Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq dessins en rebond sur nos articles.
Cette semaine, deux tendances remarquées pour le prix d'une. La première : la dépendance. Tout d'abord des GAFA à nos données, cela n'a rien de nouveau. Après une légère amende infligée par la CNIL, Facebook a dû faire face à Bruxelles. Résultat des courses : 110 millions d'euros cette fois, pour avoir... menti. Comme quoi, tout baser sur l'amitié ne veut pas dire que l'on est prêt à la franchise.
Pour d'autres, il est question de subventions et de petites habitudes. Ainsi, le monde de la Culture a déjà fait connaître ses premières exigences à sa nouvelle ministre, alors que l'on apprenait que le cinéma français se portait bien. Ce qui explique sans doute que le secteur voyait d'un mauvais œil la présence de Netflix au Festival de Cannes la semaine dernière.
C'est là que l'on commence à se rendre compte que derrière ces dépendances, se cachent de petites cuisines. Celle de la CIA (Vault 7) continue d'ailleurs d'être exposée au grand jour à travers des noms de code des plus poétiques. Les derniers en date ? AfterMidnight et Assassin. What else ?
Autre nom de code qui aura fait parler de lui ces derniers jours : WannaCrypt. Basé sur une faille un temps exploitée par la NSA, ce ransomware a infecté des centaines de milliers de machines de par le monde. Et cela n'est sans doute pas fini, bien que de premières solutions commencent à être trouvées. De quoi relancer au passage la question de la responsabilité des États, maîtres de la petite cuisine et toujours plus tentés par une dépendance accrue... à la surveillance.
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