Les géants du Net génèrent de nouveaux rapports de force

Les géants du Net génèrent de nouveaux rapports de force

Et on devine qui va gagner

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Nil Sanyas

Publié dans

Internet

14/06/2014 7 minutes
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Les géants du Net génèrent de nouveaux rapports de force

Si les conflits ont de tout temps émaillé l'histoire d'Internet, les rapports de force entre les géants du Net et les « autres » n'ont jamais été aussi importants qu'aujourd'hui. Il faut dire que l'ancien monde a non seulement du mal à s'adapter, mais il est surtout désormais plus faible financièrement. Les années à venir pourraient ainsi voir des défaites cuisantes pour certaines parties.

Aujourd'hui, il est difficile de passer la moindre journée sans une actualité portant sur un conflit entre une start-up internet et un concurrent physique, des producteurs, des représentants artistes, le gouvernement, de grandes institutions, etc. La guerre entre les taxis et les VTC dans plusieurs villes du globe est certainement l'exemple le plus médiatique, mais cela va bien plus loin.

« Ce sont des débats de géants »

Comme nous le mentionnions dans le précédent édito, la concentration des opérateurs télécoms est clairement un moyen d'augmenter leur poids afin d'améliorer le rapport de force face à ce que l'on appelle les GAFA, pour Google, Apple, Facebook et Amazon. Cette semaine, Geoffroy Roux de Bézieux, le vice-président du Medef et président de Virgin Mobile (bientôt propriété de Numericable/SFR), a d'ailleurs rappelé ce point crucial lors d'une entrevue accordée à BFM Business : « C'est une course, aussi, on ne le dit pas assez, contre les GAFA. Parce que, finalement, cet accès internet, qu'on fournit nous les opérateurs télécoms pour pas très cher, il est utilisé de manière gratuite par beaucoup d'acteurs du web pour monétiser. Donc c'est un débat aussi sur le partage de la valeur. Donc ce sont des débats de géants. »

 

Le partage de la valeur, des débats de géants, c'est effectivement le sujet du moment entre les opérateurs et certains acteurs du Net. C'est aussi ce qui oppose Amazon et certains de ses clients, tels que Hachette Group Book mais aussi Warner Bros. désormais, qui voit certains de ses DVD connaître quelques problèmes d'accès chez le cybermarchand. Et il ne serait pas surprenant que d'autres partenaires subissent les lois de la boutique en ligne, qui cherche à déployer ses services et à renégocier ses contrats avec ses clients.

 

Une logique similaire se remarque pour les artistes et certains producteurs de musique avec les plateformes en ligne. C'est notamment le cas avec Deezer et Spotify qui ont connu des départs massifs de labels indépendants dans le passé. C'est aujourd'hui le cas avec la future offre de streaming audio de YouTube, ce dernier souhaitant signer un contrat au rabais avec les indépendants. Les mêmes conflits sont visibles entre les géants du Net et les États. Depuis quelques années, les manœuvres fiscales en Europe des entreprises internationales font grincer des dents, et depuis peu, c'est l'arrivée de Netflix en France qui crée de nombreux remous, que ce soit au niveau du gouvernement et des professionnels du secteur audiovisuel. 

Des acteurs du Web puissants et sûrs de leur force

Et tout ceci n'est qu'un début. Car ces nombreuses situations où les « historiques » se retrouvent en position de faiblesse ne sont que la suite logique d'une montée en puissance des sociétés présentes sur le Web et qui ont réussi ces dernières années à écraser le marché. Aujourd'hui, certaines d'entre elles font parties des plus grosses valorisations boursières du monde et leur chiffre d'affaires surpasse largement la plupart de leurs concurrents. Même une petite start-up comme Uber, créée il y a une poignée d'années, arrive à bouleverser (à l'aide des autres VTC) tout le secteur des taxis. La compagnie américaine vaudrait déjà 18 milliards de dollars et pour Business Insider, il s'agit tout simplement de la prochaine entreprise qui rentrera dans le cercle fermé de celles dépassant les 100 milliards de dollars. Rien de moins.

 

UberPoP

 

Si un jeune et « petit » Uber peut troubler voire renverser un marché, au point d'exploiter les grèves de cette semaine pour porter un coup fatal en cassant ses prix, il est évident que des Apple, Google et Amazon n'ont pas besoin de faire tant d'efforts que cela pour en faire de même. Le rapport de force est de toute façon en leur faveur. L'un domine la musique en ligne, l'autre la recherche sur internet et bien d'autres secteurs, et le dernier est une plateforme quasi incontournable de cyber-achat. Toutes les trois ont une valorisation boursière cumulée de près de 1100 milliards de dollars et un chiffre d'affaires annuel qui dépasse les 300 milliards de dollars. Lutter contre elles était déjà difficile avant, aujourd'hui, c'est mission impossible, tout du moins pour les entreprises ou divers représentants. Tout au plus une institution comme la Commission européenne peut agir. Et encore...

 

Ces entreprises sont non seulement toutes puissantes, mais elles le savent. Et elles l'exploitent un peu plus chaque jour. Google, auparavant, ne mettait pas spécialement en avant ses différents services. Depuis quelques années, il ne se cache plus. Il avantage YouTube, Chrome, Maps, Google+, parfois directement sur sa page d'accueil auparavant immaculée. Amazon, pour sa part, a parfaitement saisi qui détenait les pouvoirs : lui-même. Dans son conflit actuel avec Hachette Book Group, le cybermarchand, s'il a tenu à préciser qu'il respectait l'éditeur et sa maison-mère, n'a pas pu s'empêcher de rappeler que les livres d'Hachette ne représentent qu'un « petit pourcentage de la demande (...) Si vous commandez 1 000 articles chez Amazon, 989 ne seront pas affectés par cette interruption. » Au point de conseiller à ses clients d'aller voir ailleurs s'ils y sont : « Si vous avez besoin rapidement d'un des titres touchés, nous regrettons la gêne occasionnée et vous encourageons à acheter une version neuve ou d'occasion de l'un de nos vendeurs tiers ou de l'un de nos concurrents. » Un conseil que l'on ne peut donner qu'en cas de position de domination.

 

Autre exemple typique, en 2007/2008, alors que la vague anti-DRM était en plein boom concernant la musique en ligne, Apple, sous l'impulsion de Steve Jobs, a commencé à négocier avec Universal, Warner et Sony alors qu'EMI et les labels indépendants avaient déjà cédé et abandonné les verrous numériques. Son service iTunes Music dominait déjà les débats, en particulier aux États-Unis, Apple a donc obtenu gain de cause, en faisant une pierre deux coups puisqu'une hausse des tarifs fut ensuite négociée (pour le bonheur des majors), brisant la barre symbolique de 0,99 euro/dollar. Une claque à l'époque, alors que la guerre au téléchargement illégal était tout aussi forte qu'aujourd'hui (si ce n'est plus) et qu'augmenter les prix n'était en aucun cas un bon signe à envoyer, même si d'autres titres sont passés à 0,69 euro pour compenser.

Et c'est loin d'être terminé

Toutes ces situations se multiplieront à l'avenir, il n'y a aujourd'hui aucune raison qui indique un scénario opposé. Nous en revenons alors à notre édito du mois de mars 2013, où nous pointions les effets pervers de la domination et de la centralisation sur le web, qui sont non seulement néfastes pour les « historiques » mais aussi pour les petits acteurs du Net. Malgré la diversité des offres, que nous le voulions ou non, des leaders « naturels » se créent et écrasent les autres. C'est le cas dans la quasi-totalité des secteurs sur Internet et l'effet mondial de la toile, sans frontière, décuple d'autant plus ces situations. Il sera d'ailleurs intéressant de suivre et analyser l'évolution du marché des VTC, car si pour le moment de nombreux acteurs existent, tout laisse croire qu'Uber a tous les atouts pour écraser la concurrence. Non seulement il lève plus d'argent (1,2 milliard récemment) mais il a un allié de poids  Google, qui a investi l'an dernier dans la start-up.

 

Il faudra désormais regarder de près d'autres secteurs d'avenir, par exemple les imprimantes 3D, qui bouleverseront bien des emplois selon leur évolution et leur capacité à se démocratiser. 

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Écrit par Nil Sanyas

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

« Ce sont des débats de géants »

Des acteurs du Web puissants et sûrs de leur force

Et c'est loin d'être terminé

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (94)


dans 50 ans les imprimantes 3D…

parceque la c’est le flop assuré… encore un suremballement des médias (vous compris) pour un truc inutile pour le grand public.




Et on devine qui va gagner





Nous sommes ‘Legions’ de pigeons, il ne faut pas chercher plus loin <img data-src=" />



<img data-src=" />


C.A.P.I.T.A.L.I.S.M.E


Y a pas tellement de nouveaux rapports de force. C’est toujours la même chanson.



C’est juste que le terrain “numérique” est profondément libéral économiquement parlant, notamment par absence de législation réellement adaptée au monde numérique d’aujourd’hui.



Sans compter que ce genre d’abus de position dominante est un des travers d’une économie libérale comme celle qu’on trouve aux États-Unis. <img data-src=" />








iksarfighter a écrit :



C.A.P.I.T.A.L.I.S.M.E







Plutôt libéralisme (économique), ici, puisque c’est surtout un problème de concurrence.



Le capitalisme économique en lui-même n’exclut d’ailleurs pas des réglementations étatiques.









iksarfighter a écrit :



C.A.P.I.T.A.L.I.S.M.E







Il n’y a plus qu’à trouver une phrase ‘choc’ avec toutes ces initiales ? <img data-src=" />



<img data-src=" />



Voilà, il est aujourd’hui quasi-impossible d’une nouvelle boite émerge. Si une boite lancer une bonne idée, soit elle se faire concurrencer et écraser par un géant, soit racheter. Dans tous les cas, le service finira chez le géant qui grossira encore. <img data-src=" />








Pazns a écrit :



Plutôt libéralisme (économique), ici, puisque c’est surtout un problème de concurrence.



Le capitalisme économique en lui-même n’exclut d’ailleurs pas des réglementations étatiques.







N’aimant le terme libéralisme, je lui préfère gloutons capitalistes (ou gloutonneries capitalistes)









ianaridim a écrit :



dans 50 ans les imprimantes 3D…

parceque la c’est le flop assuré… encore un suremballement des médias (vous compris) pour un truc inutile pour le grand public.







toi, tu regardes pas l’actu éco et business pour dire ce genre de choses… Faut pas faire attention à la partie émergée de l’iceberg, l’impression 3D est en train de poser les bases d’une vraie révolution des modes de production, et ça commence à se sentir dans les boîtes… Ce n’est qu’embryonnaire, mais vraie tendance de fond…



Maintenant, suis d’accord avec toi, les crapwares qu’on peut sortir actuellement avec une MakerBot (par exemple), si ils aident à comprendre le concept, ne favorisent pas son appropriation positive :-)









ffvsdoom a écrit :



toi, tu regardes pas l’actu éco et business pour dire ce genre de choses… Faut pas faire attention à la partie émergée de l’iceberg, l’impression 3D est en train de poser les bases d’une vraie révolution des modes de production, et ça commence à se sentir dans les boîtes… Ce n’est qu’embryonnaire, mais vraie tendance de fond…



Maintenant, suis d’accord avec toi, les crapwares qu’on peut sortir actuellement avec une MakerBot (par exemple), si ils aident à comprendre le concept, ne favorisent pas son appropriation positive :-)







Des machines qui créent tout toutes seules. Donc un chômage en expansion, mais qui donc va payer ces créations brevetées, la dette nationale ? <img data-src=" />









iksarfighter a écrit :



C.A.P.I.T.A.L.I.S.M.E







Et ? Le capitalisme à permis ce qu’aucune économie administré ne peut faire. Il suffit de voir ce que deviennent les économies administré.



Ce n’est pas parfait mais il y a aucune alternative viable.



Les filets anti-suicide Apple, des entreprises qui ne veulent pas participer à la société en esquivant l’impôt, qui encouragent la disparition de la vie privée… le futur s’annonce sanglant <img data-src=" />








Cartmaninpact a écrit :



Les filets anti-suicide Apple, des entreprises qui ne veulent pas participer à la société en esquivant l’impôt, qui encouragent la disparition de la vie privée… le futur s’annonce sanglant <img data-src=" />







Au lieu de la combattre, il serait bien de l’encadrer. L’état n’est pas là pour empêcher une économie d’émerger mais de lui indiquer les règles et ça doit se faire au niveau de l’Europe si on veut réussir à imposer nos règles.









2show7 a écrit :



N’aimant le terme libéralisme, je lui préfère gloutons capitalistes (ou gloutonneries capitalistes)







Bah, que tu aimes ou pas le terme, c’est bien plus exact ici x)



Le capitalisme touche plutôt le mode de fonctionnement d’une entreprise, notamment les modes de production. Pour le capitalisme



Le libéralisme (économique) s’intéresse plutôt aux réglementations extérieures à ces entreprises et à la concurrence, qu’il (surtout dans la variante néolibérale, voire ultralibérale) souhaite réduites au maximum pour les premières et libérée autant que possible (“le plus fort fait ce qu’il veut”, en gros) pour la seconde.





Même si le premier n’est pas forcément reluisant, et assez impopulaire, c’est surtout le second qui brille par l’absence nécessaire de réglementations lourdes du marché, et donc par là son aspect proprement hors de contrôle.

Autant dire pervers par nature <img data-src=" />









2show7 a écrit :



Des machines qui créent tout toutes seules. Donc un chômage en expansion, mais qui donc va payer ces créations brevetées, la dette nationale ? <img data-src=" />







Les machines dégagent des bénéfices, sinon on les prendrait pas à la place d’opérateurs humains !

En toute logique, en taxant lesdits bénéfices la circulation de pognon est ré-équilibrée.

C’est un peu utopique, mais a priori, c’est pas inimaginable non plus.

Si on relie ça avec les idées un peu dingues de rente minimale sociale pour tout le monde, y a de quoi rêver <img data-src=" />



Exactement, moi je suis pour le développement du chômage et la libération de l’Homme du travail… faut juste que l’État organise la redistribution à tous des nouveaux profits réalisés <img data-src=" />








2show7 a écrit :



Des machines qui créent tout toutes seules. Donc un chômage en expansion, mais qui donc va payer ces créations brevetées, la dette nationale ? <img data-src=" />







Euh????? Machines qui créent toutes seules ????? ça s’appelle des robots, et si tu es déjà allé dans une usine, ou même simplement vu un reportage, ça existe depuis quelques dizaines d’années… Faudrait que tu m’expliques, là… <img data-src=" /> Les imprimantes 3D sont ni plus ni moins que des mini-machines outils ultra-évoluées qui permettent de revoir en profondeur les modes de production (relocalisation, par exemple), et les chaînes logistiques.



Après, si tu parles des réplicateurs, fantasme de science fiction qu’on commence à voir apparaître, là oui, ça peut soulever des interrogations très lourdes sur le recours à une main d’oeuvre humaine, mais on est très, très loin d’y être (pas des réplicateurs, mais de leur diffusion et conséquences sociales).









Pazns a écrit :



Les machines dégagent des bénéfices, sinon on les prendrait pas à la place d’opérateurs humains !

En toute logique, en taxant lesdits bénéfices la circulation de pognon est ré-équilibrée.

C’est un peu utopique, mais a priori, c’est pas inimaginable non plus.

Si on relie ça avec les idées un peu dingues de rente minimale sociale pour tout le monde, y a de quoi rêver <img data-src=" />







c’est faux et c’est vrai en meme temps.



l’industrialisation depuis le 18eme siecle, en emmenant la mécanisation au milieu du travail humain, a permit d’augmenter la productivité et de changer les rythmes de travail.



par contre depuis la fin du 20eme siecle, l’informatisation des postes n’a pas amélioré la productivité.

remplacer un homme par un ordi fait faire une économie à court terme, mais dans la globalité coute plus cher à la société.



et tant qu’on ne sortira pas de l’informatisation a outrance, on aura encore plus de chomeurs et une productivité qui n’augmente pas plus.









saf04 a écrit :



c’est faux et c’est vrai en meme temps.



l’industrialisation depuis le 18eme siecle, en emmenant la mécanisation au milieu du travail humain, a permit d’augmenter la productivité et de changer les rythmes de travail.



par contre depuis la fin du 20eme siecle, l’informatisation des postes n’a pas amélioré la productivité.

remplacer un homme par un ordi fait faire une économie à court terme, mais dans la globalité coute plus cher à la société.



et tant qu’on ne sortira pas de l’informatisation a outrance, on aura encore plus de chomeurs et une productivité qui n’augmente pas plus.





Je ne comprends ta façon de penser mais la productivité à pas augmenté mais explosé avec l’informatisation, donc j’aimerais savoir comment tu la calcul.









saf04 a écrit :



par contre depuis la fin du 20eme siecle, l’informatisation des postes n’a pas amélioré la productivité.

remplacer un homme par un ordi fait faire une économie à court terme, mais dans la globalité coute plus cher à la société.



et tant qu’on ne sortira pas de l’informatisation a outrance, on aura encore plus de chomeurs et une productivité qui n’augmente pas plus.







Je dirais plutôt, de l’informatisation merdique à outrance.

Bien conçu, un système informatique ne peut qu’apporter de la productivité et une baisse du nombre de tâches fastidieuses pour les employés, tout comme les machines industrielles ont retiré une grosse épine du pied des ouvriers.

Tout comme elles, et même plus fort encore, les “machines” informatiques ont un immense degré de liberté dans le fonctionnement voulu. On peut répondre à n’importe quel besoin de traitement.

Il semble cependant que certains effets pervers voient le jour, comme de l’obsolescence programmée ou de l’enfermement dans l’écosystème du fournisseur. Ces problèmes, artificiels, font grimper les coûts de migration parfois nécessaires de façon vertigineuse.

On pourra prendre Microsoft Office en exemple : les versions successives aiment les soucis de rétrocompatibilité (formats incompatibles, interface “novatrice”, etc… ), et globalement Microsoft aime, comme Oracle, Adobe, ou Google (pour rejoindre le thème de l’article), enfermer ses clients dans son écosystème par un manque d’interopérabilité volontaire.

L’informatique souffre de ces marchands de tapis.

En passant, on notera que le logiciel Libre évite ou limite une grande partie de ces faux problèmes.

(Et, oui, une entreprise d’informatique peut faire du business avec du logiciel libre)



D’ailleurs, le problème de l’obsolescence programmée existe aussi dans le cadre des machines industrielles et la mécanique en général, c’est pas propre à l’informatique en elle-même.

On est tenté de lâcher un discret “C’était mieux avant.” <img data-src=" />









saf04 a écrit :



c’est faux et c’est vrai en meme temps.



l’industrialisation depuis le 18eme siecle, en emmenant la mécanisation au milieu du travail humain, a permit d’augmenter la productivité et de changer les rythmes de travail.



par contre depuis la fin du 20eme siecle, l’informatisation des postes n’a pas amélioré la productivité.

remplacer un homme par un ordi fait faire une économie à court terme, mais dans la globalité coute plus cher à la société.



et tant qu’on ne sortira pas de l’informatisation a outrance, on aura encore plus de chomeurs et une productivité qui n’augmente pas plus.





La principale difficulté est que la productivité augmente tellement vite que les employés et L’État n’ont pas le temps (dizaine d’années) pour la reconversion ou la formation de nouveaux employés.

Ce n’est pas la première révolution technologique mais c’est la première qui va aussi vite.









metaphore54 a écrit :



Je ne comprends ta façon de penser mais la productivité à pas augmenté mais explosé avec l’informatisation, donc j’aimerais savoir comment tu la calcul.







la productivité a explosé avec l’informatisation ?

tu m’expliqueras déjà comment un ordi peut produire de lui meme quelque chose…



une machine outil peut produire, mais elle sera dirigée par un humain ou un ordi.

l’ordi n’est la que en remplacement de la main humaine.



remplacer un humain par un ordi n’augmente rien, il feront les memes taches et pour le plus souvent au meme rythme quand il s’agit de production mécanique.

ta machine de production mécanique qu’elle fasse des boites de conserves ou de l’épluchage de légumes n’ira pas plus vite parce qu’il y’a un ordi derriere.



la production peut augmenter selon les taches des ordis, mais le faible gain d’avancée ne compense pas le cout des licenciement. d’où une productivité stagnante.



Vous pensez sérieusement ce que vous commentez à propos de l’impression 3D ? <img data-src=" />

OK c’est le hype marketing du moment (quoique déjà old) pour le geek en manque de bidouilles qui s’ennuie dans son garage, et les journaux grand public qui n’y connaissent rien en techniques de production de se ruer sur le buzz.



Mais si ça avait le potentiel qu’on nous sert à tort et à travers, on aurait eu le temps d’en voir la couleur et les bienfaits depuis son invention il y a 50 ans, non ? <img data-src=" />








saf04 a écrit :



la productivité a explosé avec l’informatisation ?

tu m’expliqueras déjà comment un ordi peut produire de lui meme quelque chose…



une machine outil peut produire, mais elle sera dirigée par un humain ou un ordi.

l’ordi n’est la que en remplacement de la main humaine.



remplacer un humain par un ordi n’augmente rien, il feront les memes taches et pour le plus souvent au meme rythme quand il s’agit de production mécanique.

ta machine de production mécanique qu’elle fasse des boites de conserves ou de l’épluchage de légumes n’ira pas plus vite parce qu’il y’a un ordi derriere.



la production peut augmenter selon les taches des ordis, mais le faible gain d’avancée ne compense pas le cout des licenciement. d’où une productivité stagnante.







Faible gain avancé ?

On fait de sacrés économies en éditant automatiquement 3000 fiches de paie et la comptabilité qui en découle en une poignée de secondes.

On fait de sacrés économies en remplaçant des centaines, des milliers d’étagères de rangement de fiches par des bases de données sur disques durs.



Quant au sujet de la prétendue productivité stagnante : en quoi est-ce un problème causé par l’informatisation ?

D’autant que je vois mal un chef d’entreprise se satisfaire de sa productivité stagnante et ne pas chercher à réinvestir les ressources libérées par l’informatisation.

C’est un cas assez peu crédible.









saf04 a écrit :



la productivité a explosé avec l’informatisation ?

tu m’expliqueras déjà comment un ordi peut produire de lui meme quelque chose…



une machine outil peut produire, mais elle sera dirigée par un humain ou un ordi.

l’ordi n’est la que en remplacement de la main humaine.



remplacer un humain par un ordi n’augmente rien, il feront les memes taches et pour le plus souvent au meme rythme quand il s’agit de production mécanique.

ta machine de production mécanique qu’elle fasse des boites de conserves ou de l’épluchage de légumes n’ira pas plus vite parce qu’il y’a un ordi derriere.



la production peut augmenter selon les taches des ordis, mais le faible gain d’avancée ne compense pas le cout des licenciement. d’où une productivité stagnante.





Des tonnes de taches inutiles sont devenues certes plus lourdes a court terme, mais bcp plus simples a long terme grâce à l’outil info.

Tous ces métiers de stagiaire photocopieuse, archiviste, … demandent maintenant un ticket au SI.

Je me suis déjà tapé des scans de plans papier (dessin industriel) pour un projet fait en 95, juste pour produire 2 nouvelles pièces il faut quasi tout ressaisir.



Disons que ca permet énormément de choses nouvelles parce que trop lourdes avec la méthode papier.









Yolélé a écrit :



Vous pensez sérieusement ce que vous commentez à propos de l’impression 3D ? <img data-src=" />

OK c’est le hype marketing du moment (quoique déjà old) pour le geek en manque de bidouilles qui s’ennuie dans son garage, et les journaux grand public qui n’y connaissent rien en techniques de production de se ruer sur le buzz.



Mais si ça avait le potentiel qu’on nous sert à tort et à travers, on aurait eu le temps d’en voir la couleur et les bienfaits depuis son invention il y a 50 ans, non ? <img data-src=" />







C’est surtout que c’est un outil assez inconnu, en fait.

Qui plus est, sa démocratisation signifie aussi une démocratisation des copies illégales d’objets (soyons réalistes, c’est un des premiers intérêts de la chose <img data-src=" /> ), donc on peut largement imaginer que pas mal de monde influent est contre le principe de toute manière.









Pazns a écrit :



C’est surtout que c’est un outil assez inconnu, en fait.

Qui plus est, sa démocratisation signifie aussi une démocratisation des copies illégales d’objets (soyons réalistes, c’est un des premiers intérêts de la chose <img data-src=" /> ), donc on peut largement imaginer que pas mal de monde influent est contre le principe de toute manière.





Ca reste un outil comme un autre.

Pour les puces, on produit chez nos 3 gros fondeurs, pour de l’usinage de pièces métalliques, on produit chez d’autres spécialistes, et pour de la merde en plastique en petites quantités, genre prototypage, on a cette nouvelle CNC like.

Ca dépend de la précision voulue et du prix, mais ca peut convenir a pas mal de nouveaux besoins inutiles.









Pazns a écrit :



On fait de sacrés économies en éditant automatiquement 3000 fiches de paie et la comptabilité qui en découle en une poignée de secondes.

On fait de sacrés économies en remplaçant des centaines, des milliers d’étagères de rangement de fiches par des bases de données sur disques durs.







tu donnes justement un exemple parlant.

la rapidité d’édition des fiches de paye ne va pas augmenter la production de ta société.



on est dans le cas ou une multitude d’employés (drh, comptables etc) ont été facilité par l’informatique. mais eux n’ont rien a voir avec la prod d’une entreprise.














barlav a écrit :



et pour de la merde en plastique en petites quantités, genre prototypage, on a cette nouvelle CNC like.

Ca dépend de la précision voulue et du prix, mais ca peut convenir a pas mal de nouveaux besoins inutiles.







Là, on parlait peut-être plutôt des imprimantes 3D “grand public”, non ?

Celles avec lesquelles on voudrait bien reproduire la dernière cuillère design à la mode, une pièce détachée salvatrice pour réparer tel gadget hors de prix, ou encore remplacer la coque de son téléphone portable.









saf04 a écrit :



tu donnes justement un exemple parlant.

la rapidité d’édition des fiches de paye ne va pas augmenter la production de ta société.



on est dans le cas ou une multitude d’employés (drh, comptables etc) ont été facilité par l’informatique. mais eux n’ont rien a voir avec la prod d’une entreprise.







La production d’une entreprise ne fait pas tout, de toute manière. Diminuer les coûts internes, c’est tout aussi intéressant. Même, cela peut ensuite permettre d’investir d’autant dans la production.



Ensuite, il est incontestable, comme l’a rappelé barlav, que l’informatisation a débloqué tout un tas d’applications très productives comme dans le dessin industriel, la CAO, etc… autrement impossibles ou très coûteuses.



On a aussi les logiciels de planification qui permettent d’optimiser la production pour gâcher le moins de temps possible en coordonnant tout le monde.

Et de façon générale, toutes les entreprises qui sont orientés “service” et qui de toute façon ne produiraient rien de matériel sans l’informatique, voire même n’existeraient pas sans elle.



Si l’informatique a révoqué des métiers, elle en a aussi créés.









Yolélé a écrit :



Vous pensez sérieusement ce que vous commentez à propos de l’impression 3D ? <img data-src=" />







De toute façon Pascal Nègre ne laissera pas cette technologie se démocratiser, trop de risque qu’on fabrique nos propres CD et vinyles <img data-src=" />









Pazns a écrit :



Si l’informatique a révoqué des métiers, elle en a aussi créés.







tout a fait, mais ce que j’essaye de dire depuis le debut:

la mécanisation a apporté une hausse de productivité qui au niveau social permettait de compenser la baisse du travail humain qu’elle engendrait.



l’informatisation ne permet pas cela.
















Pazns a écrit :



Si l’informatique a révoqué des métiers, elle en a aussi créés.







on voit souvent cette argument, je tient quand même a préciser que par principe, ce genre d’évolution détruit plus de postes qu’il en crée.









Cartmaninpact a écrit :



De toute façon Pascal Nègre ne laissera pas cette technologie se démocratiser, trop de risque qu’on fabrique nos propres CD et vinyles <img data-src=" />







j’ai meme imprimé mon lecteur de mp3 pour pas payer la taxe sacem <img data-src=" />









ar7awn a écrit :



on voit souvent cette argument, je tient quand même a préciser que par principe, ce genre d’évolution détruit plus de postes qu’il en crée.







À court-terme, très probablement.









ar7awn a écrit :



on voit souvent cette argument, je tient quand même a préciser que par principe, ce genre d’évolution détruit plus de postes qu’il en crée.







Surtout que mes 2 derniers emplois d’informaticiens en France ont été délocalisé l’un en Inde, l’autre en Roumanie <img data-src=" />









Cartmaninpact a écrit :



Surtout que mes 2 derniers emplois d’informaticiens en France ont été délocalisé l’un en Inde, l’autre en Roumanie <img data-src=" />







j’ai deja eu affaire a du code indien…

mais du code roumain, je suis curieux d’en voir un bout



<img data-src=" />





Pazns a écrit :



À court-terme, très probablement.







si tu parle du répartissement du travail par la diminution du des heurs ce n’est absolument pas viable a partir d’un certain point.











Pazns a écrit :



Bah, que tu aimes ou pas le terme, c’est bien plus exact ici x)



Le capitalisme touche plutôt le mode de fonctionnement d’une entreprise, notamment les modes de production. Pour le capitalisme



Le libéralisme (économique) s’intéresse plutôt aux réglementations extérieures à ces entreprises et à la concurrence, qu’il (surtout dans la variante néolibérale, voire ultralibérale) souhaite réduites au maximum pour les premières et libérée autant que possible (“le plus fort fait ce qu’il veut”, en gros) pour la seconde.





Même si le premier n’est pas forcément reluisant, et assez impopulaire, c’est surtout le second qui brille par l’absence nécessaire de réglementations lourdes du marché, et donc par là son aspect proprement hors de contrôle.

Autant dire pervers par nature <img data-src=" />







Désolé, mais le but des sociétés citées est de faire des bénéfices (pour le dépenser) et en partie pour faire augmenter leur capital (ce qu’ils mettent en bourse n’est qu’un capital à risque, quitte à en vouloir de trop, mais toujours en pompant sur les plus petits qui sont forcés de vendre).



Le libéralisme n’est qu’un mot inventé pour attirer certains pigeons dans les marécages de la Bourse et l’attrait du paraître toujours plus addictif, sauf depuis quelques années, ils cherchent à modifier subtilement les lois en manipulant les politiques pour leur laisser les mains libre dans un jeu de pouvoir de domination mondiale. Ne me dit pas que c’est du libéralisme, c’est un mensonge pour devenir incontournable dans tous les domaines commerciaux









Pazns a écrit :



Là, on parlait peut-être plutôt des imprimantes 3D “grand public”, non ?

Celles avec lesquelles on voudrait bien reproduire la dernière cuillère design à la mode, une pièce détachée salvatrice pour réparer tel gadget hors de prix, ou encore remplacer la coque de son téléphone portable.







Moi ça me fait plus penser aux transferts sur Tshirt ou aux mugs avec la photo du neveux. Parce que pour X pièces identiques, il sera tjrs moins cher de produire avec un moule ou une CNC. Par contre pour un bibelot personnalisé, ça ouvre des nouvelles perspectives. (qui a dit god?<img data-src=" />)

Je m’étais renseigné pour produire des pièces avec usinage particulier (proto) en alu ou acétal, le prix m’a vite refroidi. Ptet qu’avec ces nouveaux outils ça permettrait de faire un draft un peu plus accessible.









saf04 a écrit :



tout a fait, mais ce que j’essaye de dire depuis le debut:

la mécanisation a apporté une hausse de productivité qui au niveau social permettait de compenser la baisse du travail humain qu’elle engendrait.



l’informatisation ne permet pas cela.





Ben avec un logiciel je peux passer 3mois a créer un objet ou un truc qcq, puis une fois fait je peux facilement adapter ce développement a un autre usage en 1 semaine. C’est une économie de temps donc du temps pour peaufiner ou développer d’autres choses.

Demandes a Renault ce que ça leur coute de faire un “nouveau modèle”; ils réutilisent et adaptent leurs dévs. Ils ne refont pas tous les plans de zéro

(après tu préfères peut être les gordinis ou les R5 moteur central arrière <img data-src=" />)



……(suite) La bourse (comme dans tous les jeux) te laisse gagner un peu au départ et attend la(es) première(s) erreur(s) avant de t’avaler tout cru








Cartmaninpact a écrit :



Exactement, moi je suis pour le développement du chômage et la libération de l’Homme du travail… faut juste que l’État organise la redistribution à tous des nouveaux profits réalisés <img data-src=" />







<img data-src=" />





Tu voudrais pas que l’état te donne gratuitement une cuillère en argent <img data-src=" />



<img data-src=" />



Surtout que des gens ont trimé une vie et auront la même pension qu’un type qui n’a jamais mis de côté et jamais travaillé <img data-src=" />









ar7awn a écrit :



<img data-src=" />



si tu parle du répartissement du travail par la diminution du des heurs ce n’est absolument pas viable a partir d’un certain point.









Non, je parlais simplement du fait qu’à très long terme, c’est pas certain qu’on perde vraiment en emplois.







2show7 a écrit :



Le libéralisme n’est qu’un mot inventé pour attirer certains pigeons dans les marécages de la Bourse et l’attrait du paraître toujours plus addictif, sauf depuis quelques années, ils cherchent à modifier subtilement les lois en manipulant les politiques pour leur laisser les mains libre dans un jeu de pouvoir de domination mondiale. Ne me dit pas que c’est du libéralisme, c’est un mensonge pour devenir incontournable dans tous les domaines commerciaux





Le libéralisme économique lui-même est un peu irréaliste de toute façon, et vachement douteux.

Le social n’étant pas indépendant de l’économique, vouloir transférer le contrôle économique de l’État aux entreprises libérales revient à transférer du même coup le contrôle social.

Le libéralisme est pas franchement un outil de liberté, contrairement à ce que son nom indique.



surtout qu’au fond, quand on regarde bien, si Google ou Amazon ont bien profité du libéralisme pour se développer en liberté, maintenant qu’ils sont en place ils étouffent leurs concurrents autant qu’ils le peuvent, que ce soit par rachats successifs de start-ups dans tous les domaines pour ratisser large, par économie d’échelle poussée à l’exagération (fermes de serveurs gigantesques irrationnelles sur le plan des ressources matérielles), la concurrence déloyale (vente accompagnée déguisée, publicité douteuse et écrasante), sans compter la guerre de l’interopérabilité qui ruine l’expérience utilisateur techniquement parlant, voire ralentit le développement technologique populaire juste par peur de perdre la main-mise sur son parc de clients…



Le libéralisme, ou peut-être importe ce que ce prête-nom cache, est fondamentalement moins un concept économique qu’une arnaque, de toute manière.

Privatiser l’économie d’une société, en quoi ça peut être bénéfique ?









2show7 a écrit :



Surtout que des gens ont trimé une vie et auront la même pension qu’un type qui n’a jamais mis de côté et jamais travaillé <img data-src=" />







On a pas dit que quelqu’un qui a “trimé une vie” n’aurait pas une pension majorée en regard de ses cotisations supplémentaires, hein.



Mais bon, de toute façon, vu comme c’est parti, avec ce système là ou pas, en trimant ou pas, on aura que dalle de pension à la retraite <img data-src=" />









Pazns a écrit :



Non, je parlais simplement du fait qu’à très long terme, c’est pas certain qu’on perde vraiment en emplois.







<img data-src=" /> alors là il faut que tu m’explique.









Pazns a écrit :



Le libéralisme économique lui-même est un peu irréaliste de toute façon, et vachement douteux.

Le social n’étant pas indépendant de l’économique, vouloir transférer le contrôle économique de l’État aux entreprises libérales revient à transférer du même coup le contrôle social.

Le libéralisme est pas franchement un outil de liberté, contrairement à ce que son nom indique.



Le libéralisme, ou peut-être importe ce que ce prête-nom cache, est fondamentalement moins un concept économique qu’une arnaque, de toute manière.

Privatiser l’économie d’une société, en quoi ça peut être bénéfique ?







trotskiste?









Pazns a écrit :



Mais bon, de toute façon, vu comme c’est parti, avec ce système là ou pas, en trimant ou pas, on aura que dalle de pension à la retraite <img data-src=" />







<img data-src=" /> En Belgique, on est toujours optimiste (enfin certains, d’autres commencent à s’inquiéter, surtout ceux qui vont avoir leur pension, mais je ne suis pas encore dans le cas <img data-src=" />)



(Je verrai dans une dizaine d’années encore)









2show7 a écrit :



<img data-src=" />





Tu voudrais pas que l’état te donne gratuitement une cuillère en argent <img data-src=" />



<img data-src=" />



Surtout que des gens ont trimé une vie et auront la même pension qu’un type qui n’a jamais mis de côté et jamais travaillé <img data-src=" />





En même temps, quand on sera 12 milliard sur cette planète et que le travail de quoi, 10 million de personne suffira à faire vivre la planète, je vois mal comme tu voudrait qu’on se débrouille.









Cartmaninpact a écrit :



De toute façon Pascal Nègre ne laissera pas cette technologie se démocratiser, trop de risque qu’on fabrique nos propres CD et vinyles <img data-src=" />







Nan, ils vont surtout avoir peur que tu imprimes des artistes en 3D.



(un peu comme dans Futurama avec les copies de célébrités en robots <img data-src=" />)









DDReaper a écrit :



En même temps, quand on sera 12 milliard sur cette planète et que le travail de quoi, 10 million de personne suffira à faire vivre la planète, je vois mal comme tu voudrait qu’on se débrouille.









Ba c’est pas dure, il y aura plus des 34 de la population mondiale qui sera dans la misère et qui crèvera de faim.










methos1435 a écrit :



Ba c’est pas dure, il y aura plus des 34 de la population mondiale qui sera dans la misère et qui crèvera de faim.







Changer nos politiciens qui n’ont pas fait leur travail, genre godillots (il est vrai que ça part en vrille vers l’extrême droite “de pendre les impies de l’opposition”) qui suivent aveuglément leur leader









2show7 a écrit :



Changer nos politiciens qui n’ont pas fait leur travail, genre godillots (il est vrai que ça part en vrille vers l’extrême droite “de pendre les impies de l’opposition”) qui suivent aveuglément leur leader









C’est pas les politiciens qu’il faut changer c’est la politique au niveau mondial.



Gauche, Droite, haut, bas, milieu… Tous pareil. Des toutous qui ne sont bon qu’à faire executer une politique mondiale qui n’est plus en adéquation avec notre époque…









ar7awn a écrit :



on voit souvent cette argument, je tient quand même a préciser que par principe, ce genre d’évolution détruit plus de postes qu’il en crée.







Et c’est exactement ce que l’on veut depuis des siècles : libérer l’Homme du travail.<img data-src=" />









methos1435 a écrit :



Ce n’est pas les politiciens qu’il faut changer c’est la politique au niveau mondial.



Gauche, Droite, haut, bas, milieu… Tous pareil. Des toutous qui ne sont bon qu’à faire executer une politique mondiale qui n’est plus en adéquation avec notre époque…









C’est l’Europe qui choisi et ils sont en majorité de droite, soit tu restes aveugles, le FN est opposé à tout, ce qui arrange la gauche (mais la gauche est elle-même gangréné par leurs partis forts (PS), les autres à gauche sont minoritaires, les écolos se sont fait entuber par le solaire (en Belgique) car les gros producteurs de panneaux solaires sont asiatiques (du coup, on met un frein <img data-src=" />, les écolos coincés politiquement <img data-src=" /> et en plus fautifs d’avoir ouvert les avantages du solaire pour le “con-citoyen”, mais pas pour l’état , pourtant très intéressant <img data-src=" />).



Mais en France la dette augmente, les citoyens subissent l’inertie mondiale de réactions contre les imprévus climatiques qui gangrènent la dette nationale (nous sommes mal barrés, Belges ou Français et pas qu’eux)









methos1435 a écrit :



Ba c’est pas dure, il y aura plus des 34 de la population mondiale qui sera dans la misère et qui crèvera de faim.







Mais comme jamais autant de richesse sera produite par les économies de salaires, si l’État ne s’arrange pas pour redistribuer la richesse:




  • il n’y aura plus assez d’acheteurs pour les produits des entreprises.

  • quand les gens ont faim ils font la révolution, donc ils iront manger dans la cuisine du château de Zoukerberg <img data-src=" />









ar7awn a écrit :



trotskiste?







Non, juste JaimePasQuonSeFouteDeMaGueuliste <img data-src=" />







ar7awn a écrit :



<img data-src=" /> alors là il faut que tu m’explique.







Bin, à long terme, il y a de nouveaux usages qui se forment dans la société, de nouveaux besoins, et donc de “nouveaux” emplois.

Un peu comme par exemple les techniciens frigoristes ont remplacé les frigoristes qui vendaient des pains de glace.









Pazns a écrit :



Non, juste JaimePasQuonSeFouteDeMaGueuliste <img data-src=" />







Bin, à long terme, il y a de nouveaux usages qui se forment dans la société, de nouveaux besoins, et donc de “nouveaux” emplois.

Un peu comme par exemple les techniciens frigoristes ont remplacé les frigoristes qui vendaient des pains de glace.







tu melanges tout.



de passer des pains de glace au frigorifique a creé toute une nouvelle filire de corps de metier.



remplacer trois comptables par un seul avec un ordi ca crée rien hormis de la pauvreté.









saf04 a écrit :



j’ai meme imprimé mon lecteur de mp3 pour pas payer la taxe sacem <img data-src=" />





en parlant de taxe j’ai enfin vu les tarifs copie privée affichée sur les rayons high tech des grands magasin, ça jette un froid les 18€ sur 64Go :o comme si les 20% de TVA ne suffisait pas <img data-src=" />







saf04 a écrit :



remplacer trois comptables par un seul avec un ordi ca crée rien hormis de la pauvreté.







ça créer des économies côtés entreprise , et vu le prix d’un comptable c’pas négligable , déjà un smicard revient à 2200€ / mois alors un comptable ..



Non mais le problème , c’est juste qu’il y a des femmes qui ont été autorisé sur le marché du travail ( demi- <img data-src=" /> )









Elwyns a écrit :



en parlant de taxe j’ai enfin vu les tarifs copie privée affichée sur les rayons high tech des grands magasin, ça jette un froid les 18€ sur 64Go :o comme si les 20% de TVA ne suffisait pas <img data-src=" />







ha ca y’est c’est enfin affiché ?

dans quelles enseignes tu les as vu ?









saf04 a écrit :



tu melanges tout.



de passer des pains de glace au frigorifique a creé toute une nouvelle filire de corps de metier.



remplacer trois comptables par un seul avec un ordi ca crée rien hormis de la pauvreté.







Je vois pas où est la différence.









saf04 a écrit :



ha ca y’est c’est enfin affiché ?

dans quelles enseignes tu les as vu ?





Carrefour









Pazns a écrit :



Je vois pas où est la différence.







l’exemple du frigorifique

cela a permis de créer:

(hormis les métiers pour la creation des frigos et congels)

la livraison et la vente de produits frais.

plus tard livraison et la vente de produits congeles.

la restauration collective, la restauration rapide.



et j’en oublie parce que je ne suis pas du milieu.



alors que l’outil informatique.

hormis les métiers de creation informatique, ca n’a crée aucun nouveau corps de métiers.

.






















saf04 a écrit :



alors que l’outil informatique.

hormis les métiers de creation informatique, ca n’a crée aucun nouveau corps de métiers.

.





Faudrait sortir de ta grotte.

Imagines tu un jour commander un billet d’avion sur internet? Sais-tu combien de gens sont employés chez Amadeus?

Par extension je te laisse imaginer de faire voler autant d’avions aussi remplis avec un traitement papier.



Et je pense que tu n’as pas idée de toutes les choses qui ne peuvent être abordées que grâce a la puissance de ces outils (airbag, correcteur de trajectoire, …).



A t’écouter il faisait mieux vivre avant. <img data-src=" />









barlav a écrit :



Faudrait sortir de ta grotte.

Imagines tu un jour commander un billet d’avion sur internet? Sais-tu combien de gens sont employés chez Amadeus?

Par extension je te laisse imaginer de faire voler autant d’avions aussi remplis avec un traitement papier.



Et je pense que tu n’as pas idée de toutes les choses qui ne peuvent être abordées que grâce a la puissance de ces outils (airbag, correcteur de trajectoire, …).



A t’écouter il faisait mieux vivre avant. <img data-src=" />







à m’ecouter je penserais plutôt arreter de commenter avec certains tellement vous etes bouchés.



l’aéronautique existait avant l’informatique.

l’outil a amélioré le milieu mais ne l’a pas crée.












saf04 a écrit :



tu melanges tout.



de passer des pains de glace au frigorifique a creé toute une nouvelle filire de corps de metier.



remplacer trois comptables par un seul avec un ordi ca crée rien hormis de la pauvreté.





Remplacer les paysans par des tracteurs ca crée rien hormis de la pauvreté.

Idem pour les charpentiers, avant ils fabriquaient leurs clous en les chauffant puis en les forgeant, ça leur prenait énormément de temps. Maintenant, il n’y a plus assez de toiture a réparer tellement ça va vite, ils sont tous au chômage.

<img data-src=" />









barlav a écrit :



Remplacer les paysans par des tracteurs ca crée rien hormis de la pauvreté.

Idem pour les charpentiers, avant ils fabriquaient leurs clous en les chauffant puis en les forgeant, ça leur prenait énormément de temps. Maintenant, il n’y a plus assez de toiture a réparer tellement ça va vite, ils sont tous au chômage.

<img data-src=" />







tu dis exactement l’inverse de mes propos…

comme quoi…









saf04 a écrit :



l’exemple du frigorifique

cela a permis de créer:

(hormis les métiers pour la creation des frigos et congels)

la livraison et la vente de produits frais.

plus tard livraison et la vente de produits congeles.

la restauration collective, la restauration rapide.



et j’en oublie parce que je ne suis pas du milieu.



alors que l’outil informatique.

hormis les métiers de creation informatique, ca n’a crée aucun nouveau corps de métiers.







Il faut installer, concevoir, maintenir ces logiciels administratifs (et leur infrastructure matérielle), et former les employés.









Pazns a écrit :



Il faut installer, concevoir, maintenir ces logiciels administratifs (et leur infrastructure matérielle), et former les employés.







et toi tu te mets a dire exactement ce que je dis….

m’en veuillez pas mais j’abandonne.



m’en vais de ce pas essayer de vous retrouver la video ou benjamin bayart explique ce que j’essaye de vous dire depuis le debut, vous lui ferez certainement plus confiance.









saf04 a écrit :









<img data-src=" />

Je crois qu’on voit ce que tu exprimes.





Bref, je vais aller mater du benjamin bayart du coup, tu m’a donné envie.

<img data-src=" /><img data-src=" />



Pour reprendre le Gafa, les américains l’utilisent pour leur guerre économique contre les européens et les asiatiques.








Cartmaninpact a écrit :



Mais comme jamais autant de richesse sera produite par les économies de salaires, si l’État ne s’arrange pas pour redistribuer la richesse:




  • il n’y aura plus assez d’acheteurs pour les produits des entreprises.

  • quand les gens ont faim ils font la révolution, donc ils iront manger dans la cuisine du château de Zoukerberg <img data-src=" />







    Je n’ai pas dit le contraire. Serai même presque impatient que ça arrive…

    L’être humain est con, il a besoin d’avoir une catastrophe devant ses yeux pour comprendre qu’il y’a un problème et commencer à réagir…



    Alors continuons à faire ce que nous faisons en ce moment. Continuons à concentrer l’argent dans les mains de privilégiés pendant que l’autre moitié du monde crève la dalle (ou se lève le matin pour aller bosser pour que dalle). Continuons à faire croire à Mr tout le monde que c’est pour son bien et que c’est un progrès.

    Quand le peuple, le vrai, celui d’en bas se lèvera pour dire stop, là les choses bougeront…









saf04 a écrit :



et toi tu te mets a dire exactement ce que je dis….

m’en veuillez pas mais j’abandonne.



m’en vais de ce pas essayer de vous retrouver la video ou benjamin bayart explique ce que j’essaye de vous dire depuis le debut, vous lui ferez certainement plus confiance.





Je reviens vers toi, j’ai trouvé ça:

A 1h18 il explique clairement que le problème est a chercher du coté du modèle exponentiel de l’économie du à un pari sur le fait qu’on arrivera chaque année à accélérer.

Hors perso je ne pense pas que de laisser les 3 comptables avec leurs papiers résoudra ce problème.

Le problème de fond est la course à faire toujours plus de valeur pour pouvoir payer les taux d’intérêts, pas de préserver des emplois chiants et inutiles pour sauver l’équilibre financier d’usure qui est voué a l’échec depuis 50ans.



Je regarde la suite, merci pour la vidéo <img data-src=" />









saf04 a écrit :



et toi tu te mets a dire exactement ce que je dis….

m’en veuillez pas mais j’abandonne.



m’en vais de ce pas essayer de vous retrouver la video ou benjamin bayart explique ce que j’essaye de vous dire depuis le debut, vous lui ferez certainement plus confiance.







Je ne doute pas de ta bonne foi, c’est assez compliqué de s’expliquer ou de comprendre clairement comme ça à l’arrache dans les commentaires sur PCI <img data-src=" />









iksarfighter a écrit :



C.A.P.I.T.A.L.I.S.M.E





Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire !.

Coluche




                                         ----------------------------------   



Le capitalisme transforme les gens en yaourts périssables, drogués au spectacle, c’est à dire dressés pour écraser leur prochain. Pour vous licencier, il suffira de faire glisser votre nom sur l’écran jusqu’à la corbeille, puis sélectionner Vider la corbeille dans le menu Spécial. L’ordinateur demandera alors Souhaitez-vous supprimer définitivement cet élément ? Annuler. OK. Pour vous escamoter, il suffira de cliquer sur OK. Autrefois, une pub disait Un petit clic vaut mieux qu’un grand choc, mais à présent un petit clic provoque un grand choc

Beigbeder



L’analyse de l’éditorial est correcte mais cependant très largement superficielle et donc trompeuse en omettant complètement le fait que la réussite de ces ‘géants’ n’a jamais été écrite et ne doit rien au hasard : ils sont le résultat d’une sélection par les seuls à même de les choisir, c’est à dire nous, les consommateurs.



On nous offre et on nous offrira en permanence le choix tant que ceux qui le produisent en auront la liberté. Venir les blâmer alors que nous sommes les seuls acteurs de leur réussite dans un marché encore à peu près libre est faire preuve de courte vue, de naïveté voire de mauvaise foi assumée, surtout quand on apprécie le dynamisme du secteur, un des rare à encore innover, l’un (la liberté) n’allant pas sans l’autre (le dynamisme), évidemment.



Cela rappelle furieusement les sauriens collectivistes qui rabâchent à tue-tête leurs idioties mythiques comme des automates de Vaucanson, depuis que idéologie anti-humaine a sombré dans les égouts de l’Histoire. Les monopoles administrés et le vol avec violence des individus par leurs sbires au pouvoir ne les ont jamais dérangé pas tant qu’ils en profitaient. Maintenant que leur pouvoir est en train de vaciller et de revenir à la société civile qu’il n’aurait jamais dû quitter, ils s’inquiètent. A juste titre.



Décidément, l’homme n’est vraiment pas fait pour être gouverné par l’Homme.


Amazon a quand même intérêt à ne pas abuser de sa position car au final il n’est qu’un distributeur.

Si tous les studios de télé/cinéma se mettent à avoir leur propre boutiques en ligne, idem pour les éditeurs de livres, Amazon se retrouvera avec une belle coquille vide.








tmtisfree a écrit :



L’analyse de l’éditorial est correcte mais cependant très largement superficielle et donc trompeuse en omettant complètement le fait que la réussite de ces ‘géants’ n’a jamais été écrite et ne doit rien au hasard : ils sont le résultat d’une sélection par les seuls à même de les choisir, c’est à dire nous, les consommateurs.



On nous offre et on nous offrira en permanence le choix tant que ceux qui le produisent en auront la liberté. Venir les blâmer alors que nous sommes les seuls acteurs de leur réussite dans un marché encore à peu près libre est faire preuve de courte vue, de naïveté voire de mauvaise foi assumée, surtout quand on apprécie le dynamisme du secteur, un des rare à encore innover, l’un (la liberté) n’allant pas sans l’autre (le dynamisme), évidemment.







Je trouve également cet édito très bon. Par contre j’ai un peu de mal à suivre ta réflexion. Telle qu’est la situation, nous sommes dans une société de sur-production, et depuis longtemps. Le marché est donc à conquérir plus qu’a servir. Le succès de ces sociétés se fonde sur l’absence de réponses adaptées jusque la aux besoins pourtant latent, eux aussi, depuis longtemps, et pour lesquelles les “anciennes” sociétés n’ont pas jugées nécessaire de répondre autrement que par des moyens connus, c’est aussi une conséquence du sous investissement, particulièrement en France.



L’évolution des technologies, et leur adoption de plus en plus large remet pourtant en cause leurs modèles, au point de rupture (cf uber). Ce que promet l’avenir c’est une personnalisation sans pareille des produits dans l’industrie ou les services (ex: un contrat d’assurance réellement unique qui corresponde bien au risque, ou des chaussures réellement adaptées à vos pieds). Ces besoins existent depuis longtemps c’est évident, mais ne sont pas pourvus. Et c’est le processus commercial (limitation aux tailles de chaussures, ou au nombre de produits dans les contrats d’assurance) ou technique (chaine de production limitée) qui inhibe une meilleure réponse, ces freins sont en passe d’être levés à courte échéance, big data, temps réel, système d’intelligence artificielle, impression 3D (quand elle fonctionnera !).



L’arrivée de système d’intelligence artificielle dialoguant avec un interlocuteur de manière crédible supprime le téléconseiller, mais aussi le cancérologue qui ne connait plus le dixième des traitements connus et de leur efficacité dans tel ou tel cas tant la recherche est active, à l’avocat qui est incapable de gérer le flux d’information sans système expert. L’expérience n’est plus un facteur pertinent c’est l’accès a la bonne information adaptée qui l’est.



Nous sommes en révolution, et cet excellent édito en est signe évident. Et tout ce qui est aujourd’hui “imparfait” est appelé à se transformer ou disparaitre faute d’adaptation.









Pazns a écrit :



Le capitalisme touche plutôt le mode de fonctionnement d’une entreprise, notamment les modes de production. Pour le capitalisme





Ben pas vraiment.









moxepius a écrit :



Ben pas vraiment.







Bin, oui, et ? Développe.









Pazns a écrit :



Bin, oui, et ? Développe.





Le premier a donner une définition de capitalisme c’est Marx, donc je le cite:



le capitalisme est un système politique, économique et social dont le principe fondamental est la recherche systématique de plus-values obtenues grâce à l’exploitation des travailleurs par les propriétaires des moyens de production et de distribution. Leur but est de transformer la plus grande partie possible de ces plus-values en capital supplémentaire qui engendrera à son tour davantage de plus-values.



Donc rien a voir avec le fonctionnement interne d’une entreprise.

Pour moi (et pour beaucoup de monde), le capitalisme c’est surtout un système politique dans lequel une oligarchie se maintient au pouvoir, par le moyen de l’argent (du capital).









popolski a écrit :



Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme communisme, c’est le contraire !.

Coluche



<img data-src=" />









moxepius a écrit :



Pour moi (et pour beaucoup de monde), le capitalisme c’est surtout un système politique dans lequel une oligarchie se maintient au pouvoir, par le moyen de l’argent (du capital).



non, ca c’est une version aggravée du capitalisme dû à la nature humaine (la recherche de toujours plus de pouvoir), nuance. tout comme le principe de Dilbert avec le principe de Peter.









Yolélé a écrit :



Vous pensez sérieusement ce que vous commentez à propos de l’impression 3D ? <img data-src=" />

OK c’est le hype marketing du moment (quoique déjà old) pour le geek en manque de bidouilles qui s’ennuie dans son garage, et les journaux grand public qui n’y connaissent rien en techniques de production de se ruer sur le buzz.



Mais si ça avait le potentiel qu’on nous sert à tort et à travers, on aurait eu le temps d’en voir la couleur et les bienfaits depuis son invention il y a 50 ans, non ? <img data-src=" />





Des entreprises que tu ne connaitra jamais vendent des imprimantes 3D depuis quelques temps avec un succès certain. Mais ce ne sont pas des imprimantes @5000€, pour faire des objets décoratifs, mais plutôt des machines @500 000€ .



L’aéronautique s’intéresse grandement à ce mode de production, qui permet de réduire les stocks, de faire encore plus dans le “juste à temps” et rationalise la logistique comme les processus de prototypage.



Donc bon, faut pas juste s’arrêter à son petit monde de consommateur final, le monde est bien plus vaste que cela.









Patch a écrit :



<img data-src=" />





<img data-src=" /> zappes à 9:52









moxepius a écrit :



Le premier a donner une définition de capitalisme c’est Marx, donc je le cite:



Donc rien a voir avec le fonctionnement interne d’une entreprise.

Pour moi (et pour beaucoup de monde), le capitalisme c’est surtout un système politique dans lequel une oligarchie se maintient au pouvoir, par le moyen de l’argent (du capital).









Je me suis peut-être mal exprimé, ce que je voulais dire à la base est que, de ce que j’en ai compris, le libéralisme s’intéresse plutôt à comment évoluent des entreprises les unes par rapport aux autres, et par rapport à leur marché (leurs clients), là où le principe de capitalisme s’intéresse un peu plus au rapport entre l’entreprise, et son capital et ouvriers.





Je comprends dans ces deux concepts qu’on peut avoir une entreprise libérale capitaliste, mais que ces deux adjectifs sont a la base indépendants.





Le problème de l’oligarchie que tu évoques, c’est plutôt un effet conséquence du libéralisme, non ?









Pazns a écrit :



Le problème de l’oligarchie que tu évoques, c’est plutôt un effet conséquence du libéralisme, non ?





Si mes souvenirs de lecture du Kapital sont bons, l’oligarchie du capital est une forme de transition.



Le capital se concentrant, pour ne garder qu’un seul capitaliste (un détenteur de capital en vocabulaire marxiste) et une multitude d’exploités, il est normal qu’une minorité de plus en plus petite détienne de plus en plus de capital.









Patch a écrit :



non, ca c’est une version aggravée du capitalisme dû à la nature humaine (la recherche de toujours plus de pouvoir), nuance. tout comme le principe de Dilbert avec le principe de Peter.





La nature humaine, quelle belle excuse bidon…









Pazns a écrit :



Le problème de l’oligarchie que tu évoques, c’est plutôt un effet conséquence du libéralisme, non ?





Non, pas du tout, le libéralisme n’est rien d’autre qu’un outil pour faire accepter plus facilement un monde capitaliste.









moxepius a écrit :



Non, pas du tout, le libéralisme n’est rien d’autre qu’un outil pour faire accepter plus facilement un monde capitaliste.









linkin623 a écrit :



Si mes souvenirs de lecture du Kapital sont bons, l’oligarchie du capital est une forme de transition.







Hm, je vois.



Merci de ces précisions.









moxepius a écrit :



La nature humaine, quelle belle excuse bidon…



en quoi c’est une excuse, et en quoi c’est bidon?

je ne me rappelle pas l’avoir dit pour le justifier, et encore moins pour l’excuser. ni avoir dit que c’était une bonne chose.









linkin623 a écrit :



<img data-src=" /> zappes à 9:52



…qui est une citation de lui-même adaptée à son sketche…









Patch a écrit :



en quoi c’est une excuse, et en quoi c’est bidon?

je ne me rappelle pas l’avoir dit pour le justifier, et encore moins pour l’excuser. ni avoir dit que c’était une bonne chose.





J’ai pas dit le contraire, mais je trouve que la soit-disant nature humaine a bon dos.









moxepius a écrit :



J’ai pas dit le contraire, mais je trouve que la soit-disant nature humaine a bon dos.



pourtant c’est la vérité. c’est dans la nature humaine de chercher à toujours avoir meilleure position sociale, et beaucoup ne s’embarrassent pas de savoir s’il faut écraser les autres pour ca, c’est limite pas leur pb…









saf04 a écrit :



la productivité a explosé avec l’informatisation ?

tu m’expliqueras déjà comment un ordi peut produire de lui meme quelque chose…



une machine outil peut produire, mais elle sera dirigée par un humain ou un ordi.

l’ordi n’est la que en remplacement de la main humaine.



remplacer un humain par un ordi n’augmente rien, il feront les memes taches et pour le plus souvent au meme rythme quand il s’agit de production mécanique.

ta machine de production mécanique qu’elle fasse des boites de conserves ou de l’épluchage de légumes n’ira pas plus vite parce qu’il y’a un ordi derriere.



la production peut augmenter selon les taches des ordis, mais le faible gain d’avancée ne compense pas le cout des licenciement. d’où une productivité stagnante.







<img data-src=" /> J’en tiens un bon les gars <img data-src=" />





Rho la vache tu t’es relu un peu ?





  1. l’ordinateur n’est pas un etre humain, au mieux un ordi. Tu ne remplace pas un humain par un ordi… Au mieux t’optimise la production/personne ce qui te permet pour une même tache, but, etc, de te passer de main d’oeuvre et donc de personne. C’est un OUTIL, grâce à cette découverte tu fera peut être moins de cauchemars…



  2. Si tu vire des personnes (ou du moins que tu en emplois moins) c’est que ta productivité par personne à augmentée.



  3. Évidement que les progrès techniques ont permis d’augmenter la productivité et donc le rendement … Tu sais il y a quelques temps la boite de conserve n’existait pas, ils y a quelques temps sans ordinateurs concevoir une chaine de production était lent fastidieux et sujet à problème…



  4. S’il y a chomage c’est parce que d’une part il y a tjrs une partie de la population qui ne souhaite ou qui ne peut pas etre employée et que le systeme marche comme cela. Et ce avec ou sans ordi. Aucun lien <img data-src=" />



    <img data-src=" /> Faudrait sérieusement penser a consulter…









linkin623 a écrit :



Des entreprises que tu ne connaitra jamais vendent des imprimantes 3D depuis quelques temps avec un succès certain. Mais ce ne sont pas des imprimantes @5000€, pour faire des objets décoratifs, mais plutôt des machines @500 000€ .







Exactement, et je suis au courant de tout ça (j’ai utilisé certaines de ces machines dont tu prétends savoir que je ne les verrai jamais), j’ai également précisé que ça existe depuis belle lurette, et je répondais à ceux qui pensent que l’impression 3D à l’échelle Michu a les moyens de changer quoi que ce soit aux méthodes de production.