L'histoire de Windows : l'attente fut longue avant Windows XP

L’histoire de Windows : l’attente fut longue avant Windows XP

25 ans déjà

Avatar de l'auteur
Vincent Hermann

Publié dans

Logiciel

25/08/2020 14 minutes
78

L'histoire de Windows : l'attente fut longue avant Windows XP

Hier, Windows 95 fêtait ses 25 ans. Marquant le début d'une nouvelle ère, ce système d'exploitation a en effet changé le rapport du grand public à l'informatique, avec son fameux menu démarrer. Ce, dans une période où le PC entrait peu à peu dans tous les foyers.

Windows 95, apparu en août 1995, est pour beaucoup le début de l’aventure Windows. Pensé comme plus accessible, il présente des éléments que l’on retrouve toujours aujourd’hui : le menu Démarrer, la barre des tâches, le bureau et l’Explorateur de fichiers. Ce n’est pas encore tout à fait un système d’exploitation à part entière, MS-DOS 7.0 étant encore intégré, mais il peut quand même accéder directement au matériel.

Le DOS est cependant caché, Microsoft jouant sur les mots à cette époque pour suggérer que Windows s’en est débarrassé. C’est le premier système grand public de Microsoft à proposer les API (Application Programming Interface) Win32. Une partie du système est d’ailleurs réécrite en 32 bits, débutant ce que l’on appellera la série des « 9x », signalée par un code hybride 16/32 bits qui deviendra synonyme d’instabilité.

Le système est également connu pour ses évolutions dans les années suivantes (uniquement proposées aux OEM). En février 1996 paraît ainsi la mise à jour OSR1, modernisant la base de pilotes et apportant des correctifs. La suivante est davantage connue : OSR2, sortie en août de la même année.

Internet Explorer 3.0 est intégré et le support du FAT32 fait son apparition. La taille des partitions peut alors grimper jusqu’à 2 To, loin des 4 Go du FAT16. Deux autres mises à jour vont être proposées. OSR2.1 ajoute un premier support de l’USB, tandis qu’OSR2.5 ne fait qu’apporter Internet Explorer 4.

Notre dossier sur l'histoire de Windows :

Un mode de distribution bien loin des habitudes d’aujourd’hui, où tout se récupère sur Internet. Après tout, Windows Update et les boutiques d’applications n’existaient pas encore.

Windows 95 a pleinement consacré Microsoft dans son rôle d’acteur majeur de l’informatique, tant son succès a été important et rapide. La société ne revivra d’ailleurs pas un tel engouement avant des années. Petite anecdote amusante : le système disposait encore d’une édition sur disquettes (il sera le dernier). Il en fallait alors trente.

Il fut suivi de Bob qui préfigurait ce que deviendra Clippy plus tard dans Office. Cet assistant, destiné à faire découvrir les nouveautés du système, a été classé en 2010 par le Time Magazine parmi les cinquante pires inventions de tous les temps. Il est également connu pour avoir introduit la police Comic Sans MS, inventée pour lui.

Il sera très vite retiré de la circulation.

Windows NT 4.0

En parallèle de la version 95, Windows NT 4.0 est développé. Il sort l’année suivante (1996) et continue sur la lancée des deux précédents NT. On reste donc dans un environnement purement 32 bits, avec isolation des processus (réclamant également plus de mémoire vive). NT 4.0 reprend l’interface de Windows 95 et illustre une volonté de simplifier l’administration système (la route sera longue).

Mais outre un renouvellement graphique, le système inclut pour la première fois plusieurs évolutions que l’on retrouvera systématiquement par la suite. C’est le cas de la couche d’abstraction matérielle (HAL) qui permet au système de manipuler le matériel sans en connaître les spécificités. NT 4.0 en a deux : une pour les machines standards, l’autre pour les configurations multiprocesseurs. Le système permet aussi aux calculs graphiques d’accéder directement au noyau, menant à une hausse nette des performances.

NT 4.0 initie en outre les séries de Service Packs. Sans mises à jour régulières par Internet, ils témoignent d’une volonté d’apporter des correctifs et améliorations sur une base régulière. Le système en a eu six en tout, le premier apportant par exemple Internet Explorer 2, le troisième Internet Explorer 4 et le dernier des fonctions liées aux clés publiques et aux certificats de sécurité. Mais Windows NT 4.0 a surtout été connu pour sa version Server.

Plus simple que les moutures précédentes, elle est également plus complète et plus stable. La Workstation est plus confidentielle. Sans support de l’USB, du Plug & Play et de DirectX, elle se montre beaucoup moins souple d’utilisation. Plus chère, les entreprises lui ont souvent préféré Windows 95, avec lequel NT 4.0 Server est compatible.

Windows 98/SE

Quand Windows 98 sort en juin 1998, il se présente comme une évolution de 95, dont il reprend la nomenclature. Aucune nouveauté véritablement marquante, mais une longue liste d’ajouts améliorant le confort quotidien.

Sur un plan technique, rien de fracassant : on reste sur un socle MS-DOS. Cependant, le support de l’USB est largement amélioré (imprimantes et Mass Storage pris en charge), le FAT32 est utilisé par défaut, de nombreux nouveaux pilotes sont présents, basés pour la première fois sur WDM (Windows Driver Model).

L’ACPI 1.0 est supporté, autorisant la mise en veille et l’hibernation. La couche réseau est nettement modernisée, notamment via la gestion de SMB (Server Message Block), de WinSock 2.0, de l’IP multicast ou encore de NDIS 5.0, ce dernier rendant compatible le système avec de nombreuses architectures réseau.

Côté interface, Windows 98 fait un effort : miniatures d’images, personnalisation des dossiers, déplacement des fenêtres en affichant le contenu, minimisation d’une fenêtre en cliquant sur son bouton dans la barre des tâches, lissage des icônes, etc. Windows 98 a aussi marqué par un brusque virage de Microsoft vers Internet.

Cette fois, Internet Explorer est inclus dès la première version du système grand public, prémices de futures plaintes pour abus de position dominante. Windows se dote dans la foulée de l’Active Desktop, considérant le bureau comme une page Web (avec par exemple une exécution par simple clic), et d’outils tels qu’Outlook Express, Microsoft Chat ou FrontPage Express.

En mai 1999, Microsoft lance une Second Edition de Windows 98 (SE). Les améliorations sont générales et touchent WDM, l’USB, le remplacement d’IE4 par IE5, l’ajout de DirectMusic dans DirectX ou encore le support du Wake-On-LAN. Dans l’esprit des « geeks » ayant connu cette époque, Windows 98 reste comme le système ayant planté durant sa présentation. Bill Gates avait alors ri, expliquant qu’il ne s’agissait que d’une préversion. 

Windows 2000

L'édition 2000 Professional (NT 5.0, à ne pas confondre avec Millenium) est l’un des plus gros succès de l’éditeur. Sorti en février 2000, il reprend l’interface de Windows 98, en la modernisant légèrement. Il est resté pour une partie de ceux qui l’ont connu le « meilleur Windows » jamais sorti.

Il est bien plus souple que NT 4.0, grâce notamment à DirectX (7.0) et au Plug & Play, et en intégrant le gestionnaire de périphériques, ce que n’avait fait aucun NT jusque-là. Stable et rapide, il crée un vaste fossé avec Windows 98, dont il reprend en plus une bonne part des outils et services.

Là encore, l’interface reçoit moult petites améliorations, comme les notifications « ballons », les menus personnalisables dans Démarrer, l’autocomplétion pour la barre d’adresse de l’Explorateur, la prévisualisation de nombreux types de fichiers dans un panneau latéral, des colonnes redimensionnables dans la vue Détails ou encore un panneau de recherche. Mais Windows 2000 a marqué par une gestion du réseau étoffée.

La mouture Server a introduit Active Directory, un service d’annuaire exploitant DNS, LDAP et Kerberos. Serveur DNS, support d’IPSec et des Smart cards, Group Policy, fonctionnalités QoS ou encore COM+ font aussi leur entrée. Parmi les autres améliorations, citons NTFS 3.0 qui apporte les quotas de disque, la Microsoft Management Console (MMC), le System File Checker (SFC) pour vérifier l’intégrité des fichiers système, ainsi que les packs linguistiques MUI. L’ensemble a été entretenu ensuite par quatre Service Packs.

En dépit des qualités évidentes de Windows 2000, le monde de la sécurité a évolué à la même époque. Les menaces émanent désormais plus souvent d’Internet, à la recherche de configurations bien précises, particulièrement dans IIS (Internet Information Services). Windows 2000 active alors par défaut de nombreux composants, lui attirant des critiques. Ces problèmes de sécurité ne lâcheront plus Microsoft pendant des années.

Windows ME

C'est en septembre 2000 qu'est commercialisé Windows Millenium Edition, ou ME. Il n’est plus mentionné aujourd’hui sans provoquer des rires, tant le système était instable. Et pour cause : il a été développé à la va-vite pour attendre la réalisation du vieux projet Cairo, intégré dans le projet Whistler (qui deviendra Windows XP).

Manquant singulièrement de fiabilité, c'est le dernier système de Microsoft à être basé sur MS-DOS, tout en essayant de le cacher. Pourtant, il a introduit plusieurs nouveautés qui ont persisté, telle la restauration système, nettement renforcée par la suite. Internet Explorer 5.5 est présent, de même que Movie Maker et une nouvelle révision du Media Player. Reprenant l’interface plus claire de Windows 2000, il démarre aussi plus rapidement.

Windows 95Windows Me
Windows 95 face à Windows ME

D’autres améliorations vont être fournies, comme un défragmenteur plus véloce, une protection des fichiers système plus stricte ou le support des fichiers Zip. Millenium ajoute également plusieurs jeux, dont Freecell et la Dame de Pique. Mais la comparaison s’arrêtera là, tant le fossé technique séparant les deux systèmes est abyssal.

Récoltant des critiques assassines dès sa sortie, « ME » est rapidement la cible des quolibets, une partie des utilisateurs réinstallant Windows 98 SE en attendant des jours meilleurs.

Windows XP

La réponse arrivera moins d’un an plus tard, en octobre 2001, avec Windows XP. Une version qui a marqué une vraie rupture dans l’histoire du système. Pour la première fois, un noyau NT est utilisé pour le grand public, un projet que Microsoft avait dans ses bagages depuis des années.

Il n’est alors plus question de la branche 9x. Le produit est d’emblée remarqué pour son interface aux couleurs vives. Côté Apple, Mac OS X montre déjà toute l’étendue de son soin apporté aux détails visuels et Microsoft entend réagir. Du bleu, du vert, de l’orange, du rouge : Windows XP veut frapper fort et rénover le visage du système dans ce domaine. Au risque d’en faire trop, surtout pour ceux qui avaient apprécié la sobriété de Windows 2000.

Le nouveau thème, baptisé Luna – que certains ont surnommé « Playskool » – est cependant désactivable. Windows XP bascule alors sur l’interface de 2000, au grand plaisir de ceux qui avaient reproché au nouveau venu son gâchis d’espace visuel. Il apporte des améliorations notables, dont le support complet de l’hibernation (mise en veille prolongée), le Prefetch qui améliore le démarrage de Windows et des logiciels le plus souvent utilisés.

Mais aussi l’intégration des polices TrueType au moteur de rendu pour améliorer la lisibilité des textes sur écran LCD, DirectX 8.1, la possibilité de lancer un diaporama photo depuis un dossier, le changement rapide de session utilisateur, la compatibilité avec le FireWire 800 et de la plupart des modems, la prise en charge du double écran, la généralisation de la restauration système ou encore une protection plus efficace des fichiers essentiels.

Avec le noyau NT est en outre arrivée une stabilité inconnue de beaucoup dans le grand public. Cette fiabilité s’est accompagnée cependant de problèmes, notamment de compatibilité. Windows Update, alors fraîchement débarqué, ne permet pas encore de récupérer des pilotes.

D’autant que WDM est devenu obligatoire, forçant bien des constructeurs à les réécrire entièrement. La suppression de MS-DOS est aussi un souci pour ceux qui en ont encore besoin. En dépit de son statut de « messie », Windows XP n’est pas exempt de défauts et sera copieusement critiqué. Il est ainsi le premier Windows à réclamer une activation en ligne (ou par téléphone), inaugurant le programme WGA (Windows Genuine Advantage).

;";"

Windows XP a également crispé les autorités américaines qui surveillaient depuis un moment l’intégration d’Internet Explorer. Le navigateur, présent en version 6.0 dans le nouveau système, vaudra à Microsoft une condamnation en 2002. Mais c’est surtout sur le plan de la sécurité que le système a essuyé l’essentiel des tirs.

Fournissant par défaut des droits administrateur à l’utilisateur, il est en mesure d’exécuter les nombreux malwares apparus à cette époque, comme le ver Sasser. Cette situation, particulièrement sérieuse, aura un impact sur l’arrivée du successeur de Windows XP, Vista. Microsoft, confronté à une crise, transférera une partie des ingénieurs sur le développement d’un Centre de sécurité comprenant notamment un pare-feu (voir ci-dessus).

Si le Service Pack 1 (septembre 2002) a apporté des améliorations générales et le panneau de gestion des applications par défaut, le SP2 (août 2004) a du coup été l’un des Packs les plus riches en fonctionnalités. Outre le Centre de sécurité, il va apporter la gestion du mode Bluetooth, ainsi qu’un nouveau composant permettant de stopper tout processus trop gourmand en processeur, ce qui est le cas de nombreux malwares à cette époque.

Contrairement aux NT précédents, Windows XP n’est pas accompagné tout de suite d’une édition Server. Il faudra attendre avril 2003 pour que Windows Server 2003 sorte avec de nombreuses améliorations pour Active Directory, l’arrivée de Shadow Copy pour les disques et de nouvelles fonctions d’administration.

Windows XP a eu droit à plusieurs éditions censées répondre à différents besoins. On se souvient notamment de Media Center, arrivée en 2005 et pensée pour les machines configurées comme centres multimédias. La Starter Edition était dévolue à quelques pays à budget moins élevé (Thaïlande, Turquie, Malaisie, Indonésie…).

Des éditions 64 bits sont apparues plus tard, pour les architectures x86_64 et IA-64 en entreprise uniquement, peu utilisées. Une Tablet PC Edition a même été proposée et constituera un premier essai – et un premier échec – dans le monde des tablettes. On se rappelle enfin de l’édition N, conséquence de la condamnation de Microsoft en Europe pour abus de position dominante. Elle supprime le Media Player (et d’autres fonctionnalités multimédias au passage). Si vous ne vous en souvenez pas, c’est qu’elle a été boudée par les constructeurs. Et pour cause : elle était vendue au même prix que l’édition classique.

Notez que Windows XP a été accompagné d’un support anormalement long : presque treize ans. Une situation inédite, liée en partie aux soucis de son successeur, Vista. Au-delà même de ce support record, il est arrivé plusieurs fois à Microsoft de publier des patchs spécifiques, notamment quand il a fallu lutter contre le malware Wannacry.

Enfin, il est le dernier Windows livré sur CD, les suivants utilisant tous des DVD.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Windows NT 4.0

Windows 98/SE

Windows 2000

Windows ME

Windows XP

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
C'est dur, mais c'est comme ça.
Allez donc dans une forêt lointaine,
Éloignez-vous de ce clavier pour une fois !

Fermer

Commentaires (78)


Entre 95 et XP, il a fallu passer en gros de 4Mo (8Mo pour être à l’aise) à 128Mo (256Mo pour être à l’aise) en 5 ans. Et changer la carte vidéo ISA par une VLB pour que le dégradé (grille superposée) qui s’affichait quand on quittait soit instantanée. A l’époque, on benchait les CG en 2D pour savoir si l’interface graphique serait accélérée.



Les Windows 9x ont été empoisonnés de problème de fiabilité liés parfois aux pilotes (certains développés comme des pilotes pour Win 3.1). Un mauvais pilote pouvais empêcher Windows de démarrer.



De plus, on était dans le DLL hell: Windows allait chercher les DLL des applis dans le répertoire Windows par défaut, avant celui de l’appli, et plein d’appli remplaçaient des DLL dans le répertoire Windows par les leurs (les DLL MFC, VB, …)



J’ai réinstallé dernièrement un Windows 95 (pour le jeu des screenshots), ben ça ne ravive pas que des bon souvenirs: chercher le bon pilote, planter l’install, modifier dans les fichiers ini pour désactiver le truc pourri, redémarrer toutes les 5 minutes à chaque changement…



Windows 2000 a corrigé cela - c’est le Windows que j’ai gardé le plus longtemps à part 10, j’ai eu XP mais pas sur mon poste principal - trop gourmand. Et un virus a eu raison de mon Windows 2000 ce qui a entamé ma période freebsd.


La vache dire que je les ai tous connus…



Windows ME et son légendaire écran bleu… Le pire Windows et de loin.



Dire que l’arrivée d’xp me semblait être hier. Le temps passe vite.


Zut, c’était dans le magazine. J’avais oublié 😅



Je crois que j’ai tout connus aussi de la branche grand publique : du Windows 3.11 au 10
Pour le 95, j’ai eu du bol de ne pas trop voir de bug.


Me souviens de l’impossibilité d’utiliser une clé USB sur les NT4 au bureau
J’ai encore la clé USB de 32meg DiskOnkey offerte par mon fils qui pouvait être utilisé sur ce NT4
Un très beau cadeau d’anniversaire
:yes:


d’aussi loin que je me rappelle… le premier c’était windows 3.11 Workgroup !


Il y a plus vieux :D
De mémoire c’était un 3.0 qui tournait sous OS2
:phiphi:


J’ai encore un pack de disquettes de 3.11 WorkGroup :phiphi:



Moi je dis : celui qui a pas eu ME ne connait pas l’écran bleu :censored:


Ah ! les CD Select ! Je dois encore avoir un jeu complet qui traine quelque part :D



Sinon dans mon entreprise à l’époque les serveurs étaient en Novell Netware.



A noter que les serveurs NT4 devaient être rebootés régulièrement, on m’avait dit que c’était un compteur qui passait en overflow au delà d’un certain temps (2 mois environ).



Tandhruil a dit:


A noter que les serveurs NT4 devaient être rebootés régulièrement, on m’avait dit que c’était un compteur qui passait en overflow au delà d’un certain temps (2 mois environ).




Non, pas sous NT4 normalement (sauf pilote pourri?). J’ai connu des NT4 démarré depuis des mois sans problème. Sous Windows 95, il y avait un compteur 32bits des millisecondes. S’il bouclait (donc après 4,3Gms soit 49,7j), ça plantait.


fût > fut


Il y a un bouton pour signaler les erreurs (corrigé quand même au passage) :chinois:


Dire que j’avais un CD de WinME que tout le monde me réclamait, car permettait d’avoir une version relativement stable (nettement plus que 98)… :transpi:


Pour ME, l’astuce consistait à l’installer en upgrade d’un 98SE. Très stable et nouvelles fonctionnalités :)


C’est exactement ça !!! une autre époque…


Je n’ai jamais compris (mais je ne doute pas que ce soit justifié) pourquoi Windows ME était catastrophique, il tournait très bien sur mon PC (jusqu’à ce que je mette à l’O/C)


Pour moi, une défrag = écran bleu une fois sur deux. Pas toujours très stable pour d’autres cas également.


Ça a été mon premier Windows. Lors de la première défragmentation, il a planté.
Quand j’ai lancé la vérification du disque dur, ça plantait aussi. Quand je lançais le scanner, j’avais une chance sur 3 que l’ordi redémarre.



En passant à XP, ça a été le jour et la nuit niveau stabilité.


le système disposait encore d’une édition sur disquettes (il sera le dernier)
il en fallait alors trente…



‘la vache’ !!! :eeek2:
(fallait, déjà, en avoir AUTANT sous la main)


Ils ont tenté la même avec FS 2020 et les DVD double couches, mais ils en ont besoin que de 10….


Non elles étaient fournies dans la boite.
La plupart des PC en entreprise n’étaient pas équipés par défaut de lecteurs de CD-ROM. Sinon il y avait possibilité de brancher un lecteur de CD-Rom SCSI sur le port parallèle.


Tandhruil

Non elles étaient fournies dans la boite.
La plupart des PC en entreprise n’étaient pas équipés par défaut de lecteurs de CD-ROM. Sinon il y avait possibilité de brancher un lecteur de CD-Rom SCSI sur le port parallèle.


” quelle aventure” ! :mad:


En 94 ou 95 (neurones archivés) il fallait 36 disquettes pour les premiers Linux que j’ai vu ….


De mémoire, il en fallait une quarantaine pour Warcraft 2.
J’ai jamais réussi à l’installer, toujours une disquette qui foirait, jamais la même :pleure:


De mémoire à l’époque, tous les magazines de JV ont découvert qu’ils pouvaient jouer avec W2K (pas de directX sous NT4) avec un système plus fiable et les ressources mieux adaptées aux jeux que Win98.
Les entreprises ont également déployées massivement W2K (cf CD Select) donc Windows 2000 est devenu naturellement la référence.



WinMe sorti plus tard était moins bon que Win2K.


la vache. ça nous rajeunit pas ces histoires. ^^



Tandhruil a dit:


Non elles étaient fournies dans la boite. La plupart des PC en entreprise n’étaient pas équipés par défaut de lecteurs de CD-ROM. Sinon il y avait possibilité de brancher un lecteur de CD-Rom SCSI sur le port parallèle.




Sachant qu’ils sont à peu près autant compatibles que le PS/2 et le VGA, j’aimerais bien voir comment tu réussis ce tour de force :D


Du scsi en DB25, ca se branche :ouioui: , mais c’est sur que ca ne marche pas !


XXC

Du scsi en DB25, ca se branche :ouioui: , mais c’est sur que ca ne marche pas !


Sauf qu’un ZIP SCSI ne fonctionne pas sur un port parallèle et inversement.
Soit tu achète un ZIP parallèle et tu ne l’utilise que sur un port parallèle, soit tu achète un ZIP SCSI et tu ne l’utilise que sur un bus SCSI.
La conversion parallèle <-> SCSI est dans le ZIP parallèle et tu ne la déactive pas.


XXC

Sauf qu’un ZIP SCSI ne fonctionne pas sur un port parallèle et inversement.
Soit tu achète un ZIP parallèle et tu ne l’utilise que sur un port parallèle, soit tu achète un ZIP SCSI et tu ne l’utilise que sur un bus SCSI.
La conversion parallèle <-> SCSI est dans le ZIP parallèle et tu ne la déactive pas.


C’est juste un boitier dans lequel tu mets ton périphérique SCSI et qui permet de se connecter sur un port parallèle. Ca marche pour les ZIP et pour les CD-ROM



Je sui toujours surpris des personnes qui sont capable d’affirmer que des opérations que j’ai réalisées des centaines de fois n’ont jamais existées.



Pas grave, je pensais l’anecdote intéressante mais au bout du compte ça n’a pas grand intérêt


Tandhruil

C’est juste un boitier dans lequel tu mets ton périphérique SCSI et qui permet de se connecter sur un port parallèle. Ca marche pour les ZIP et pour les CD-ROM



Je sui toujours surpris des personnes qui sont capable d’affirmer que des opérations que j’ai réalisées des centaines de fois n’ont jamais existées.



Pas grave, je pensais l’anecdote intéressante mais au bout du compte ça n’a pas grand intérêt


Anecdote intéressante maintenant que tu fait directement allusion a un adaptateur parallèle/SCSI.



Jusqu’à présent tu n’avais parlé que de brancher un lecteur de CDROM SCSI sur un port parallèle, physiquement possible avec le bon câble, mais non fonctionne d’où ma remarque.
Ensuite, ton lien vers la description du protocole IEE1384 qui ne fait allusion au SCSI que pour une comparaison de coût. Pas de trace d’adaptateur (et driver dédié).



Mal réveillé ? :smack:


XXC

Anecdote intéressante maintenant que tu fait directement allusion a un adaptateur parallèle/SCSI.



Jusqu’à présent tu n’avais parlé que de brancher un lecteur de CDROM SCSI sur un port parallèle, physiquement possible avec le bon câble, mais non fonctionne d’où ma remarque.
Ensuite, ton lien vers la description du protocole IEE1384 qui ne fait allusion au SCSI que pour une comparaison de coût. Pas de trace d’adaptateur (et driver dédié).



Mal réveillé ? :smack:


C’est ça de faire 2 choses en même temps :smack:



En gros les seuls périphériques amovibles de l’époque était les périphériques SCSI (hot plug)
Il se connectaient nativement en SCSI sous MAC et via le port parallèle - avec un adaptateur - sous PC.
On avait fait un batch sur disquette avec les drivers de manière installer rapidement le lecteur.



La nouvelle norme (premier lien) permettait de connecter des lecteurs plus rapide. Mais même un CD-ROM 1x c’est une fusée par rapport aux disquettes.



(quote:1821914:brice.wernet)
Les Windows 9x ont été empoisonnés de problème de fiabilité liés parfois aux pilotes (certains développés comme des pilotes pour Win 3.1). Un mauvais pilote pouvais empêcher Windows de démarrer.



De plus, on était dans le DLL hell: Windows allait chercher les DLL des applis dans le répertoire Windows par défaut, avant celui de l’appli, et plein d’appli remplaçaient des DLL dans le répertoire Windows par les leurs (les DLL MFC, VB, …)




C’est toujours le cas pour ces deux points. Ce qui a changé c’est que les pilotes doivent être maintenant certifiés WHQL (ce qui limite la probabilité qu’ils plantent le système), et le répertoire Windows est protegé en écriture (ce qui fait que les applications sont moins tentées d’y copier leurs fichiers).



Sinon l’article m’a rappelé la bonne époque des “guerres” d’OS sur les forums, avec ceux qui juraient qu’ils ne quitteraient jamais 98 SE, puis la même chose avec 2000, puis la même chose avec XP.



vizir67 a dit:


le système disposait encore d’une édition sur disquettes (il sera le dernier) il en fallait alors trente…



‘la vache’ !!! :eeek2: (fallait, déjà, en avoir AUTANT sous la main)




c’est rien 30 disquettes!!!
j’ai vu un japonais qui a mis windows 10 sur disquettes. Plusieurs centaines de disquettes!!!!!


J’ai commencé sur Windows 95. Pleins de souvenirs émouvants. On l’a gardé longtemps puisque le PC d’après était sous XP.



J’aime bien dire que je suis un peu à contre courant concernant l’interface de XP.



Autant les couleurs des titres de fenêtres auraient pu être plus sobres, autant les contrôles (boutons, checkboxes, radio…) étaient ce que j’ai connu de mieux, même aujourd’hui.



Et même pour les couleurs, finalement c’était un pari. Microsoft a clairement réussi deux choses à cette époque : mettre fin à la grisaille générale, et profiter des couleurs et des contrastes pour simplifier l’utilisation du système et rendre chaque élément bien visible.



Si la réussite esthétique était dépendante des goûts de tout un chacun, la réussite ergonomique / acquisition des repères visuels était incontestable.



Windows XP avait certes bien d’autres défauts (comme être une passoire de compétition) mais c’est bien l’OS de Microsoft qui m’a le plus marqué en bien (après 95 mais lui c’est pour des raisons nostalgiques). À côté je trouve Windows 10 compliqué et ennuyeux à mourir (mais bien plus stable et sécurisé :D )



KooKiz a dit:


Sinon l’article m’a rappelé la bonne époque des “guerres” d’OS sur les forums, avec ceux qui juraient qu’ils ne quitteraient jamais 98 SE, puis la même chose avec 2000, puis la même chose avec XP.




Et c’est ça été le cas pour les versions suivantes, sauf Vista :mrgreen: (et un peu pour Windows 8). L’histoire se répète très souvent sur les commentaires :roll:



Tandhruil a dit:



J’ai une imprimante Canon BJC 250 qui fonctionne sans problème avec ce genre de câble, branché sur le port parallèle de ma tour !



Il tombe à point nommé, cet article (déjà un quart de siècle que le menu Démarrer et la Barre des tâches existent, ouah !) !



Ben, je les ai tous connus (sauf Windows 98 première édition, Windows 2000 que j’ai pu toucher qu’au lycée ou au boulot de mon père, et les éditions Media Center de Windows XP, sans oublier Windows Server 2003, forcément…).



Je voudrais quand même apporter quelques corrections :




  • la plupart des changements apportés dans l’interface de Windows 98 (Active Desktop, personnalisation des dossiers, réduction des fenêtres en cliquant sur leur bouton dans la Barre des tâches…) pouvaient être ajoutés à Windows 95, via l’installation d’IE4 avec la « mise à jour du Bureau ».

  • les autres améliorations (icônes sur 256 couleurs au lieu de 16, lissage des polices TrueType en niveaux de gris, possibilité d’étirer l’image de fond d’écran sur la totalité du Bureau) étaient ajoutables via un petit complément issu du pack Plus! pour Windows 95 et 98, qui ajoutait un onglet « Plus! » aux propriétés du Bureau (mais il fallait refuser tout remplacement des fichiers système existants à l’installation). À défaut d’apporter les barres de titres avec des dégradés de couleurs, ou des barres de menus avec des titres de menus encadrés avec un effet 3D, ça permettait déjà de donner un petit coup de jeune à Windows 95…

  • Windows 98 Deuxième Édition a aussi eu pour raison d’être d’apporter une pleine compatibilité du système avec le passage à l’an 2000. Oui, on l’oublie, mais c’est depuis Win98 SE (ou DE, en français) que, par défaut, Windows considère les années 30 à 29 comme étant 1930 à 2029. D’ailleurs, c’est toujours le cas aujourd’hui sous Windows 10, et il serait temps qu’ils revoient la plage par défaut et la régler au moins sur 1940-2039 : 2030, c’est dans moins de 10 ans, maintenant…

  • FreeCell et la Dame de Pique : non, ils ne sont pas apparus avec Windows ME ! La Dame de Pique était incluse par défaut dans Windows 3.11 pour Workgroup, et FreeCell a commencé comme démontration de logiciel 32 bits installé sur Windows 3.1 quand on lui ajoutait les extensions Win32s, afin d’apporter une compatibilité (partielle) 32 bits à ces interfaces graphiques 16 bits (mais fonctionnant sous un hyperviseur 32 bits caché quand on lançait Windows en mode 386 étendu, d’après Raymond Chen sur son blog).

  • Windows ME a tout de même apporté nativement un jeu (jusqu‘ici disponible uniquement via le pack additionnel Plus! pour Windows 95 et 98) : Pinball 3D, repris ensuite sur Windows XP (et sans doute présent dans Windows 2000 aussi), mais abandonné ensuite avec Vista. Dommage, car il était un excellent flipper pour passer le temps. Heureusement, on peut toujours le trouver sur le net, et il fonctionne impeccablement sous Wine, sur Linux.

  • La première version de Windows XP Media Center Edition est sortie en 2004. Celle de 2005 a cependant apporté des améliorations et un nouveau thème inspiré de la variante bleue de Luna, mais plus modernisée (et on pouvait l’ajouter facilement aux autres Windows XP, car c’était juste un fichier .MSSTYLES à ajouter dans le dossier Windows\Resources\Themes, si je me souviens bien, et il était immédiatement prêt à l’emploi depuis les propriétés d’apparence).



N’empêche, se dire que depuis que la première version de Windows 10, il s’est écoulé à peu près autant de temps qu’entre les sorties de Windows 95 et ME… Personnellement, je n’ai pas eu la sensation que la carrière respective de chacun de ces OS (avant la sortie de leur successeur) fut aussi brève. Mais je venais tout juste d’avoir 11 ans quand Windows 95 est sorti, donc mon rapport au temps était différent…



(reply:1821967:Babouche kebab)




fallait avoir de patience !!! :fumer:


Ah, j’ai oublié : avec l’« Ultimate Pack » (non officiel) pour Windows 98, on pouvait lui ajouter des pilotes virtuels (ah, les VxD…) manquant à sa sortie (il se disait que ça permettait de le rendre un peu plus stable, du coup), ainsi que le défragmenteur de Windows ME (bien plus rapide !) et le thème visuel de Windows 2000/ME (couleurs des fenêtres et icônes).
Sans oublier que le Bloc-notes de Windows ME permettait enfin de changer la police d’affichage, et sa Calculatrice intégrait enfin les séparateurs de milliers.


Dire que j’ai commencé sous Windows 3.1 au collège… on avait 2 disquettes pour démarrer : 1 dos (disquette 5’14 :eeek2: ), puis 1 windows 3.1 (disquette 3’12!)
Ensuite…. windows 95….. Puis mon premier PC avec Windows 98 (acheté sans OS, mais le vendeur m’a quand même filer le cd d’install de windows Me… que j’ai viré après 4 tentatives d’install qui plantait! et jamais au même endroit! :vomi2: )
Je suis passé ensuite à Windons 2000 Pro …. long à démarrer… mais super stable!
Puis Windows XP… sur lequelle je suis resté longtemps!
J’ai zappé Windows Vista (j’ai assez hurlé dessus quand je devait dépanner des amis qui l’avait!)
Et j’ai repris le rytme… Windows 8, 8.1, et 10, que j’utilise toujours aujourd’hui…
Conclusion de tout ça : je me sens….. :phibee:



KooKiz a dit:


C’est toujours le cas pour ces deux points.
Je ne parlais pas de bug sur le pilote, mais de bug sur l’installation du pilote.




Beaucoup de chemin a été fait avec Windows 982000. Dans le cas de Windows 95, certains pilotes par exemple (et logiciels) assumaient le nom des répertoires - qui parfois étaient différents selon la langue.
Certains ajoutaient dans system.ini/win.ini des entrées mais ne géraient pas les fichiers qui contenaient des accents.
D’autres remplaçaient des DLL système…



Bref, un pilote de carte réseau pouvait sauter en installant une carte son pas chère…


Ou tout simplement demandait un irq déja pris ou spécifique ce qui était le cas souvent avec les carte graphique et les cartes sons. Obligé de faire les installations en les bloquant un à un dans le bios et de rebooter à chaque fois.



dada051 a dit:


Je n’ai jamais compris (mais je ne doute pas que ce soit justifié) pourquoi Windows ME était catastrophique, il tournait très bien sur mon PC (jusqu’à ce que je mette à l’O/C)




Une install fraiche après une impossibilité de boot.
Premier redemarage pour finalisé l’install => écran bleu…
Et aussi écran bleu systématique à l’arrêt de ME…sur toutes mes install.



trash54 a dit:


En 94 ou 95 (neurones archivés) il fallait 36 disquettes pour les premiers Linux que j’ai vu ….




Et au moins 8Mo de RAM pour lancer l’interface graphique X11. En 4Mo, c’était trop juste - alors que ça marchait sous Windows 95 (archi monolithique vs client/serveur bien lourd de X11).



En tout cas faire un sauvegarde des disquettes du système et de certains logiciels, ça remplissait rapidement les boites de 6080 disquettes à l’époque.



J’ai des CD gravés de l’époque, c’est dingue la quantité de logiciels qu’on mettait dessus! Bon après, un disque dur très respectable ça faisait 420Mo aussi.



(quote:1821914:brice.wernet)
Entre 95 et XP, il a fallu passer en gros de 4Mo (8Mo pour être à l’aise) à 128Mo (256Mo pour être à l’aise) en 5 ans. Et changer la carte vidéo ISA par une VLB pour que le dégradé (grille superposée) qui s’affichait quand on quittait soit instantanée. A l’époque, on benchait les CG en 2D pour savoir si l’interface graphique serait accélérée.




Quand XP est sorti on était en 2001. Et en 2001, on n’avait plus de 486 depuis longtemps, Intel commençait la série des Pentium IV (avec Rambus…), donc plus de VLB - les CG étaient PCI. 3DFX venait d’être rachetée par NVidia, qui venait de sortir ses GeForce 3, ATI commençait à fabriquer des Radeon, Hercules vendait des 3DProphet 4500 basées sur des chips Kyro2… toute une époque !



les CG étaient PCI




En AGP, évidemment :mad2:
C’est dur de vieillir !



Tandhruil a dit:




C’est bien, tu me donnes le lien vers le Wiki du port parallèle. Mais je ne vois absolument pas le lien avec le SCSI
Les 2 fonctionnent avec des données communiquées en parallèle, ca ne veut pas dire que c’est compatible. Le PS/2, l’USB, le SATA et le RS232 fonctionnent tous avec une communication série, ca ne signifie absolument pas qu’ils sont tous compatibles les uns avec les autres.
D’ailleurs le SAS (descendant du SCSI) n’est pas non plus compatible avec l’USB (descendant des IEEE1284 et des RS232).



Si tu veux faire fonctionner un périph SCSI/SAS, il te faut un contrôleur SCSI/SAS (et en prime, avec le bon connecteur pour le SCSI, vu qu’il y a eu plusieurs connecteurs différents pour cet ensemble de normes), pas // ou USB.


Perso moi ces flashbacks ne m’intéressent pas.
Donc je ne les lis pas.
C’est passé, c’est obsolète et je ne suis pas fan du retro-OSing.
Surtout que iwh.



XXC a dit:


Du scsi en DB25, ca se branche :ouioui: , mais c’est sur que ca ne marche pas !




Et inversement, un périph DB25 // sur SCSI, pas sûr que ca fonctionne mieux :transpi:




(quote:1821967:Babouche kebab)
De mémoire, il en fallait une quarantaine pour Warcraft 2. J’ai jamais réussi à l’installer, toujours une disquette qui foirait, jamais la même :pleure:




C’est normal, sinon c’est pas marrant :D


Le coup de vieux en voyant les captures d’écrans 😄.



J’ai commencé sur Windows XP sur mon PC perso, alors qu’on était encore sur du Windows 9598 dans mes cours de techno au collège ^^.


ME … le truc où tu pouvais démarrer une nouvelle session administrateur depuis l’écran de connexion …



J’ai jamais réussi à faire fonctionner la restauration système (toujours en échec) mais à la place, le constructeur (Continental Edison) avait eu la bonne idée de fournir certains logiciels, dont SecondeChance qui m’a toujours été plus utile pour rattraper les conneries.



Dommage, SC a été racheté par Symantec …



Tandhruil a dit:


En gros les seuls périphériques amovibles de l’époque était les périphériques SCSI (hot plug) Il se connectaient nativement en SCSI sous MAC et via le port parallèle - avec un adaptateur - sous PC. On avait fait un batch sur disquette avec les drivers de manière installer rapidement le lecteur.



La nouvelle norme (premier lien) permettait de connecter des lecteurs plus rapide. Mais même un CD-ROM 1x c’est une fusée par rapport aux disquettes.




Là par contre on est d’accord :D
Et la révolution qu’était le CD par rapport aux disquettes… Puis quand on a eu les graveurs grand public (d’ailleurs mon premier était justement SCSI, lecture 8x, gravure 4x, une bombe pour l’époque!)… :D


La grosse claque quand je pense que j’ai utilisé Windows 3.1.


J’ai connu Windows 95a, bref l’OSR1. Sur mon PC de l’époque le truc était si instable qu’à certains moments j’ai dû le réinstaller deux fois par semaine. À l’époque on mesurait la stabilité au temps entre deux réinstallations et pas au temps entre deux redémarrages. Autre moeurs…



anagrys a dit:


En AGP, évidemment :mad2: C’est dur de vieillir !




Et en ISA aussi ;)


L’ISA, c’était avant/avec le VLB (qui n’en était qu’une extension), donc en gros jusqu’au 386. Au temps du Pentium (et de l’AGP naissant) il fallait se lever de bonne heure pour trouver une carte graphique ISA, et elles n’existaient plus en 2001.
Bon sang, au début des années 90, qu’est-ce que j’ai pu rêver de me monter une machine à base de 486DX avec 8Mo de RAM et une Matrox, à l’époque ! (j’avais un 386SX20…)


Et surtout les 25 ans de cette infâme base de registre :roll:



Patch a dit:


Là par contre on est d’accord :D Et la révolution qu’était le CD par rapport aux disquettes… Puis quand on a eu les graveurs grand public (d’ailleurs mon premier était justement SCSI, lecture 8x, gravure 4x, une bombe pour l’époque!)… :D




150 ko/s … on se plaint quand c’est internet qui va a cette vitesse maintenant ;)



Patch a dit:


Dire que j’avais un CD de WinME que tout le monde me réclamait, car permettait d’avoir une version relativement stable (nettement plus que 98)… :transpi:




Tu as de la chance, mon installation de Me a planté avec écran bleu au premier démarrage, et n’a jamais voulu démarrer…



Et Windows 95 était pas mal dans le genre aussi (connexion par port LPT pour faire du Diablo en réseau, au bout de quelques heures un des PC plantait et son windows ne démarrait plus, des tas de fichiers ayant été effacés, on ne saura jamais ni comment ni pourquoi).



refuznik a dit:




Rah! L’enfer des pilotes qui ne vérifiaient pas si un IRQ tombait pour eux ou du matos qui ne donnait pas de possibilité de vérifier que c’était lui qui avait déclenché l’IRQ!



A ce propos, j’en ai vécu une bien bonne. Possesseur d’une Maxisound64, j’ai commencé à fair el pilote BeOS.
La maxisound64 était balèze: en plus du mixage 64 voix sur la table d’onde Midi (jusqu’à 16Mo), elle donnait aussi 8 voix hardware mixées avec effets.



Sauf que: pas d’IRQ pour le chip! (SAM9407) –> c’était du polling, et le chip mettait tellement de temps à acquitter avoir lu la donnée sur le port que … ça consommait près de 10% de temps CPU par voix de transmettre les données! Encore mieux: sous Windows, ce temps consommé n’était pas vu par le système, ça ralentissait mais sans occupation CPU visible par le panneau Windows (on le voyait avec les compteurs du CPU pourtant) :)



Sous BeOS, j’ai vite vu le problème. Hoontech m’a donné une carte (avec le même chip, mais avec un IRQ et un DMA) et là ça marchait mieux. Mais de l’eau avait coulé sous les ponts et Be Inc avait coulé avec.



Corpo a dit:


150 ko/s … on se plaint quand c’est internet qui va a cette vitesse maintenant ;)




Oui mais à l’époque on pouvait aussi mettre jusqu’à des dizaines d’applis sur un seul CD, et rares étaient celles qui en remplissaient une grosse partie. Même MSO prenait moins de 200Mo!




deathscythe0666 a dit:


Tu as de la chance, mon installation de Me a planté avec écran bleu au premier démarrage, et n’a jamais voulu démarrer…



Et Windows 95 était pas mal dans le genre aussi (connexion par port LPT pour faire du Diablo en réseau, au bout de quelques heures un des PC plantait et son windows ne démarrait plus, des tas de fichiers ayant été effacés, on ne saura jamais ni comment ni pourquoi).




Le CD était une copie d’un master que m’avait filé une connaissance qui bossait chez MS. On n’a jamais pu trouver quelle était la différence avec les autres qui permettait une stabilité pareille…



Patch a dit:


Le CD était une copie d’un master que m’avait filé une connaissance qui bossait chez MS. On n’a jamais pu trouver quelle était la différence avec les autres qui permettait une stabilité pareille…




Ca doit être une erreur de gravure.



Tandhruil a dit:


Non elles étaient fournies dans la boite. La plupart des PC en entreprise n’étaient pas équipés par défaut de lecteurs de CD-ROM. Sinon il y avait possibilité de brancher un lecteur de CD-Rom SCSI sur le port parallèle.




Oh punaise, tu viens de faire ressurgir le souvenir de mon 1er graveur de CD, un HP externe sur le port parallèle, ce truc gravait en 2x max et il ne fallait absolument pas toucher au PC pendant qu’il gravait sous peine d’un freeze et plantage de la gravure :mdr:
J’avais évidemment tenté de démonter le boîtier externe en espérant récupérer le graveur et le brancher en P-ATA directement dans le PC mais à ma grande déception c’était un graveur SCSI :mdr:


J’ai eu un graveur IDE 2x-2x-6x (HP ou Philips) vers 1998. Sur le pentium 166 sous 9x, il ne fallait aucune activité sous peine de plantage de la gravure. Je gravais en 1x pour plus de fiabilité, et je bougeais doucement la souris pour pas que l’écran de veille ne se déclenche (en faisant attention à pas déclencher une tooltips par mégarde).
Le buffer était ridicule 1mo je crois : En 2x à 300ko/sec ça fait 3sec “d’antichoc”, tout pic CPU devait donc durer moins d’1sec pour que le retard puisse être rattrapé. Sachant que l’IDE bouffait du CPU pour à la fois lire l’image sur le disque-dur et alimenter le graveur en données, et que sous 95 il n’y’ait aucun scheduler. (tout prog pouvait consommer 100% de CPU et figer les autres processus)



L’autre problème était la place sur disque-dur il fallait libérer 650 à 700Mo de place (mon disque faisait 1 ou 2 go un luxe pour l’époque :) )



Ensuite pour les CD audio, je rippais les pistes que je compressais en MP3 avec le premier utilitaire en ligne de commande de Fraunhofer : 20 à 40min par piste audio, sachant qu’il fallait ensuite saisir les métadonnées (MP3tag), renommer les fichiers, et graver une “compile de MP3” une fois les 650Mo atteints )


fofo9012

J’ai eu un graveur IDE 2x-2x-6x (HP ou Philips) vers 1998. Sur le pentium 166 sous 9x, il ne fallait aucune activité sous peine de plantage de la gravure. Je gravais en 1x pour plus de fiabilité, et je bougeais doucement la souris pour pas que l’écran de veille ne se déclenche (en faisant attention à pas déclencher une tooltips par mégarde).
Le buffer était ridicule 1mo je crois : En 2x à 300ko/sec ça fait 3sec “d’antichoc”, tout pic CPU devait donc durer moins d’1sec pour que le retard puisse être rattrapé. Sachant que l’IDE bouffait du CPU pour à la fois lire l’image sur le disque-dur et alimenter le graveur en données, et que sous 95 il n’y’ait aucun scheduler. (tout prog pouvait consommer 100% de CPU et figer les autres processus)



L’autre problème était la place sur disque-dur il fallait libérer 650 à 700Mo de place (mon disque faisait 1 ou 2 go un luxe pour l’époque :) )



Ensuite pour les CD audio, je rippais les pistes que je compressais en MP3 avec le premier utilitaire en ligne de commande de Fraunhofer : 20 à 40min par piste audio, sachant qu’il fallait ensuite saisir les métadonnées (MP3tag), renommer les fichiers, et graver une “compile de MP3” une fois les 650Mo atteints )


C’est marrant, cela me rappelle effectivement des souvenirs de gravure de CD sous Adaptec Easy CD Creator où je surveillais le niveau du tampon en espérant qu’il ne descende pas en dessous d’un certain seuil sous peine de perdre le disque…


Pour Windows ME, j’ai apprécié le système un an plus tard (j’ai persévéré), une fois que les contructeurs avaient enfin décidé de rectifier la version de leurs pilotes 9x, incompatibles avec ME.



Une fois sur XP, rebelotte : pilote du modem ADSL NT4 trafiqué pour fonctionner avec XP, instabilité garantie, encore pire que ME :)



Je n’ai pu résoudre le problème que six mois plus tard, avec une version béta que j’ai conservé longtemps, stabilité exemplaire…



C’est une des raisons principales que je me méfie de tous drivers que l’on fout dans le système, car, même aujourd’hui, rien de plus efficace pour mettre à genou un système quel qui soit.



Et d’utiliser également un routeur dédié, plus besoin de paramétrer les postes pour DHCP par exemple, ni de pilote quelconque pour le modem ;)



Patch a dit:


Le CD était une copie d’un master que m’avait filé une connaissance qui bossait chez MS. On n’a jamais pu trouver quelle était la différence avec les autres qui permettait une stabilité pareille…




Tiens pareil ici : mon installation de millenium était stable. J’ai compris bien plus tard que j’avais eu du bol :D



(quote:1821988:brice.wernet)
Et au moins 8Mo de RAM pour lancer l’interface graphique X11. En 4Mo, c’était trop juste - alors que ça marchait sous Windows 95 (archi monolithique vs client/serveur bien lourd de X11).




On n’a pas dû avoir le même Windows alors. Moi j’avais étendu mon 486 de 4 à 8Mo parce que Windows 3.1 ramait trop. 4Mo pour Windows 95, c’est de la science fiction. Microsoft recommandait d’ailleurs au moins 8Mo.



(quote:1822134:alex.d.)
On n’a pas dû avoir le même Windows alors. Moi j’avais étendu mon 486 de 4 à 8Mo parce que Windows 3.1 ramait trop. 4Mo pour Windows 95, c’est de la science fiction. Microsoft recommandait d’ailleurs au moins 8Mo.




j’ai longtemps eu des cartes graphiques avec 4Mo de RAM (S3 Trio 3D, SiS 6326 4Mo). Ca n’a jamais posé problème sur 9x.


Là on parlait de mémoire centrale, pas de la mémoire embarquée sur la carte graphique.
En l’occurrence, sur ce PC, j’avais une Tseng Labs ET4000 avec 1Mo de RAM vidéo.



(quote:1822157:alex.d.)
Là on parlait de mémoire centrale, pas de la mémoire embarquée sur la carte graphique. En l’occurrence, sur ce PC, j’avais une Tseng Labs ET4000 avec 1Mo de RAM vidéo.




Ah oui mal lu :chinois:
En effet MS recommandait 8Mo de RAM pour 95, mais seulement 2 pour 3.1 (3 pour 3.11). Donc à moins qu’ils aient fait à l’époque un “Vista capable” avant l’heure…



Tandhruil a dit:


De mémoire à l’époque, tous les magazines de JV ont découvert qu’ils pouvaient jouer avec W2K (pas de directX sous NT4) avec un système plus fiable et les ressources mieux adaptées aux jeux que Win98.



WinMe sorti plus tard était moins bon que Win2K.




WinMe était une magnifique bouse, un espèce d’OS de transition qui boursouflait inutilement Windows 98. Par contre, les BSOD, on s’en prenait pas mal aussi quelque soit la version de Win9x.
Ceci dit, malgré ses qualités Win2K n’était pas particulièrement optimal pour les jeux. Je me rappelle qu’à l’époque j’étais en dual boot avec win98se (ou win95osr2) pour tout ce qui était gaming, et win2K pour “le reste”.
Il est vrai par contre que c’est vraiment le premier Windows “moderne” (en comparaison de NT4) qui permettait d’avoir une stabilité tellement supérieure à ces saletés de Win9x/ME.



Petite anecdote, lorsque j’avais eu mon premier PC sous win95, et que je n’y connaissais rien, j’avais fini par m’auto persuader que l’instabilité de l’OS était lié à la version CD, et j’avais été acheter le windows 95 officiel chez le vendeur du coin, pour la somme de 1500 francs (une fortune pour moi), en version disquettes (13 de mémoire, plus quelques unes pour IE, facultatif).
Évidemment, ça n’avait rien changé :craint:



Petite remarque quant à l’article lui même : les énormes problèmes de stabilité des Win9X/ME (et même WinXP au tout début) ne sont pas réellement cités, alors que ça faisait clairement partie de “l’expérience” de l’époque.


pendant ce temps chez sgi il y avait irix (j’ai une o² en 6.5) chez ibm il y avait os2/warp x…et pour la defrag qui plante ? fallait quitter le mode graphique et la lancer en “dos mod”
pour le scsi j’ai un graveur externe yamaha crw-f1 scsi, mais pas de contrôleur, et quelques disques scsi au garage, en attendant ….10/15krpm c’est top,


J’ai connu TabWorks sur un PC qui ressemble au Compaq Presario CDS 520



(quote:1822242:Zone démilitarisée)
C’est marrant, cela me rappelle effectivement des souvenirs de gravure de CD sous Adaptec Easy CD Creator où je surveillais le niveau du tampon en espérant qu’il ne descende pas en dessous d’un certain seuil sous peine de perdre le disque…




J’avais complètement oublié le nom de ce soft. Et je ne sais pas combien de disques j’ai cramé avec cette appli, sans jamais savoir si c’était la faute du média (c’était pas des cd-r low cost), du graveur (un acer low cost aussi), ou du soft lui-même.



Graveur low cost, mais ça valait quand même 1000 francs, et c’était le machin le plus accessible de l’époque :mad2:



Quand on voit actuellement le prix d’un graveur BR de marque, externe et ultra fin, ça laisse pensif.



(reply:1822242:Zone démilitarisée)
Ah oui pareil !!!!!! c’était le stress assuré ;-)