Histoire de macOS : du rapide Snow Leopard à Yosemite et son flat design

Histoire de macOS : du rapide Snow Leopard à Yosemite et son flat design

Percuté par l'astéroïde iPhone

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Vincent Hermann

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Logiciel

10/02/2021 16 minutes
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Histoire de macOS : du rapide Snow Leopard à Yosemite et son flat design

Suite de notre dossier consacré à l’histoire de macOS. Nous arrivons à une période où le temps des grands changements est terminé, avec une évolution plus en douceur, sur un cycle annuel. De macOS vont naitre plusieurs  systèmes chez Apple, à destination de nouvelles plateformes.

La période qui s’ouvre pour Mac OS X – c’est encore son nom – avec Leopard est une sorte d’âge d’or. Les années vont s’écouler presque paisiblement sur un système qui n’a plus rien à prouver et dont la presse vante les mérites.

Le système s’est alors payé un petit lifting avec un thème général plus « plastique » et lisse, abandonnant le métal brossé des débuts. L’ensemble devient plus sobre. Il est sorti en 2007, une année doublement importante pour Apple. D’abord par la nouvelle fournée de Mac tous équipés de CPU Intel. Ensuite parce qu’en juin est sorti l’iPhone.

Premier smartphone de l’entreprise, il provoque une petite révolution dans le monde de la téléphonie en centrant toute l’utilisation sur l’écran tactile capacitif. Tout est pilotable au doigt, le stylet et le clavier physique deviennent has been et l’industrie va s’aligner peu de temps après, notamment avec l’arrivée d’Android.

Quand sort l’iPhone, on peut déjà mesurer la grande popularité de Mac OS X. Steve Jobs, sur scène pour présenter ce qui va très vite devenir le produit phare de l’entreprise, explique en effet que l’entreprise a tout simplement utilisé le système des Mac comme base pour l’iPhone. iOS, c’est son nom, aura sa propre vie, tout en entretenant des liens étroits avec son grand frère, avec qui il partagera un nombre croissant d’interfaces de programmation.

Rappelons qu’il faudra attendre iOS 2.0 pour que l’App Store apparaisse et que l’on puisse installer des applications tierces. Mac OS X, lui, va entrer doucement dans un rythme de croisière. Apple change progressivement ses priorités, les Mac étant certes les produits historiques de l’entreprise, mais plus ceux portant la croissance.

Notre dossier sur l'histoire de macOS :

Snow Leopard, la grande optimisation

Snow Leopard sort environ deux ans après, fin août 2009. La proximité des noms n’est pas un hasard : la nouvelle version présente un nombre réduit de nouveautés. Qu’a fait Apple pendant deux ans ? Du nettoyage et des optimisations, en grande partie. Snow Leopard est ainsi débarrassé de tout le code encore lié aux PowerPC.

C’est un système tourné entièrement vers les processeurs Intel et qui ne peut donc pas être installé sur les anciens Mac à base de puces G4 et G5. En conséquence, le poids du système diminue de plusieurs gigaoctets. Il n’y a en effet plus aucun Universal Binaries, le format utilisé par Apple pendant la transition.

Snow Leopard embarque cependant encore Rosetta pour que les anciens logiciels PowerPC puissent fonctionner.

Snow Leopard

Ce nettoyage s’accompagne d’une grande vague d’optimisations. La plupart des composants et logiciels fournis ont été réécrits pour profiter, tant que possible, des dernières nouveautés matérielles. Il est le premier Mac OS X à noyau en 64 bits, bien qu’il ne soit pas utilisé par défaut sur les machines grand public. Les applications fournies s’exécutent également dans ce mode quand le processeur adapté est présent, cette fois sur tous les Mac compatibles. Un fonctionnement qui va faire grimper la RAM minimale à 1 Go, contre 512 Mo pour Leopard.

C’est également avec Snow Leopard qu’arrivent deux technologies marquantes en leur temps, Grand Central Dispatch et OpenCL. La première propose des API permettant aux développeurs de faciliter la répartition des calculs sur les cœurs multiples des processeurs (ils en ont désormais au moins deux). La seconde permet l’utilisation des GPU pour des calculs plus génériques au sein des applications.

Parmi les autres améliorations, on peut citer le passage à CUPS 1.4 pour les impressions, un plus grand nombre de composants système protégés par la sandbox, ou encore une première version de l’outil supprimant les malwares les plus courants. Mais on fait vite le tour. Ajoutons quand même le Mac App Store, même si la boutique d’applications n’est arrivée qu’avec la version 10.6.6, en janvier 2011, soit 17 mois après la mouture initiale.

Apple a fait son jeu de cette quasi-absence de nouveautés « pratiques » et a promu le système comme n’ayant « aucune nouvelle fonction ». Snow Leopard a d’ailleurs été commercialisé à 29,99 euros/dollars, contre 129,99 euros/dollars pour les versions précédentes. Ce sera la dernière version vendue sur DVD.

Snow Leopard est resté longtemps dans le « cœur » des utilisateurs, pour une raison simple : il est le dernier système d’Apple à supporter les applications 32 bits. Il garde aujourd’hui l’image d’un OS véloce, où tout était plus réactif, et où les Mac s’éteignaient et se mettaient en veille assez vite. Le temps en a presque fait une légende.

Lion et les premières infiltrations d’iOS

Lion sort en juillet 2011, un peu moins de deux ans après Snow Leopard. Il est la première version distribuée sur le Mac App Store. Son prix reste de 29,99 euros/dollars et ne repartira jamais à la hausse. Bien qu’Apple ayant au début parlé d’une version dématérialisée, des clés USB d’installation seront vendues à 69 euros/dollars.

Lion est tout le contraire de Snow Leopard : peu de changements sous le capot, mais une longue file d’améliorations diverses dans le système et les applications embarquées. Signalons qu’il est quand même le premier à embarquer le support de la commande TRIM pour les SSD, en tout cas ceux fournis dans les Mac. Les modèles tiers attendront encore quelques années que ce support soit élargi.

Lion est connu pour avoir introduit notamment Auto Save et Versions, qui permettaient l’enregistrement permanent des modifications dans les fichiers, depuis les applications compatibles. En conséquence, « Sauvegarder sous » disparaissait au profit de « Dupliquer », dont le fonctionnement parut moins intuitif à beaucoup.

Ce changement traduisait pour la première fois une infiltration d’iOS dans Mac OS X. Sur le système mobile, il n’y avait en effet pas de gestion des fichiers, car seul comptait le contexte applicatif : l’utilisateur n’avait pas à voir les données. Cette inspiration d’iOS va se retrouver dans de nombreux éléments.

Comme l’interface de Contacts, proche de celle sur iPad, le comportement de la correction automatique à la frappe, le support des emojis, le Launchpad et sa grille d’applications, FaceTime, l’intégration définitive du Mac App Store, de nouveaux gestes tactiles multitouch, les notifications push ou encore le « défilement naturel ». Ce dernier point fut lui aussi détesté par une partie des utilisateurs, puisqu’il inversait le défilement réalisé au touchpad. La mesure était cependant destinée aux nouveaux utilisateurs qui, conquis par l’iPhone, se seraient acheté un MacBook.

De nombreuses améliorations étaient cependant propres à Mac OS X. On l’oublie parfois, mais c’est bien le système fixe qui a reçu AirDrop le premier, deux ans avant iOS 7. Il s’agit pour rappel d’une fonction d’échanges directs de fichiers entre appareils proches. Lion a également introduit l’ASLR, une technologie importante pour la protection contre certaines attaques. Apple avait été critiquée pour avoir tardé à la mettre en place. De la sécurité également avec la possibilité, dans FileVault, de chiffrer l’intégralité du disque et le support des disques externes.

Lion est également accompagné pour la première fois de sa partition de restauration. Fonction accessible au démarrage par le raccourci Cmd + R, elle permet de télécharger la dernière révision stable de Mac OS X pour réinstaller le système en cas de gros problème. C’est aussi sur Lion qu’arrive le mode plein écran pour les applications. Le comportement de la pastille verte change alors : l’application (quand elle est compatible) remplit tout l’écran, masquant la barre de titre et le Dock. Quand plusieurs applications sont ouvertes en plein écran, on peut passer de l’une à l’autre par un glissement latéral à trois doigts. La fonction existe toujours en l’état.

Autre gros morceau, Mission Control qui réunit Exposé et Spaces. Quand il est déclenché, il affiche toujours les fenêtres côte à côte en vues réduites comme Exposé, mais affiche en plus les bureaux virtuels en haut de l’écran sous forme de vignettes. On peut notamment déplacer une application d’un bureau à l’autre dans cette vue.

Lion a cependant laissé certains clients sur le carreau. Il exigeait un processeur Intel 64 bits (donc au moins un Core 2 Duo) et 2 Go de mémoire, un doublement qui avait fait pester. Certains ne l’ont pas installé tout de suite à cause du retrait de Rosetta, donc de la capacité du système à faire fonctionner les anciennes applications PowerPC.

Mountain Lion, et Mac OS X devint OS X

Mountain Lion a un peu été à Lion ce que Snow Leopard avait été pour Leopard : on reste sur les mêmes bases, mais on affine. La configuration réclamée ne change d’ailleurs pas. Il sort en juillet 2012 et initie le cycle annuel d’OS X, qui perdure encore aujourd’hui.

Il apporte moins de nouveautés que Lion, mais plusieurs sont appréciables. Il récupère par exemple le centre de notifications d’iOS, toujours disponible aujourd’hui dans la barre latérale à droite de l’écran. Les notifications s’affichent dans de petits encadrés, exactement comme sur iOS.

L’influence du système mobile se poursuit avec la suppression d‘iChat au profit de Messages. Cette première version s’interfaçait encore avec les protocoles XMPP (Jabber) et OSCAR (AIM). Comme avec iChat, on pouvait échanger du texte et des médias, mais Apple y avait ajouté en plus la synchronisation iMessage (bulles bleues sur iOS), l’intégration FaceTime et le partage d’écran.

Mountain LionMountain Lion

Mountain Lion signe également la grande arrivée d’AirPlay. Dans sa version originale, il permettait uniquement la copie miroir de l’écran du Mac vers l’Apple TV et la transmission de l’audio vers les appareils compatibles. Depuis, la fonction supporte aussi le partage de la vidéo dans les applications compatibles.

Parmi les autres améliorations, signalons une nouvelle barre d’adresse dans Safari qui intégrait la recherche (Google par défaut), l’arrivée de la mise en veille prolongée, les mises à jour automatiques des applications par le Mac App Store, une nouvelle apparence pour le Dock ou encore l’intégration de Notes, qui jusque-là n’existait que sur iOS. C’est aussi Mountain Lion qui a donné une interface à l’utilitaire Gatekeeper, arrivé à Lion et responsable du contrôle des signatures numériques dans les applications.

Le lancement Mountain Lion fut cependant entaché par le lancement d’iCloud, qui mettait fin à l’existence de MobileMe. Ce dernier était payant et fonctionnait relativement bien. Avec iCloud, Apple partait sur une stratégie de gratuité, les utilisateurs ne payant que l’espace supplémentaire en ligne. Mais les premiers pas d’iCloud furent catastrophiques : le service eut de nombreux problèmes durant les premières semaines, dont une synchronisation très aléatoire. Les soucis ne furent corrigés que très progressivement, au grand dam des utilisateurs.

Mavericks : désormais gratuit, OS X évolue plus doucement

Mavericks a initié un changement de nomenclature pour OS X : plus question désormais de noms de félins – Apple avait presque épuisé le stock des races connues – et place aux lieux géographiques connus de Californie. Mavericks est ainsi le nom d’un célèbre spot de surf de l’État américain.

Il est mis à disposition en octobre 2013 dans le Mac App Store et prend en charge les mêmes machines que Mountain Lion. On entrait alors pleinement dans le cycle des évolutions douces. Les utilisateurs ont largement noté à l’époque que le système proposait nettement moins de nouveautés que les versions précédentes. D’ailleurs, le système était pour la première fois gratuit. Il fonctionnait sur les mêmes configurations que Mountain Lion.

Mavericks apportait plusieurs améliorations notables pour les écrans multiples. Par exemple, le Dock et la barre de menus étaient affichés sur l’ensemble des écrans, et pas uniquement le principal. Mission Control avait été adapté pour gérer des bureaux virtuels sur chaque écran et déplacer plus facilement les applications d’un écran à l’autre.

mavericks

Plusieurs mécanismes avaient en outre été intégrés pour réduire la consommation des applications inactives. Mavericks savait ainsi plonger en « sommeil » celles ne servant plus depuis un moment. En outre, si l’utilisateur s’approchait de la saturation mémoire, les données stockées en RAM par ces applications étaient compressées.

On y trouvait également un mécanisme de coalescence des horloges logicielles, synchronisant les opérations de réveil des processus, afin que le CPU les traite en lots. Ce mécanisme existait dans Linux, Unix et Windows depuis plusieurs années et avait montré son efficacité, avec notamment une meilleure autonomie des portables à la clé.

Parmi les autres améliorations, signalons l’arrivée des onglets dans le Finder, une hausse majeure des performances JavaScript dans Safari, l’intégration de l’application Plans (qui reprenait les mêmes fonctions que sur iOS) ou encore du mieux pour la synchronisation iCloud. Malheureusement, ce dernier point a été accompagné d’une suppression des services de synchronisation locale, ce qui avait fait pester un certain nombre de personnes.

Enfin, on notait dans Mavericks la suppression d’éléments de skeuomorphisme, c’est-à-dire la tendance graphique de l’époque à copier les matières pour en décorer les applications. Par exemple, Calendrier (iCal auparavant) se débarrassait de l’apparence cuir qui caractérisait sa partie supérieure. Ce mouvement préfigurait ce qui allait se passer l’année suivante, avec l’arrivée d’iOS 7 et la bascule d’Apple dans le flat design.

Yosemite : le grand chamboulement du flat design

Avec Yosemite, nommé d’après la célèbre réserve naturelle, OS X suit la tendance initiée par le système mobile. Plus question de surfaces texturées, place aux aplats blancs ou colorés et à une volonté de simplifier les lignes.

C’est le grand avènement – chez Apple en tout cas – du flat design, qui va marquer durablement les lignes esthétiques de l’entreprise. Nous y sommes toujours. C’est la première grande refonte graphique du système depuis sa création. Tout ou presque change dans l’interface d’OS X : le cadre des fenêtres, leur contenu, les lignes de séparation, les barres de défilement, les icônes et jusqu’à la police principale.

Lucida Grande était remplacée par Helvetica Neue. Le Dock, jusqu’ici incliné en 3D, devient un simple cadre rectangulaire en 2D pour se rapprocher de celui d’iOS. C’est peu dire que la réaction initiale a été mitigée. On trouvait autant de personnes adorant cette simplification générale de l’esthétique que ceux qui la décriaient.

Une certaine forme de consensus s’est cependant établie au bout de quelques semaines, car beaucoup estimaient qu’un retour aux anciennes interfaces n’était plus possible.

yosemite widgets

Dans la plupart de ses apports, Yosemite a été une suite directe de Mavericks, avec une présence toujours plus forte d’iOS. L’un des changements les plus marquants a ainsi été le remplacement d’iPhoto et Aperture par Photos, du même nom que l’application d’iOS. Elle devait amener l’ensemble des utilisateurs sous une interface commune, qui synchronisait l’ensemble des données via le compte iCloud pour tous les appareils.

Mais comme souvent avec les remplacements « radicaux » d’Apple, les retours ont été très critiques avec cette première version. Il était largement reproché à Photos de faire l’impasse sur des fonctions courantes des deux logiciels qu’il remplaçait. Autre apport d’iOS, la vue « Aujourd’hui » dans le centre de notifications, réunissant dans un même endroit l’ensemble des évènements prévus dans la journée.

Le plus gros morceau fut cependant Continuité. Toujours dans un but d’intégrer plus les plateformes au sein d’un écosystème commun, il devenait possible de commencer une activité sur un appareil pour la poursuivre sur un autre. C’était le but de fonction Handoff, qui permettait par exemple de commencer un email sur un iPhone, puis de reprendre sa rédaction sur un Mac. La fonction s’étendait à toutes sortes d’activités, y compris les SMS et les appels téléphoniques, classiques ou FaceTime.

C’est également Yosemite qui modifia le comportement par défaut de la bille verte, qui jusque-là maximisait la taille des fenêtres. Le bouton spécifique au mode plein écran, ce fut son nouveau rôle. Dans les applications, il est le plus souvent possible de revenir au mode maximisé par un double-clic sur la barre de titre. Le moteur de recherche Spotlight fut également renforcé, en prenant notamment une position centrale dans l’écran.

Les machines supportées étaient encore les mêmes que les deux moutures précédentes (processeur Intel 64 bits, 2 Go de mémoire, etc.). Cependant, il fallait un Mac récent équipé du Bluetooth LE pour utiliser Handoff.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Snow Leopard, la grande optimisation

Lion et les premières infiltrations d’iOS

Mountain Lion, et Mac OS X devint OS X

Mavericks : désormais gratuit, OS X évolue plus doucement

Yosemite : le grand chamboulement du flat design

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Commentaires (29)


Merci beaucoup pour ce dossier.


« Snow Leopard est resté longtemps dans le « cœur » des utilisateurs, pour une raison simple : il est le dernier système d’Apple à supporter les applications 32 bits. » -> c’est faux !
C’est Mojave le dernier système supportant les applis 32bits (c’est ce qui m’empêche d’ailleurs de passer à catalina ou big sur car je perds bien trop d’appli et surtout de jeux)


Exact, mais c’est le dernier système à inclure Rosetta… Hélas !



Perso, cette faculté qu’a Apple à passer la compatibilité ascendante par dessus la jambe m’a toujours révolté !



Lorsque tu es musicos, tu utilises un certain nombre de plugins (effets et instruments de musique virtuels), très pros, et à ce titre… pas gratuits$$$ !



Combien d’entre eux ont cessé de fonctionner lors d’un passage d’une version à l’autre d’OSX, et n’ont jamais été updatés pour s’adapter aux changements drastiques de l’OS ? C’est simple j’ai cessé de les compter, de même que j’ai cessé de compter la monnaie que j’ai perdue au passage…



En fait après Lion j’ai cessé progressivement de m’intéresser à Mac OSX (et de le mettre à jour), pour finir par l’effacer complètement de mon Mbp 2015 pour y installer Windows 7, puis Win 10 à la place.



j’ai fait de même, bien plus tard, avec le mac mini 2018 sur lequel je tape cette humble bafouille… Au moins avec Win, pas de mauvaises surprises, cet OS ne réinvente pas la roue à chaque version, j’ai de très vieux progs et scripts persos qui datent de… Win 98 !!! et qui marchent parfaitement bien sur Win10, qu’est-ce que t’en dis, Apple ?



La vérité, c’est que La Peule, elle s’en contrefout des pros (ou ceux qui aspirent à le devenir), je parle des pros qui ont besoin de fiabilité et de suivi, qui ne peuvent pas changer de système tous les quatre matins, mais qui, lorsqu’ils le font, attendent de la boite professionnelle qui les fourni une compatibilité ascendante parfaite, de façon à ce que l’on ne se retrouve pas avec des applis métier en panne du jour au lendemain, suite à une mise à jour hasardeuse…



Je sais que mon Cubase, même si je ne le met jamais à jour ¹, continuera à fonctionner dans 20 ans, avec tous ses nombreux plugins qui m’ont couté un bras ².






¹ Ce qui risque bien d’arriver, vu les incroyables perspectives actuelles pour les intermittents du spectacle, et en particulier du spectacle vivant (artistes de rue, petits théâtres associatifs, groupes de rock… en bref tout ce qui n’est pas connu, qui ne passe jamais à la télé ni ailleurs et qui concerne un public 100% local



² …Sauf bien sur si dans le futur Windows ne devient disponible que sur procs ARM, ce qui à mon humble avis ne risque pas d’arriver de si tôt, leur intérêt étant plutôt d’être dispo sur un max de plateformes différentes, afin de continuer à envahir tranquillement le marché…



…Sauf bien sûr si Grosgueule, avec ses Grosmebouques, devient la plateforme dominante…



…Ou qu’un autre acteur machiavélique, un hyper-villain qui attendait dans l’ombre que son heure arrive, débarque massivement sur le marché et, tel un Gigantosaurus Godzillus, écrase absolument tout sur son passage… niark niark niark niark niark etc….



…Ou alors… Musk ? Il pourrait faire ça, le Musk ? MuskOS, ça le fait ou pas ?


Merci pour ce dossier vraiment sympa qui encourage vraiment à s’abonner. Après macOS pour moi ça devient de plus en plus un truc de snobs qu’un OS vraiment bien. Il faut reconnaître que l’intégration aux machines est impressionnante mais pour le reste c’est un système proprio à la ramasse sur la sécurité du fait de l’intégration de versions obsolètes des composants libres.



(quote:1853883:DantonQ-Robespierre)
Exact, mais c’est le dernier système à inclure Rosetta… Hélas !



Perso, cette faculté qu’a Apple à passer la compatibilité ascendante par dessus la jambe m’a toujours révolté !




C’est un choix stratégique.
Garder une forte rétrocompatabilité comme MS amène aussi beaucoup de problème (notamment de sécurité)




Lorsque tu es musicos, tu utilises un certain nombre de plugins (effets et instruments de musique virtuels), très pros, et à ce titre… pas gratuits$$$ !




Comme n’importe quel pro…




Combien d’entre eux ont cessé de fonctionner lors d’un passage d’une version à l’autre d’OSX, et n’ont jamais été updatés pour s’adapter aux changements drastiques de l’OS ? C’est simple j’ai cessé de les compter, de même que j’ai cessé de compter la monnaie que j’ai perdue au passage…




Le problème n’est pas Apple mais l’éditeur de tes plugins… C’est vers lui qu’il faut se tourner pour mettre à jour.




En fait après Lion j’ai cessé progressivement de m’intéresser à Mac OSX (et de le mettre à jour), pour finir par l’effacer complètement de mon Mbp 2015 pour y installer Windows 7, puis Win 10 à la place.




Ben voilà, tu aurais du le faire avant. Ca sert à rien de se faire violence




j’ai fait de même, bien plus tard, avec le mac mini 2018 sur lequel je tape cette humble bafouille… Au moins avec Win, pas de mauvaises surprises, cet OS ne réinvente pas la roue à chaque version, j’ai de très vieux progs et scripts persos qui datent de… Win 98 !!! et qui marchent parfaitement bien sur Win10, qu’est-ce que t’en dis, Apple ?




Je pense qu’Apple en dit qu’il ne faut pas oublier de renouveller ton abonnement antivirus



(reply:1853883:DantonQ-Robespierre)




On se calme un peu sur le gras, ça nuit plus à la lisibilité qu’autre chose. Merci :chinois:



tiret a dit:


pour le reste c’est un système proprio à la ramasse sur la sécurité du fait de l’intégration de versions obsolètes des composants libres.




A la ramasse ? vraiment ? :roll:
On peut dire ce qu’on veut sur les aspects théorique… en attendant la réalité fait que l’antivirus est toujours obligatoire sous windows et seulement lui.


Ce qu’il ne faut pas lire… Sinon ça se passe bien la vie en 2005 ?



(reply:1853883:DantonQ-Robespierre)




C’est toujours un choix technique très difficile pour les concepteurs d’OS.



Soit tu casses la compatibilité pour faire évoluer le système et proposer de nouvelles fonctionnalités => c’est que fait OS X



Soit tu gardes une compatibilité parfaite et tu te traînes un héritage technique qui va alourdir le système, le ralentir, et risquer de multiplier les bugs et problèmes , tout ne ne pouvant pas faire évoluer un grand nombre de fonctionnalités => c’est ce que font Windows et Linux



Dans les cas deux cas, tu as des problèmes majeurs (soit la compatibilité cassée, soit la dette technique + la stagnation + les bugs). Donc le choix est assez complexe à ce niveau-là.


Windows évolue à vitesse grande V, Microsoft peut garantir une grande compatibilité car ils sont prévus depuis le début une couche spécifiquement pour faire des hooks et déployer des shim fixes, c’est pour ça que les applications GDI fonctionnent encore alors que GDI a été complètement supprimé en 2009 par exemple.



En outre la chaine de build de Windows est particulière, ils peuvent compiler du C++ en compilant séparément les fichiers H des fichiers CPP, c’est à dire que qu’au lieu d’avoir un seul binaire avec tout dedans, ils peuvent complètement séparer le binaire de l’interface du binaire de l’implémentation à la compilation en gros. Cela permet de rendre transparent l’immense majorité des suppressions et des évolutions d’API. Tout ceci permet de garantir une grande compatibilité binaire sans avoir à maintenir du vieux code.



La seule exception à cette règle est pour certaines ressources isolés comme des vieilles icones qui sont récupérés via index mais on parle de quelques méga octets seulement.



Windows peut aussi gérer un nombre illimité d’architecture en parallèle, grace notamment aux pointeurs polymorphe HWND, INTPTR etc. La majorité du travail concernant une nouvelle architecture consiste à redéfinir les alignements mémoire et la taille des types. C’est pour cela qu’ils ont été surcouchés avec DWORD, QWORD etc. On a vu ce mécanisme à œuvre lors du passage du x32 au x64, sur Windows ça a été d’une simplicité absolue, alors que sur les plateformes type Linux ça a été la foire pendant des années. Je me rappelle avec du bordel que c’était en Java ce truc ayant été dev sous linux la version 64bit n’en était pas une, c’était une version 36bit ils avaient dû ajouter un algo de compression de pointeur :mdr2:


teddyalbina

Windows évolue à vitesse grande V, Microsoft peut garantir une grande compatibilité car ils sont prévus depuis le début une couche spécifiquement pour faire des hooks et déployer des shim fixes, c’est pour ça que les applications GDI fonctionnent encore alors que GDI a été complètement supprimé en 2009 par exemple.



En outre la chaine de build de Windows est particulière, ils peuvent compiler du C++ en compilant séparément les fichiers H des fichiers CPP, c’est à dire que qu’au lieu d’avoir un seul binaire avec tout dedans, ils peuvent complètement séparer le binaire de l’interface du binaire de l’implémentation à la compilation en gros. Cela permet de rendre transparent l’immense majorité des suppressions et des évolutions d’API. Tout ceci permet de garantir une grande compatibilité binaire sans avoir à maintenir du vieux code.



La seule exception à cette règle est pour certaines ressources isolés comme des vieilles icones qui sont récupérés via index mais on parle de quelques méga octets seulement.



Windows peut aussi gérer un nombre illimité d’architecture en parallèle, grace notamment aux pointeurs polymorphe HWND, INTPTR etc. La majorité du travail concernant une nouvelle architecture consiste à redéfinir les alignements mémoire et la taille des types. C’est pour cela qu’ils ont été surcouchés avec DWORD, QWORD etc. On a vu ce mécanisme à œuvre lors du passage du x32 au x64, sur Windows ça a été d’une simplicité absolue, alors que sur les plateformes type Linux ça a été la foire pendant des années. Je me rappelle avec du bordel que c’était en Java ce truc ayant été dev sous linux la version 64bit n’en était pas une, c’était une version 36bit ils avaient dû ajouter un algo de compression de pointeur :mdr2:


J’avoue avoir du mal à comprendre tout ça… Généralement y’a pas de code dans les .h donc pas trop d’intérêt à les compiler.
Les pointeurs polymorphe je ne connais pas.
Hwnd est défini différemment (c’est pas un pointeur) en fonction de l’archi, mais il en va de même pour “int”.
Windows gère des archi en parallèle grâce à WOW.



Perso j’utilise aussi des compilateurs non MS et qui peuvent compiler vers du x64, x86, arm…



Ceci dit MS fait un super boulot pour la compatibilité.
Comme dit avant, par exemple pour les hooks. Sous XP SP2 la majeure partie des fonctions ont été modifiées pour permettre le hooking facilement.



Y’a aussi toute la partie “subsystem”. D’ailleurs je me demande pourquoi WSL n’est pas un sous-système.


teddyalbina

Windows évolue à vitesse grande V, Microsoft peut garantir une grande compatibilité car ils sont prévus depuis le début une couche spécifiquement pour faire des hooks et déployer des shim fixes, c’est pour ça que les applications GDI fonctionnent encore alors que GDI a été complètement supprimé en 2009 par exemple.



En outre la chaine de build de Windows est particulière, ils peuvent compiler du C++ en compilant séparément les fichiers H des fichiers CPP, c’est à dire que qu’au lieu d’avoir un seul binaire avec tout dedans, ils peuvent complètement séparer le binaire de l’interface du binaire de l’implémentation à la compilation en gros. Cela permet de rendre transparent l’immense majorité des suppressions et des évolutions d’API. Tout ceci permet de garantir une grande compatibilité binaire sans avoir à maintenir du vieux code.



La seule exception à cette règle est pour certaines ressources isolés comme des vieilles icones qui sont récupérés via index mais on parle de quelques méga octets seulement.



Windows peut aussi gérer un nombre illimité d’architecture en parallèle, grace notamment aux pointeurs polymorphe HWND, INTPTR etc. La majorité du travail concernant une nouvelle architecture consiste à redéfinir les alignements mémoire et la taille des types. C’est pour cela qu’ils ont été surcouchés avec DWORD, QWORD etc. On a vu ce mécanisme à œuvre lors du passage du x32 au x64, sur Windows ça a été d’une simplicité absolue, alors que sur les plateformes type Linux ça a été la foire pendant des années. Je me rappelle avec du bordel que c’était en Java ce truc ayant été dev sous linux la version 64bit n’en était pas une, c’était une version 36bit ils avaient dû ajouter un algo de compression de pointeur :mdr2:


Merci pour ce point de vue technique, très intéressant !



Pas de problème d’antivirus (je n’utilise que ClamWin en 100% manuel (non, pas lui, l’autre), et j’ai bien configuré le FW, et pas de virus non plus, merci.



…Bon sinon t’en penses quoi de mon idée de MuskOS ?



Le problème de fond, c’est que sous prétexte de sécurité, La Peule a complètement verrouillé son système.



C’est parfois toute une galère d’installer certaines applis particulières (qui touchent au système, ou certaines kext par ex.), il faut désactiver SIP, Gatekeeper, voire parfois “codesigner” toi-même certaines applis, les “dé-quarantiner” (oui parce que quand apple t’aime pas, il te met systématiquement en quarantaine)…



Bref c’est carrément le B… On peut apprécier cet état de fait, mais perso il ne me convient pas. j’aime bien pouvoir accéder à toutes les parties de mon système, utiliser des scripts de maintenance perso, ou des extensions particulières, etc.



Le pire arrive maintenant avec la dernière version, Big Sur (Bug Sir pour les intimes), qui interdit toute possibilité d’installer des kexts… Il y a maintenant un autre système à la place, auquel je ne comprends strictement rien, si ce n’est qu’il opère en mode utilisateur…



(reply:1853883:DantonQ-Robespierre)




Windows est déjà dispo sur ARM et ça fonctionne parfaitement le problème est qu’il n’existe pas de version Retail, la plateforme ARM est un tel foutoir qu’il faut limite recompiler chaque soft pour chaque cpu. Ceci expliquant la non existence de version retail ARM de Windows.



David_L a dit:


On se calme un peu sur le gras, ça nuit plus à la lisibilité qu’autre chose. Merci :chinois:




:lapin:



David_L a dit:


On se calme un peu sur le gras, ça nuit plus à la lisibilité qu’autre chose. Merci :chinois:




Pour la bonne compréhension des articles, éviter d’écrire trop gras, trop majuscule :transpi:



teddyalbina a dit:


Windows peut aussi gérer un nombre illimité d’architecture en parallèle, grace notamment aux pointeurs polymorphe HWND, INTPTR etc. La majorité du travail concernant une nouvelle architecture consiste à redéfinir les alignements mémoire et la taille des types. C’est pour cela qu’ils ont été surcouchés avec DWORD, QWORD etc.




C’est pour ça qu’ils galèrent comme c’est pas permis pour supporter autre chose d’x86 ?
Et au delà de l’OS, c’est l’écosystème aussi qui rame… ça vient d’ou ?




On a vu ce mécanisme à œuvre lors du passage du x32 au x64, sur Windows ça a été d’une simplicité absolue, alors que sur les plateformes type Linux ça a été la foire pendant des années.




Huh ? :reflechis:
Linux a supporté le 64bits des années avant Windows.
(2001-2002 si ma mémoire est bonne… le support x86-64 de windows, c’est quand ? 2005 au moins…)



Le fait est qu’aujourd’hui, c’est Linux qui supporte la grande majorité des proc ARM avec la grosse majorité de l’écosystème qui suit. Windows tourne sur qq SoC et y’a rien à y faire avec…



KP2 a dit:


C’est pour ça qu’ils galèrent comme c’est pas permis pour supporter autre chose d’x86 ? Et au delà de l’OS, c’est l’écosystème aussi qui rame… ça vient d’ou ?



Huh ? :reflechis: Linux a supporté le 64bits des années avant Windows. (2001-2002 si ma mémoire est bonne… le support x86-64 de windows, c’est quand ? 2005 au moins…)



Le fait est qu’aujourd’hui, c’est Linux qui supporte la grande majorité des proc ARM avec la grosse majorité de l’écosystème qui suit. Windows tourne sur qq SoC et y’a rien à y faire avec…




il me semblait que c’était plus ancien. Mais après vérif, c’est bien 2005 pour XP AMD64 et IA64 :chinois:



(reply:1853883:DantonQ-Robespierre)




Attention Windows 7 à marqué un tournant avec la fin du support du 16 bits ;)



Sinon pour le “contacte l’éditeur de ton plugins” oui… Et ça coûte combien le support du dernier Mac os ? Ceci dit y’a des messages clairs venant de beaucoup d’éditeurs ou vendeurs de VST : “ne passez pas à BIG sur”.



Pour ma part, je pense que l’absence de rétro-compatibilité a longtemps été un frein à Mac os en entreprise.



xlp a dit:


Attention Windows 7 à marqué un tournant avec la fin du support du 16 bits ;)



Sinon pour le “contacte l’éditeur de ton plugins” oui… Et ça coûte combien le support du dernier Mac os ? Ceci dit y’a des messages clairs venant de beaucoup d’éditeurs ou vendeurs de VST : “ne passez pas à BIG sur”.



Pour ma part, je pense que l’absence de rétro-compatibilité a longtemps été un frein à Mac os en entreprise.




Pas que, le problème que nous avons eu est le tarif, aussi bien l’achat que le support. En bureautique, pour 1 mac, j’achète 3 HP… le calcul est vite fait.
La disponibilité des logiciels aussi, je bosse en ESN, on a 14M de profils et donc de soft possibles différents, impossible sur Mac.



Les seules Mac que nous avons eu étaient (et sont) pour des besoins très spécifiques. L’univers Apple c’est spécifique et très particulier.



Par contre, pour en avoir intégré quelques uns (AD, share CIFS, nfs, etc.), ca “juste marche” c’était un vrai bonheur.



KP2 a dit:


A la ramasse ? vraiment ? :roll: On peut dire ce qu’on veut sur les aspects théorique… en attendant la réalité fait que l’antivirus est toujours obligatoire sous windows et seulement lui.




Il n’est pas plus obligatoire sous Windows que sous Mac. Si tu installes correctement Windows, il n’y a pas plus qui va passer que sur Mac, surtout si tu n’installes que des applis du store (donc en userland, sans impact sur l’OS).




teddyalbina a dit:


Windows évolue à vitesse grande V, Microsoft peut garantir une grande compatibilité car ils sont prévus depuis le début une couche spécifiquement pour faire des hooks et déployer des shim fixes, c’est pour ça que les applications GDI fonctionnent encore alors que GDI a été complètement supprimé en 2009 par exemple.




Euh… Tu décris surtout un mode de fonctionnement qui tant à disparaître. Quand au passage x64 de Windows, il a surtout été facilité par la machine virtuelle x86.
Il y a des choses que j’aime dans Windows et sa façon d’avoir été construit, mais absolument pas les histoires de hooks (qui lui on valu d’être une belle passoire au début), ou l’infâmie que sont les types HWND et autres - ça a permis à Windows d’être rebuildé de 16bits vers 32 puis 64, mais aussi d’avoir plein de problèmes entre ce qui avait été buildé en 16 et en 32, car le même type n’avait pas la même taille… Donc du bon et du moins bon, la balle au centre.



Je ne me rappelle pas du problème de Linux x64, mais il y a eu une période à on était en PAE (page address extension?), c’est à dire du 32 bits mais avec un espace mémoire “glissant” pour aller au-delà des 32bits (et donc en 36bits d’adressage). Windows aussi avait des problèmes dans ce mode (ce qui était cool, car on l’utilisait surtout sur des serveurs de BDD, et Windows plantait :-( )
Ce mode n’était pas idiot, mais: chaque processus ne pouvait toujours avoir “que” 4Go de RAM et la gestion de certains mappages mémoire était un gros problème de perfs.



Mais au moins, Windows a assuré la continuité de fonctionnement des applis, souvent plus que Linux et surtout que MacOS.



(reply:1854009:DantonQ-Robespierre)




Ah mais je suis tout à fait d’accord avec toi, je n’ai jamais dit que le choix d’Apple était le bon ! Même si certains des problèmes que tu parles ne découlent pas du choix de casser la compatibilité pour avancer mais plutôt de la fermeture du système, ce qui est un autre sujet.


Moi ce qui me gène c’est dire que OSX est gratuit. Linux est gratuit. Il est librement téléchargeable. OSX est à mon sens vendu en bundle avec un Mac, comme Windows avec un pc.


Sur la rétro-compatibilité des os Mac, je me rappelle qu’Adobe et quelques autres grosses boites avaient hurlé pendant quelques mois sur Jobs.



xlp a dit:


Attention Windows 7 à marqué un tournant avec la fin du support du 16 bits ;)




Attention : ne confonds pas le passage de Windows XP/Vista à Windows 7 avec le passage des utilisateurs de Windows 32 bits à Windows 64 bits. Surtout que ce que tu dis est faux…



D’abord, tout le monde sait que les Windows 32 bits (que ce soient les « vrais » Windows – ceux fonctionnant en surcouche de MS-DOS : Windows 3.x, 9x, ME – ou les Windows NT qui sont de vrais OS à part entière : 3.x, 4.0, 2000, XP, etc.) sont capables d’exécuter aussi bien des logiciels 16 bits (nativement pour Win9x, via les machines virtuelles NTVDM et WoW pour WinNT) que 32 bits. Et que les Windows NT 64 bits peuvent exécuter des logiciels 32 bits (du moins, les x86-64, pas les IA64, et via la machine virtuelle WoW64).



Il faut aussi se rappeler que jusqu’en 2008, Windows était préinstallé en 32 bits sur les PC du commerce (Asus, HP, MSI, etc.). C’est au début de 2009 que les OEM ont commencé à remplacer leurs préinstallations en 32 bits par des 64 bits (et c’est ainsi que mon père a acheté un PC HP sous Vista SP1 64 bits en mars 2009, et un portable HP en juillet 2009 pour moi avec Vista SP1 32 bits ; d’où le fait que je sois actuellement sous Windows 10 20H2 32 bits sur cette machine, bien que celle-ci tourne depuis 2015 principalement sous Arch Linux 64 bits).



Windows 7 est arrivé fin 2009, et je pense que c’est à cette occasion que beaucoup de gens ont changé de PC. C’est pour ça qu’ils ont basculé en même temps d’un Windows 32 bits vers un 64 bits, de fait incapable de lancer des programmes 16 bits.
Sauf que Windows 7 32 bits était le dernier Windows NT nativement compatible 16 bits : cette prise en charge a été soumise à un mécanisme d’activation (on/off) sur Windows 8 32 bits ; et depuis Windows 8.1, il faut désormais télécharger et installer la machine virtuelle NTVDM, celle-ci n’étant plus incluse de base dans l’OS. Mais, dans l’absolu, même un Windows 10 actuel 32 bits peut toujours exécuter des programmes Windows et DOS 16 bits, si on lui rajoute NTVDM.




Oliewan a dit:


Moi ce qui me gène c’est dire que OSX est gratuit. Linux est gratuit. Il est librement téléchargeable. OSX est à mon sens vendu en bundle avec un Mac, comme Windows avec un pc.




Il est gratuit, puisqu’il n’y a pas à payer pour passer d’une version de macOS à la suivante depuis le Mac AppStore (qui est le seul moyen d’obtenir macOS, de toute façon, non ?).



(quote:1854253:Trit’)
Il est gratuit, puisqu’il n’y a pas à payer pour passer d’une version de macOS à la suivante depuis le Mac AppStore (qui est le seul moyen d’obtenir macOS, de toute façon, non ?).




Il n’est pas gratuit, puisque il faut obligatoirement acheter un Mac pour pouvoir bénéficier d’une première version, ce qui donne ensuite accès à des mises à jour, effectivement gratuites (pour qui a donc déjà payé), durant une période donnée.



Maintenant, s’il était réellement gratuit, des images ISO seraient disponibles sur un site public accessible à tout un chacun, ce qui m’aurait permis de l’essayer dans une VM 🙂



Okki a dit:


Il n’est pas gratuit, puisque il faut obligatoirement acheter un Mac pour pouvoir bénéficier d’une première version, ce qui donne ensuite accès à des mises à jour, effectivement gratuites (pour qui a donc déjà payé), durant une période donnée.




Sans pouvoir dire combien du prix d’achat d’un Mac correspond spécifiquement au coût de macOS (sachant que ça peut être zéro), il est impossible de dire si tu paies le système d’exploitation dans la foulée, ou uniquement la machine. Et donc, impossible d’affirmer si macOS est payant ou non (il ne l’est en tout cas plus si tu mets à niveau vers une nouvelle version).



Après, si Apple ne met pas d’ISO à disposition du public, c’est parce que le contrat de licence interdit l’installation de macOS sur autre chose que des ordinateurs de marque Apple (les machines virtuelles sont donc interdites aussi).



(reply:1854253:Trit’)




Merci, je ne me rappelais pas de l’aspect 64 bits. Et je ne savais pas du tout que NTVDM était toujours dispo ! Wahoo !


Seulement dans les Windows 10 32 bits, et en tant que fonctionnalité optionnelle.



(reply:1854632:Trit’)




Oui oui j’ai bien lu ;) Et lu quelques articles qui expliquent qu’on ne peut pas passer de “long mode” vers le mode 16 bits puis revenir autrement que par un reboot. Ça me rappelle le mode protégé sur 286… On pouvait y entrer mais pas en sortir.