correspond à un volume de données reconstitué ».

Ce calcul est « fondé sur une estimation par l'opérateur suivant la méthodologie mise à disposition par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ». Il est précisé que dans ce cas, « l'information présentée à l'abonné le mentionne sous la forme "données estimées" ».

Concernant l’équivalence d’émissions de gaz à effet de serre qui doit aussi être donnée aux clients, les opérateurs doivent là aussi suivre la méthodologie mise à disposition par l'ADEME. 

La méthodologie de l’ADEME en deux formules

Les formules de l’Agence de l’environnement que peuvent utiliser les opérateurs sont les suivantes :

  • Réseaux mobiles : Empreinte carbone (en gCO2e/mois) = Quantité de données consommées par l’utilisateur (en Go/mois) x Ratio moyen majorant représentatif de l’impact du « Réseau Mobile France » (en gCO2e/Go). Au 1er janvier 2022 elle est estimée à 49,4gCO2e/Go.
  • Réseaux fixes : Empreinte carbone (en gCO2e/mois) = Impact moyen de la consommation Internet fixe d’un Français (en gCO2e/mois). Au 1er janvier 2022 elle est estimée à 4,1 kgCO2e/mois par abonné.

Sur le fixe, la « méthodologie » de l’ADEME semble donc donner un résultat identique pour tout le monde, quel que soit le réseau (xDSL, fibre…) et la consommation. Dès que l’on consomme au moins 100 Go en mobile, on dépasserait donc cette « moyenne » sur le fixe.

L’empreinte carbone du numérique, selon l’Arcep

Fin 2019, l’Arcep avait publié une analyse de l'empreinte carbone du numérique. Le régulateur proposait un comparatif des différentes technologies. Il prenait comme base une consommation de 6,7 Go de data par mois et par utilisateur sur le mobile. Il ajoutait que « le RTC consomme en moyenne 2,1 watts par ligne, contre 1,8 watt en ADSL et seulement 0,5 watt en fibre optique », mais que – contrairement au mobile – les usages n’avaient pas spécialement d'incidence sur la consommation.

Voici les moyennes sur un an de l’Arcep en fonction des technologies (avec 6,7 Go par mois en 4G) :

  • 50 kWh en 4G
  • 19 kWh en RTC
  • 16 kWh en ADSL
  • 5 kWh en FTTH

Pour rappel, le gendarme des télécoms dispose depuis peu d’un nouveau pouvoir lui permettant « la collecte de données sur l'empreinte environnementale de l'ensemble de l'écosystème numérique ». Le texte a été adopté le 14 décembre et il vient d’être publié au Journal Officiel.

Méthodologie « foireuse », « sortie du chapeau », « ravages »…

Les formules utilisées issues de l'ADEME font grincer des dents, notamment celles de Jérôme Nicolle (architecte d'infrastructures et transformations numériques) qui parle d’une « méthodologie démontrée comme foireuse » et de Pierre Beyssac (co-fondateur de Gandi, entres autres, porte-parole du Parti Pirate) :

« Si je peux me permettre, ça serait bien que l'Arcep, qui est mieux placée pour discuter technique correctement – et dont l'absence ici est étonnante –, mette son grain de sel là-dedans avant de se retrouver avec un terrain cramé par des apprentis sorciers en CO₂ »

Il n’est pas tendre avec la méthodologie de l’Agence : « Deux multiplications simplistes non étayées (formule démontée x fois), une sur base de conso (accès mobile), l'autre sur base forfaitaire (accès fixe). L'évaluation est littéralement sortie du chapeau, 0 source ». 

Alexandre Archambault (avocat, ex responsable des affaires réglementaires chez Free) confirme et enfonce le clou : « Donc une méthodologie sortie du chapeau par des gens qui n'ont jamais mis les pieds dans les infrastructures mises en oeuvre en France, débunkée à plusieurs reprises, qui se retrouve légitimée par un décret. Les ravages de l'absence de culture scientifique /o\ ».

Quel impact IRL ? Y aurait-il une volonté cachée ?

Dans un billet de blog, Beyssac s’épanche bien plus largement sur le sujet. Un extrait : « Si demain nous divisons tous par deux notre consommation de données au vu de l’évaluation qui précède, satisfaits de faire ainsi "notre part" dans la réduction d’impact, nos opérateurs vont-ils soudain constater avec plaisir que leurs factures d’électricité, d’équipements, de chauffage, de carburant sont également divisées par deux ? La réponse est évidemment "non" […] En fait l’impact sur le CO₂ émis serait infime, probablement même pas mesurable ».

Pour certains, cette « taxe carbone » pourrait être une manœuvre pour sortir de l’Internet illimité sur le fixe : « clairement il y a une poussée autour de ça, les FAI historiques n'ont jamais digéré l'illimité et la neutralité », ajoute Pierre Beyssac.

Citée à de nombreuses reprises lors des échanges sur Twitter, l’ADEME n’a pas répondu aux attaques faites sur sa méthodologie. Quoi qu’il en soit, l’entrée en vigueur des dispositions est programmée « à compter du 1er janvier 2022 », précise le décret dans son avant-dernier article. 

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le détail des informations, avec les Go consommés et éqCO₂

La méthodologie de l’ADEME en deux formules

L’empreinte carbone du numérique, selon l’Arcep

Méthodologie « foireuse », « sortie du chapeau », « ravages »…

Quel impact IRL ? Y aurait-il une volonté cachée ?

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Commentaires (41)


Ce que l’on peut regretter, c’est que ni les professionnels du numérique, ni les scientifiques de l’écologie, ne semblent avoir été consultés quant à la pertinence de la démarche.


L’ADEME n’est pas déjà championne des estimations arbitraires et simplistes ?



Avoir d’un côté l’ARCEP qui puisse récupérer des données auprès les opérateurs, et de l’autre des formules ADEME qui ne dépendent ni de l’opérateur, ni des technologies, ce n’est pas sérieux.



Ce serait amusant que les opérateurs rajoutent leur propres estimations (ou celles basées sur les données ARCEP) en dessous de celles de la formule officielle. En gros satisfaire l’obligation légale, mais montrer son absurdité.



hwti a dit:


L’ADEME n’est pas déjà championne des estimations arbitraires et simplistes ?




Malheureusement si :craint:


Ces belles albardes reflètent jusqu’à nous briser la glace mais je reste étonné : l’édile local, garant de la sécurité de ses bonnes âmes, ne réceptionne donc ô jamais,
au dépot d’une autorisation,

la puissance des émetteurs projetés sur sa commune ?



Ceci n’est qu’un exemple.
Pourtant, et saperlipopette, cette déconcentration au glissant patin de la vieille école mérite sa note…



Allons bon, pauvres poètes. :fumer:


Réduire la consommation du numérique ? C’est relativement easy : bloquer les pubs et les scripts. Rien qu’avec ca, les pages deviennent 2-3x plus légères à télécharger, voire bien plus. Sans parler des pubs sur youtube qui “disparaissent”. Plus de confort, et c’est écologique, en plus de faire des économies d’électricité sur nos machines qui ne se retrouvent pas à traiter des informations inutiles.


Ouais…
Et tu as une idée de qui va financer toutes ces pages et ces sites sans pub ?
Tu es prêt à payer un peu pour accéder à des sites totalement sans pub ?
Tu es prêt à bosser gratuitement à la création d’un site quelconque ?



Sérieusement, parfois on se demande si certains ont bien conscience de la société dans laquelle ils vivent.


gavroche69

Ouais…
Et tu as une idée de qui va financer toutes ces pages et ces sites sans pub ?
Tu es prêt à payer un peu pour accéder à des sites totalement sans pub ?
Tu es prêt à bosser gratuitement à la création d’un site quelconque ?



Sérieusement, parfois on se demande si certains ont bien conscience de la société dans laquelle ils vivent.


Dit le mec sur NXI… :mdr:



Bon, plus sérieusement, tu portes un vrai sujet mais comme l’a signalé un autre INpactien DayWalker faisait juste le constat technique.



Après faut distinguer selon la nature du site…




  • Les sites persos, de toute façon, font généralement peu de vues, donc coûtent pas grand chose en hébergement.

  • Les sites qui proposent du contenu et qui veulent en faire payer la consultation, bah ô surprise, ceux qui proposent du contenu de qualité arrivent à (sur?)vivre, soit en jouant sur un prix élevé mais un public ultra-niche prêt à payer, soit en jouant sur un prix faible mais un volume de gens suffisant pour compenser, soit en proposant des services annexes à différentes gammes de prix.



Alors nous sommes bien d’accord, le nombre de sites pour lesquels quelqu’un serait prêt à payer est ridiculement faible par rapport au nombre de sites différents qu’on consulte (et heureusement, c’est la force d’internet ;)). Mais, sans vouloir être trop méchant, en quoi est-ce un drame ?



Si tu veux vivre de ton site, alors tu dois nécessairement avoir fait un minimum de travail sur le plan économique : modélisation du public cible, marketing pour savoir ce qui l’intéresse et combien il est prêt à payer.
Et si tu veux pas vivre de ton site, alors tu t’en fous de base.



“Les sites” en général ont provoqué eux-même la course à l’armement pub/blocage ou siphonnage de données en faisant tout et n’importe quoi, et continuent toujours de le faire d’ailleurs, pour beaucoup, en cherchant tout moyen possible de contourner la réglementation.



La différence, c’est que maintenant on peut distinguer clairement les sites dont les gérants en ont un minimum dans le crâne en incitant les visiteurs à payer mais en leur laissant loisir AVANT de juger sur pièces de la qualité des contenus (typiquement NXI)… Et les autres qui mettent le flingue sur la tempe du visiteur avant même qu’il ait pu lire 10 lignes de texte.



Mais des médias genre Lemonde & co, qui force un paywall de plus en plus présent (en 2018 t’avais 60% du contenu gratuit au moins aux jours J et J+1, aujourd’hui ce doit être 20% au mieux), ET te blinde les pages de scripts moisis et de suivi de navigation, ET en plus profite de subventions publiques ?
Si on leur interdit toute forme de pub et de tracking, je verserai pas une larme… :fumer:



De manière plus générale, à mon sens on a déjà entamé la transition du “tout gratuit en mode random du cul” à “moi internaute je suis prêt à consacrer un budjet pour payer une poignée de sites / projets / créateurs de contenu qui m’intéressent vraiment” (cf le succès plus que croissant des phénomènes de sponsoring ponctuels/régulier et l’acclimatation au principe d’accès par abonnement).


C’est déjà affiché chez sosh depuis qqes mois. J’en suis à une empreinte carbone estimée de 12g Co2e depuis le 15 décembre, soit une ampoule basse consommation allumée pendant un jour



DayWalker a dit:


Réduire la consommation du numérique ? C’est relativement easy : bloquer les pubs et les scripts. Rien qu’avec ca, les pages deviennent 2-3x plus légères à télécharger, voire bien plus. Sans parler des pubs sur youtube qui “disparaissent”. Plus de confort, et c’est écologique, en plus de faire des économies d’électricité sur nos machines qui ne se retrouvent pas à traiter des informations inutiles.




Une petite étude récente confirme ça, en prenant en compte plus que le volume de données consommé : https://marmelab.com/blog/2021/12/20/mesurons-lempreinte-carbone-des-plus-gros-sites-medias.html




gavroche69 a dit:


Ouais… Et tu as une idée de qui va financer toutes ces pages et ces sites sans pub ? Tu es prêt à payer un peu pour accéder à des sites totalement sans pub ? Tu es prêt à bosser gratuitement à la création d’un site quelconque ?



Sérieusement, parfois on se demande si certains ont bien conscience de la société dans laquelle ils vivent.




DayWalker fait un constat technique, à aucun moment son discours est anti-capitaliste ou écologiste extrême. L’utilité de la pub, et surtout de sa forme actuelle, et des modèles économiques sur Internet, c’est un tout autre débat, même une sévère pente glissante. Merci donc de ne pas détourner le débat.


Proposer un truc inapplicable est facile, tout le monde peut le faire.
Après il a pas tort, supprimer la pub ça réduit le trafic et donc consommation de ressources : les sites vont fermer, donc moins de données consommées !



Donc oui il propose bel et bien un “discours anti-capitaliste ou écologiste extrême”, sinon il aurait suggéré de simplement payer les créateurs de contenus, comme par exemple sur Youtube qu’il cite.
Mais c’est plus facile de se dire écolo et de profiter du travail des autres gratos, et de faire empirer la situation pour ceux qui paient le service et créateur ou se prennent la pub.


Afficher des chiffres de consommation globale (fussent-ils bien réels) n’est pas une politique publique de lutte contre l’empreinte énergétique.



En gros actuellement moins la technologie est chère, plus elle pollue. Un étudiant qui a besoin de data va se prendre un gros forfait à pas cher qui lui coûtera 5 fois moins qu’un abonnement FTTH mais va consommer 10 fois plus d’énergie. Si l’Etat voulait réduire l’empreinte énergétique du numérique, émettre un signal prix serait (beaucoup) plus efficace qu’afficher une empreinte.



Ensuite cette empreinte est un forfait moyen, et non une représentation de mes pratiques. Cela ne va pas m’inciter à agir dessus. L’affichage ne donne pas d’information sur ce que je peux faire concrètement. Comment je fais pour choisir mes pratiques numériques en fonction de leur impact énergétique ? Est-ce que je consomme plus d’énergie en envoyant un SMS, ou un message WhatsApp, ou le même message sur Signal ?



Et cela laisse aussi penser que tout repose sur le consommateur, alors que les choix des opérateurs à tous les niveaux sont largement responsables de l’empreinte aussi : choix des technologies des data-centers, adaptation des infrastructures à la charge, serveurs zombies, milliards de pages de plagiat totalement inutiles ne servant qu’à afficher de la pub, scroll infini…



gavroche69 a dit:


Ouais… Et tu as une idée de qui va financer toutes ces pages et ces sites sans pub ? Tu es prêt à payer un peu pour accéder à des sites totalement sans pub ? Tu es prêt à bosser gratuitement à la création d’un site quelconque ?



Sérieusement, parfois on se demande si certains ont bien conscience de la société dans laquelle ils vivent.




Tout à fait, je dois être inconscient : mes propres sites n’ont aucune pub, et NI est l’exemple type qui montre qu’on peut s’en sortir sans pub à outrance.



gileri a dit:


Mais c’est plus facile de se dire écolo et de profiter du travail des autres gratos, et de faire empirer la situation pour ceux qui paient le service et créateur ou se prennent la pub.




Je suis d’accord, je profite gratos de ces âneries en fournissant l’écran et le gus.
Le problème du sophisme c’est sa durée : pas de prise, pas d’âneries.



DayWalker a dit:


Tout à fait, je dois être inconscient : mes propres sites n’ont aucune pub, et NI est l’exemple type qui montre qu’on peut s’en sortir sans pub à outrance.




Tu dis bien qu’il faudrait supprimer toutes les pubs et les scripts , tu ne parles pas de différencier les pubs envahissantes (que je ne supporte pas non plus) et les pubs “raisonnables” comme ici.
D’autre part, NXI a des abonnés qui aident à financer le site.



Donc en final il y a bien quelqu’un qui paie et c’est tout ce que je voulais dire.




Nioub a dit:


…DayWalker fait un constat technique, à aucun moment son discours est anti-capitaliste ou écologiste extrême. L’utilité de la pub, et surtout de sa forme actuelle, et des modèles économiques sur Internet, c’est un tout autre débat, même une sévère pente glissante. Merci donc de ne pas détourner le débat.




Je ne détourne rien du tout, je dis simplement qu’on vit dans un monde où le fric est roi. La plupart des sites internet sont financés par la pub, vouloir l’ignorer ne change rien à ça.
Et ne parlons pas des RS où ce sont carrément les utilisateurs qui sont vendus mais souvent ils n’en sont même pas conscients et croient que c’est vraiment gratuit…



Je ne suis pas du tout pro-capitaliste (plutôt le contraire) mais proposer des solutions non applicables ça ne sert pas à grand chose.

Où alors changeons carrément de société pour un modèle où le partage serait la règle et la pauvreté ne serait plus qu’un mauvais souvenir et où tout le monde accepterait de “lever le pied” pour réduire notre impact écologique, je parle bien sûr à un niveau mondial…



Chiche ?? :windu:


Je rajoute qu’il existe bien sûr des petits sites, réservés à des petites communautés, qui effectivement peuvent vivre sans pub car maintenus par la passion de leur(s) créateur(s) mais c’est très loin d’être la majorité de ce qu’il y a sur le web…
Et souvent on peut y trouver des appels aux dons…



gavroche69 a dit:



Je ne détourne rien du tout, je dis simplement qu’on vit dans un monde où le fric est roi.




Tu détournes le fond, là on parlait de formes. :D




La plupart des sites internet sont financés par la pub, vouloir l’ignorer ne change rien à ça. Et ne parlons pas des RS où ce sont carrément les utilisateurs qui sont vendus mais souvent ils n’en sont même pas conscients et croient que c’est vraiment gratuit…




On peut raisonnablement réduire la pub en (re)déployant le pair à pair (serveurs compris). Ou en bloquant ce qui ne nuit aux sites qu’on sait dépendants et qu’on apprécie.
Mais ce n’est pas l’Ademe qui va le constater avec ses méthodes simplistes.



Quant à la trajectoire sociétale le constat fait avant est assez vrai : plus de conso = moins de coût du service.
Donc appliquons les règles du capital aux capitalistes : “tu veux mon elec ? Tu payes ou j’te laisse crever la bannière blafarde”
Simpliste, mais réaliste. :ouioui:



gavroche69 a dit:



Chiche ?? :windu:




Le gros soucis du système actuel, c’est qu’une bonne partie de l’énergie et du gaspillage réalisé n’est en fait pas payé par les annonceurs. Si les FAI et les internautes pouvaient se faire rembourser sur leur facture EDF l’impact de ces quantités de données, il est certain qu’on aurait bien moins de pub. C’est totalement injuste que les deux “paient” pour des données nous désirées.



Personnellement, tu l’auras compris la pub est totalement coupée, aussi bien sur PC que sur Smartphone (merci Firefox). Limiter les trackers, ca passe aussi par un changement d’OS sur mes smartphone (LineageOS), et une “dé-googlisation” des applications (pas de Gmail “trop parlant” par exemple, mais k9). Et ca ne me pose aucun cas de conscience d’agir ainsi :
1-je n’ai pas à payer sur ma facture EDF pour des pubs que je ne regarde pas et que je n’ai pas demandé (pareil pour les tracqueurs). Ce n’est pas non plus à la nature de subir ces watts qui finissent en chaleur et nécessitent tjs plus d’électricité plus ou moins propre.
2-les sites financés à outrance par la pub ne m’intéressent généralement pas. Les pseudo journalistes qui ne font pas plus que “répéter une dépêche”, personnellement, je m’en cogne. D’ailleurs, est-ce si grave que ca que de tels sites disparaissent ? J’en doute, vu qu’ils n’apportent finalement rien. Je préfère m’abonner à un site (comme NI, et ce depuis des années) et avoir une réelle équipe de journalistes.
3-les sites sans pubs, et bien, il m’arrive personnellement de faire des dons, justement, pour en soutenir certains. Comme des développeurs pour certaines applications pourtant gratuites.
4-les sites commerciaux ou d’entreprise n’ont généralement pas de pub… parce qu’ils n’en ont pas besoin.
5-En dehors de quelques sites avec une énorme quantité de visiteurs, l’hébergement + NDD peut tout à fait se prendre en charge sans un coût énorme (moins 200€/an ?). Donc c’est pas du tout un soucis pour un passionné d’avoir son site, sans pub



Tout est question de rester cohérent. Et la pub dans ma boite aux lettres, même traitement : je ne l’ai pas demandée.


Dit comme ça je suis plutôt d’accord…
Tu admettras que c’est quand même assez différent de ton premier message, celui qui m’a fait réagir et qui était nettement plus radical… :D



Personnellement, les sites qui ont des pubs trop intrusives je n’y fous plus les pieds, tout simplement. Il est clair qu’il y en a plein dont on peut très facilement se passer.



gavroche69 a dit:



Personnellement, les sites qui ont des pubs trop intrusives je n’y fous plus les pieds, tout simplement. Il est clair qu’il y en a plein dont on peut très facilement se passer.




Tiens donc, est ce une causalité primaire ou une corrélation finale ? Ademe est tu là ? :D



(quote:1919836:Idiogène)
Tiens donc, est ce une causalité primaire ou une corrélation finale ? Ademe est tu là ? :D




Et ça continue encore et encore…
Ce n’est qu’une continuité d’accord, d’accord… :mdr:



Je voulais simplement dire que je n’use aucun filtre anti-pub, c’est moi qui choisit, c’est tout.
Se barder de filtres et aller sur des sites complètement pourris, c’est là encore planquer la merde sous le tapis et finalement cautionner ces sites…


C’est les lames du parquet qui morflent, c’est scabreux !
Il y a 20 ans c’était valable maintenant plus aucun quotidien n’est propre et même les administrations vendent leurs “stats”…
Le plus simple c’est d’appliquer les gestes bannière pour avoir un double effet kiss kool, Francis a tombé son masque ! :ouioui:



(quote:1919839:Idiogène)
…Il y a 20 ans c’était valable maintenant plus aucun quotidien n’est propre et même les administrations vendent leurs “stats”…




Est-ce que ce monde est sérieux ? :langue:


Tel des Prospers ce n’est pas le macadam qui leur manque. Si seulement la chanson était sérieuse on pourrait déplacer le monde, mais non, la symbolique c’est du lourd. :D


Méthodologie foireuse … chiffres sortis du chapeau qui sont ensuite répétés partout jusqu’à devenir des valeurs référence … c’est vrai pour un nombre incroyable de sujets liés à l’écologie. Dans le domaine de l’agriculture, par exemple, c’est la foire à la saucisse du chiffre bidon et de la malhonnêteté intellectuelle. Dans le domaine de l’énergie, ça commence à se savoir. Mais c’est vrai aussi pour le calcul des empreintes écologiques nationales, qui est complètement pété.



M’enfin tant que la parole des sorcières jeteuses de sort aura plus de poids dans le discours public que celle des ingénieurs nucléaires ou agronomes, ça risque pas de changer …


Et pendant ce temps là…




Fixe : Au 1er janvier 2022 elle est estimée à 4,1 kgCO2e/mois par abonné.




Grosso modo, même mal calculé on se parle de l’équivalent d’un trajet aller-retour pour aller bosser avec ma “Crit’air 1” (110g/km théoriques). On se le dit que ça me permet d’économiser 3 aller-retour par semaine avec le télétravail et qu’en une semaine je compense 3 années d’émissions de ma conso d’internet ?



MisterDams a dit:


Grosso modo, même mal calculé on se parle de l’équivalent d’un trajet aller-retour pour aller bosser avec ma “Crit’air 1” (110g/km théoriques). On se le dit que ça me permet d’économiser 3 aller-retour par semaine avec le télétravail et qu’en une semaine je compense 3 années d’émissions de ma conso d’internet ?




Si la conso par mois de la ligne fixe correspond à un A/R à ton boulot, je ne suis pas sûr de comprendre comment une semaine compense 3 années d’émissions de ta conso internet. Ou alors, tu calcules aussi bien que ceux que tu dénonces :-P



Par ailleurs, l’argent que tu économises avec le télétravail, tu le mets sous ton matelas ou tu l’utilises pour autre chose ?


Effectivement j’ai cru que c’était l’émission par an, toujours est-il que ça représente donc autrement plus que ma conso d’internet en terme d’empreinte carbone puisqu’en une semaine je compense les émissions des 3 autres. Ici encore, avec une valeur jugée surévaluée pour les émissions liées à la connexion, et reconnue comme sous évaluée pour la voiture en usage réel (surtout avec les embouteillages que je me tape…).



Pour l’argent, ce n’est pas le sujet ici… c’est l’empreinte carbone. Si j’utilise l’économie de carburant, ça peut aller dans les deux sens pour le climat : souscrire à de l’énergie verte (-CO2), prendre un abonnement Cloud gaming (+CO2) , m’équiper de panneaux solaires (-CO2) ou d’une voiture plus puissante (+CO2).


Il y a une chose que je ne comprends pas.



Dans l’article, il est dit ceci :

Les formules de l’Agence de l’environnement que peuvent utiliser les opérateurs sont les suivantes :



Réseaux mobiles : Empreinte carbone (en gCO2e/mois) = Quantité de données consommées par l’utilisateur (en Go/mois) x Ratio moyen majorant représentatif de l’impact du « Réseau Mobile France » (en gCO2e/Go). Au 1er janvier 2022 elle est estimée à 49,4gCO2e/Go.
Réseaux fixes : Empreinte carbone (en gCO2e/mois) = Impact moyen de la consommation Internet fixe d’un Français (en gCO2e/mois). Au 1er janvier 2022 elle est estimée à 4,1 kgCO2e/mois par abonné.


Sur le fixe, la « méthodologie » de l’ADEME semble donc donner un résultat identique pour tout le monde, quel que soit le réseau (xDSL, fibre…) et la consommation. Dès que l’on consomme au moins 100 Mo (oui mégaoctet) en mobile, on dépasserait donc cette « moyenne » sur le fixe.



Si on est à 4,1kg/mois sur le fixe, c’est équivalent à 410049,4=83Go sur mobile.
Du coup, je comprends pas la phrase du paragraphe qui suit les méthodologies…
J’ai comme hypothèse qu’il y aurait eu une erreur dans les unités, en ne voyant pas le “k” de “kg” devant l’estimation sur le fixe, mais je ne suis pas sûr de moi, et peut-être ai-je mal compris quelque chose ?



Merci de me détromper ou de corriger l’article. ^^’


Sans le détail des transformations étudiées l’équivalent CO2 n’a pas d’intérêt dans le sens où il n’y a pas d’équivalence mais des émissions directes.



C’est l’opérateur qui émet du CO2 par construction puis le réseau électrique dont il faut remarquer que l’énergie primaire est la seule valeur utile car la conso individuelle génère des pertes par effet Joule.



Si on était ici concerné par le climat on exprimerait des Watts ou des Joules (comme le fait l’Arcep, d’ailleurs).
Puis, on dirait avec données déclarées des opérateurs qu’il y a de l’ep et de l’ef. Reste à savoir qui jette la chaleur par la fenêtre…



Tenter de comparer pour in fine assoir l’idée d’un renversement CO2<-Elec n’a, une fois de plus, que le seul intéret de mettte en avant à peine 20% du mix énergétique national d’énergie faiblement émettetrice de carbone… autant demander à un drogué de lâcher son joint…



On ne parle pas d’énergie grise, d’émissions en aval, de gains ou pertes liées aux dimensions du réseau… bref, c’est bien “moyen”, c’est le cas de le dire…



deathscythe0666 a dit:



Par ailleurs, l’argent que tu économises avec le télétravail, tu le mets sous ton matelas ou tu l’utilises pour autre chose ?




Ahah, c’est vrai qu’avec ces calculs on pourrait presque faire perdre des milliards d’euros en taxes… drogué n’est pas qui veut ! :D


Vous la sentez venir la taxe carbone sur les FAI ?



Ah mais non ça va être plus fin ;) On va avoir un débit découpé pour les GAFA.



Vous la sentez venir la taxe carbone sur les GAFA ? ;)



Ils ont récupéré des stagaires de copie france pour leurs plans d’avenir ??



Corpo a dit:


Vous la sentez venir la taxe carbone sur les GAFA ? ;)




Quoi ? Le travail gratuit mérite sa CSG non ?
Avec un prix du carbone on peut en effet déduire que mon rein le veau bien, amputons et vendons ! La belle paire…




Ils ont récupéré des stagaires de copie france pour leurs plans d’avenir ??




Nul doute, un vrai bouillon néphrétique :D



(quote:1919815:Idiogène)
On peut raisonnablement réduire la pub en (re)déployant le pair à pair (serveurs compris). Ou en bloquant ce qui ne nuit aux sites qu’on sait dépendants et qu’on apprécie. Mais ce n’est pas l’Ademe qui va le constater avec ses méthodes simplistes.




À ce sujet, (sorry pour le off-topic) je n’arrive plus du tout à en retrouver la trace, mais il me semblait avoir vu/lu il y a quelques années un prototype de protocole ou outil pour diffuser “un site web” de manière décentralisée par pair-à-pair.
Avais-je complètement rêvé ou ça vous dit quelque chose ?



Si rien n’existe, à votre avis serait-ce réalisable ?
Je pensais à ça dans l’optique d’avoir un site web dont le contenu serait “contrôlé” par une personne mais dont la propagation serait en pair-à-pair de sorte qu’il bypasse toute censure.
Sauf que l’aspect “contrôle centralisé de la source” me paraît difficilement compatible avec la notion de P2P quand on ne parle pas juste d’un fichier mais d’un site complet. Même avec des checksum comment vérifier l’intégrité (sauf à avoir un “site de référence” mais du coup ça devient le point faible) ?



(quote:1919866:Idiogène)
Sans le détail des transformations étudiées l’équivalent CO2 n’a pas d’intérêt dans le sens où il n’y a pas d’équivalence mais des émissions directes.



C’est l’opérateur qui émet du CO2 par construction puis le réseau électrique dont il faut remarquer que l’énergie primaire est la seule valeur utile car la conso individuelle génère des pertes par effet Joule.



Si on était ici concerné par le climat on exprimerait des Watts ou des Joules (comme le fait l’Arcep, d’ailleurs). Puis, on dirait avec données déclarées des opérateurs qu’il y a de l’ep et de l’ef. Reste à savoir qui jette la chaleur par la fenêtre…



Tenter de comparer pour in fine assoir l’idée d’un renversement CO2<-Elec n’a, une fois de plus, que le seul intéret de mettte en avant à peine 20% du mix énergétique national d’énergie faiblement émettetrice de carbone… autant demander à un drogué de lâcher son joint…



On ne parle pas d’énergie grise, d’émissions en aval, de gains ou pertes liées aux dimensions du réseau… bref, c’est bien “moyen”, c’est le cas de le dire…




Ton com a l’air très intéressant, j’avoue hélas n’avoir pas tout compris. Notamment le passage en gras. Care to expand plz?


Si tu remplis ton panier de CO2 de toutes les formes d’énergie primaire tu remarqueras qu’entre tes oeufs, il y a de l’air…
Si certains de ces oeufs sont Electriques alors une fois sortis du panier tu devrais retirer l’air du poids qu’ils pesaient dans le panier.
Cela ne justifie pourtant pas de considérer que cet air est consommé avec un certain rapport stoechométrique par les oeufs fossiles (moteurs 4 temps par exemple)



C’est pour cette raison que la notion d’équivalent CO2 est bancale : si pesé en commun ton panier pèse 20% d’elec en plus, une fois vidé de son fossile le volume représente seulement 4.



Ce n’est pas une énigme, seulement un constat qu’a comparer les poulets en plein air avec les poussins confinés on finira par excès de calculs a produire des bouchons.



L’application directe de ce constat c’est qu’il faut savoir qui exactement émet, à quel moment, et selon quels rendements seront discriminés les surconsommations afin de les éviter.
Là c’est une question publique très ouverte, malgré la sophistique d’état.



Citan666 a dit:


À ce sujet, (sorry pour le off-topic) je n’arrive plus du tout à en retrouver la trace, mais il me semblait avoir vu/lu il y a quelques années un prototype de protocole ou outil pour diffuser “un site web” de manière décentralisée par pair-à-pair. Avais-je complètement rêvé ou ça vous dit quelque chose ?




Bittorrent avait un projet.
En temps de calcul/watts c’était toujours moins pire que le bitcoin…




Si rien n’existe, à votre avis serait-ce réalisable ? Je pensais à ça dans l’optique d’avoir un site web dont le contenu serait “contrôlé” par une personne mais dont la propagation serait en pair-à-pair de sorte qu’il bypasse toute censure. Sauf que l’aspect “contrôle centralisé de la source” me paraît difficilement compatible avec la notion de P2P quand on ne parle pas juste d’un fichier mais d’un site complet. Même avec des checksum comment vérifier l’intégrité (sauf à avoir un “site de référence” mais du coup ça devient le point faible) ?




C’est moins grave que les fake news. AMHA. :D



(quote:1919885:Idiogène)
Bittorrent avait un projet. En temps de calcul/watts c’était toujours moins pire que le bitcoin…




J’aurais dit qu’il s’agissait d’un projet basé sur Gnunet. Mais de toutes façons, ce sont des logiciels P2P, on y retrouve toujours un peu les mêmes concepts.



Ou alors, Citan666 fait référence à NDN ?



Citan666 a dit:


Dit le mec sur NXI…




C’est vrai que vu que DayWalker est abonné, j’aurais plutôt dû demander :
“Combien sont prêts à payer” plutôt que “Es-tu prêt à payer”… :ouioui:



MisterDams a dit:


Effectivement j’ai cru que c’était l’émission par an, toujours est-il que ça représente donc autrement plus que ma conso d’internet en terme d’empreinte carbone puisqu’en une semaine je compense les émissions des 3 autres. Ici encore, avec une valeur jugée surévaluée pour les émissions liées à la connexion, et reconnue comme sous évaluée pour la voiture en usage réel (surtout avec les embouteillages que je me tape…).




Vu qu’elle ignore déjà la consommation de la box (sans laquelle ça marche “un peu” moins bien), ce n’est pas si sous évalué (la conso d’une box, ça fait dans les 50 kWh/an, donc 3 kgCO2e)




Pour l’argent, ce n’est pas le sujet ici… c’est l’empreinte carbone. Si j’utilise l’économie de carburant, ça peut aller dans les deux sens pour le climat : souscrire à de l’énergie verte (-CO2), prendre un abonnement Cloud gaming (+CO2) , m’équiper de panneaux solaires (-CO2) ou d’une voiture plus puissante (+CO2).




L’argent reste le sujet, puisqu’une économie qql part se traduit souvent par la consommation d’autre chose ailleurs, donc des émissions ailleurs. C’est dans ce sens là que je faisais la remarque. Niveau usages, l’énergie verte ou les panneaux solaires ne sont pas nécessairement très intéressants pour le climat : les GO c’est un plutôt pour se donner bonne conscience, et les panneaux, il faut vraiment une installation de qualité dans un environnement propice et une utilisation optimale pour que ça ait un intérêt.



Citan666 a dit:


À ce sujet, (sorry pour le off-topic) je n’arrive plus du tout à en retrouver la trace, mais il me semblait avoir vu/lu il y a quelques années un prototype de protocole ou outil pour diffuser “un site web” de manière décentralisée par pair-à-pair. Avais-je complètement rêvé ou ça vous dit quelque chose ?



Si rien n’existe, à votre avis serait-ce réalisable ? Je pensais à ça dans l’optique d’avoir un site web dont le contenu serait “contrôlé” par une personne mais dont la propagation serait en pair-à-pair de sorte qu’il bypasse toute censure. Sauf que l’aspect “contrôle centralisé de la source” me paraît difficilement compatible avec la notion de P2P quand on ne parle pas juste d’un fichier mais d’un site complet. Même avec des checksum comment vérifier l’intégrité (sauf à avoir un “site de référence” mais du coup ça devient le point faible) ?




Il y a Freenet qui fait ça, et Retroshare dans une moindre mesure


Thanks all pour les pistes en réponse à ma question. Effectivement Freenet semble assez proche de ce que j’avais en tête. :)