Loi contre la haine : quand le gouvernement rêve d’hygiène sur les réseaux sociaux

Loi contre la haine : quand le gouvernement rêve d’hygiène sur les réseaux sociaux

Bisounours2020

Avatar de l'auteur
Marc Rees

Publié dans

Droit

18/02/2019 8 minutes
106

Loi contre la haine : quand le gouvernement rêve d’hygiène sur les réseaux sociaux

La loi de modération des contenus haineux est le prochain grand texte de régulation des contenus en ligne. Le projet sera présenté au deuxième trimestre 2019. Dans une interview accordée au Figaro et un post sur le site américain Medium, Mounir Mahjoubi en a détaillé les grandes lignes.

Comment lutter contre « la haine en ligne » ? L‘arsenal de la législation est aujourd’hui dense. Depuis 2004, les hébergeurs ont l’obligation de révéler aux autorités les données de connexion de l’auteur d’un message litigieux. Ils ont par ailleurs à supprimer les contenus dits manifestement illicites. À l’époque, ces contenus se limitaient aux infractions très graves comme la pédopornographie, mais par l’effet du temps, des lois successives et de la jurisprudence, cette obligation a été étendue à d’autres faits comme les contenus attentatoires au droit d’auteur.

De plus, la loi sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes de 2014 a instauré d’autres obligations. Depuis, les intermédiaires doivent mettre en place un dispositif d’alerte afin que quiconque puisse leur signaler des abus de la liberté d’expression en ligne, en particulier les appels « à la haine à l'égard de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ».

En 2018, le gouvernement a même introduit une infraction spécifique contre le « cyberharcèlement groupé ». Un délit destiné à sanctionner les effets de meute sur les réseaux sociaux, à savoir des propos « imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l'instigation de l'une d'elles, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée ». Ou encore, ceux infligés à une même victime, « successivement, par plusieurs personnes qui, même en l'absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition ».

Bien que dense, ce régime est jugé trop allégé par l’actuel gouvernement. Dans un futur projet de loi, attendu au deuxième trimestre, il entend faire adopter par le législateur de nouveaux encadrements pour purger les réseaux sociaux.  « Il faut comprendre que les auteurs de contenus haineux comprennent que nous irons les chercher partout où ils sont et que nous ferons cesser leurs violences » annoncent Mounir Mahjoubi et Marlène Schiappa à nos confrères du Figaro.

Mise en quarantaine des contenus

Dans le plan d’action dévoilé par la secrétaire d’État à l’égalité et son homologue au numérique, les plateformes devront pouvoir mettre « en quarantaine » les contenus signalés. Cette obligation, inspirée du rapport Avia, frappera les contenus simplement considérés comme « illicites » par YouTube, Dailymotion, Twitter, Facebook ou encore Instagram.

C’est un glissement très important. Jusqu’à présent, comme expliqué ci-dessus, l’obligation de retrait ne concernait que les faits manifestement illicites, ceux dont l’illicéité était frappante, évidente, n’appelant à aucun autre jugement possible (une image pédophile).

Le texte va donc abaisser ce seuil de déclenchement en demandant aux réseaux sociaux de désactiver un message d’apparence louche.

Ce faisant, le rôle des intermédiaires va s’en trouver décuplé, puisqu’ils devront se mettre davantage encore à la place du juge pour qualifier la salubrité d’un contenu. Autant dire que le risque de faux positif va s’accroitre considérablement par l’effet de la loi.

Le choix du gouvernement d’opter pour une simple suspension, non un retrait définitif, ne changera rien à l’affaire, mais tout au visage des réseaux sociaux : ils auront à ne laisser prospérer que les contenus d’apparence légale, ou hygiéniques pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron.

La suspension sera définitive ou non, puisque ces plateformes remettraient en ligne les messages uniquement « si le signalement n’apparaissait pas justifié », dixit Mounir Mahjoubi sur Medium.

Un retrait très rapide des contenus à risque

Pour les contenus cette fois « à risque », le projet de loi va organiser une obligation de retrait « très contraignant[e] », de « quelques heures » pour les gros acteurs, avec « sanction sévère » à la clef.

Pour les plus petits, dont le seuil n’est pas connu aujourd’hui, « des obligations trop strictes peuvent conduire ces acteurs à censurer de manière excessive » concède Mounir Mahjoubi, qui n’envisage donc pas qu’un tel scénario puisse se produire sur Twitter ou Facebook alors qu’une arme de plusieurs milliers d’euros sera plaquée sur leur tempe.

Ces petits hébergeurs,  en tout cas, auront des obligations plus allégées, dont aucun détail n’est fourni.

Petites ou grosses, ces plateformes devront renseigner très rapidement les données de connexion des auteurs des propos litigieux, dans un délai de quelques heures et sanctions en cas de retard.

Capacité d’appel des internautes

Et les internautes ? Dans une situation comme dans l’autre, les plateformes devront informer « systématiquement leurs utilisateurs des suites données à leur signalement, en précisant notamment si ce dernier faisait effectivement entorse aux règles de modération ».

Les auteurs des contenus dénoncés disposeront quant à eux de la capacité de faire appel, pour espérer que le réseau social change d’avis.

Pourquoi ? Tout simplement parce que les instruments automatisés ou non « commettent encore de nombreuses erreurs », admet le secrétaire d’État au numérique.

Une détection automatisée des contenus suspects

Malgré la reconnaissance de cette défaillance des systèmes de retrait, le plan d’action a déjà les yeux rivés sur la « détection automatique des contenus suspects ». Rien de moins.

Afin de rendre cet arsenal plus réactif, croit savoir le secrétaire d’État au numérique, « il existe des moyens technologiques permettant un traitement plus efficace du contenu dès sa parution – et même avant ».

Il incite en conséquence les plus grosses plateformes à « mobiliser les instruments d’intelligence artificielle qu’elles ont commencé à déployer au cours des dernières années à des fins de modération ».

Son exemple fétiche ? La tuyauterie de Facebook qui « revendique ainsi d’éliminer la quasi-totalité des contenus terroristes avant qu’ils aient pu être diffusés ». En somme, dans l’esprit du gouvernement, si cela fonctionne sur Facebook à  l’égard de l’incitation ou de l’apologie du terrorisme, cela doit nécessairement marcher pour les contenus « haineux ou dangereux ». D’ailleurs ce réseau social est cité plusieurs fois en modèle sur Medium.

L’exemple de l’Origine du Monde, qualifié de pornographique et non d’artistique par les machines de Marck Zuckerberg, n’est malheureusement pas rappelé.

Le locataire de Bercy a surtout confiance en l’avenir. Et quel avenir : « les contenus haineux ou dangereux présentent généralement des caractéristiques plus complexes, mais, avec le temps, il est envisageable que les algorithmes des plus gros réseaux sociaux soient suffisamment entraînés pour en assurer une détection rapide ». Des algorithmes capables de faire la distinction entre le « lol » et les vraies méchancetés, le sarcasme, ou le flirt avec la ligne rouge ?

Mise en avant du « contenu positif » sur les réseaux sociaux

Le plan prévoit d’autres pistes, pour certaines inscrites dans la loi : les plateformes devront par exemple accompagner les victimes, « leur présenter en détail les options qui s’offrent à elles en matière de poursuites, leur proposer une mise en relation avec des partenaires associatifs ou services d’écoute ».

Elles seront surtout incitées « à pousser du contenu positif sur l’ensemble de la surface dont elles disposent, en facilitant l’accès à du contenu pédagogique » afin de sensibiliser les citoyens.

Des contenus positifs mis en avant, des contenus suspects mis en quarantaine, la scène Internet sera-t-elle aussi palpitante qu’une séquence produite par Disney ? 

Coucou le CSA !

Notons que les règles de modération en vigueur pour chaque plateforme devront faire l’objet d’un audit. Un audit qui « pourrait être confié à un régulateur » explique avec pudeur Mounir Mahjoubi.

Le nom « CSA » transpire à chaque ligne puisque celui-ci est déjà en charge de la régulation des contenus audiovisuels et des « fake news ». La récente loi éponyme l’autorise à adresser aux plateformes des « recommandations visant à améliorer la lutte contre la diffusion de telles [fausses] informations », quand la directive sur les services de médias audiovisuels étend ses compétences sur les vidéos créées par les utilisateurs sur YouTube ou Dailymotion. 

Le projet intègrera enfin un volet judiciaire. Exemple donné : Démocratieparticipative.biz, site raciste bloqué à la demande de la justice, mais réapparu sous une autre extension. « La multiplication des « sites miroirs », qui vident de leur portée les décisions de justice, contribue également à affaiblir nos moyens d’action : nous devrons renforcer l’efficacité de notre arsenal pour lutter contre ces contournements manifestes de notre droit et éviter de subir la réapparition de sites nauséabonds » tambourine Mahjoubi.

Rappelons que la décision de blocage, révélée par Next INpact, portait sur le nom de domaine www.democratieparticipative.biz ou « tout site comportant le nom democratieparticipative.biz ». Une formulation pour le moins malheureuse qui n’a pas empêché le site de revenir en ligne, via Tor. 

106

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Mise en quarantaine des contenus

Un retrait très rapide des contenus à risque

Capacité d’appel des internautes

Une détection automatisée des contenus suspects

Mise en avant du « contenu positif » sur les réseaux sociaux

Coucou le CSA !

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (106)








Marc Rees a écrit :



L’exemple de l’Origine du Monde, qualifié de pornographique et non d’artistique par les machines de Marck Zuckerberg, n’est malheureusement pas rappelé.





L’origine du monde est une œuvre pornographique. Le fait qu’il ait été filtré par les algo anti-porno de Facebook va plutôt dans le sens du bon fonctionnement de ces algos (même si je ne doute pas qu’il existe de vrais faux positifs).

Facebook a reculé devant le bad buzz, mais s’il n’y avait pas eu de scandale, ils auraient maintenu cette censure, qui correspond parfaitement à leur business plan (un réseau sans porno pour pas que les parents puritains empêchent leurs gosses d’y aller).

J’ai jamais compris pourquoi autant de gens anti-filtrage se focalisent sur cet exemple qui ne soutient absolument pas leur propos.



Eh beh … aves les gilet jaunes, ils vont avoir un boulot monstre avec cette loi !

(Cf le pigiste qui a été “confondu” avec une acteur …)


Jusqu’à preuve du contraire, le nu ne représentant pas un acte sexuel n’est pas pornographique.


<img data-src=" />







CounterFragger a écrit :



Jusqu’à preuve du contraire, le nu ne représentant pas un acte sexuel n’est pas pornographique.





+1





Il incite en conséquence les plus grosses plateformes à « mobiliser les instruments d’intelligence artificielle qu’elles ont commencé à déployer au cours des dernières années à des fins de modération ».



l’intelligence des milliers de philippins payés au lance pierre en secret par FB pour faire croire que c’est de l’intelligence artificielle qui filtre les contenus?



on va encore rire, tiens.


Le nu est hyper répandu dans l’art quelque soit la période…. Il y a de l’art pornographique et c’est loin d’être l’origine du monde&nbsp;<img data-src=" />


Twitter va s’écraser de lui même je pense. Les influenceurs vont partir d’eux mêmes et ne resteront que des communautés d’idées (plus ou moins crasses) sans aucun intérêt.


Une fois de plus, les coquins pondent une loi qui par le miracle de mielleux sentiments va faire disparaître le problème qu’ils ont eux-mêmes créés, encouragés et institutionnalisés. <img data-src=" />



Le droit à la libre expression parlée ou écrite est consubstantiel au droit de penser librement, c’est une valeur canonique. De la même manière qu’on ne peut accepter la physique en rejetant la gravité, on ne peut pas/plus penser librement si l’expression est arbitrairement limitée.



Mais c’est le but, diront-les plus téméraires…








CounterFragger a écrit :



Jusqu’à preuve du contraire, le nu ne représentant pas un acte sexuel n’est pas pornographique.





La pornographie ne concerne pas que la représentation directe d’un acte sexuel. Tu peux parfaitement avoir des nus à caractère pornographique.









tmtisfree a écrit :



Une fois de plus, les coquins pondent une loi qui par le miracle de mielleux sentiments va faire disparaître le problème qu’ils ont eux-mêmes créés, encouragés et institutionnalisés. <img data-src=" />



Le droit à la libre expression parlée ou écrite est consubstantiel au droit de penser librement, c’est une valeur canonique. De la même manière qu’on ne peut accepter la physique en rejetant la gravité, on ne peut pas/plus penser librement si l’expression est arbitrairement limitée.



Mais c’est le but, diront-les plus téméraires…





Il y a quelqu’un qui t’empeche de PENSER librement ?

Tu veux dire qu’en organisant une modération des contenus sur Tweeter, cela va t’empecher de PENSER ?



Le problème des réseaux sociaux, et on le voit tous les jours actuellement, c’est que quand la pensée nauséabonde se libère, les gens se sentent pousser des ailes. L’effet de groupe en quelque sorte.



Le mot omis mais opératif est « LIBREMENT » : ne pas pouvoir s’exprimer LIBREMENT est en effet une atteinte à penser LIBREMENT.



On nous aurait menti quand on nous affirme que les réseaux sociaux sont les fabriques ultimes à l’individualisme forcené ?



A-t-on réfléchi au fait qu’il valait peut-être mieux laisser les individus s’exprimer en parole et en écrit plutôt qu’en acte ? Mais non, il vaut mieux afficher et légiférer sa fausse vertu et sa noblesse de façade, c’est tellement plus payant à court terme…



J’appelle cela de la pensée et législation gonzo.








carbier a écrit :



La pornographie ne concerne pas que la représentation directe d’un acte sexuel. Tu peux parfaitement avoir des nus à caractère pornographique.







Comme quoi par exemple ?









carbier a écrit :



Il y a quelqu’un qui t’empeche de PENSER librement ?

Tu veux dire qu’en organisant une modération des contenus sur Tweeter, cela va t’empecher de PENSER ?



Le problème des réseaux sociaux, et on le voit tous les jours actuellement, c’est que quand la pensée nauséabonde se libère, les gens se sentent pousser des ailes. L’effet de groupe en quelque sorte.





sauf que ce qui est recherché c’est une modération automatique avec des outils qui n’existent pas vraiment. Car le résultat sera des filtrages de masse et personne n’aura des mois a consacré pour contester. Un filtrage par mots clefs? Super on sera tous gagnants. si le pseudo ahri1 dit : en postant ici perdez tout espoir. La machine sera telle capable d’agir?









CounterFragger a écrit :



Jusqu’à preuve du contraire, le nu ne représentant pas un acte sexuel n’est pas pornographique.









jb18v a écrit :



<img data-src=" />+1









wanou2 a écrit :



Le nu est hyper répandu dans l’art quelque soit la période…. Il y a de l’art pornographique et c’est loin d’être l’origine du monde <img data-src=" />





Nous n’avons manifestement pas utilisé le même dictionnaire. Mon interprétation de la définition du Larousse place sans ambiguïté une foufoune en gros plan comme pornographique!



Mais ça n’a pas vraiment d’importance, ça ne change pas le fond de mon message. L’algo de Facebook a fait exactement ce qu’il avait pour objectif de faire, à savoir filtrer les choses sexuelles qui ne correspondent pas à l’image que veut se donner Facebook (qu’on les appelle pornographique ou non est secondaire). C’est donc un très mauvais exemple pour appuyer que le filtrage à abse d’algos va faire du mal à cause de faux positifs.



D’autant que si on va fouiller à d’autres endroits, on trouve facilement des exemple plus pertinents (notamment en ce qui concerne le filtrage abusif des contenus ressemblant vaguement à d’autres soumis à droits d’auteur)









carbier a écrit :



La pornographie ne concerne pas que la représentation directe d’un acte sexuel. Tu peux parfaitement avoir des nus à caractère pornographique.







La sexualité crue est indissociable de la pornographie (étymologiquement, “porne” signifie quand même prostitution), à l’inverse de l’érotisme qui a plus pour but de susciter le désir (étymologiquement aussi, désir amoureux).



Je viens de relire mon Larousse. Il dit que la pornographie relève de la Présence de détails obscènes dans certaines œuvres littéraires ou artistiques…



Du coup je vais lire ce qu’est l’obscène : qui blesse ouvertement la pudeur, surtout par des représentations d’ordre sexuel ou scatologique…



Si notre brave Gustave Courbet blesse la pudeur de certains en 2019 nous sommes tombés bien bas dans notre société !!!!


Je suis également curieux de savoir comment un nu peu relever du domaine de la pornographie…&nbsp; étant entendu que la vulgarité n’est par définition pas de la pornographie !


Parce que l’art permet de percevoir au delà de ce que les 5 sens perçoivent : par exemple, quand Van Gogh fait son autoportrait, ce n’est pas son visage qu’on voit. Une oeuvre d’art est sensée représenter autre chose que le factuel.



NB: “l’Origine du Monde” n’est pas pornographique car la pornographie est sensée provoquer une excitation sexuelle… il me semble, cela-dit chacun ses fantasmes.


De mémoire, pour la classification pour les films utilise un critère assez intelligent qui est celui du but de provoquer l’excitation chez celui qui voit l’image.



Un nu artistique, des tribus qui vivent à poil =/= porno.

Un type qui se pougne avec l’air lubrique, une cam-girl qui se dandine -&gt; porno.



Edith : et forcément, à quelques secondes près, il faut que ça sente le barbecue …


Concernant les filtrages de facebook, c’est un peu plus compliqué qu’un problème algorithmique : c’est aussi et surtout un problème de culture, avec des milliers de “digital labours” indo-asiatiques qui interprètent des consignes nord-américaines dans un cadre moral pseudo-normatif. Autrement-dit, Facebook ne modère pas, Facebook ne filtre pas, ou alors Facebook le fait très mal, vraiment très mal (et sans compter que Facebook se complaît très bien dans ses “erreurs”).


La posture pseudo morale de toutes ces agitations politico-législative est basée sur un modèle simpliste de psycho-sociologie appelé GAM (ou General Aggression Model) qui présuppose que l’exposition répétée à des contenus violents pourrait favoriser l’émergence de pensées agressives et donc la survenue de schémas cognitifs, émotionnels puis comportementaux violents/agressifs.



Ce qui est ironique mais surtout révélateur est que sur la base de cette hypothèse, est que les personnes supportant cette pathologisation de jure des comportements sont les mêmes qui soutiennent, correctement cette fois, que les études sur les jeux violents ne montrent ni association ni encore moins d’augmentation entre exposition à la violence et un comportement agressif.



D’où on peut conclure que :

1/ la proposition du modèle est fausse ;

2/ les individus qui la soutiennent et la nient en même temps™ sont incohérents et dangereux.








wanou2 a écrit :



Je suis également curieux de savoir comment un nu peu relever du domaine de la pornographie…  étant entendu que la vulgarité n’est par définition pas de la pornographie !





Sérieusement ?

Tu tapes porn nude sur un moteur de recherche juste pour voir…









carbier a écrit :



Sérieusement ?

Tu tapes porn nude sur un moteur de recherche juste pour voir…







Je viens de le faire et principalement on voit des scènes de rapports sexuels ou des femmes qui se tripotent …



Bizarrement quand je tape photos nu j’ai d’autres choses !



Ce projet de loi serait donc un projet de loi contre la connerie humaine&nbsp;&nbsp; …&nbsp;&nbsp; ? (en gros)

<img data-src=" />

z’ont pas fini de ramer les gars qui vont devoir faire le tri.&nbsp; <img data-src=" />

.








carbier a écrit :



la pensée nauséabonde






&nbsp;carbier, je crois que j'ai de la "pensée nauséabonde™" plein la tete...      

&nbsp;

&nbsp;Par exemple, je pense qu'un Etat qui s'autorise a etre le seul juge de ce qui est "nauseabond" ou pas est un ennemi de la liberte d'expression .. et de la liberte tout court.






&nbsp;C'est grave ce que j'ecris ? Je suis a quel level de nauséabondisme la ?      

&nbsp;Il faut appeler Mounir pour me chatier, ou est-ce que les modos de Next Inpact sont suffisamment adultes pour decider par eux-memes ce qui est acceptable ou pas sur leur site ?

&nbsp;


J’avoue que, d’un point de vue purement technique j’ai du mal à voir comment ils veulent faire.



Ou alors le but est _juste_ de “masquer” au plus grand nombre et aux moins averti . Comme hadopi, un peu , sachant que les contenus “migrerons” en dehors des plates-forme majeures comme twitter & facebook , qui deviendront alors peut-être le myspace ou l’AOL du futur :-)



En fait ce genre de loi ne se situe quand dans un monde où il n’y aurait plus que des grands acteurs sur le net - et que , bien sur, ces grands acteurs tiennent compte de la fRance.&nbsp; Un peu comme ils tiennent compte de la russie & de son président , en fait -https://www.capital.fr/lifestyle/la-russie-sembourbe-dans-le-blocage-de-telegram… .



Donc oui, ça va emmerder (à peine) les gros acteurs, surtout OVH et d’autres hébergeurs, et en touchera une sans faire bouger l’autre aux acteurs visés. Et comme ça on sera bien sur qu’aucun service ne prendra le risque de ce lancer en France (surtout quand il est tellement simple de se lancer ailleurs).



J’espère par contre que la banalisation du filtrage des contenus sur les grandes plateforme va permettre l’émergence de plateformes a-centrées : Dans un contexte de grande contestation sociale et de fortes divergences d’opinion quant à l’avenir de la société, la tentation de la censure et celle de ne laisser que la “voix du gouvernement” sera très forte si les outils législatifs sont prêts.



&nbsp;

&nbsp;


Pour ce qui est de l’appel à la participation des internautes, moi je rêve d’un bouton obligatoire, au design standard et unique reconnaissable parmi la charte graphique des sites (réseaux sociaux, forums, tout site ouvert aux commentaires) qui permette en 1 seul clic suivi de confirmation de signaler le contenu aux modérateur. Et un second clic+confirmation le signalerait à internet-signalement.gouv.


Le meilleur moyen de lutter efficacement contre la haine est d’accepter qu’actuellement seul la haine n’est capable de changer les choses et de faire en sorte pour que ça change vraiment ! Je me souviens bien la dernière fois que j’ai utilisé “ la haine”, ça m’a permis en moins de 10 minutes de régler un problème administratif qui après 10 rendez vous “non haineux” n’ont servis à rien.


Cette loi est dangereuse car on ne peut pas masquer des contenus de façon arbitraire, mais ceci-dit personne ne propose d’alternative credible pour le moment…

Il ne faut pas se voiler la face, il y a de vrai comportements toxiques sur les réseaux sociaux, et cela bousille la santé de beaucoup…



Le problème principal de la modération sur internet c’est que les flux de commentaires sont immenses…

Ne faudrait-il pas revenir à un système hybride de modération à priori / à posteriori :




  • Un nouvel utilisateur se verrait imposer un nombre maximal de message par heure / jour et une modération à priori

  • Tant qu’il n’est pas signalé pour toxicité il monte en palier

  • À chaque palier il peut publier plus de messages; La modération passant à une modération à posteriori&nbsp; à un certain palier

  • S’il se met à avoir des comportements toxiques, il redescend








skankhunt42 a écrit :



Le meilleur moyen de lutter efficacement contre la haine est d’accepter qu’actuellement seul la haine n’est capable de changer les choses et de faire en sorte pour que ça change vraiment ! Je me souviens bien la dernière fois que j’ai utilisé “ la haine”, ça m’a permis en moins de 10 minutes de régler un problème administratif qui après 10 rendez vous “non haineux” n’ont servis à rien.







Haine ou violence ?



et qui juge ce qui est toxique ou non ?








Sigma42 a écrit :



Cette loi est dangereuse car on ne peut pas masquer des contenus de façon arbitraire, mais ceci-dit personne ne propose d’alternative credible pour le moment…

Il ne faut pas se voiler la face, il y a de vrai comportements toxiques sur les réseaux sociaux, et cela bousille la santé de beaucoup…



Le problème principal de la modération sur internet c’est que les flux de commentaires sont immenses…

Ne faudrait-il pas revenir à un système hybride de modération à priori / à posteriori :




  • Un nouvel utilisateur se verrait imposer un nombre maximal de message par heure / jour et une modération à priori

  • Tant qu’il n’est pas signalé pour toxicité il monte en palier

  • À chaque palier il peut publier plus de messages; La modération passant à une modération à posteriori&nbsp; à un certain palier

  • S’il se met à avoir des comportements toxiques, il redescend





    Ca parait une bonne idée, et c’est parfois mis en place sur des forums & autres. Mais comment l’imposer ? C’est toujours ça le problème.

    Bien sur les grandes plateforme populaires le feront si on les taxe assez (et encore… elles peuvent juste géobloquer & voila). Mais le reste… Tu vois democratieparticipative.biz s’y plier ?



    On ne parle que de blocage & “répression” mais on ne parle _jamais_ d’éducation . Et comme l’a dit skankhunt42 la “violence” a souvent plus d’impact que la non-violence, et c’est surtout ça qu’il faut changer (On peux comparer à ce niveau les GJ avec les sittings des Anonymous, ou les défilés “pacifique” des syndicats). Et oui, ça c’est triste.

    &nbsp;

    Perso je ne pense pas qu’on ne puisse faire grand chose contre les haineux sur internet - le problème c’est qu’ils aient besoin (ou envie) de déverser cette haine (anonymement ou pas), pas qu’ils utilisent un outil pour le faire.

    Il y a un “problème” d’entre-soit sur les réseaux sociaux, c’est bien connu & ça renforce ces comportements .

    &nbsp;



Comment l’ imposer ?

Par la loi tout simplement je dirai

On a besoin de règles (Et qui ne soient pas arbitraire comme la loi dont parle l’article)



Évidemment on ne pourra pas imposer ça a tout les sites du monde : Mais si on peut au moins imposer ça aux grosses plateformes ça serait un début…



De plus, ma proposition n’est pas centrée que sur le répressif



Quand à l’éducation :&nbsp; L’un n’empêche pas l’autre : Après il ne faut pas se leurrer, l’essentiel de l’éducation est assurée par la famille, même si l’école en fait beaucoup plus ça ne fera pas drastiquement diminuer la toxicité d’internet…


Comme, OB l’a souligné, plusieurs plateformes mettent déjà en place ce genre de modération

Il ne me semble pas difficile d’identifier les comportement toxiques (harcèlement, insultes, diffusion d’information non-sourcées etc)

Ce qui est sur c’est qu’on ne peut pas rester dans la situation actuelle








Elwyns a écrit :



et qui juge ce qui est toxique ou non ?





Je pense que les extrémistes sont les meilleurs à même de juger ce qui est toxique ou pas.



J’ai bon ?



Sinon tu as les règles toutes simples permettant de vivre ensemble dans une même société… Tu sais, des trucs qu’on se permet sur Internet bien à l’abri derrière son clavier mais qu’on ne se permettrait pas de faire à visage découvert… quoique pour certains extrémistes le passage à l’acte devient de plus en plus naturel…









wanou2 a écrit :



Je viens de le faire et principalement on voit des scènes de rapports sexuels ou des femmes qui se tripotent …



Bizarrement quand je tape photos nu j’ai d’autres choses !





Il n’y a pas meilleur aveugle…



Hint: dans ton cas il suffit d’une seule photo de nu pour infirmer tes hypothèses.









kevinz a écrit :



carbier, je crois que j’ai de la “pensée nauséabonde™” plein la tete…



       

 Par exemple, je pense qu'un Etat qui s'autorise a etre le seul juge de ce qui est "nauseabond" ou pas est un ennemi de la liberte d'expression .. et de la liberte tout court.







C’est vrai qu’un Etat qui dicte des règles de vivre ensemble dans une société est clairement un ennemi de la liberté.



Encore une fois, certains confondent liberté d’expression et droit des citoyens. C’est comme tout, il faut un juste milieu. Que penses-tu du droit de pouvoir circuler librement dans la rue sans se faire traiter de “sale juif” par exemple ? C’est une atteinte à la liberté d’expression ou un droit pour chaque citoyen ?



Si tu veux insulter la terre entière chez toi ou entre amis ayant les mêmes charmantes idées, personne ne t’en empêche… Par contre insulter la terre entière sur les réseaux sociaux en prenant pour cible une partie de la population est interdit… Et si tu ne comprends pas la différence, clairement il ne sert à rien d’argumenter.









carbier a écrit :



Encore une fois, certains confondent liberté d’expression et droit des citoyens. C’est comme tout, il faut un juste milieu. Que penses-tu du droit de pouvoir circuler librement dans la rue sans se faire traiter de “sale juif” par exemple ? C’est une atteinte à la liberté d’expression ou un droit pour chaque citoyen ?



Ca dépend. C’est plus grave que de se faire traiter de “sale arabe”? De “sale blanc”?



De mon point de vue, il y a deux niveaux de lecture :





  • Ce que la loi permet ou pas en matière de liberté d’expression.

  • La question du “qui contrôle/sanctionne et comment” et ce quel que soit le support. Je rappelle au passage qu’internet n’a jamais été une zone de non droit, puisque les lois sur le sujet (les plus anciennes) sont suffisamment bien faites pour s’appliquer partout. Ce n’est que depuis quelques années que l’on fait des lois trop “ciblées” (type hadopi), conséquence de la jurisprudence Sarkozy : “un fait divers, une loi”.



    On peut déjà débattre sur le 1er point, avec les évolutions apportées ces dernières années, et il y aurait pas à dire. Mais si l’on s’arrête sur le 2ème point, c’est là que le bât blesse le plus, dont cette loi qu’on nous pond n’est que le Nème avatar : c’est un glissement progressif du contrôle a posteriori par l’autorité judiciaire (indépendante, en tout cas le plus possible) vers un contrôle a priori par l’autorité administrative (donc l’État, donc l’exécutif), avec le filtrage d’éléments peut-être illicites mais c’est pas sûr.



    Quand kevinz parle “d’un état qui s’autorise à être le seul juge…”, c’est bien ce qu’il souligne en creux. Or ce cas de figure (police administrative a priori) ne garantit plus une réelle liberté d’expression. C’est l’arbitraire d’un État, c’est le glissement vers l’autoritarisme. D’ailleurs, l’utilisation du mot hygiène est tout sauf anodin.


“loi contre la haine” … C’est bien beau tout ça, normal de sanctionner les propos complètement délirants.

Le problème est que leur interprétation de “haine” est complétement aléatoire. Est “haine” ce qui les arrange.

Comme la loi “Anti Fake-News”, c’est une atteinte de plus à la liberté, celle de s’exprimer et de penser

&nbsp;

La haine est une émotion humaine, c’est complètement ridicule de vouloir à tout prix l’interdire.

C’est mignon de vouloir tout aseptiser et vivre dans un safe-space rempli d’amour, mais bon,&nbsp; y a qu’à voir le résultat …


Ce qui transpire c’est surtout le mot “censure” ici <img data-src=" />

(même si c’est plus ou moins “camouflé”)

&nbsp;








Patch a écrit :



Ca dépend. C’est plus grave que de se faire traiter de “sale arabe”? De “sale blanc”?





Tu comprends pas le mot “exemple” dans le texte ?

Sinon en lisant le commentaire tu as déjà la réponse à ta “question”.









blob741 a écrit :



Moi qui croyais naïvement que c’était déjà réprimé …





Oui tu es bien naïf de croire que les x années d’attente pour juger d’un propos raciste ne font pas le jeu de ceux qui l’exprime. Le tout avec la “publicité” assortie et donc le fait d’avoir plus de visibilité sur les réseaux sociaux.



Ce qui serait vraiment intéressant c’est de connaitre la proportionnalité de messages haineux par rapport au volume de message global.

Il y a une différence entre le ressenti et la réalité.

&nbsp;

J’ai vraiment l’impression qu’on est sur la même lignée que Sarkozy, un fait divers, une loi.

A noter qu’il y a quelques années, les faits divers (comme leur nom l’indique) était des entrefilets positionnées en marge des journaux. Bon ils étaient largement couverts par des sources d’information aussi primordiales que Qui Police /Detective.

Hélas avec l’arrivée des chaines d’informations en continue, il faut de la matière et de l’audimat pour remplir la grille.








carbier a écrit :



Il n’y a pas meilleur aveugle…





Si tu ne sais pas faire la différence entre un corps nu et un corps nu avec une verge dans un orifice quelconque c’est quand même un peu inquiétant.



Pleins de gens ont des photos de leur enfant nu qui prend son bain et ce n’est pas de la pornographie infantile !!!









carbier a écrit :



Oui tu es bien naïf de croire que les x années d’attente pour juger d’un propos raciste ne font pas le jeu de ceux qui l’exprime. Le tout avec la “publicité” assortie et donc le fait d’avoir plus de visibilité sur les réseaux sociaux.





La carbier tu pointes du doigt le gros problème du budget de la justice pour qu’elle soit plus rapide…pas le fait que notre arsenal judiciaire n’ait pas deja tous les outils pour réprimer ce genre de comportement. Donc on fait deja “bien” avec ce qu’on a avant de pondre des idées à la con. Bon tu me diras que depuis VGE les idées à la con chez nos politique c’est élevé au rang d’art. Mais la je dois dire qu’on a de véritables maestro!









carbier a écrit :



Il y a quelqu’un qui t’empeche de PENSER librement ?

Tu veux dire qu’en organisant une modération des contenus sur Tweeter, cela va t’empecher de PENSER ?



Le problème des réseaux sociaux, et on le voit tous les jours actuellement, c’est que quand la pensée nauséabonde se libère, les gens se sentent pousser des ailes. L’effet de groupe en quelque sorte.





Alors on peut toujours tenter le sophisme pour justifier les délires d’enmarche, mais oui restreinte la liberté d’expression sans passer par un Juge va nécessairement à un moment ou à un autre limiter les diffusions des idées, celles-ci qui forgent ta pensée.



Aujourd’hui lorsque une idée exprimée est nauséabonde comme tu le dis, il suffit d’en sanctionner son auteur ce qui dans la très large majorité des cas est possible. Pour les quelques cas où cela ne l’est pas, alors on peut demander à la plateforme de filtrer le message (voir fermer le compte sous certaines conditions), et si celle-ci ne le veut pas on peut exiger le filtrage de la plateforme dans son entier auprès des opérateurs et (moteurs à destination des internautes français), tout ceci devant un Juge.



Donc oui on porte bien atteinte à la liberté d’expression et donc à la possibilité d’exprimer publiquement sa pensée que tu prétends confondre avec la capacité cognitive de le faire qu’heureusement même les pires dérives autoritaires ne pourront jamais juguler.





Il ne faut pas se voiler la face, il y a de vrai comportements toxiques sur les réseaux sociaux…



y-en a qui n’ont pas, encore, compris : que c’est en-train de se retourner CONTRE EUX

cette histoire “de Liberté d’expression”




  1. ils n’ont pas été capables de se ‘limiter’ par EUX-MÊMES….

    2)….“très bien, d’autres ” s’en chargent, en essayant de supprimer l’anonymat (ça nous pend au-nez)

    déjà que dans, bcp.*, de cas ils ont, fini par réussir, à se passer du Juge (reste le juge Administratif

    mais il n’intervient qu’après-coup : exemple. “on commence par interdire à quelqu’un de manif. (GJ)

    puis QUAND la manif. est passée : “…ah oui, vous AVIEZ raison, on n’aurait pas dû” (grrrrr) !!! <img data-src=" />



    * de + en +








lanoux a écrit :



La carbier tu pointes du doigt le gros problème du budget de la justice pour qu’elle soit plus rapide…pas le fait que notre arsenal judiciaire n’ait pas deja tous les outils pour réprimer ce genre de comportement.






Tout est dit, tu pointes tout le problème de la démarche d'enmarche qui est vient de voter définitivement et de nuit (42 députés présents) la réforme de la Justice où il est fait la part belle à la médiation privée y compris par l'intelligence artificielle avant d'avoir le droit de saisir un Juge, lesquels seront d'ailleurs de moins en moins nombreux puisque la prétendue augmentation de budget est essentiellement dédiée aux prisons (qui en ont besoin) et à l'informatisation (nécessaire également) de sorte que sur les 4 années futures les recrutements ne peuvent même pas couvrir les départs à la retraite.      






La question c'est bien celle-ci : voulez-vous remettre le contrôle de l'exercice de vos libertés entre les mains de groupes privés et d'une prétendue intelligence artificielle développée par ces mêmes groupes ou, malgré ses défauts et ses manques de moyens chroniques (qu'il faut corriger en ne lui allouant pas que 69€ par habitant et par an..., l'Allemagne c'est 122€), à un Juge compétent et impartial ?


La loi existe déjà et est appliquée, je ne vois pas ce qu’il faut de plus !?








blob741 a écrit :



Moi qui croyais naïvement que c’était déjà réprimé …





et au passage, il est intéressant de constater que c’était déjà le cas dans la version de la loi qui a été en vigueur entre 1881 et 1972. Comme quoi, les députés de la IIIe République voyaient loin !









Tandhruil a écrit :



La loi existe déjà et est appliquée, je ne vois pas ce qu’il faut de plus !?





Exactement, on retrouve la même dérive qu’à l’époque de la 2° partie du mandat de sarko lorsqu’il patinait dans les sondages: on instrumentalise l’Assemblée en chambre d’enregistrement de Loi d’émotion en réponse à un fait divers: gilets jaunes = loi anticasseur, faits ignobles antisémites = loi de modération des contenus haineux etc…



Naturellement, on dispose dès à présent de tout l’arcenal législatif nécessaire pour lutter contre ces actes, mais peu importe il faut donner l’illusion qu’il est fait quelque chose (masquant au passage que le fond du problème est l’absence de moyens de la police et de la Justice pour faire son boulot).



Pour mémoire, sous sarko on avait eu en point d’orgue, michèle alliot marie venue annoncer sur tous les plateaux une Loi contre les chiens méchants après que l’actualité ait été accaparée (il devait vraiment y avoir rien d’autre) par des morsures de chiens…









anagrys a écrit :



et au passage, il est intéressant de constater que c’était déjà le cas dans la version de la loi qui a été en vigueur entre 1881 et 1972. Comme quoi, les députés de la IIIe République voyaient loin !





A mon sens le meilleur régime (et celui qui a duré le plus longtemps), les régimes parlementaires ne se résument pas à la 4° et ses dérives.



Voilà qui paraît violent et liberticide, mais on ne civilisera pas Internet avec des demi-mesures et des incitations au logiciel libre.



Bon courage, Monsieur le Ministre !








crocodudule a écrit :



La question c’est bien celle-ci : voulez-vous remettre le contrôle de l’exercice de vos libertés entre les mains de groupes privés et d’une prétendue intelligence artificielle développée par ces mêmes groupes ou, malgré ses défauts et ses manques de moyens chroniques (qu’il faut corriger en ne lui allouant pas que 69€ par habitant et par an…, l’Allemagne c’est 122€), à un Juge compétent et impartial ?





Tant qu’on n’a pas essayé l’une et l’autre de ces méthodes (privée versus publique), difficile de comparer, juger et choisir. L’expérience a montré que dans les autres domaines de la production, le privé sait mieux faire, plus rapidement pour moins cher. Pourquoi ne pas expérimenter à grande échelle ?



Note que la justice commerciale est essentiellement privée (rendue par des professionnels au sens privé du terme) en France. Mais je ne t’apprends rien.









carbier a écrit :



Tu comprends pas le mot “exemple” dans le texte ?

Sinon en lisant le commentaire tu as déjà la réponse à ta “question”.



L’antisémitisme est systématiquement cité en premier dans les exemples ou les trucs à combattre, et à part du reste (on a toujours droit à “racisme et antisémitisme”), comme si c’était forcément plus grave. D’où ma question.









tmtisfree a écrit :



Tant qu’on n’a pas essayé l’une et l’autre de ces méthodes (privée versus publique), difficile de comparer, juger et choisir. L’expérience a montré que dans les autres domaines de la production, le privé sait mieux faire, plus rapidement pour moins cher. Pourquoi ne pas expérimenter à grande échelle ?



Note que la justice commerciale est essentiellement privée (rendue par des professionnels au sens privé du terme) en France. Mais je ne t’apprends rien.





Pour ce qui est des Tribunaux de commerce ils sont largement critiqués, aussi bien s’agissant de la qualité des décisions rendues que s’agissant de “l’indépendance” dont divers scandales à la clef (cf. anticor qui travaille beaucoup dessus). Heureusement, l’appel (et l’éventuel pourvoi) sont rendu par des Juges professionnels.



Pour le reste c’est clairement un clivage politique, je ne peux pas croire à l’impartialité d’un Juge s’il n’est pas indépendant de toutes entités privées, et il me semble que les faits ont tendance à me donner raison puisque du fait de la directive bolkestein biens des services publics sous-traités partent totalement à la dérive.



On a tendance à voir les biens faits de la “privatisation” au travers du prisme de France Telecom qui a mon avis était surtout une exception. Dans les faits si tu prends l’exemple de la Poste dont une partie des services restent un service public, elle est certes très critiquable et améliorable, mais par comparaison à la Poste belge ou allemande, si les tarifs sont restés bas les services se sont effondrés, par exemple il y a des coins où la distribution et le ramasse du courrier n’est même plus fait quotidiennement (voire uniquement une fois par semaine) alors que c’était le cas avant.



Enfin et s’agissant des pouvoirs régaliens je fais parti de ceux qui estiment qu’ils ne doivent pas entrer dans un système marchant. Mais j’ai bien conscience que face à giscard 2.0 une telle idée est incompréhensible, lui qui a sous-traité la rédaction de l’exposé d’une Loi à un Cabinet d’avocats (avec le succès que l’on sait puisque le Conseil d’Etat a tout sabré).



Qu’est-ce qui n’est pas critiqué en France ? Ces tribunaux n’ont même pas de budget, et là je te rejoins sur l’état lamentable de la Justice concernant son financement.



Pour le reste, pourquoi poser la question alors ? Un homme reste un homme, qu’il soit dans une institution ou une autre : son indépendance n’est pas plus garantie dans un cas comme dans l’autre, et ses motivations non plus. L’essentiel est d’avoir une formation appropriée : la concurrence fait le reste.



Parler du régalien en France fait un peu pitié alors que c’est précisément le régalien qui est délaissé par l’État qui préfère micromanager la société.



Giscard 2.0 ? Non, plutôt Friedman 3.0


Qui te dit que ce n’est pas le cas? Connait-on vraiment les motivations de Courbet quand il a peint cette œuvre?








tmtisfree a écrit :



Qu’est-ce qui n’est pas critiqué en France ? Ces tribunaux n’ont même pas de budget, et là je te rejoins sur l’état lamentable de la Justice en France concernant son financement.




  Pour le reste, pourquoi poser la question alors ? Un homme reste un homme, qu'il soit dans une institution ou une autre : son indépendance n'est pas plus garantie dans un cas comme dans l'autre, et ses motivations non plus. L'essentiel est d'avoir une formation appropriée : la concurrence fait le reste.








  S'agissant de la formation, justement "nous" avons demandé que les plateformes qui vont se partager le marché de la médiation (qui sera un préalable obligatoire à saisine d'un Juge dans certains cas) soit soumises à une obligation de compétence (agrées ou labellisées), ca a été strictement refusé par la ministre et la rapportere de la Loi au nom de la liberté d'entreprendre. Donc n'importe qui va pouvoir l'exercer sans avoir la moindre garantie, sans même parler d'avoir souscrit une assurance.       






 Pour ce qui est de la garantie d'indépendance des Juges, elle est pourtant strictement encadrée (et sanctionnée), il est rare que j'ai a demandé la récusation d'un Juge (en fait je ne l'ai jamais fait, me contenant d'aller voir le Juge avant lequel de lui même se déporte), généralement ils se déportent d'eux-mêmes, les sanctions de la CEDH au visa de l'article 6 et 5§3 ont fait le ménagent dans les derniers "vides" de notre procédure.   





A l’inverse, j’ai du mal à croire que la principalement plateforme privée du droit (détenue par Google) présente la moindre garantie d’indépendance.









crocodudule a écrit :



S’agissant de la formation, justement “nous” avons demandé que les plateformes qui vont se partager le marché de la médiation (qui sera un préalable obligatoire à saisine d’un Juge dans certains cas) soit soumises à une obligation de compétence (agrées ou labellisées), ca a été strictement refusé par la ministre et la rapportere de la Loi au nom de la liberté d’entreprendre. Donc n’importe qui va pouvoir l’exercer sans avoir la moindre garantie, sans même parler d’assurance.





Le filtre de la compétence fera rapidement le nécessaire, comme ailleurs.







crocodudule a écrit :



Pour ce qui est de la garantie d’indépendance des Juges, elle est pourtant strictement encadrée (et sanctionnée), il est rare que j’ai a demandé la récusation d’un Juge (en fait je ne l’ai jamais fait, me contenant d’aller voir le Juge avant lequel de lui même se déporte), généralement ils se déportent d’eux-mêmes, les sanctions de la CEDH au visa de l’article 6 et 5§3 ont fait le ménagent dans les derniers “vides” de notre procédure.





Pour quelles raisons ce « strict encadrement (et sanctions) » de l’indépendance ne devraient pas apporter les mêmes garanties dans le cas d’une justice rendue par des professionnels privés ?









tmtisfree a écrit :



1°/Le filtre de la compétence fera rapidement le nécessaire, comme ailleurs.






  2°/Pour quelles raisons ce « strict encadrement (et sanctions) » de l'indépendance ne devraient pas apporter les mêmes garanties dans le cas d'une justice rendue par des professionnels privés ?








  1°/ J'ai surtout tendance à croire que la puissance financière fera le tri bien avant la question de la compétence.       






 2°/ Le pourquoi est relativement simple, il y a d'abord la question de qui rémunère le Juge qui est naturellement un premier point clef. L'autre raison tient au fait que précisément la privatisation partielle que vient d'amorcer macron avec sa réforme de la Justice, vient de se faire sans imposer la moindre garantie à ces acteurs privés qui deviennent pourtant (dans certains cas) un préalable à la possibilité de saisir le Juge et donc de facto deviennent des auxiliaires de Justice.       






 A la limite, on pourrait débattre du système américain avec des Juges élus (bien que je n'y sois pas favorable) qui une fois élus ont un budget propre et des garanties statutaires. Mais aujourd'hui il n'est même pas question de ça.      






J'ajoute que la médiation n'est pas l'arbitrage ce dernier prévoyant des règles claires. Pour te donner une illustration la dernière médiation où j'étais la médiatrice a commencé son propos par "je ne veux pas entendre parler de droit ici", c'est con car c'était bien pour ça que mon client avait saisi le Juge...


Ne fais pas l’idiot, tu as bien compris, comme tout le monde, qu’il n’était pas question d’interdire la haine, mais son expression.

Donc rassure-toi, les haineux pourront continuer de haïr librement, mais ce sera plus compliqué de l’exprimer.








wanou2 a écrit :



&nbsp;&nbsp;

Si notre brave Gustave Courbet blesse la pudeur de certains en 2019 nous sommes tombés bien bas dans notre société !!!!





Bienvenue au XXIe siècle…



C’était une commande privée qui n’avait pas vocation à être exposée.


Ah oui en effet. Nous sommes donc là dans un cas particulier: l’artiste était “neutre”, et c’est du côté du commanditaire qu’il faudrait chercher la motivation qui permettrait d’écarter ou non le côté pornographique de l’œuvre.


Pas vraiment, la pornographie sous entends un acte sexuel visible (pénétration fellation, …).

Là il s’agit d’une œuvre érotique, elle représente le sexe d’une des prostituées favorites du commanditaire.


1/ C’est précisément l’avantage : l’obtention de la « puissance financière » résulte rarement du choix de l’incompétence…



2/ Dans un cadre privé, la rémunération serait évidemment privée. Cela n’affecte en rien la question d’indépendance. Ou alors on devrait remettre à plat l’ensemble de la justice administrative.



Je ne suis pas exactement sure que le système US soit meilleur ou plus performant. Les jurys pop. par ex. rendent trop souvent des décisions émotionnelles aussi regrettables qu’une absence d’indépendance.



J’ai lu quelque part (impossible de retrouver le papier) que plus de 90 % des litiges commerciaux étaient réglés en arbitrage, lequel est essentiellement un système purement privé de recours qui apparemment fonctionne correctement (avec ses règles propres). Je ne vois pas en quoi la médiation serait moins performante ou moins indépendante quand rendue par des individus dans un cadre privé.


pas prostitué, maitresse, sinon il faudrait renommer l’opéra de paris “bordel”


Sans parler du fait que les médiateurs poussent souvent à un accord coûte que coûte, quitte à ce qu’une partie rogne carrément ses droits.



Exemple : créance de 20 000 ; tu sais que le juge t’accorderait facilement 14 000, le reste étant plus discutable ; le médiateur propose de régler la situation à 6 000.



Sinon, ça se saurait si les avocats étaient assez intelligents pour proposer un accord …


Tout à fait d ‘ accord , y aura toujours de l’ amour et de la haine à moins de lobotomiser les gens à base de médocs . Ce gouvernement se prend pour Dieu .








lanoux a écrit :



La carbier tu pointes du doigt le gros problème du budget de la justice pour qu’elle soit plus rapide…pas le fait que notre arsenal judiciaire n’ait pas deja tous les outils pour réprimer ce genre de comportement. Donc on fait deja “bien” avec ce qu’on a avant de pondre des idées à la con. Bon tu me diras que depuis VGE les idées à la con chez nos politique c’est élevé au rang d’art. Mais la je dois dire qu’on a de véritables maestro!





<img data-src=" />

OK… Donc si tu remplaces x années par x jours est-ce que cela change beaucoup au résultat ?

Toi comme beaucoup d’autres ici faites les naifs concernant ce problème. Exemple







crocodudule a écrit :



Alors on peut toujours tenter le sophisme pour justifier les délires d’enmarche, mais oui restreinte la liberté d’expression sans passer par un Juge va nécessairement à un moment ou à un autre limiter les diffusions des idées, celles-ci qui forgent ta pensée.



Aujourd’hui lorsque une idée exprimée est nauséabonde comme tu le dis, il suffit d’en sanctionner son auteur ce qui dans la très large majorité des cas est possible. Pour les quelques cas où cela ne l’est pas, alors on peut demander à la plateforme de filtrer le message (voir fermer le compte sous certaines conditions), et si celle-ci ne le veut pas on peut exiger le filtrage de la plateforme dans son entier auprès des opérateurs et (moteurs à destination des internautes français), tout ceci devant un Juge.



Donc oui on porte bien atteinte à la liberté d’expression et donc à la possibilité d’exprimer publiquement sa pensée que tu prétends confondre avec la capacité cognitive de le faire qu’heureusement même les pires dérives autoritaires ne pourront jamais juguler.





Heureux les naifs qui croient qu’on aura suffisamment de juges pour pouvoir traiter la totalité des posts qui passent sur les réseaux sociaux.

Non mais tu y crois sérieusement ?









danyel76 a écrit :



Tout à fait d ‘ accord , y aura toujours de l’ amour et de la haine à moins de lobotomiser les gens à base de médocs . Ce gouvernement se prend pour Dieu .





La haine, la bêtise, l’extrémisme et autres pensées joyeuses ne sont pas apparues ces dernières années…

Par contre ce qui est apparu ce sont les réseaux sociaux qui ont permis à tout un chacun de pouvoir diffuser au monde entier l’étendue de ses pensées… quand tout cela est couplé avec un pseudo anonymat, on est arrivé à un joli no man’s land où les fake news cotoient les injures.



Et je vois que nos gentils commentateurs croient encore que les lois de la IIe République sont taillées pour notre époque.

Je veux bien entendre que tout ce qu’on fait les derniers gouvernements est bon à mettre à la poubelle. Mais dans ce cas, merci de partager avec nous vos solutions.



Bon j’ai déjà noté: mettre un juge derrière chaque tweet en augmentant le budget de la Justice.

Mais à part cela ?



@carbier serieusement, essaye de lire un peu entre les lignes et essaye de comprendre ce qu’on te dit, la tu traite tout le monde de naïf sous pretexte qu’on ne pense pas comme toi, c’est juste puéril et ca fait perdre de la valeur à tes propos aux yeux de tout le monde.



Entièrement d’accord avec le discours de l’Etat qui joue à Dieu, il y aura toujours des gens haineux, ca sert a rien de se battre contre le vent. Interdire l’expression publique ne sert qu’a conforter l’opinion de ceux qui sont dans l’erreur. Suffit de voir les résultats de la loi Gayssot, par exemple. La vraie solution réside dans la bataille ouverte d’arguments. Faut arreter de prendre les gens pour des neuneus incapables de penser par eux meme.


Juste parce que tu as l’air d’être un spécialiste des insultes et messages haineux sur les réseaux sociaux, quelle est le ratio message normal/insulte sur ces dits réseaux ?








tmtisfree a écrit :



1/ C’est précisément l’avantage : l’obtention de la « puissance financière » résulte rarement du choix de l’incompétence…



2/ Dans un cadre privé, la rémunération serait évidemment privée. Cela n’affecte en rien la question d’indépendance. Ou alors on devrait remettre à plat l’ensemble de la justice administrative.



Je ne suis pas exactement sure que le système US soit meilleur ou plus performant. Les jurys pop. par ex. rendent trop souvent des décisions émotionnelles aussi regrettables qu’une absence d’indépendance.



J’ai lu quelque part (impossible de retrouver le papier) que plus de 90 % des litiges commerciaux étaient réglés en arbitrage, lequel est essentiellement un système purement privé de recours qui apparemment fonctionne correctement (avec ses règles propres). Je ne vois pas en quoi la médiation serait moins performante ou moins indépendante quand rendue par des individus dans un cadre privé.





1/ On doit pas vivre dans le même monde ^^

2/ Si la question de la rémunération est évidemment essentielle, c’est précisément pour cela d’ailleurs qu’une expertise privée et donc rémunérée par les parties n’a pas la même portée qu’une expertise judiciaire,

3/ Cf. mon post précédent l’arbitrage n’a rien avoir avec la médiation.









carbier a écrit :



Heureux les naifs qui croient qu’on aura suffisamment de juges pour pouvoir traiter la totalité des posts qui passent sur les réseaux sociaux.

Non mais tu y crois sérieusement ?





Facile de traiter de naïfs ceux qui veulent simplement qu’on respecte le 3° pouvoir constitutionnel et surtout qu’on l’applique. J’ai plutôt tendance à penser que les naifs sont ceux qui pensent que google & co vont tenir compte de leurs libertés d’expression.



Pour te répondre oui j’y crois sérieusement et en plus je l’exige, n’acceptant pas de déléguer une once du pouvoir judiciaire à quiconque et surtout pas aux GAFAMS.









blob741 a écrit :



Sans parler du fait que les médiateurs poussent souvent à un accord coûte que coûte, quitte à ce qu’une partie rogne carrément ses droits.



Exemple : créance de 20 000 ; tu sais que le juge t’accorderait facilement 14 000, le reste étant plus discutable ; le médiateur propose de régler la situation à 6 000.



Sinon, ça se saurait si les avocats étaient assez intelligents pour proposer un accord …





Le fait de renoncer à quelque chose peut se comprendre, moi le premier je peux conseiller à un client de transiger si par ailleurs l’accord lui permet par exemple d’être indemniser plus vite mais avec (un peu) moins&nbsp; que devant le Juge. Mais uniquement à la condition que le client y renonce en conscience, et donc en ayant été informé que s’il devait maintenir sa procédure (ou la lancer), il pouvait avoir plus mais après au mieux une année voire plus de procédure.



Le problème est que certains médiateurs n’informent pas les personnes de ce qui peut être attendu d’une décision du Juge et donc n’énoncent pas clairement les droits de chacun.



Comme je l’indiquais dans un post précédent, j’ai halluciné lorsqu’une médiatrice a osé dire “je ne veux pas entendre parler de droit ici” se lançant d’une explication fumeuse sur l’humain, se prenant pour Salomon sous son chêne jugeant en équité.



Et par ailleurs on est d’accord, j’ai jamais poussé un client à la procédure.



Ça change tout quand la sanction est immédiate

Et tout à fait en phase avec crocodule. En suivant ton raisonnement on a plus qu’a refiler le législatif à Facebook. Les gens y expriment des idées hop un algorithme qui pond un texte de lois. Pas con?








lanoux a écrit :



Ça change tout quand la sanction est immédiate

Et tout à fait en phase avec crocodule. En suivant ton raisonnement on a plus qu’a refiler le législatif à Facebook. Les gens y expriment des idées hop un algorithme qui pond un texte de lois. Pas con?





Sa position est l’expression d’un renoncement hélas de plus en plus courant et d’un espoir irrationnel s’agissant de la capacité et de la vertu de la technologie, j’ai déjà eu l’occasion de le dire mais cette IA totalement fantasmée et l’engouement qu’elle suscite me font inévitablement penser au scientisme du 19°s : on veut résoudre des problèmes philosophiques par la science.



Oui tout ce que l’on souhaite, ça coute cher, ça demande des moyens et des garanties mais c’est le prix d’une République Démocratique.









crocodudule a écrit :



1/ On doit pas vivre dans le même monde ^^

2/ Si la question de la rémunération est évidemment essentielle, c’est précisément pour cela d’ailleurs qu’une expertise privée et donc rémunérée par les parties n’a pas la même portée qu’une expertise judiciaire,

3/ Cf. mon post précédent l’arbitrage n’a rien avoir avec la médiation.





1/ Sans doute, mais ce n’est pas un argument. Seuls les résultats devraient compter.

2/ L’exemple des tribunaux administratifs montre que non. Si on accepte leur principe, alors on ne peut pas soutenir que l’indépendance ne pourrait pas aussi exister avec une justice privée. Ce ne serait pas cohérent.

3/ Je n’ai pas dit le contraire. Mon point était que si l’arbitrage privé fonctionne, je ne vois pas pourquoi la médiation, correctement implémentée, ne le pourrait pas. C’est un peu le même problème qu’avec la Sécu : la bobologie sera à terme gérée par le privé.









crocodudule a écrit :



Facile de traiter de naïfs ceux qui veulent simplement qu’on respecte le 3° pouvoir constitutionnel et surtout qu’on l’applique. J’ai plutôt tendance à penser que les naifs sont ceux qui pensent que google & co vont tenir compte de leurs libertés d’expression.



Pour te répondre oui j’y crois sérieusement et en plus je l’exige, n’acceptant pas de déléguer une once du pouvoir judiciaire à quiconque et surtout pas aux GAFAMS.









lanoux a écrit :



Ça change tout quand la sanction est immédiate

Et tout à fait en phase avec crocodule. En suivant ton raisonnement on a plus qu’a refiler le législatif à Facebook. Les gens y expriment des idées hop un algorithme qui pond un texte de lois. Pas con?







Je note avec intérêt que pour vous les seuls vecteurs d’expression sont FB et Tweeter.

Sachant que ce sont des géants aux pieds d’argile, vous croyez vraiment que si ces 2 faisaient des excès de zèle ils resteraient les seuls vecteurs ?

Amusant de voir à quoi est réduit Internet aux yeux de certains.



Sinon je vous rappelle aussi que ce sont des entités privées et que dans tous les cas si un jour ils se réveillaient avec l’envie de tout modérer, ils pourraient le faire.



Bizarrement je n’ai un compte chez aucun des 2 et je ne me sens pas privé de ma liberté d’expression. Mais bon, vous avez raison c’est moi qui doit être le naif…









tmtisfree a écrit :



2/ L’exemple des tribunaux administratifs montre que non. Si on accepte leur principe, alors on ne peut pas soutenir que l’indépendance ne pourrait pas aussi exister avec une justice privée. Ce ne serait pas cohérent.





Non mais si tu as du voir dans d’autres commentaires, l’amour que je porte aux Juridictions administratives ^^









wanou2 a écrit :



Haine ou violence ?





Franchement tout dépend de la situation, j’aurais tendance à dire que plus la situation est violente et plus elle va générer une forme de haine qui ce transformera en violence. Ce qui est vraiment très complexe c’est d’arriver à ce brider quand ont agis pour rester du bon côté.&nbsp;









carbier a écrit :



Je note avec intérêt que pour vous les seuls vecteurs d’expression sont FB et Tweeter. Sachant que ce sont des géants aux pieds d’argile, vous croyez vraiment que si ces 2 faisaient des excès de zèle ils resteraient les seuls vecteurs ? Amusant de voir à quoi est réduit Internet aux yeux de certains.



&nbsp;

Tout dépend le point de vue. En une semaine je peut coder un site avec les même fonctions que twitter mais pour gérer plus d’un milliard de compte ça va me couter un max d’argent et financer ce genre de structure est complexe et en ce sens twitter possède des pieds en acier.



&nbsp;









crocodudule a écrit :



Non mais si tu as du voir dans d’autres commentaires, l’amour que je porte aux Juridictions administratives ^^





Certes, mais la question centrale subsiste : sont-ils réellement indépendants du pouvoir qui les financent ?



Des fois il ne suffit qu’un « mur des cons » pour douter…









carbier a écrit :



Je note avec intérêt que pour vous les seuls vecteurs d’expression sont FB et Tweeter.

Sachant que ce sont des géants aux pieds d’argile, vous croyez vraiment que si ces 2 faisaient des excès de zèle ils resteraient les seuls vecteurs ?

Amusant de voir à quoi est réduit Internet aux yeux de certains.



Sinon je vous rappelle aussi que ce sont des entités privées et que dans tous les cas si un jour ils se réveillaient avec l’envie de tout modérer, ils pourraient le faire.



Bizarrement je n’ai un compte chez aucun des 2 et je ne me sens pas privé de ma liberté d’expression. Mais bon, vous avez raison c’est moi qui doit être le naif…





On ne parle pas de vecteur d’expression mais de vecteur d’expression sur Internet. Ensuite, si tu enlèves la Chine et la Russie, trouver un seul site web qui a même 10% de la fréquentation de ces géants et qui sert à poster du contenu, le partager, le commenter… Ça existe pas chez le grand public, qui ne va pas sur Reddit par exemple. Ce sont à la fois les acteurs majoritaires et presque exclusifs de ce sur quoi porte cette loi,&nbsp; et les têtes de turcs qu’on utilise à tour de bras pour justifier ces lois.



Bien&nbsp; sûr que ça les arrange de ne pas faire de zèle. Mais c’est pas “aux yeux de certains” que Internet est réduit à ces quelques acteurs hein, c’est aux yeux de la quasi- totalité de la population (non initiée à Internet), Facebook c’est quand même 2 milliards de comptes selon eux (je dirais qu’il faut diviser par 2 pour n’avoir que les comptes uniques et actifs). Et puis, Facebook ce n’est pas qu’un réseau social. C’est un écosystème d’applis (WhatsApp et Instagram), interconnectés, qui ont les datas de ton smartphone, les tiennes que tu poste… Fin bref.



C’est une situation unique dans l’histoire, que quelques plate-formes réunissent autant de personnes à un niveau mondial, c’est pourquoi il est très difficile d’anticiper quoi que ce soit.



Pour la fin, ça n’a aucun rapport ; on parle de mettre en place des outils justement sur ce genre de plate-formes web, et leur mise en place limite la liberté d’expression, point. Que tu aies un compte ou non n’y change rien. C’est ta liberté d’expression sur ces plate-formes qui est limitée.









wanou2 a écrit :



Je suis également curieux de savoir comment un nu peu relever du domaine de la pornographie…  étant entendu que la vulgarité n’est par définition pas de la pornographie !







Oui. Encore faut-il considérer un sexe féminin comme vulgaire. <img data-src=" />









Monsieur le Chat a écrit :



@carbier serieusement, essaye de lire un peu entre les lignes et essaye de comprendre ce qu’on te dit, la tu traite tout le monde de naïf sous pretexte qu’on ne pense pas comme toi, c’est juste puéril et ca fait perdre de la valeur à tes propos aux yeux de tout le monde.





Carbier n’a pas besoin de moi pour argumenter, en tous cas je trouve qu’il le fait souvent très bien.



Par ailleurs j’ai l’impression que Carbier, Crocodudule et un autre sont d’accord sur le problème du manque de moyen de la justice.







Monsieur le Chat a écrit :



Entièrement d’accord avec le discours de l’Etat qui joue à Dieu, il y aura toujours des gens haineux, ca sert a rien de se battre contre le vent.





Lutter contre l’expression publique de la haine, c’est inutile ?

Pas du tout d’accord.







Monsieur le Chat a écrit :



Interdire l’expression publique ne sert qu’a conforter l’opinion de ceux qui sont dans l’erreur. Suffit de voir les résultats de la loi Gayssot, par exemple.





Quels seraient ces résultats au juste ?







Monsieur le Chat a écrit :



La vraie solution réside dans la bataille ouverte d’arguments. Faut arreter de prendre les gens pour des neuneus incapables de penser par eux meme.





On va aller te laisser argumenter face à tous les gens qui suivent les Soral, Dieudonné, et autres sympathiques personnes (parfois à l’autre extrême) dont la grandeur d’âme éclabousse tout le monde.



Son exposition dans un lieu publique peut pour certains être du registre de la vulgarité !








wanou2 a écrit :



Son exposition dans un lieu publique peut pour certains être du registre de la vulgarité !







Pour les curetons et les grenouilles de bénitiers. Une partie de l’anatomie du corps humain ne peut en aucun cas être vulgaire. Si on te dit le contraire, c’est que t’as affaire à un fanatique religieux, ou un psychopathe.









OlivierJ a écrit :



Lutter contre l’expression publique de la haine, c’est inutile ?

Pas du tout d’accord.





Ce n’est pas « inutile », c’est dangereux, liberticide et contre-productif (et basé sur des suppositions erronées).



L’expression publique devrait être la plus large et laissée telle qu’elle a été formulée pour que le plus de gens possible puissent la comprendre, et la rejeter s’ils l’estiment nécessaire. Par définition, tout ce qui est destructeur fini par disparaître.



Là on va une fois de plus juste cacher le problème sous le tapis et se féliciter de l’avoir résolu.









Monsieur le Chat a écrit :



@carbier serieusement, essaye de lire un peu entre les lignes et essaye de comprendre ce qu’on te dit, la tu traite tout le monde de naïf sous pretexte qu’on ne pense pas comme toi, c’est juste puéril et ca fait perdre de la valeur à tes propos aux yeux de tout le monde.





OK

Argumentons donc







Monsieur le Chat a écrit :



Entièrement d’accord avec le discours de l’Etat qui joue à Dieu, il y aura toujours des gens haineux, ca sert a rien de se battre contre le vent.





Raisonnement par l’absurde:

il y aura toujours des psychopathes et des violeurs, ca sert a rien de se battre contre le vent.







Monsieur le Chat a écrit :



Interdire l’expression publique ne sert qu’a conforter l’opinion de ceux qui sont dans l’erreur. Suffit de voir les résultats de la loi Gayssot, par exemple. La vraie solution réside dans la bataille ouverte d’arguments. Faut arreter de prendre les gens pour des neuneus incapables de penser par eux meme.





Sérieusement ?

Pour l’instant les seuls arguments que je vois sur les réseaux sociaux: ce sont des batailles d’injures, de harcélement voire de menaces.

L’intérêt des réseaux sociaux a été non seulement de libérer la parole mais aussi de créer des communautés de pensée pour qui toute pensée contraire même argumentée provient des zélites et autres médias dits mainstream à la botte du pouvoir.

Cette libération de la parole n’entraine aucun argumentaire mais plutôt des effets de groupe avec des diffusions de vidéos bidons, de photos truqués et autres théories du complot.



Tu veux un exemple sur ce communautarisme?







yadlajoie a écrit :



https://www.youtube.com/watch?v=BiYQ5Wco3y0





Tu ne penses pas comme moi, alors tu soutiens forcément mes “ennemis”. Aucun argumentaire, rien, le niveau zéro du “débat”.

Le pire étant que je n’ai pas voté LREM aux présidentielles et que je ne voterai pas pour eux aux européennes.



Tu veux un autre exemple ?

Un tiers des millennials américains n’est pas sûr que la Terre est ronde

Lis l’article, tu verras c’est extrêmement intéressant sur les bienfaits des réseaux sociaux. Dans ce cas la pseudo libération de la parole n’a pas permis de diminuer cette théorie, mais bien au contraire l’a propagé.



Alors permets moi de traiter de “naifs” ceux qui ne voient que les pseudo bienfaits d’une liberté de parole idyllique sur les réseaux sociaux.



putain carbier tu me les brises, j’ai ni fesses de bouc, ni touiteure, je hais ces saloperies de resosocios la mort du net que j’aimais quand on était qu’entre nous, ce qui permettait des échanges beaucoup plus civilisé, ramenez moi en 1993 avant que les produits de banlieux et autres gros cons grace à free accèdent au net! Comme ça c’est claire? tu vas arretté une bonne fois pour toute de penser que je zone dans les poubelles du net! c’est peut etre tes habitudes mais pas les miennes!!!

Et non je ne veux pas que ma liberté de paroles soit bridé par une minorité de connard devenu audible grace à la démocratisation du net…ce qui entre nous arrange bien une autre minorité de connards au pouvoir qui veulent tout lissé afin de s’y maintenir..je veux voir qu’une seule tête et que ça file droit, en toute démocratie, mais pas trop quand même!

Je constate que ta définition de l’esprit des lois de Montesquieu t’échappe, apparemment en cours de philo on ne t’a fait lire que considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence.

C’est bien dommage, dans l’esprit des lois on t’apprends des trucs sympa comme la séparation des pouvoir, mais c’est vrai que dans ta version hygiénique de la démocratie, t’as tendance à ne comprendre qu’un seul pouvoir, le législatif et le judiciaire pouvant, l’un etre regroupé avec l’executif, et l’autre vendu aux gafa.

Tu vois je pensais réellement que n’ayant pas des opinions similaire nous pouvions discuter, mais décidément non…tu fais parti des ces ultras libéraux pret a vendre la democratie pour leur prore profit



tiens, vais aller voter les trous de bal de la trinité aux prochaines elections rien que pour te montrer l’interet de toutes ces belles idées liberticide

Parce que bon, à l’imitation il vaut toujours mieux préférer l’originale!!!








carbier a écrit :



Cette libération de la parole n’entraine aucun argumentaire mais plutôt des effets de groupe avec des diffusions de vidéos bidons, de photos truqués et autres théories du complot.





L’expression n’a pas été « libérée », elle a trouvé d’autres voies : la technologie permet la lutte contre son oppression ailleurs (pour employer la rhétorique marxiste).



Ce qui est largement préférable à l’évacuation des ressentiments (sensés ou non) par des comportements physiques et des passages à l’acte. De plus petits maux sont préférables.



Le jour où les constructivistes feront l’effort de comprendre qu’on ne réduit pas la complexité de la psyché humaine à un jeu d’équations simpliste ou un modèle hypothétique pour établir des législations ineptes et inutiles, ils auront fait un énorme pas intellectuel. J’aimerais contempler cela de mon vivant…



Si on ne voit que des conneries sur les réseaux sociaux faut peut être changer “d’amis” et de “pages” qu’on fréquente… C’est un RESEAU. C’est toi qui le construit. Y’a des groupes de cons et des groupes de gens intelligents. Y’a ton groupe de connaissance avec qui tu partages rarement des fake news et autres engueulades, vu que bin, ce sont les gens que tu fréquentes quotidiennement. Et il y a les espaces publics (commentaire Le Monde, RT, BFM, groupe de platistes…), qui n’ont rien d’inhérents aux réseaux sociaux ; c’est l’extension des sections commentaires qui existaient déjà sur d’autres sites, extension du PMU, du repas de famille où personne n’est d’accord… Si on ne VEUT PAS risquer de se faire insulter en ligne, bin on ne RACONTE PAS sa vie sur des espaces publics, ou alors on assume ; comme en vrai.



C’est facile de critiquer un outil qu’on utilise pas. Mais je suis d’accord que ce sont des lieux favorisant les débordements à cause de l’effet de masse. Mais ça, encore une fois, c’est social, pas numérique.


Puisque vous m’avez toustes l’air très concerné-e-s, je tiens juste à préciser que j’ai distribué hier une dizaine de CD du documentaire sur Aaron Swartz et je vous encourage à en faire autant si ce n’est plus (et ce quelle que ce soit “votre” communauté).








yadlajoie a écrit :



Puisque vous m’avez toustes l’air très concerné-e-s, je tiens juste à préciser que j’ai distribué hier une dizaine de CD du documentaire sur Aaron Swartz et je vous encourage à en faire autant si ce n’est plus (et ce quelle que ce soit “votre” communauté).





Je regarderais ça mais ça me dit déjà quelque chose.

Bien entendu ce que je dis plus haut c’est à mettre à côté de tout ce qui est manipulation de masse / influence sur les réseaux. Même si, bin si on n’échange pas avec n’importe quoi, on a moins de chances de faire influencer. L’essentiel est d’être critique par rapport au “n’importe quoi”.









tmtisfree a écrit :



L’expression publique devrait être la plus large et laissée telle qu’elle a été formulée pour que le plus de gens possible puissent la comprendre, et la rejeter s’ils l’estiment nécessaire. Par définition, tout ce qui est destructeur fini par disparaître.





T’es pas sérieux là…

Ce n’est plus de la naïveté à ce niveau-là.

La haine appelle la haine, l’histoire l’a assez montré.



Et je ne peux pas mieux dire que Carbier :







carbier a écrit :



Pour l’instant les seuls arguments que je vois sur les réseaux sociaux: ce sont des batailles d’injures, de harcélement voire de menaces.

L’intérêt des réseaux sociaux a été non seulement de libérer la parole mais aussi de créer des communautés de pensée pour qui toute pensée contraire même argumentée provient des zélites et autres médias dits mainstream à la botte du pouvoir.

Cette libération de la parole n’entraine aucun argumentaire mais plutôt des effets de groupe avec des diffusions de vidéos bidons, de photos truqués et autres théories du complot.





<img data-src=" />







carbier a écrit :



Le pire étant que je n’ai pas voté LREM aux présidentielles et que je ne voterai pas pour eux aux européennes.





Parenthèse un peu HS et plus personnelle : ça m’étonne étant donné la teneur générale de tes commentaires ; je veux dire par là que tu es plutôt dans l’espace idéologique plutôt vers le centre, recouvert par le PR (même si tu n’apprécies pas plus que ça ce dernier).







tmtisfree a écrit :



Ce qui est largement préférable à l’évacuation des ressentiments (sensés ou non) par des comportements physiques et des passages à l’acte. De plus petits maux sont préférables.





Heu…

Je te rappelle que les passages à l’acte sont grandement encouragés par les discours de haine, justement.

Et les haineux savent déjà très bien s’exprimer entre eux sans le faire en ligne.







tmtisfree a écrit :



Le jour où les constructivistes feront l’effort de comprendre qu’on ne réduit pas la complexité de la psyché humaine à un jeu d’équations simpliste ou un modèle hypothétique pour établir des législations ineptes et inutiles, ils auront fait un énorme pas intellectuel. J’aimerais contempler cela de mon vivant…





Tu parles à qui là ?







lanoux a écrit :



putain carbier tu me les brises, j’ai ni fesses de bouc, ni touiteure, je hais ces saloperies de resosocios la mort du net que j’aimais […]

Je constate que ta définition de l’esprit des lois de Montesquieu t’échappe […]

tu fais parti des ces ultras libéraux pret a vendre la democratie pour leur prore profit […]





Tu délires complètement.







lanoux a écrit :



tiens, vais aller voter les trous de bal de la trinité aux prochaines elections rien que pour te montrer l’interet de toutes ces belles idées liberticide





On touche le fond, là.

C’est comme le type qui dit qu’il va voter pour le loup, ça va faire peur au berger.



Nos heures sombres ne doivent pas nous détourner du sens de la vie.



:-I








OlivierJ a écrit :



T’es pas sérieux là…

Ce n’est plus de la naïveté à ce niveau-là.

La haine appelle la haine, l’histoire l’a assez montré.



Un peu comme les jeux vidéo violents qui entraînent un comportement violent… qui n’existe pas quand on le mesure. <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



Je te rappelle que les passages à l’acte sont grandement encouragés par les discours de haine, justement.

Et les haineux savent déjà très bien s’exprimer entre eux sans le faire en ligne.





Tu rappelles seulement l’homélie sociologique dominante et fausse (comme souvent chez les croyants). Où sont les études multifactorielles validées, indépendantes et répliquées ? Les études sur les jeux vidéo, qui sont basées sur ce préjugé simpliste démontrent l’absence de tout lien. L’argument est donc erroné et l’hypothèse est à rejeter.









OlivierJ a écrit :



Tu parles à qui là ?





À tous les escrocs qui soutiennent ces fables.



c’est vrai, vous n’applaudissez pas des 2 mains a toutes les lois liberticides passées depuis 10ans, mais ce n’est pas grave, ils ne sont pas fachos, ils en ont juste les lois, relis Montesquieu!! Ils expose les fondements de ce qu’est une démocratie, et dedans il y a clairement la SEPARATION DES POUVOIRS.

Il y a quoi qui te dérange tant la dedans? c’est vulgaire, c’est pas nouveau monde disruptif start up nation?



Et non je vote pas le loup pour faire peur au berger, je suis tout simplement l’ecolo qui libere l’ours, juste pour vous faire chier!



C’est pas toi qui dernièrement nous disais qu’il y en avait marre de benala? Bizarre la justice INDEPENDANTE, et non un truc administratif vient de le coller en taule…et je veux que ce genre de chose soit encore possible. C’est injurieux?








carbier a écrit :



Que penses-tu du droit de pouvoir circuler librement dans la rue sans se faire traiter de “sale juif” par exemple ?&nbsp;






&nbsp;Le probleme avec la rue (alias espace public) c'est qu'elle appartient a l'Etat ... Ou bien qu'elle appartient "a tout le monde".      






&nbsp;On est en donc ici en Twilight Zone..       

&nbsp;Si la rue appartient a l'Etat, c'est l'Etat qui decidera de ce qu'on peut y faire...

&nbsp;Si c'est a "tout le monde" ... C'est a "tout le monde" (whatever that means...) de decider (good luck..)&nbsp;





&nbsp;Je prefererais personnellement que les rues soient privees.



&nbsp;Si j'avais ma propre rue, les propos a caractere racistes seraient interdits.. Et les politiciens n'auraient pas autorisation d'y circuler.     



&nbsp;





carbier a écrit :



Si tu veux insulter la terre entière chez toi ou entre amis ayant les mêmes charmantes idées, personne ne t’en empêche… Par contre insulter la terre entière sur les réseaux sociaux en prenant pour cible une partie de la population est interdit…






&nbsp;La c'est bien plus simple.      

&nbsp;Les reseaux sociaux sont des proprietees privees. Twitter, Facebook etc. en sont les proprietaires. C'est a eux de fixer les regles.

&nbsp;Et ils n'ont pas attendu l'Etat et Mounir pour interdire les propos a caractere racistes !