SMS géolocalisés en cas d’attentat : réunions État/opérateurs à la rentrée

SMS géolocalisés en cas d’attentat : réunions État/opérateurs à la rentrée

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

23/08/2016 3 minutes
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SMS géolocalisés en cas d’attentat : réunions État/opérateurs à la rentrée

Le député Luc Belot, qui milite depuis plusieurs mois pour que les opérateurs envoient automatiquement des SMS d’alerte aux personnes situées dans une zone dangereuse (attentat, catastrophe naturelle...) est-il en train de convaincre les autorités ? L’intéressé nous assure que le dossier « avance », des discussions étant prévues à la rentrée.

Les loupés de l’application officielle SAIP, qui n’a averti ses utilisateurs que bien après le drame de Nice, le 14 juillet dernier, sont manifestement passés par là. Avant la pause estivale, Luc Belot a pu rencontrer les services de la sécurité civile et des représentants du ministre de l’Intérieur.

Mi-juin, l’élu socialiste se plaignait de n’avoir eu aucun retour de la part de la Place Beauvau, alors qu’il plaide depuis le mois de mars pour des SMS géolocalisés que seraient contraints d’acheminer les opérateurs, aux frais de l’État, en cas de « dangers imminents » ou pour « atténuer les effets de catastrophes majeures » (tempêtes, inondations, tremblement de terre...).

L’intérêt d’un tel dispositif ? Sa portée bien plus large que celle de l’application SAIP, limitée aux possesseurs de smartphones sous iOS ou Android, l’ayant installée... Il pourrait également se révéler davantage précis : « On peut soit demander aux opérateurs d'envoyer un message d’alerte à tous les téléphones qui se trouvent autour d’une antenne, soit avoir, avec des systèmes de triangulation, une capacité à dire : entre trois antennes, je couvre telle rue ou tel bâtiment » expliquait Luc Belot.

Discussions « début septembre » entre autorités et opérateurs

« On avance sur ce dossier techniquement très complexe » confie aujourd’hui le parlementaire, suite à de « très bons contacts » avec les autorités. De nouveaux rendez-vous sont prévus « début septembre » avec les opérateurs et le cabinet de Bernard Cazeneuve – qui s’était initialement opposé à ce projet, sans que l'on sache réellement pourquoi (voir notre article).

« Techniquement tout est prêt », nous racontait le mois dernier un spécialiste des télécoms. « Simplement, la convention de remboursement a du mal à passer et voilà des années que les opérateurs expliquent au gouvernement qu’ils ne veulent pas autant de relations qu'il y a de préfectures. » La requête des acteurs de la téléphonie mobile ? L’instauration d’un portail commun, qui permettrait de centraliser les messages d’alerte. « Depuis cinq ou six ans, il y a des discussions sans fin sur le sujet. » Les événements tragiques ayant frappé notre pays ces derniers mois permettront peut-être de trouver une issue à ces tergiversations.

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Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Discussions « début septembre » entre autorités et opérateurs

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (40)


Au final une SSII se sera gavé pour pondre une application bidon qui ne sera plus utilisé.


Comme on dit souvent hélas: “mieux vaut tard que jamais”.



Mon plus gros souci avec la réception d’un SMS, c’est le bruit qu’il peut faire à la réception sur certain téléphone.

 

Il faudrait utiliser la fonction d’alerte interne du téléphone https://fr.wikipedia.org/wiki/Diffusion_cellulaire) et en profiter pour coupler ça avec le réseau des  sirènes d’alerte qui existe déjà (vous savez les sirènes qui sonnent chaque premier mercredi du mois et que personnellement je n’entend pas du tout ou serait incapable d’interpréter correctement sans internet).



Un pierre deux coups pour un but similaire: la gestion des alertes “officielles”


ç’aurait été cool qu’ils s’en rappellent avant de dépenser 70 millions d’euros pour une application visiblement vouée à être jetée à la poubelle.



à la rigueur au combien même ils n’auraient pas su que ce genre de SMS géoloc existe, ils auraient pu se se dire que les sirènes d’alertes présentes dans toutes les villes auraient pu servir à cela, après tout c’est leur rôle.


Qui se souvient de la conduite à tenir quand l’alarme est déclenchée ?


Une campagne de pub ? de la sensibilisation ? ou un bon gros matraquage médiatique dans les règles de l’art ?

Les médias ont déjà prouvé qu’ils étaient très forts pour rendre les gens anxieux et inquiets, je refuse de croire qu’il n’est pas possible d’instillé dans les gens cette idée simple : si ça sonne tu fais ça.




« On avance sur ce dossier techniquement très complexe »





Encore une fois, on voit que le problème complexe vient uniquement du politique <img data-src=" />








Quiproquo a écrit :



Qui se souvient de la conduite à tenir quand l’alarme est déclenchée ?







Tiens ca me fait penser que je n’ai jamais entendu la sirène depuis 6 ans que je suis installé dans ce bled de 15k habitants. Et pourtant je suis à 500m de la mairie à vol d’oiseau.



Et sinon, quelles sont ces règles ? J’avoue ne pas les connaitre du tout.









Quiproquo a écrit :



Qui se souvient de la conduite à tenir quand l’alarme est déclenchée ?





D’après wiki

France

Nature du signal:

En France, l’alerte aux populations se fait via le réseau national d’alerte (RNA). Ce réseau (hérité de la défense passive de la Seconde Guerre mondiale) comprend environ 4 500 sirènes réparties sur le territoire ; De Gaulle reprend cette organisation générale de la défense dans l’ordonnance 59-147 du 7 janvier 1959.



Les signaux actuels sont définis par l’arrêté du 23 mars 2007 relatif aux caractéristiques techniques du signal national d’alerte. En cas de danger, ce signal (qui ne doit pas être confondu avec le signal d’essai d’une minute seulement, diffusé à midi le premier mercredi de chaque mois) consiste en trois cycles successifs d’une durée d’1 minute et 41 secondes chacun et séparés par un intervalle de 5 secondes et d’un son modulé en fréquence :




 chaque cycle comporte cinq périodes de fonctionnement au régime nominal. La fréquence fondamentale du son émis au régime nominal est de 380 Hz (+/- 10 Hz) (entre le fa♯ et le sol médium) ;   

la première période a une durée de 10 secondes, les 4 suivantes ont une durée de 7 secondes ;

chaque période est séparée de la suivante par une durée de 5 secondes comprenant une descente en régime de 4 secondes suivie d'une montée en régime de 1 seconde ;

la première période est précédée d'une montée en régime d'une durée de 3 secondes ;

la dernière période est suivie d'une descente du régime d'une durée de 40 secondes.





C’est la nature des sirènes électromécaniques, en particulier leur régime de montée et descente en puissance, qui a historiquement déterminé ce signal, repris par les sirènes pneumatiques et électroniques. Dans le cas des sirènes électroniques, la forme du signal de base (déterminant le timbre du son) est en « dent de scie ».



Il a existé, de 1990 à 2005, un signal national d’alerte différent pour les sirènes non électromécaniques2, il se composait de trois émissions d’une minute, modulées en fréquence entre 300 et 600 Hz, séparées par des intervalles de 5 secondes. Il a été abrogé par le décret du 12 octobre 2005.



Le signal d’alerte spécifique des aménagements hydrauliques comporte, quant à lui, un cycle d’une durée minimum de 2 minutes composé d’émissions sonores de 2 secondes séparées par un intervalle de 3 secondes. Dans le cas des sirènes électroniques, les émissions suivent un signal périodique en « dent de scie » de fréquence fondamentale 200 Hz (tolérance 5 Hz).

Conduite à tenir



En 2013, on estime que 78 % des personnes ne savent pas quoi faire lorsque les sirènes retentissent hors essai3.



Ce qu’il faut faire



Lorsque le signal d’alerte retentit, les personnes sont invitées




 à se confiner dans l'endroit clos le plus proche (domicile, lieu public, entreprise, école...) en colmatant les ouvertures, en coupant les ventilations, climatiseurs et chauffages, et en restant loin des fenêtres ;   

à s'abstenir de faire des flammes, de fumer, d'ouvrir les fenêtres ;

à s'abstenir de téléphoner (ni téléphone fixe, ni téléphone mobile) sauf détresse vitale, afin de laisser les lignes libres pour les secours ;

s'informer par les médias : télévision et radios locales, ou bien France Info, ou encore France Inter sur grandes ondes (1 852 m, 162 kHz) : il s'agit de la radio de service public, et en cas de destruction de l'émetteur en modulation de fréquence (FM) le plus proches, l'émission en grandes ondes peut toujours être captée. Par ailleurs, en cas de défaillance du réseau d'électricité, il est toujours possible d'écouter la radio avec un poste à piles, à batterie, solaire ou bien à alternateur (« dynamo », manivelle permettant de charger la batterie). La station répétera en boucle la situation et les consignes à suivre.





Les enfants scolarisés sont pris en charge par l’école, c’est le lieu où ils sont le plus en sécurité. Il est donc dangereux et inutile d’aller les chercher.



Ce qu’il ne faut pas faire




 Rester dans un véhicule.   

Aller chercher ses enfants à l'école (les enseignants se chargent de leur sécurité).

Téléphoner (les réseaux doivent rester disponibles pour les secours).

Rester près des vitres.

Ouvrir les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors.

Allumer une quelconque flamme (risque d'explosion).

Quitter l'abri sans consigne des autorités.





La fin de l’alerte est indiquée par un signal continu de trente secondes, d’une fréquence de 380 Hz, que le signal soit d’origine électronique ou électromécanique.



Les sirènes diffusant ce signal sont installées en fixe sur des hauteurs (par exemple des bâtiments hauts) ; le signal peut éventuellement être diffusé par des haut-parleurs montés sur des véhicules mobiles. Dans les petites communes abritant un centre de première intervention (CPI) des sapeurs-pompiers, la sirène sert également parfois à appeler les sapeurs-pompiers volontaires lorsque leur intervention est requise, mais le signal est différent (un cycle unique de une, deux ou plusieurs périodes de fonctionnement au régime nominal seulement, codification dépendante de chaque municipalité si usage), le système est complémentaire des bips (pageurs), seuls les volontaires de garde disposent de pageurs, en cas de besoin la sirène retentit alors pour appeler tous les personnels disponibles quand ceux de garde ne suffisent pas.



Jusqu’en 1999, les consignes étaient indiquées sur les annuaires téléphoniques de France Télécom. Elles sont enseignées au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1 - anciennement AFPS) et SST (sauveteur secouriste du travail).



Les lieux situés en aval d’un barrage disposent d’une alerte spéciale, sous la forme d’une corne de brume. Ce signal indique un risque de rupture imminent du barrage ou un relargage d’eau pour éviter cette extrémité, avec un risque d’inondation de la vallée. Lorsque ce signal retentit, les personnes doivent évacuer d’urgence la zone.



Des consignes spécifiques peuvent être définies en fonction des risques locaux, notamment industriels. L’information des populations est alors à la charge des mairies et préfectures.

Structure du réseau



Le réseau est constitué d’environ 10 000 sirènes dont la moitié appartiennent à l’État ; les autres sont des propriétés des communes ou d’entreprises classées Seveso, et 179 n’ont pas de propriétaire identitifé4. La plupart sont reliées à la préfecture du département par le réseau téléphonique filaire ; en raison de difficultés de maintenance, l’opérateur historique Orange a décidé d’arrêter d’en assurer l’entretien en 20134. Certaines sont actionnées par des boutons déportés au niveau du sol, d’autres très anciennes par des boutons situés sur les sirènes elles-mêmes, c’est-à-dire en hauteur.



Lors de la création du réseau, la pire crainte était une attaque venant de l’est (invasion, missile de longue portée), la partie est de la France est donc mieux équipée que le reste du pays.



Un projet de rénovation et de modernisation a été lancé en 2010, le nouveau réseau étant baptisé système d’alerte et d’information des populations (SAIP). Il utilise le réseau câblé du ministère de l’Intérieur. En 2012, une partie de ces sirènes est hors-service à cause d’un défaut de maintenance du réseau5. En 2016, le système est en cours de remplacement ; 2 380 sirène doivent être remplacées d’ici 2020, et elle sont commandées par un logiciel qui permettra de ne faire sonner que certaines sirènes, et non pas toutes celles du département.









Zappi a écrit :



Au final une SSII se sera gavé pour pondre une application bidon qui ne sera plus utilisé.





l’objectif de la manoeuvre est de pondre un dispositif répondant à la norme GSM/SMS, pas applicative



&nbsp;



Naej a écrit :



Mon plus gros souci avec la réception d’un SMS, c’est le bruit qu’il peut faire à la réception sur certain téléphone.

&nbsp;

Il faudrait utiliser la fonction d’alerte interne du téléphone https://fr.wikipedia.org/wiki/Diffusion_cellulaire)&nbsp;





&nbsp;si t’es en danger, en général tu prends tes précautions ou tu coupes ton portable tres rapidement



et justement l’idée est d’utiliser le sms broadcasting



&nbsp;



Crillus a écrit :



ç’aurait été cool qu’ils s’en rappellent avant de dépenser 70 millions d’euros pour une application visiblement vouée à être jetée à la poubelle.&nbsp;





ils ont fait bien pire avec le logiciel de paie universel des fonctionnaires, &nbsp;300M a la poubelle, aucune condamnation



&nbsp;



Quiproquo a écrit :



Qui se souvient de la conduite à tenir quand l’alarme est déclenchée&nbsp;?





ils le précisent par sms, en francais et en anglais s’ils ont bien bossés



&nbsp;



Crillus a écrit :



Une campagne de pub ? de la sensibilisation ? ou un bon gros matraquage médiatique dans les règles de l’art ?

Les médias ont déjà prouvé qu’ils étaient très forts pour rendre les gens anxieux et inquiets, je refuse de croire qu’il n’est pas possible d’instillé dans les gens cette idée simple : si ça sonne tu fais ça.





yen a qu’ont pas de télé… et maintenant ils deviennent tres flous lors d’evenements de cette ampleur



&nbsp;



eliumnick a écrit :



Tiens ca me fait penser que je n’ai jamais entendu la sirène depuis 6 ans que je suis installé dans ce bled de 15k habitants. Et pourtant je suis à 500m de la mairie à vol d’oiseau.



Et sinon, quelles sont ces règles ? J’avoue ne pas les connaitre du tout.





nan mais ce réseau est presque désafecté depuis des années à l’échelle nationale



&nbsp;



eliumnick a écrit :



Encore une fois, on voit que le problème complexe vient uniquement du politique <img data-src=" />





le politique ralentit un peu, mais c’est surtout les opérateurs qui font freiner le projet et encore plus le champ juridique pas du tout adapté, qui va prendre beaucoup de temps (vous attendez pas a voir cette fonctionnalité activée en 201718)







«&nbsp;Techniquement tout est prêt&nbsp;»

donc c’est possible..&nbsp;

«&nbsp;Depuis cinq ou six ans, il y a des discussions sans fin sur lesujet.&nbsp;»

et comme toutes les grosses réformes, ca implique tellement d’acteurs que personne ne sera jamais d’accord et ca se fera pas.c’est comme la standardisation cellulaire à l’échelle européenne, on aura rien, on a compris (par ex blacklister un imei a l’echelle europeenne, ca existe pas)reste que le cazeneuve a deux arguments bétons, bien raisonnés :a- ce sms pourrait inciter aux incivilités, profitant d’un débordement des forces de l’ordre et services publics

b- ya rien de mieux pour provoquer une panique générale.



donc je suis persuadé qu’a noel, c’est pas la peine, vous l’aurez pas votre cellbroadcasting. &nbsp;ni le pass destination en suisse :P

&nbsp;









Ami-Kuns a écrit :



….







Merci ^^



Mais la fin rassure <img data-src=" />



“Médiatique” c’est pas que la télé, et puis ce n’est pas parce qu’une bande de clampins jettent quasiment un tiers de milliard d’euros à la poubelle qu’il ne faut pas s’offusquer que d’autres ne jettent “que” 70 millions.








Crillus a écrit :



“Médiatique” c’est pas que la télé, et puis ce n’est pas parce qu’une bande de clampins jettent quasiment un tiers de milliard d’euros à la poubelle qu’il ne faut pas s’offusquer que d’autres ne jettent “que” 70 millions.





il ne faut pas s’offusquer parce que tu peux etre sur que cet effort restera vain.

ce qu’il font est contre-exemplaire, mais c’est un phénomène de société qui ne s’arretera pas. C’est comme demander a la sncf de mettre des trains a l’heure, c’etait autrefois :)



Nous sommes d’accord, il faut à minima une grosse campagne de communication, lorsque le RNA moribond aura été remplacé par le SAIP. Mais c’est pas pour tout de suite. Actuellement, c’est difficile de donner des consignes claires à l’échelon national alors que le système ne fonctionne pas partout (à ma connaissance il n’est pleinement opérationnel que dans les zones à risque, où les populations sont en général bien informées).








eliumnick a écrit :



Tiens ca me fait penser que je n’ai jamais entendu la sirène depuis 6 ans que je suis installé dans ce bled de 15k habitants. Et pourtant je suis à 500m de la mairie à vol d’oiseau.







Ne t’inquiète pas, c’est probablement en panne. <img data-src=" />









Quiproquo a écrit :



Ne t’inquiète pas, c’est probablement en panne. <img data-src=" />





tu insinuerais que le matériel est encore présent ou pas encore transformé en verdure?









Quiproquo a écrit :



Qui se souvient de la conduite à tenir quand l’alarme est déclenchée&nbsp;?





Courire dans tout les sens en criant et en agitant les bras <img data-src=" />









Cashiderme a écrit :



Courire dans tout les sens en criant et en agitant les bras <img data-src=" />





ca c’est réservé aux attaques zombies nan?



Faut attendre que je crie pool.<img data-src=" />


Les discussions sans fin de toute façon nous sommes habitués. C’est pour cette excellente raison qu’on avance jamais. On met toujours des années à trouver un terrain d’entente.



<img data-src=" />








Quiproquo a écrit :



<img data-src=" />





Non ça c’est quand le muezzin chante, pas quand l’alarme sonne&nbsp;<img data-src=" />



Si on devait compter sur les politiques pour prendre des décisions rapides, économiques et logiques….

Moi, j’utilise Qwidam (appli mobile infiniment plus efficace que SAIP) ….

http://www.qwidam.com/








Cashiderme a écrit :



Non ça c’est quand le muezzin chante, pas quand l’alarme sonne <img data-src=" />





Pas du tout, c’est la Position de Protection Instantanée !



Comme quoi, il y a des progrès à faire sur la gestion du risque NBC <img data-src=" />.









BTCKnight a écrit :



Si on devait compter sur les politiques pour prendre des décisions rapides, économiques et logiques….

Moi, j’utilise Qwidam (appli mobile infiniment plus efficace que SAIP) ….

http://www.qwidam.com/





j’aime beaucoup l’exemple “ alerte, mon mari vient de faire un malaise je suis en bas de l’immeuble” avec la réponse “j’appelle les pompiers et j’arrive”…&nbsp;



très très con comme concept !



400 000€ plutot. Source: article le monde



Ca m’aurait étonné que ca dépasse le million d’euros. C’est une petit appli mobile, il y a des appels d’offres et j’imagine que le milieu est assez concurrentiel vu le nombre de SS2I en France.


C’est très simple, on l’apprend dans les écoles maintenant.



La sirène indique l’ordre de confinement :

&nbsp;

1/ tu t’enfermes chez toi (portes, fenêtres, tu coupes/obtures les aérations si possible etc…)

2/ tu écoutes Radio France pour connaitre les consignes (Restez chez soi, se diriger dans de lieux précis,etc..)


Ben justement j’avais vu une quantité d’argent beaucoup plus élevée, mais du coup tu m’as mis le doute et je me suis renseigné.



Il ne s’agit effectivement pas de 70 millions mais 44,7 millions d’euros en 2013, initialement estimé à 78 millions d’euros, et ils incluent majoritairement la remise en état des sirènes dont je parlais plus tôt : http://www.senat.fr/rap/l13-156-327-3/l13-156-327-310.html



En réalité j’ai confondu avec les commentaires de cet article de NextInpact qui parle de 44,7 millions pour le projet SAIP dont l’application n’est en fait qu’une partie (400 000 € effectivement).








matroska a écrit :



Les discussions sans fin de toute façon nous sommes habitués. C’est pour cette excellente raison qu’on avance jamais. On met toujours des années à trouver un terrain d’entente.



<img data-src=" />





bah la le probleme c’est pas qu’on met des années à trouver un terrain d’entente, c’est qu’on met des années à n’en trouver aucun



Sinon je n’ai même pas osé installer l’application iOS ou Android à sa sortie. Moi qui aime tester j’aurais été déçu, remarque je n’habite pas à Nice. Et malheureusement l’application devrait reservir. Ou alors les SMS géolocalisés seront poussés en urgence dès la rentrée. Ce qui est en soit une idée terriblement efficace et plus simple pour l’utilisateur lambda. Parce que dire à quelqu’un qu’il doit installer une application pour prévenir qu’il y a eu un attentat ça fait bizarre…



<img data-src=" />


En situation d’attentat ou d’accident, quand tu es dans la zone, tu es le premier au courant à cause soit du bruit et/ou du visuel, de la panique, etc. Donc un SMS qui va arriver de toute façon après tout ce que tu auras déjà réalisé en étant sur les lieu, je vous pas bien l’intérêt si ce n’est d’éventuellement faire sonner ou vibrer ton portable à un moment où tu aurais éventuellement besoin de discrétion maximum si tu es une cible.


La vraie question c’est “Si on arretait le gaspillage épidémique d’argent public, arriverait-on à baisser la dette voir à reussir à payer ne serait-ce qu’une année d’intérêt ?”



Car si on cumule les “projets gouvernementaux échoués ou abandonnés “, les “rénovations/constructions de nouveaux bâtiments publics à grand coups de millions car les anciens font vieux…” et les “créations d’agglomérations pour faire des synergies et limiter les coûts qui au final aboutissent à une augmentation exponentielle des coûts”, ça fait un beau paquet d’argent !



On doit pouvoir reussir à financer un pauvre système d’alerte par sms géolocalisés sans forcément devoir créer une nouvelle entité à entretenir !








trekker92 a écrit :



&nbsp; ils ont fait bien pire avec le logiciel de paie universel des fonctionnaires, &nbsp;300M a la poubelle, aucune condamnation





J’ai l’impression que c’est une habitude pour les logiciels de paie, juste avant ça y a eu “Louvois” pour les militaires où ça s’est soldé aussi par un système foireux. D’ailleurs je me demande pourquoi ils sous-traitent pas directement à une vraie société dont c’est le boulot, même si le système est très complexe dans l’administration, ça devrait pas être insurmontable pour ces sociétés et la facture en sera certainement beaucoup moins élevée !



Si on cumule, ça fait plus de 2 milliards là, juste pour la fonction publique.



Même si j’aime bien le concept.. sur le play store: “This app is incompatible with all of your devices.”

Pas bien pratique <img data-src=" />








thomgamer a écrit :



D’ailleurs je me demande pourquoi ils sous-traitent pas directement à une vraie société dont c’est le boulot, même si le système est très complexe dans l’administration, ça devrait pas être insurmontable pour ces sociétés et la facture en sera certainement beaucoup moins élevée !





Euh ben c’est des sociétés de service qui s’en sont chargé, pas en interne.



Autant pour moi, je me suis renseigné, je connais très bien la société ayant aidé sur Louvrois, je comprend beaucoup mieux l’échec <img data-src=" />








_Quentin_ a écrit :



Même si j’aime bien le concept.. sur le play store: “This app is incompatible with all of your devices.”

Pas bien pratique <img data-src=" />





?

Je ne sais pas d’où vient ce problème…. moi-même, j’ai pu l’installer sur mon “vieux” Samsung S5, il y a quelques mois…. peut-être faut il les contacter… [email protected]



SOPRA-Steria ?

(oui, ça daynonce à l’infini <img data-src=" /> )


… J’ai rien dit ! Je nierai toute implication !


Non non le RNA (les sirènes) est loin d’être abandonné seulement les tests ne sont fait que très trop rarement.