Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins (ou plus) en rebond sur nos articles.
Flock a fêté sa première année avec nous, celle de nos 15 ans. Plus de douze mois qu'il participe au contenu du site en vous divertissant chaque week-end, réflexion à la clé. Il voulait marquer le coup avec cette fournée forcément spéciale.
Une manière de prouver que les écrans peuvent avoir une bonne influence, à l'heure où certains veulent rappeler à la jeunesse qu'une vie hors du numérique reste possible. Il y en a d'ailleurs un qui préfère éviter d'avoir à se montrer IRL : Mark Zuckerberg qui snobe allègrement les parlements européen et britannique.
Pourtant sa société évoque souvent la transparence au sein de ses discours. Un peu comme nos dirigeants qui vantent l'open data, le libre et le besoin de respecter la vie privée... mais qui sont à la peine lorsqu'il faut passer des discours aux actes. Comme on peut le voir avec Parcoursup ou le nombre de trackers imposés sur les sites de l'État.
On se permet ainsi de faire la leçon à Twitter, ce qui est sans doute plus facile que de mener les batailles qui comptent. Où est ainsi la défense de la souveraineté numérique et de la question des données personnelles lorsque les outils de Google et Microsoft sont encore au cœur des services publics ?
Mais après tout, ce qui compte c'est de parler de numérique, du monde de demain. Montrer qu'on est « dans le coup » et sur tous les fronts. Le grand public préfère qu'on lui compte de belles histoires sur la révolution de la voiture autonome, pas qu'on lui explique comment ses données sont exploitées pour faire tourner un monde qui tourne parfois en rond...
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.