La nouvelle Fedora, riche en nouveautés, arrivera fin avril. L’équipe de développement en propose déjà une bêta publique. Comme souvent avec cette distribution, les apports sous le capot sont importants. Cette fois cependant, d’importantes modifications ergonomiques sont de la partie, grâce à GNOME 40.
Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas Fedora, résumons la situation : il s’agit du laboratoire de Red Hat. L’éditeur y teste des technologies et composants bien avant leur éventuelle intégration dans RHEL (Red Hat Enterprise Linux). Fedora est donc une distribution Linux connue pour embarquer les dernières technologies.
L’un des cas les plus emblématiques est l’utilisation par défaut du serveur d’affichage Wayland dès Fedora 25, sortie en novembre 2016, alors que d’autres – comme Ubuntu – n’y sont toujours pas passées.
C’est également cette orientation particulière qui la rend « impropre » à l’utilisation pour une partie des utilisateurs, qui chercheront d’avantage un système beaucoup plus axé sur les versions LTS et la maturation des technologies, à l’instar de Debian. Reste que Fedora est un bon indicateur des vents soufflant sur le monde de l’open source.
Fedora 34 ne fera pas exception. L’intégration de GNOME 40 est bien sûr sa nouveauté la plus visible, mais la distribution cache également d’importantes modifications et améliorations sous son interface.