Blade (Shadow) s'explique sur son redressement judiciaire

Blade (Shadow) s’explique sur son redressement judiciaire

Dans l'attente d'un investisseur solide

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David Legrand

Publié dans

Économie

04/03/2021 6 minutes
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Blade (Shadow) s'explique sur son redressement judiciaire

Comme prévu, Stéphane Héliot s'exprimait ce soir, à l'occasion d'un Shadow News, sur le redressement judiciaire dont Blade fait l'objet. Mais aussi sur les espoirs de l'équipe pour les mois à venir.

Ce mardi 2 mars 2021, le Tribunal de Commerce de Paris a prononcé l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire concernant Blade SAS, société éditrice de Shadow. Un administrateur judiciaire a donc été nommé, l'entreprise étant en période d'observation jusqu'au 2 septembre.

Blade en redressement, 2CRSi réagit, l'équipe s'exprime

Ce n'était pas une surprise, la startup étant en difficulté ces derniers mois. Une levée de fonds était attendue en fin d'année, elle n'a pas été réalisée. Avec plusieurs millions d'euros par mois de dépense, c'était la suite logique. Comme nous l'avions évoqué dans un précédent article, les équipes ont été informées mardi soir de la procédure.

De son côté, son actionnaire et principal partenaire 2CRSi, a fait savoir qu'il restait propriétaire des serveurs mis à disposition de Blade SAS, qu'ils pourrait donc récupérer, avec un risque d'impayé dans le cadre du redressement estimé à 10,8 millions d'euros en date du 28 février 2021 (intérêts compris). Ajoutant que la filiale américaine Blade Corp lui doit également pas moins de 23,3 millions de dollars. Voici le détail des chiffres communiqués : 

Blade 2CRSi Dettes

C'est dans ce contexte que Stéphane Héliot, l'un des cofondateurs de l'entreprise, était ce soir aux côtés de Victor Grimoin pour un Shadow News un peu spécial, pour s'expliquer auprès des clients de cette nouvelle difficulté et les rassurer, ainsi que pour afficher la volonté de l'entreprise de trouver un repreneur pour l'aider à se développer.

Des dettes et un besoin de cash

Car le service Shadow perdure et reste utilisable par les clients d'ici à une éventuelle reprise. Une procédure qui peut être rapide, mais nécessitera tout de même quelques mois pendant lesquels les créances sont mises en attente.

Les employés vont bien entendu être payés, bien qu'ils aient été prévenus en début de semaine que ce serait avec quelques jours de retard pour le mois de mars. Sur le court terme, rien ne change donc. Mais tout le monde espère que l'on saura rapidement qui propose de racheter la startup et dans quelles conditions. 

Car sa situation est plus que délicate. Ses dettes se chiffrent en dizaines de millions d'euros. Un repreneur n'acceptera sans doute pas de régler ce passif en voyant dans le même temps 2CRSi reprendre ses serveurs et se retrouver avec un service inutilisable. C'est tout l'enjeu de la procédure ouverte cette semaine.

« Je suis très confiant sur le rachat »

Ce qui ressort clairement de la communication de ce soir, c'est qu'un repreneur présenté comme sérieux et solide semble déjà clairement identifié par l'équipe. Elle s'est refusée à en dire plus pour le moment, évoquant seulement le fait qu'il s'agit d'un acteur français/européen dans le secteur de l'entreprise, aux « grandes ambitions ».

Héliot présente d'ailleurs la procédure collective en cours comme « une levée de fond spéciale », qui viendrait se substituer à celle qui n'a pas eu lieu par la voie classique. Une façon un peu étonnante de voir les choses, ne serait-ce que parce que, comme il le rappelle, tous les investisseurs historiques vont ici perdre leur mise.

Blade Shadow News

Le plan de cession semble déjà dans toutes les têtes et pourrait être finalisé sous deux mois. Il sera alors temps de mettre en place une nouvelle stratégie. Là aussi rien n'a été évoqué pour le moment. Interrogé sur la transparence de la startup dans sa communication, qui n'a pas toujours été au rendez-vous, le co-fondateur considère qu'ici elle « communique presque un peu trop tôt », ne pouvant encore rien dire sur l'essentiel, qui tient de l'inconnu.

Mais quelques sujets ont néanmoins été évoqués de manière disparate. Comme la question de la baisse de prix de Shadow Boost, perçue désormais comme l'un des éléments qui n'a pas arrangé la situation financière de la société. Mais aussi la gestion des dépenses : « il y a des choses que l'on paie trop cher dans ce que l'on achète aujourd'hui, on doit gérer notre argent de manière plus rigoureuse ». Et d'évoquer les tentatives de résolution des problèmes du système de stockage, avec des éléments déployés parfois pour un million d'euros lors d'essais. 

L'arrivée du nouvel investisseur est donc également vue comme une manière de faire table rase du passé sur ces sujets, d'apprendre des erreurs commises. « C'est une chance de faire bien ce que l'on n’a pas toujours bien fait jusqu'à présent », ajoute Stéphane Héliot qui est confiant sur le fait que l'équipe aura enfin les moyens de ses ambitions dans un cadre sans doute plus structuré. 

Shadow veut croire à son renouveau

Dans la foulée de cette intervention, en français puis en anglais, Blade a diffusé un communiqué et une FAQsur le même thème. L'entreprise s'y veut positive pour la suite : « d’ici quelques semaines, nous aurons pris un tournant stratégique d’envergure pour l’entreprise, son équipe et le développement de son activité ».

Elle évoque « une nouvelle ère » et le besoin « de repartir sur des bases nouvelles ». Pour l'équipe, il n'y a pas de doute : son ambition de créer un service de « PC dans le cloud » il y a cinq ans était la bonne, l'idée « en phase avec son temps », la demande est là, les géants américains se sont presque tous lancés sur ce créneau, même si certains ont déjà ralenti la voilure, comme Google avec Stadia.

Elle évoque son avance technologique, ses 2/3 de clients à l'étranger, les milliers en file d'attente. « Il faut désormais s’assurer qu’il se réalise, en retrouvant des marges de manœuvre financières pour investir et construire une croissance durable et rentable ». Elle évoque là aussi l'adossement « à un investisseur solide » sans donner de nom.

« Fort de notre expérience, nous connaissons mieux les conditions du succès », promet Blade. On apprend au passage que la procédure collective concernera aussi la filiale américaine. 

« Ainsi, l’aventure de Shadow va se poursuivre », conclut le communiqué. « Cette opération nous donne même l'occasion de l’accélérer. Pendant cette période de transition, nous continuerons de développer notre technologie et d’assurer le meilleur service à nos utilisateurs et notre communauté, qui sont la clé de réussite du projet ».

Écrit par David Legrand

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Sommaire de l'article

Introduction

Blade en redressement, 2CRSi réagit, l'équipe s'exprime

Des dettes et un besoin de cash

« Je suis très confiant sur le rachat »

Shadow veut croire à son renouveau

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Commentaires (29)


Ça a pas mal brûlé le cash, l’investisseur va être méfiant je pense.



Dans tous les cas, ça me rassure que Shadow puissent perdurer.


Le “matériel récupérable” a dû bien perdre de sa valeur.



C’est surtout le travail fourni sur les algorithmes de compression et l’optimisation de la latence le nerf de la guerre. Mais ça ne figure pas dans les chiffres de 2CRSi, un bon repreneur un peu joueur a moyen de faire quelque chose.



Troufiniou a dit:


Ça a pas mal brûlé le cash, l’investisseur va être méfiant je pense.



Et c’est exactement pour ça qu’ils n’ont pas réussi à faire de tour de table cette fois: frilosité des investisseurs face à une boîte dont les indicateurs (rentabilité, gouvernance…) sont trop dans le rouge en dépit des levées de fonds précédentes.




À aucun moment il n’y a un début de remise en cause sur les erreurs commises: business model non rentable, promesses de lendemains qui chantent par le gourou-cofondateur, l’infra technique à mille lieues d’autres startups en terme d’industrialisation: tant qu’il y a de l’argent à brûler l’illusion fonctionne, maintenant moins.



Concernant le live Twitch, j’ai rigolé quand il a comparé le redressement judiciaire à une levée de fonds. Ah et aussi quand ils ont dit que des boîtes comme Facebook ou Dropbox avaient des coûts en infra moindres qu’eux. Et aussi quand ils ont suggéré que l’ambiance en interne n’était pas morose (c’est faux).


Et d’évoquer les tentatives de résolution des problèmes du système de stockage, avec des éléments déployés parfois pour un million d’euros lors d’essais.



Le stockage performant, redondé et backupé, c’est un gouffre à fric.



Je vais faire mon conseilleur de pilier de bar, mais le but de shadow, c’est le gaming, ils devrait vendre du stockage performant best-effort et sans backup.
Pour ceux qui veulent bosser, y a amazon workspace, moins cher et stockage sécurisé et surtout plus souple.


Boarf je ne crois pas. Pour 1M€, tu as de quoi stocker franchement: tu prends 3 vraies baies de disques full flash avec la deduplication activée pour les os, et un stochage ceph hci pour les profils Windows, et tu mets du cache lecture ssd local pour chaque hôte. Je ne t’explique pas les performances ^^;



Après, je serais curieux de connaître leur nombre de clients et leur taille de stockage utile puis dedupliqué / snapshoté


A l’époque, ça s’est “justifié” par la recherche d’une solution permettant de séparer les baies de stockage des baies de calcul sans que la latence se ressente, obligatoire pour le business model (moins de capacité que de clients)



Ca leur a permis d’avoir des armoires de SSD&HDD, et des armoires de CPU+GPU séparées alors qu’avant, les SSD/HDD étaient obligatoirement “locaux” aux CPU/GPU.




Supprime l’inutilisation des baies CPU+GPU si les utilisateurs des SSD/HDD ne sont pas connectés
Maximise l’occupation en échange de SSD/HDD qui peuvent être à plusieurs “mètres”




Inconvénient que l’on a directement ressenti à l’époque : ralentissement assez grave des performances




Solution à priori trouvée : redondance des sessions sur des SSHD dans des “quartiers” afin que les clients aient au moins une session disponible avec leur données pas trop loin (sinon besoin de câbler en 100GB optique l’ensemble du datacenter, ce qui est clairement ruineux, la techno devait être prohibitive à l’époque)




Bref, l’or de Shadow c’est à mon avis clairement dans l’expérience, les solutions aux erreurs, la dérivation de PARSEC homebrew… Même si ces solutions se sont clairement ressenties sur l’expérience, en tant que bêtas, on a clairement accepté le compromis pour pouvoir poursuivre l’expérience, mais cette époque a été la pire de Shadow selon mes souvenirs, on s’est clairement retrouvé (à mon avis) avec des armoires de SSD directement au dessus des CPU/GPU remplacées par des blocs de SSHDs en 10GB/s à plusieurs dizaines de mètres et des switchs en surchauffe, la grosse cata…..!


Le coup de l’investisseur qui veut investir mais uniquement si la boite se met en redressement judiciaire, ça sent l’entourloupe à des kilomètres.



A vu de nez, je dirais que Blade a 50% de chance de survie.


Courage à eux et j’espère tout de même que ça continuera.



Et je suis persuadé que ça peut réussir. Je suis moi-même intéressé mais quand on voit qu’il faut un an pour accéder à une machine, on laisse juste tomber.


Ça sent le free/scaleway à plein nez. Acteur européen/français du domaine, j’en vois qu’un qui soit aussi féru de technologie et de star-up. Surtout que c’est essentiellement des problèmes de gestion qui coule la boîte et ça les équipes de Xavier Niel savent faire pour redresser la barre.


Je pensai à Klaba, qui a déjà une bonne connaissance de l’entreprise.



Cqoicebordel a dit:


Le coup de l’investisseur qui veut investir mais uniquement si la boite se met en redressement judiciaire, ça sent l’entourloupe à des kilomètres.



A vu de nez, je dirais que Blade a 50% de chance de survie.




Comme dit dans l’article et comme l’a expliqué Blade, ce n’est pas la situation. La société a tenté de lever des fonds, ça ne s’est pas fait. Elle s’est retrouvé dans la situation actuelle et a donc lancé la procédure de mise en redressement pour trouver une solution.



Dans ce genre de cas il y a une prospection en amont en général, je suppose que c’est là que d’éventuels repreneurs se sont manifestés.



Maintenant il faut être réaliste, tout repreneur de l’entreprise qui maintiendra le service/activité pour y réinvestir ne le fera pas sans garanties sur ce qu’il adviendra du passif de l’entreprise. C’est ça qui se joue en ce moment (mais ça aussi c’est dit dans l’article).



Mais vu les propos tenus, je pense qu’ils ont déjà identifiés le partenaire, mais que comme la procédure suit son cours et que c’est l’administrateur qui décidera, ils ne peuvent rien dire.




laurentetie a dit:


Je pensai à Klaba, qui a déjà une bonne connaissance de l’entreprise.




Un service comme Blade/Shadow, c’est plusieurs millions d’euros de cash par mois à sortir, je doute que Klaba/Jezby soit dans ce mood d’investissement. On verra ce qu’il en est. Pour info je lui ai demandé s’il avait des intentions sur le sujet (sans réponse). Mais je suppose qu’il a vu passer le dossier et que s’il a décidé que ça valait le coup, il pourra reprendre (mais j’ai des doutes).



évoquant seulement le fait qu’il s’agit d’un acteur français/européen dans le secteur de l’entreprise,




Le secteur de l’entreprise, faut-il l’entendre dans son acception large, ou “le secteur de Shadow”, à savoir l’IT et le IaaS / SaaS en particulier ?


Impossible de répondre à cette question tant que l’on ne saura pas qui est l’investisseur.


David_L

Impossible de répondre à cette question tant que l’on ne saura pas qui est l’investisseur.


Merci pour la réponse ! :chinois:


Les paris sont ouverts !
Je dirais Altice, mais ça ne serait pas une bonne nouvelle..
Je préfererais illiad, le dévialet pourrait enfin servir à quelque chose d’utile ;)


Ça sent quand même pas bon… Après j’ai jamais été la cible. Je tiens trop au concept de “Personnal Computer”. Même si il faut reconnaître que tout semble fait pour le faire disparaître.


Clairement, le repreneur devra éponger le passif avec 2CRSi en priorité puis voir avec les liquidateurs pour retitriser les dettes en cours (voire en effacer certaines anciennes).
Ce que je vois en résultante assez certaine est que pour avoir une chance que le R.O.I. fonctionne il faudra que l’offre Boost augmente de prix pour libérer de l’excédent d’exploitation.


La procédure de redressement judiciaire a été lancé à l’initiative de Blade ou d’un créancier qui a considéré que Blade était en défaut de paiement ? Si c’est Blade qui l’a choisi, c’est d’une part très bien joué de leur part, trop d’entreprises se placent sous le coup du redressement judiciaire trop tard pour être réellement redressé alors que c’est bien le but de la procédure. D’autre part, si c’est bien de leur fait, ça leur permet au moins de souffler et d’arrêter de brûler du cash et de discuter plus sereinement avec des repreneurs.



IANAL mais vu qu’un administrateur judiciaire a été nommé, ils n’ont pas totalement leur destin entre leurs mains vu que celui ci doit valider le projet du/des repreneur(s).



Troufiniou a dit:


Ça a pas mal brûlé le cash, l’investisseur va être méfiant je pense.



Dans tous les cas, ça me rassure que Shadow puissent perdurer.



nabnux a dit:


Et c’est exactement pour ça qu’ils n’ont pas réussi à faire de tour de table cette fois: frilosité des investisseurs face à une boîte dont les indicateurs (rentabilité, gouvernance…) sont trop dans le rouge en dépit des levées de fonds précédentes.



À aucun moment il n’y a un début de remise en cause sur les erreurs commises: business model non rentable, promesses de lendemains qui chantent par le gourou-cofondateur, l’infra technique à mille lieues d’autres startups en terme d’industrialisation: tant qu’il y a de l’argent à brûler l’illusion fonctionne, maintenant moins.



Concernant le live Twitch, j’ai rigolé quand il a comparé le redressement judiciaire à une levée de fonds. Ah et aussi quand ils ont dit que des boîtes comme Facebook ou Dropbox avaient des coûts en infra moindres qu’eux. Et aussi quand ils ont suggéré que l’ambiance en interne n’était pas morose (c’est faux).




C’est vrai. Mais je pense qu’il va y avoir plusieurs repreneurs potentiels qui vont se présenter justement parce que les liste d’attentes pour faire activer un abonnement sont tellement longues que ça démontre de la popularité du service, et donc à terme de son fort potentiel de viabilité à partir du moment où ils arrêtent de promettre la lune et de partir en vrille.



Ça peut être très bon justement, l’ultime coup de pied au cul pour qu’ils arrêtent leurs conneries et se remettent sur le droit chemin, quitte à dégager des personnes certes iconiques dans l’entreprise mais qui ont trop géré ça à la RACHE.



Un des trucs super débiles avec cette boite : je m’y suis abonné en 2018, quand l’offre était unique (une seule config), à entre 25 et 30€/mois (je suis au Royaume-Uni, et ça me coûtait même un peu moins cher que ça). Quand ils ont ouvert les commandes pour les nouvelles gammes fin 2019, avec l’offre Boost qui divise le prix par 2, il y avait une file d’attente pour au final continuer d’utiliser la même config mais moins cher. Et je trouve que franchement, soit la boite était super mal organisée pour avoir besoin de créer une file d’attente pour simplement changer le tarif, soit c’était juste un peu malhonnête de leur part, voire même un peu des 2. Malgré ça, si je ne m’étais pas monté un PC en avril, je serai resté quand même parce que même à 30€/mois, ça revient moins cher qu’un PC en fait (malgré les inconvénients liés au streaming).



En tous cas, ça serait vraiment dommage si ça disparaissait. La demande est clairement là, le système fonctionne fichtrement bien, et le simple fait que ça ne soit pas un bête service de streaming de jeux vidéo donne énormément de possibilités aux utilisateurs et leur permet, malgré quelques accrocs, d’éviter le blocage d’Apple.



Plastivore a dit:


Un des trucs super débiles avec cette boite : je m’y suis abonné en 2018, quand l’offre était unique (une seule config), à entre 25 et 30€/mois (je suis au Royaume-Uni, et ça me coûtait même un peu moins cher que ça). Quand ils ont ouvert les commandes pour les nouvelles gammes fin 2019, avec l’offre Boost qui divise le prix par 2, il y avait une file d’attente pour au final continuer d’utiliser la même config mais moins cher. Et je trouve que franchement, soit la boite était super mal organisée pour avoir besoin de créer une file d’attente pour simplement changer le tarif, soit c’était juste un peu malhonnête de leur part, voire même un peu des 2. Malgré ça, si je ne m’étais pas monté un PC en avril, je serai resté quand même parce que même à 30€/mois, ça revient moins cher qu’un PC en fait (malgré les inconvénients liés au streaming).




Je me retrouve un peu dans ce cas, en file d’attente pour un Infinite depuis plus d’1 an et demi, lors de l’annonce je me suis désabonné pour me réabonner, et du coup je me retrouve bloqué en Boost.
Ça a quand même été bénéfique, il y a des machines dans un parc ou les accès disques sont horribles, maintenant ça c’est amélioré suite à ce réabonnement, et je suis plutôt satisfait du service.
C’est au hasard de l’attribution ça, mais ce genre d’indicateurs ils doivent forcément le savoir, je sais bien qu’ils partent sur du Qemu maison mais quand même… ne rien faire pour améliorer le service. Je sais pas sur quel environnement ça se produit mais ça fait peur.



Moi je verrais bien garder le bon (le software), faire de l’IaaS et laisser ça à des experts, et améliorer toujours l’expérience Liste de Nvidia.
2CRSi irai revendre son matériel à des gens qui brassent du vent en crypto et tout le monde sera content.


Personnellement, j’ai laché l’affaire quand en aout 2020 ils m’ont dit que je n’aurai pas mon ultimate avant 2021 dans un pauvre mail dégueulasse.
Ultimate commandé en novembre 2019 avec “ne touche à rien sinon tu perdras ta position dans la liste d’attente”. J’étais client depuis quasi 2 ans et la pilule était déjà mal passée quand en mars ils nous sortent le fait qu’ils vont donner les ultimate aux nouveaux clients (et ils ont bien caché le fait qu’ils en ont donné aussi aux influenceurs pour la pub, genre Benzai).
Potentiellement je voulais l’ultimate pour effectuer du calcul 3D déporté et la déco automatique a pas améliorer ce que je pensais faire de mon abonnement.



Depuis Geforce Now Founders à 5€/mois et Game Pass Ultimate avec Xcloud (avec une offre 1 an à 40€ TTC via le tuto sur xboxygen). Dans l’affaire j’ai perdu énormément de capacité à jouer à ma librairie Steam, Gog, Humble… c’était la contrepartie que j’ai acceptée.
L’économie permettant l’achat d’un pc master race à base de RTX 3080 et de 5950x (dans mes rêves) ^_^!
Cheers/.


Pour moi, la vraie valeur ajoutée de Shadow se trouve surtout dans leur soft. Après avoir monté mon PC, j’ai utilisé un peu Parsec pour pouvoir continuer à jouer depuis mon MacBook Air dans une autre pièce (donc réseau local, le plus souvent filaire), et me retrouver avec une image de qualité plutôt moyenne, du frame drop et de magnifiques macroblocs bien moches, alors que Shadow sur le même Mac, même en WiFi, me rendait une bien meilleure image (malgré les couleurs qui bavent très légèrement à cause du profil 4:2:2). Ça ne m’a pas du tout donné envie de tester leur offre Warp payante, surtout parce que ça coûte à peine moins cher que Shadow Boost (bon, en l’occurrence, c’est Shadow Boost qui a l’air d’être trop peu cher, mais 10$ par mois me parait quand même un peu cher pour ce que Parsec Warp propose).


On a tous nos cas, sur un 3440x1440 ultrawaide et bien… Ça marche. Pas bloqué en 1080p.
Franchement pour du casual oui.



Après sur du hardcore je reviens en local (genre cstrike).


En gros on est pas limité sur des résolutions de consoles et ça … +++


Lorsque j’ai essayé les solutions Google et autre, il fallait payer le jeu avoir un rendu pourris.
Il y a clairement un truc.


Je mets le jeu en 3440x1440 (f11) il split pas mon écran.
Désolé mais Shadow est super sur ce point.
Je ne fais pas leur promo au niveau hardware ils sont loin voit mieux.



Sur des jeux il y a 2 ans….


Et… God I hate em.



Pour me mettre des PC lents, supprimer mes jeux lors d’un master reboot…


Shadow c’était le meilleur rapport coût/qualité de stream. Avec la liberté de la résolution de rendu. J’avais un écran 3:2 en 3000x2000… Pas classique quoi.
Je m’y retrouve pas du tout sur les autres plateformes. Mais comme tout, je m’y suis adapté. Sur GFN on a du 1200p 16:10 assez propre.
Le xcloud c’est sur mon Android et 720p ça passe bien.
Pour du jeu sérieux comme tu dis, faut jouer local. C’est plus écologique lol.


Blade a claqué le beignet à OVH et en est mort. Avec des amis comme 2CRSi, on n’a pas besoin d’ennemis.