Facebook a terminé son année 2016 sur les chapeaux de roues. Le réseau social affiche ainsi des revenus et des bénéfices records, tandis que le nombre d'utilisateurs continue de progresser à un rythme relativement soutenu.
C'est un parcours quasi sans-faute que Facebook a réalisé sur le quatrième trimestre. Historiquement, la fin d'année est une période faste pour le réseau social, les prix et la demande sur les espaces publicitaires augmentant nettement avec l'approche de Noël, et 2016 n'a pas fait exception.
Autant de bénéfices qu'Intel
Sur le seul quatrième trimestre, Facebook a réalisé un chiffre d'affaires de 8,81 milliards de dollars, en croissance de 51 % sur un an, excusez du peu. Nous sommes donc bien loin du « ralentissement du côté des revenus publicitaires » prophétisé il y a trois mois par Dave Wehner, le directeur financier de l'entreprise. Le réseau social a également enregistré sur ces trois mois un bénéfice net de 3,568 milliards de dollars, en hausse de 128 % par rapport à l'an dernier. De quoi largement payer les 500 millions de dommages obtenus par Zenimax lors de son procès contre Oculus VR, un sujet que nous ne manquerons pas d'approfondir dans nos colonnes.
Si l'on regarde sur l'ensemble de l'année, Facebook a également inscrit 27,638 milliards de dollars de revenus dans ses registres, soit 54 % de plus qu'un an plus tôt. De quoi dégager un bénéfice net annuel de 10,217 milliards de dollars, en hausse de 177 % par rapport à 2015. C'est autant que les bénéfices enregistrés par Intel cette année, à 100 millions de dollars près.
Près de deux milliards d'utilisateurs actifs
Sans grande surprise non plus, l'audience de Facebook continue elle aussi de s'étendre au fil des mois. Le réseau social revendique désormais 1,860 milliard d'utilisateurs actifs mensuels (MAU), ce qui selon sa définition correspond au nombre d'utilisateurs enregistrés ayant visité le site ou utilisé Messenger. Les audiences d'Instagram et de WhatsApp ne sont par contre pas comprises dans ce total. Sur ce nombre, 93,5 % des utilisateurs se connectent au moins une fois par mois via leur terminal mobile, et 61,7 % exclusivement par ce moyen.
Le nombre d'utilisateurs quotidiens (DAU) grimpe lui aussi et atteint maintenant 1,227 milliard. La croissance de cette valeur est observable sur l'ensemble des territoires, et le ratio entre DAU et MAU reste relativement stable, il est ainsi passé de 63,8 % fin 2014 à 65,9 % aujourd'hui.
Chaque utilisateur rapporte toujours plus
Facebook a aussi livré ses données sur les revenus générés par chaque utilisateur en moyenne, en fonction de sa région de résidence. Un profil européen a ainsi rapporté en moyenne 5,98 dollars à Facebook lors du dernier trimestre et 19,40 dollars sur l'ensemble de l'année.
Si vous trouvez qu'il s'agit d'une somme importante, sachez qu'un profil US/Canada a rapporté en moyenne 19,81 dollars... sur le seul dernier trimestre et 62,23 dollars en 2016. Au niveau mondial, le revenu par utilisateur s'établissait à 4,83 dollars sur trois mois, avec 2,07 dollars en Asie-Pacifique et 1,41 dollars dans le reste du monde. La majeure partie de ces sommes provient bien évidemment des publicités et autres contenus mis en avant par le réseau social
Tous ces revenus, mais surtout les bénéfices qui en découlent, permettent à Facebook de garnir un peu plus son épais matelas de liquidités, qui s'élève désormais à plus de 34,4 milliards de dollars, contre 21,6 milliards un an plus tôt. En bourse, la réaction des investisseurs est plutôt contenue pour le moment avec une petite hausse de 0,4 % du cours de l'action Facebook dans les heures précédant l'ouverture des marchés. Le réseau social est donc valorisé à environ 382 milliards de dollars, soit 18 % de mieux qu'il y a un an.
Commentaires (33)
#1
Bha quand Facebook est proprio de vos photo/video,ca rapporte c’est sur.
#2
erreur dans le sous titre
" /> “Ah oui, quand comme même…”
#3
#4
kassdédi à ceux qui se moquaient des gens qui ont acheté des actions facebook à 30$ lors de l’entrée en Bourse
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#5
Et béh…
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#6
plus d’un milliard d’individus se connecte tous les jours à Facebook !
Ce n’est plus un État dans l’État c’est un État fédéral dans l’État.
#7
Ça me rend triste que ça marche aussi bien pour eux, ça veut dire que les utilisateurs vont à fond dans leur système plutôt que de prendre un peu de distance vis à vis d’un service qui se goinfre de données personnelles. Bon je peux toujours me dire que c’est pas grâce à moi qu’ils font ce chiffre, c’est mieux que rien
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#8
Ce n’est pas les utilisateurs qui rapportent mais les publicitaires. Les utilisateurs ne sont que les faire-valoir de la plateforme. Ils s’en foutent royalement des photos/vidéo/messages des utilisateurs, ce qu’il veulent c’est que vous vous connectiez sur leur plateforme plusieurs fois par jour pour vous afficher de la pub.
#9
Ne soyez pas tristes les amis. N’oubliez pas que Facebook est juste un outil. Finalement Facebook c’est comme un calepin avec un petit crayon accroché. Vous pouvez y écrire des jolis poèmes ou y dessiner des bites, mais dans tous les cas ça dépend de vous et de ce qui vous dérange (ou pas) si quelqu’un le trouve.
Je me sens d’humeur comparative ce matin.
#10
keumème
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#12
Ca promet pour le futur …
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#13
Bon sinon c’est pas illogique…
Par contre il y aura forcement une inflexion de croissance a la fois du nombre d’utilisateurs et du revenu par utilisateur de FB, toute la question est de savoir quand
#14
Facebook, c’est comme Voici. Il est de bon ton de dire que c’est de la merde, mais finalement, tout le monde est dessus dès qu’il est à portée de main.
#15
Exact. C’est du temps de cerveau disponible.
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Par contre, plus tu postes, plus tu as d’“amis” qui regarde tes trucs, plus ils peuvent y placer des pubs. Donc tu vas potentiellement rester plus longtemps et y perdre plus de temps. Voire y créer toi même du contenu qui sera d’une façon ou d’une autre support de leur pub.
Bref, c’est encore meilleur que TF1 : ils se “contentent” de gérer l’outil, c’est le client qui crée le contenu, et en plus, y a même pas besoin de le payer pour ça !
#16
J’ai plutôt tendance à penser que les utilisateurs n’y sont pas pour grand chose, car en matière publicitaire le client, c’est l’annonceur. Quand le public regarde TF1 à la TV, utilise le mobilier urbain JCDecaux dans la rue, c’est pareil. Facebook fournit de la même manière un service d’utilité générale payé par la publicité (ciblée).
#17
Facebook c’est un super outils qui fait un super travail. On peut le critiquer si on veut n’empêche que pour gérer la communication d’un événement sportif ou la communication d’un club (entrainement, annulation …) c’est top.
Les utilisateurs ont tous sous la main et donc y reste.
#18
Données, Données, Donnéeees
Données, Donnez moiiii !
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#20
Le prix de leur action je l’ai au travers de la gorge… Surtout quand l’introduction s’est cassé la gueule j’étais bouillant mais non j’ai pas mis un rond dedans.
Maintenant je pleurs
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Oui mais si les annonceurs sont près à payer autant c’est bien qu’ils s’y retrouvent et que donc sans doute les utilisateurs sont assez proactifs dans leur utilisation de FB et consommateurs des pubs qu’on leur affiche.
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C’est pas trop tard, à mon avis l’action va monter jusqu’à approcher les 1000$ un peu comme Google et Apple, mais bon je préfère la pierre, c’est moins casse gueule que la Bourse 
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#26
merci de m’avoir éclairer :)
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Dire que tout cet argent que leur versent les annonceurs, c’est NOTRE argent, celui qu’on nous prend quand on achète les produits des annonceurs en question… sauf qu’on achète le produit ET on finance la pub qui nous polluera plus tard. Ce système est fantastique. On paye en amont pour être emmerdés par des pubs intrusives et avoir l’illusion de bénéficier d’un service gratuit, sauf qu’au final on paye pour le service ET pour rémunérer les parasites qui fabriquent les pubs.
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#29
Les photos / vidéos / messages sont très importants pour la partie intelligence artificielle. Tu peux avoir le meilleur algo possible sans ces données il est inutile ;)
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#31
T’as oublié deux aspects importants :
Mais sur le fond je suis d’accord avec toi, les likes ont beaucoup plus d’importance que les photos, les commentaires ou les messages privés. C’est d’ailleurs pour ça que ça les dérange pas forcément de mettre du chiffrement de bout en bout, tant qu’ils savent qui discute avec qui.
De toute façon on ne comprend jamais aussi bien facebook que quand ils s’adressent à leurs clients (les annonceurs) : allez voir les conférences que fait facebook aux salons du e-commerce par exemple.
@+
#32