Facebook annonce que la publicité sera interdite pour les pages diffusant des fake news, après une interdiction des réclames sur les liens marqués comme trompeurs par des médias reconnus.
Facebook continue de sévir contre les fausses nouvelles (fake news). Le réseau social annonce que les pages diffusant à répétition des articles marqués comme trompeurs ne seront plus autorisées à proposer de la publicité. Le principal recours sera d'arrêter de lier les contenus concernés, pour retrouver la capacité à faire de la publicité.
« Cette mise à jour doit briser les incitations financières et freiner la diffusion de fake news, une étape dans la construction d'une communauté mieux informée » écrit l'entreprise. Elle reprend à son compte les lourdes critiques qui lui ont été adressées fin 2016, lors de l'élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, marquée par la diffusion massive de nouvelles partisanes et souvent fausses.
Depuis, le groupe interdit la publicité sur les liens marqués comme trompeurs par les médias partenaires. En France, ces derniers sont censés être rémunérés par le réseau social pour leur travail. Le sujet était même arrivé rapidement sur la table, selon certains d'entre eux. Cette initiative s'inscrit dans le Journalism Project, officialisé en janvier, qui contribue au rapprochement entre l'entreprise et les éditeurs de presse, avec pour argument la lutte contre les fake news.
Les projets sont nombreux, jusqu'à une formation en ligne pour journalistes aux outils du réseau social, y compris la publicité. Les fake news sont aussi un point de positionnement politique, Facebook s'affichant en faveur d'une coopération internationale sur la diffusion de ces contenus trompeurs.