Le 25 mars dernier, Facebook annonçait son intention de racheter Oculus VR, l'entreprise à qui nous devons l'Oculus Rift, pour un montant de 2 milliards de dollars. Pour que la transaction ait lieu, il fallait que les autorités financières américaines donnent leur feu vert, c'est désormais chose faite.
Il ne suffit pas d'annoncer un rachat pour que celui-ci se fasse, il faut également obtenir un certain nombre d'autorisations, notamment lorsque l'on est un grand groupe comme Facebook. Mark Zuckerberg peut cependant souffler, l'acquisition d'Oculus VR par le réseau social est désormais validée par la Federal Trade Commission et le département américain de la justice, d'après une information recueillie par l'agence Reuters.
Pour rappel, Facebook a proposé de racheter Oculus VR le 25 mars dernier, pour un montant s'élevant à 2 milliards de dollars, réparti en 23,1 millions d'actions de l'entreprise, évaluées à 1,6 milliard de dollars au moment de l'accord, et 400 millions en cash. Il faut ajouter à cela 300 millions de dollars supplémentaires sous condition de résultats.
La firme fondée par Palmer Luckey va donc pouvoir dès à présent pouvoir profiter des ressources du réseau social pour poursuivre son développement. Cela dit, le dirigeant n'a pas attendu cette validation pour renforcer ses équipes, avec notamment l'arrivée de Michael Abrash, transfuge de Valve, où il travaillait lui aussi sur la réalité virtuelle, ou encore quelques mois plus tôt avec l'embauche de l'emblématique John Carmack en tant que directeur technique. Il est d'ailleurs à noter que les deux hommes avaient travaillé ensemble sur le moteur de Quake chez id Software.
La prochaine étape pour Oculus VR consistera à assurer sans accrocs le lancement de son second kit de développement pour le Rift, baptisé Crystal Cove. Celui-ci a déjà été l'objet de plus de 25 000 précommandes, et devrait être livré dès le mois de juillet prochain. La suite du programme consistera à concevoir un modèle suffisamment performant et accessible pour être distribué au grand public, en espérant que les éditeurs de jeux et d'applications suivent. Mais avec la récente entrée de Sony dans l'arène avec son projet Morpheus, ce dernier point ne fait plus l'objet du moindre doute.