API DirectStorage : la préversion est disponible, Windows 10 sera compatible

API DirectStorage : la préversion est disponible, Windows 10 sera compatible

Mais Windows 11 sera meilleur

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David Legrand

Publié dans

Hardware

20/07/2021 2 minutes
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API DirectStorage : la préversion est disponible, Windows 10 sera compatible

Avec ses dernières Xbox, Microsoft a introduit une nouvelle API permettant un accès au stockage par le GPU, sans passer par le processeur central de la machine (CPU) afin d'améliorer les performances. Elle est désormais accessible aux développeurs, l'éditeur ayant mis de l'eau dans son vin sur la question de la compatibilité.

Au lancement de Windows 11, on apprenait que l'OS intègrerait nativement la nouvelle API DirectStorage qui lui serait réservée. Face à la grogne et à l'incompréhension des joueurs, Microsoft a néanmoins revu ses plans.

Il faut dire que les restrictions matérielles de Windows 11 sont nombreuses et vont laisser du monde sur le carreau si rien ne change d'ici son lancement à l'automne. Il a donc été décidé que DirectStorage serait également exploitable sur Windows 10 à partir de sa version Novembre 2019 (1909), comme l'Agility SDK

Une annonce faite à l'occasion de la Game Developer Conference (GDC), l'éditeur en profitant pour remettre en avant sa session technique de la Game Stack Live 2021 d'avril dernier où il détaillait le fonctionnement de DirectStorage :

Il faudra bien entendu un GPU DirectX 12 pour en profiter. Microsoft rappelle que les principaux avantages de cette API sont la possibilité de décompression accélérée par le GPU ainsi qu'un accès par celui-ci aux données stockées sans contrainte de la part du CPU, pour une plus grande efficacité.

GPU et stockage : des avantages au-delà des jeux ?

Il sera intéressant de voir comment certaines applications pourraient être tentées d'exploiter cette API, ses avantages pouvant être multiples tant pour des systèmes équipés de SSD très rapides que de HDD. Même si dans ce second cas, les gains seront (forcément) bien moins importants.

Microsoft ajoute que Windows 11 restera nécessaire pour exploiter au mieux DirectStorage, en raison de toute la couche de traitement du stockage qui a été revue pour être plus efficace que celle intégrée à Windows 10. Les développeurs intéressés peuvent s'y essayer avec la préversion disponible (sans décompression GPU). Pour l'obtenir, il faut envoyer une demande à [email protected].

Cela devrait inciter NVIDIA à revenir sur sa solution RTX IO (basée sur DirectStorage), annoncée à l'occasion du lancement des GeForce RTX 3000 (Ampere). Elle est, elle aussi, en accès anticipé depuis quelques temps.

NVIDIA Ampere RTX 30 Series Live

Écrit par David Legrand

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Commentaires (7)


Je ne sais pas quel est le goulot d’étranglement (CPU ?) lors du démarrage de windows ou autre applis, mais je n’ai ressenti aucune amélioration notable entre un vieux SSD Sata et un NVME PCIE 4, si ca pouvait changer ^^


Si ton vieux SSD est en slc ou mlc, et ton récent en tlc ou pire qlc, ça peut s’expliquer :-) Les vieux SSD sont encore top, les plus récents font les fiers dans les benchmarks mais en usage réel, c’est différent. Mais on a gagné en capacité de stockage.


Sur de vieilles machines le problème n’est pas au nivau du stockage (uns fois passé à un SSD). Une machine récente sait démarrer de manière presque instantanné. Tout ce qui prend du temps c’est la phase BIOS/POST. Cela peut aussi dépendre de certains éléments qui ont un pilote à charger ou autre.


C’était un 850 Pro (MLC), le nouveau est un MP600 Pro (TLC), pour le processeur c’est un 3900x avec 32GB de RAM, après je dois être un vieux blasé mais je suis certains qu’en A/B testing je ne ferai pas la différence.


En même temps, je n’ai jamais vu d’argumentaire miser sur le démarrage de Windows comme élément différenciant sur de nouveaux SSD par rapport à d’anciens modèles. Sur un HDD/SSD on peut faire la différence, mais sinon…



La vraie différence entre les deux modèles que tu cites c’est surtout les débits séquentiels qui n’auront rien à voir (et peut être aussi sur de plus petits fichiers selon les performances du contrôleur de chacun).


Ça peut être intéressant pour tout ce qui est visualisation 3D d’objets très lourds (computer tomography, nuages de (milliards) points.


C’est que dans des usages à forte charge que ça creuse un peu plus. Latences plus basses augmentes les perf’ pour les pti’ fichier en quantité. Mon cas le plus concret que j’ai eu jusque là c’est une installation d’un serveur de messagerie Exchange. 45min sur bon vieux SSD sata Crucial MX200, 30 min en NVMe Samsung 960 pro.



Un système d’exploitation sollicite pas assez le stockage. Comme l’a dit David, aujourd’hui c’est une carte mère récente qui peu faire la différence, un fastboot et quelques éléments bien calé et hop. Sur un vieux PC (de 12 ans) je crois que je suis dans les 20-25s. Un PC tout neuf on descend facile dans les 5-10s pour un SSD identique.