Ondes émises par les smartphones : à la découverte des mesures du DAS par l'ANFR

Ondes émises par les smartphones : à la découverte des mesures du DAS par l’ANFR

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Sébastien Gavois

Publié dans

Société numérique

12/10/2017 8 minutes
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Ondes émises par les smartphones : à la découverte des mesures du DAS par l'ANFR

L'ANFR vient de publier les mesures du DAS de 49 nouveaux smartphones, en prenant en compte la nouvelle législation européenne. Ils viennent s'ajouter aux résultats de 379 autres téléphones. L'ensemble des données est disponible en open data, nous en avons donc profité pour les analyser en détail.

En juin 2016, l'Agence nationale des fréquences publiait une première salve de mesures du DAS (débit d'absorption spécifique) pour 379 smartphones prélevés de manière « inopinée » dans divers points de vente. Aujourd'hui, l'ANFR en ajoute 49. Au total, 428 téléphones sont donc passés dans des laboratoires accrédités par l'ANFR pour des mesures.

Cette nouvelle campagne s'est déroulée entre le 11 janvier et le 28 juin 2017. La nouveauté de cette année est la prise en compte de la nouvelle réglementation sur le « DAS tronc » correspondant à « un usage du téléphone porté près du tronc, par exemple dans la poche d’une veste ou dans un sac ».

Comme avec les ondes électromagnétiques, l'ANFR ne trouve rien à redire et affirme que les mesures sont conformes à la réglementation. Néanmoins, lorsque l'on plonge dans le détail des chiffres, de gros écarts apparaissent entre les différents modèles.

Mais au fait, à quoi correspond exactement le DAS ? 

Commençons par une explication technique du débit d'absorption spécifique (DAS) donnée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé : il « représente le débit avec lequel l’énergie produite par un équipement, par exemple un téléphone mobile, est absorbée par unité de masse du tissu du corps ou plus concrètement la quantité d’énergie absorbée par l’organisme sous forme de chaleur par unité de temps. Le DAS est mesuré sur l’ensemble du corps ou sur une de ses parties et s’exprime en watts par kilogramme (W/kg) ».

N'importe quel appareil radio est donc concerné car « une partie de l’énergie électromagnétique qu’il dégage est absorbée par notre corps ». Le DAS tel qu'indiqué par les constructeurs correspond à la valeur maximale à laquelle un utilisateur peut être soumis. En moyenne, l'absorption par le corps est généralement moindre, le téléphone n'ayant pas toujours besoin d'utiliser sa pleine puissance pour les communications.

De plus, en éloignant le téléphone de son corps, avec un kit mains libres ou en utilisant le haut-parleur par exemple, la quantité d'énergie absorbée diminue rapidement. D'autres facteurs entrent en ligne de compte : si « le nombre de barrettes sur l’écran du téléphone est maximal indiquant une bonne qualité de réception, notre corps absorbe une quantité d’énergie beaucoup plus faible que celle correspondante au DAS de notre téléphone » explique l'ANFR.

De son côté, Orange affirme que l'utilisateur « d'un mobile 3G est moins exposé qu'un utilisateur 2G : l'exposition moyenne est d'environ 1 à 2 % du DAS (exposition maximale) quand le téléphone est en 3G ; elle est de 20 à 50 % du DAS en 2G ».

L'OMS émet des recommandations sur les valeurs limites

Maintenant que la question du DAS est cernée, passons à la limite maximale définie par Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), un organisme reconnu par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le ministère de la Santé explique qu'elle « étudie les risques potentiels liés aux différents types de rayonnements non-ionisants et élabore des guides pour l’établissement de valeurs limites d’exposition ». 

En 1999, l'ICNIRP a fixé les valeurs suivantes : 0,08 W/kg (corps entier) et 2 W/kg maximum mesuré localement pour la tête ou le tronc. En France, l'arrêté du 8 octobre 2003 précise les caractéristiques techniques pour les téléphones mobiles : « le DAS ne doit pas dépasser 2 W/kg pour la tête ». De son côté, Orange précise que cette limite « repose sur une évaluation approfondie des données scientifiques ».

Du changement l'année dernière : le « DAS tronc » passe à 5 mm maximum

Comme dans le cas des ondes électromagnétiques, cette évaluation est soumise à diverses interprétations et certains ne sont pas d'accord. Dans tous les cas, il s'agit de la réglementation en vigueur. Le but de l'analyse de l'ANFR n'est pas de lancer un débat sur le sujet, mais de vérifier si elle est correctement appliquée. Une mission simple en apparence, mais qui se complique rapidement quand on se penche sur le protocole de mesure.

En effet, depuis 1999, la directive européenne R&TTE 1999/5/CE prévoyait que les constructeurs puissent choisir une distance entre 0 et 25 mm pour mesurer le « DAS tronc ». De plus, elle n’était pas obligatoirement mentionnée dans la documentation destinée aux usagers, ce qui complexifiait les contrôles expliquait l'ANFR.

Depuis l'année dernière, la limite est passée de 25 mm maximum à 5 mm seulement, permettant ainsi de mettre tout le monde sur un pied d'égalité ou presque.

Tous les smartphones sous la limite de 2 W/kg

La campagne menée cette année par l'Agence nationale des fréquences a donc pour but de vérifier la conformité des smartphones à cette nouvelle exigence, plus restrictive. Elle s’applique en France depuis le 25 avril 2016 pour tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date. Sur les 49 terminaux passés entre les mains de l'ANFR, 40 sont concernés et ont été mesurés à une distance de 5 mm.

Pour résumer le bilan de l'ANFR, nous pouvons simplement dire que « tout va bien » : l'ensemble des mesures est en dessous du seuil réglementaire de 2 W/kg. Les différences sont par contre bien marquées avec un minimum de 0,293 W/kg et un maximum de 1,84 W/kg. L'Agence nationale des fréquences ne donne pas plus de détails, mais propose l'ensemble des données en open data, permettant ainsi d'identifier les téléphones.

Le record revient donc au Logicom L-ITE 504 HD (1,84 W/kg), suivi par le Essentiel B Wooze i5.5 (1,81 W/kg), le Huawei P8 Lite 2017 (1,75 W/kg), l'Archos 55 Cobalt Plus (1,73 W/kg) et Timmy M12 (1,59 W/kg). Dans le bas du tableau, toujours à une distance de 5 mm, l'Echo Piano est premier de la classe avec 0,293 W/kg, suivi par les Billow Technology S51HD (0,533 W/kg), Echo Clap2 (0,548 W/kg), Lenovo Phab 2 Pro (0,67 W/kg) et BlackBerry KeyOne (0,777 W/kg) :

DAS 2017 ANFR

Pour 9 des 49 smartphones, le dossier de mise sur le marché est antérieur au 25 avril 2016. Ils ne sont donc pas soumis à la nouvelle réglementation et la distance de mesure varie entre 10 et 25 mm (voir tableau ci-dessus), ils ne peuvent donc pas directement être comparé aux autres.

Néanmoins, « ce type d’équipement disparaîtra progressivement des points de vente, car tout réassort sur le marché européen doit désormais respecter la nouvelle réglementation » précise l'ANFR.

Le DAS contact s'envole sur certains smartphones, avec plus de 7 W/kg

Quoi qu'il en soit, certains s'interrogent sur le choix de cette distance : pourquoi ne pas directement prendre 0 mm, comme lorsque le téléphone est collé à notre oreille ? Avec quelques millimètres de plus ou moins, les DAS peuvent rapidement s'envoler, comme en attestent d'ailleurs les mesures de l'ANFR.

Prenant le cas du Galaxy J7 de Samsung : son DAS est de 1,29 W/kg à 5 mm, mais de 3,56 W/kg « au contact ». Avec le Lumia 650 de Microsoft, on passe de 0,451 W/kg à 15 mm, à 1,3 W/kg à 5 mm et 4,03 W/kg au contact. Suivant les modèles, les DAS peuvent s'envoler et trois smartphones dépassent même les 7 W/kg : les Polaroid Pro 881A, Honor 4X et HTC One SV. Tous sont par contre conformes à la législation (au moment de leur mise sur le marché) selon les tests de l'ANFR puisque le DAS à 15 mm était inférieur à 2 W/kg, mais rien ne dit que ce serait encore le cas aujourd'hui.

Au total, plus de 200 smartphones sur les 428 testés ont un DAS au contact supérieur à 2 W/kg, mais cela n'empêche évidemment pas certains d'avoir un DAS tronc (5 mm) sous cette limite, et donc d'entrer dans les clous de la nouvelle législation européenne.

Dans le tableau ci-dessous, nous avons repris les 42 terminaux avec le DAS tronc au contact le plus élevé :

DAS 2017 ANFR

L'Agence nationale des fréquences profite de cette publication pour rappeler qu'elle dispose depuis le mois de juin d'un pouvoir de sanction et peut infliger des amendes en cas de manquement à cette réglementation.

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Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Mais au fait, à quoi correspond exactement le DAS ? 

L'OMS émet des recommandations sur les valeurs limites

Du changement l'année dernière : le « DAS tronc » passe à 5 mm maximum

Tous les smartphones sous la limite de 2 W/kg

Le DAS contact s'envole sur certains smartphones, avec plus de 7 W/kg

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (40)


Conclusion, téléphonez avec le rabat de votre housse fermé !


Conclusion, si le DAS est grand, le téléphone capte plus loin ? Ou c’est un mythe ?


DAS la valse des chiffres <img data-src=" />








secouss a écrit :



Conclusion, si le DAS est grand, le téléphone capte plus loin ? Ou c’est un mythe ?





Presque pas de rapport : Ca veut juste dire que le téléphone “émet” plus, ou qu’il émet plus vers toi (pas bien omnidirectionnel par exemple)



Mais comme partout, plus ne veut pas dire mieux, il faut voir aussi si il respecte les bandes de fréquence, la qualité de l’amplification et surtout de réception. Une antenne relai à beaucoup plus de chance de capter ton téléphone(vu sa taille, son emplacement étudé et surtout ses recepteur “pro” de bonne qualité) que ton téléphone de capter l’antenne-relai.



En gros, avant le DAS était de la grosse arnaque, et maintenant un peu moins ?



Donc un “vieux” Smartphone avec un DAS bas en apparence, pouvait avoir un DAS bien bien gros, alors qu’un Smartphone d’aujourd’hui indique un DAS un peu plus représentatif…


[mode grincheux]Vu que de toutes façons, pas grand monde ne s’intéresse au DAS, ni ne comprend la notion de W/kg, ni n’a d’idées des ordres de grandeur par rapport à un effet quelconque (même thermique), on se demande à quoi ça sert…[/ mode]



Je m’inquiéterai peut-être du DAS quand mon mobile sera capable de me réchauffer l’oreille quand je téléphone dehors en hiver. <img data-src=" />



Sinon, on parle de W/kg pour la tête, mais au final avec quelle puissance émet un mobile ? Je pensais que c’était justement à peine quelques Watts et encore (sinon l’autonomie serait faiblarde).


428 smartphones, c’est peu… J’en ai eu plusieurs, aucune n’y figure.



Dommage car les sites de constructeurs mentionnent différentes valeurs au mieux, voire la plupart du temps n’indiquent rien.


On s’en fou de la puissance. Plus tes gros plus tu as capacité à absorber les émissions. Manges du gâteaux. :oui2:








OlivierJ a écrit :



[mode grincheux]Sinon, on parle de W/kg pour la tête, mais au final avec quelle puissance émet un mobile ? Je pensais que c’était justement à peine quelques Watts et encore (sinon l’autonomie serait faiblarde).







Typiquement entre 20 et 30 dbm (= entre 100mw et 1watt)



Par exemple un IPhone 8 c’est entre 18.3 et 30.8



https://apps.fcc.gov/eas/GetApplicationAttachment.html?id=3544509

(chapitre 6.3 Maximum ouput power from tune-up procedure)



ayant eu plusieurs téléphone avec des das très différent et bien je peux dire sur le petit nombre que j’ai eu que ceux ayant un das plus élevé captait mieux. Après on ne peux pas conclure car échantillons trop faible mais il semblerait y avoir une corrélation.








127.0.0.1 a écrit :



Typiquement entre 20 et 30 dbm (= entre 100mw et 1watt)





Merci.







Lyptow a écrit :



On s’en fou de la puissance. Plus tes gros plus tu as capacité à absorber les émissions.

Manges du gâteaux. :oui2:





Arf, mais pour la tête ça ne marche pas, on a tous une tête d’un poids relativement proche (et les inquiets des “ondes” ont peur pour leur cerveau, semble-t-il).







ashlol a écrit :



ayant eu plusieurs téléphone avec des das très différent et bien je peux dire sur le petit nombre que j’ai eu que ceux ayant un das plus élevé captait mieux. Après on ne peux pas conclure car échantillons trop faible mais il semblerait y avoir une corrélation.





Mais le DAS est en rapport avec l’émission, donc je ne vois pas bien comment ça aurait un rapport avec la qualité de la réception.









OlivierJ a écrit :



Mais le DAS est en rapport avec l’émission, donc je ne vois pas bien comment ça aurait un rapport avec la qualité de la réception.






 Justement, si la réception est mauvaise, alors l'antenne émettrice (et donc réceptrice pour les données montantes) est mal placée (trop loin ? obstacles ?). Par conséquent, l'émission devra se faire avec un peu plus de puissance que pour une meilleure réception. Les deux sont liées...       






 Ca explique d'ailleurs la bêtise des gens qui ne veulent pas voir d'antennes sur les toits... il vaut mieux avoir plein d'antennes émettant peu que moins d'antennes obligées d'émettre plus fort pour couvrir une zone plus grande. En effet la puissance à la réception sur un téléphone étant définie par la sensibilité de ce dernier, à téléphone identique, plus le maillage d'antennes est important, plus il y aura de chances d'avoir une antenne proche nécessitant une faible émission, "arrosant" nettement moins les gens entre le combiné et l'antenne (entre autre, ceux qui ne sont pas en train de téléphoner, mais se trouvant au voisinage de l'antenne, et de la personne qui téléphone...).       






 Du coup, cela amène à une situation "paradoxale" : ne pas vouloir d'antennes près des écoles est louable, mais dès qu'un pélerin (genre un parent, à tout hasard) entre dans l'école le téléphone hors mode "avion", ce dernier émet nécessairement plus que si une antenne était à proximité.... et arrose tout le monde (dont les enfants), avec un champ plus intense lors d'un appel par exemple (ou la réception de SMS... ou échange de data). Et je ne parle pas du cas du professeur(e)/maitre(sse) qui aurait un smartphone dans la classe, data activée... obligé d'émettre un peu plus fort, avec les enfants dans la proximité immédiate, toute la journée !








DayWalker a écrit :



Ca explique d’ailleurs la bêtise des gens qui ne veulent pas voir d’antennes sur les toits… il vaut mieux avoir plein d’antennes émettant peu que moins d’antennes obligées d’émettre plus fort pour couvrir une zone plus grande. En effet la puissance à la réception sur un téléphone étant définie par la sensibilité de ce dernier, à téléphone identique, plus le maillage d’antennes est important, plus il y aura de chances d’avoir une antenne proche nécessitant une faible émission, “arrosant” nettement moins les gens entre le combiné et l’antenne (entre autre, ceux qui ne sont pas en train de téléphoner, mais se trouvant au voisinage de l’antenne, et de la personne qui téléphone…).





Source ?



&nbsp;



Je confirme. L’émission du mobile pouvant monter en général autour des 26 dBm lorsque celui-ci cherche à joindre le réseau, il est beaucoup plus nocif qu’une antenne située à plusieurs centaines de mètres dont le signal est reçu autour des -90dBm en moyenne.

Les associations du style Robin des toits me font beaucoup rire (jaune)&nbsp;<img data-src=" />



Il me semble que c’est d’ailleurs pour cela que les mobiles doivent être déconnectés dans un avion pour éviter d’avoir plusieurs centaines de sources qui émettent à pleine gomme dans une boîte métallique pendant toute la durée du vol.<img data-src=" />


Sauf que pour l’instant, y a pas un spécialiste qui affirme que le DAS, au-delà d’un certain seuil, est dangereux.


Qu’est-ce que le DAS, et est-ce que c’est dangereux ? (par Marco pour Top For Phone - 01/09/2015) :



« Et donc, l’histoire dans tout ça ?



Et bien, certains utilisateurs de mobiles ne regardent pas le DAS…

Que ce soit par manque d’information, ou parce qu’ils ne s’en soucient absolument pas. Et ceux-là ont peut-être raison, qui sait. On en parlera dans 20 ans, lorsqu’on aura plus d’études fiables.



D’autres, et j’en fais partie, sont vigilants… et ce sans avoir besoin de tomber dans la paranoïa ou la thèse conspirationniste du « l’industrie veut la peau des honnêtes gens, c’est le retour des illuminatis, la fin du monde ».



Plus sérieusement, il appartient désormais à chacun de s’informer et de prendre le pour et le contre lors de l’achat d’un smartphone. »



Ce point de vue correspond en tout point à mon opinion à propos de l’indication du DAS des terminaux.


C’est pas plus dangereux que le ski hors piste ou conduire sa voiture à une allure plus importante que la limite de vitesse autorisée.








DayWalker a écrit :



Justement, si la réception est mauvaise, alors l’antenne émettrice (et donc réceptrice pour les données montantes) est mal placée (trop loin ? obstacles ?). Par conséquent, l’émission devra se faire avec un peu plus de puissance que pour une meilleure réception. Les deux sont liées…





Ben non.

Aucun raison qu’émettre plus fort vers l’antenne permette de mieux recevoir ce qu’elle envoie.

C’est comme crier plus fort parce que tu n’entends pas quelqu’un qui parle déjà fort (et qui ne va pas parler plus fort pour autant) : ça ne sert à rien.







DayWalker a écrit :



Ca explique d’ailleurs la bêtise des gens qui ne veulent pas voir d’antennes sur les toits… il vaut mieux avoir plein d’antennes émettant peu que moins d’antennes obligées d’émettre plus fort pour couvrir une zone plus grande.





Je suis d’accord.







DayWalker a écrit :



Du coup, cela amène à une situation “paradoxale” : ne pas vouloir d’antennes près des écoles est louable





En fait ce n’est pas louable, c’est juste de la superstition non fondée.







joma74fr a écrit :



Et bien, certains utilisateurs de mobiles ne regardent pas le DAS…

Que ce soit par manque d’information, ou parce qu’ils ne s’en soucient absolument pas. Et ceux-là ont peut-être raison, qui sait. On en parlera dans 20 ans, lorsqu’on aura plus d’études fiables.





Quand je lis ça (la dernière phrase, qui n’est pas de toi je sais), ma réaction c’est entre “LOL” et la consternation. Genre en 2017 on n’a pas de recul sur les ondes décimétriques…

Le mec veut aussi des études sur la nocivité de l’eau en bouteille, parce qu’on n’a pas d’études fiables, c’est trop récent ?

(sinon, je me demande si quelqu’un regarde le DAS, à part un membre des Robin des Toits - au fait, ont-ils des mobiles ? Vont-il au soleil sans protection 50 ? Vous en connaissez vous des gens qui regardent le DAS ?)









KBO Zoreil a écrit :



Il me semble que c’est d’ailleurs pour cela que les mobiles doivent être déconnectés dans un avion pour éviter d’avoir plusieurs centaines de sources qui émettent à pleine gomme dans une boîte métallique pendant toute la durée du vol.<img data-src=" />





Je ne crois pas, c’était pour éviter les interférences avec les communications radio, voire certains instruments (en mode précaution, car finalement on n’a jamais vu de problème, tout le monde ne mettant pas son mobile en mode avion).









OlivierJ a écrit :



Quand je lis ça (la dernière phrase, qui n’est pas de toi je sais), ma réaction c’est entre “LOL” et la consternation. Genre en 2017 on n’a pas de recul sur les ondes décimétriques…

Le mec veut aussi des études sur la nocivité de l’eau en bouteille, parce qu’on n’a pas d’études fiables, c’est trop récent ?

(sinon, je me demande si quelqu’un regarde le DAS, à part un membre des Robin des Toits - au fait, ont-ils des mobiles ? Vont-il au soleil sans protection 50 ? Vous en connaissez vous des gens qui regardent le DAS ?)



A ce que j’ai vu, la plupart. Et beaucoup se plaignent du réseau de merde dans les zones mal couvertes… <img data-src=" />









KBO Zoreil a écrit :



Je confirme. L’émission du mobile pouvant monter en général autour des 26 dBm lorsque celui-ci cherche à joindre le réseau, il est beaucoup plus nocif qu’une antenne située à plusieurs centaines de mètres dont le signal est reçu autour des -90dBm en moyenne.

Les associations du style Robin des toits me font beaucoup rire (jaune)&nbsp;<img data-src=" />



Il me semble que c’est d’ailleurs pour cela que les mobiles doivent être déconnectés dans un avion pour éviter d’avoir plusieurs centaines de sources qui émettent à pleine gomme dans une boîte métallique pendant toute la durée du vol.<img data-src=" />





Il me semble que c’était (donc avant) pour le fait que cela gênait certains équipements. Pas certain mais il me semble que la fibre a fait son entrée dans les avion (a cause des moniteur et films) et que du coups le même système est utilisé pour d’autres équipements. Donc moins pénalisant.



Toutefois c’est pas faux que les téléphones sont un peu nunuche a bouriner pour trouve une antenne.



&nbsp;



KBO Zoreil a écrit :



http://www.telecomsource.net/showthread.php?5346-What-is-Maximum-Allowed-Uplink-Transmission-power-of-the-UE





C’est pas ce que j’ai demandé. En fait il parle d’un niveau moyen versus le téléphone qui “chauffe seul”. Pour ma part je considère que du réseau il y en a partout ou l’urbanisation existe. Surtout avec les appels wifi qui permettent de contourner la problématique de la présence des antennes. Dans une gare, ou a proximité d’un bâtiment ou les box font le relais par exemple. Bref le maillage est déjà là. Ca dépend ensuite du téléphone.



Ce que je demande en source c’est qui montre que le maillage ténu (donc plus de sources de tout genre) qui augmente la pression radio moyenne est plus salutaire qu’un téléphone seule qui émet un peu plus fort. Dans ce dernier cas c’est une exposition courte et ponctuelle. Dans l’autre c’est une exposition moins forte mais omniprésente. Pour moi y’a matière à vérifier. Seulement quelqu’un l’a-t-il fait??? Source??

&nbsp;



&nbsp;



« (sinon, je me demande si quelqu’un regarde le DAS, à part un membre des Robin des Toits - au fait, ont-ils des mobiles ? Vont-il au soleil sans protection 50 ? Vous en connaissez vous des gens qui regardent le DAS ?) »



Je ne suis pas membre d’aucune association et je ne soutiens aucune cause anti- ou pro- ondes électro-magnétiques, et pourtant :





  • je fais attention au DAS de mon mobile (0,461 W/Kg), acheté en 2013 entre autre sur ce critère.

  • je ne m’expose au Soleil jamais sans casquette et je mets parfois des lunettes de Soleil (quand je tonds la pelouse notamment pour éviter les coups de Soleil). En revanche, je ne mets pas de crème protectrice, ce que je regrette parfois à mes dépends.





    « Quand je lis ça (la dernière phrase, qui n’est pas de toi je sais), ma réaction c’est entre “LOL” et la consternation. Genre en 2017 on n’a pas de recul sur les ondes décimétriques…

    Le mec veut aussi des études sur la nocivité de l’eau en bouteille, parce qu’on n’a pas d’études fiables, c’est trop récent ? »



    Ton opinion exprimée comme ça, j’ai envie de dire que j’en ai rien à faire, au moins autant que de celle du mec qui me dit que “les ondes pénètrent dans le corps”. Les avis rationalo-sceptiques, je les méprise autant que tu peux mépriser l’association “Robin des Toits” (que je ne porte pas nécessairement dans mon coeur).








TexMex a écrit :



Ce que je demande en source c’est qui montre que le maillage ténu (donc plus de sources de tout genre) qui augmente la pression radio moyenne est plus salutaire qu’un téléphone seule qui émet un peu plus fort. Dans ce dernier cas c’est une exposition courte et ponctuelle. Dans l’autre c’est une exposition moins forte mais omniprésente. Pour moi y’a matière à vérifier. Seulement quelqu’un l’a-t-il fait??? Source??







Il semble te manquer des bases de physique : l’énergie transportée par une onde électromagnétique diminue avec le carré de la distance, donc la puissance d’émission d’une antenne est très vite bien plus faible que celle d’un mobile. Voir ici les ordres de grandeur.



Dès 15 m une antenne génère 2500 fois moins d’énergie qu’un mobile. À150 m on est à 250 000 fois moins.

De plus, une antenne n’émet que si elle a quelque chose à transmettre, comme un mobile, c’est plus souvent, mais pas tout le temps.









joma74fr a écrit :



Ton opinion exprimée comme ça, j’ai envie de dire que j’en ai rien à faire, au moins autant que de celle du mec qui me dit que “les ondes pénètrent dans le corps”. Les avis rationalo-sceptiques, je les méprise autant que tu peux mépriser l’association “Robin des Toits” (que je ne porte pas nécessairement dans mon coeur).





Je suis un peu surpris de ta réponse (et de son ton), venant de toi, et le relativisme a ses limites (ici la science face à la pseudo-science, donc les mettre dos à dos c’est pas du tout pertinent ni avisé).



(sur “les ondes pénètrent dans le corps”, même si c’est le cas pour certaines, ça ne veut pas dire que c’est un problème de toutes façons)



Ici je parle des effets biologique. Pas seulement de la description physique. Et puis y’a pas que les antennes GSM. Les bornes Wi-Fi ne sont pas avares non plus de flux et bien plus proche de nous.



Pour vulgariser un peu l’exemple. Prendre une grosse cuite une fois dans l’année ou tu te mets grave sera probablement moins néfaste que de boire un demi verre tous les jours. La molécule chimique récréative est la même, seulement on sait avec certitude que l’ingérence ponctuelle contre une habitude n’a pas les mêmes effets sur le long terme. Et devines qui gagne à la loterie de la cirrhose du foie ?



Quid des ondes radio sur le même thème? Je n’ai jamais entendu parler d’étude sur le sujet.

&nbsp;


Les GSM et le Wifi utilisent des ondes radio…



Tu parles des ondes de radio FM ? Tu as quelques infos sur le site de l’ANFR (dont ce document qui donne les limites autorisées).



heu… est tu certain d’avoir bien lu ?


Ah, je ne l’avais pas compris comme ça…



Dans ce cas, si, c’est étudié. C’est connu qu’à hautes doses les ondes radio sont nocives (c’est pour ça qu’il y a des distances de sécurité pour les antennes). Par contre, la nocivité à long terme des faibles doses fait justement débat à cause de la difficulté de réalisation des études.


Et “Das auto”, ça choisi la puissance de la bonne fréquence ? <img data-src=" />


Désolé, je ne suis pas un scientifique, et en dehors d’une étude scientifique je ne vois aucun intérêt au scepticisme. Je ne mets rien dos-à-dos, je dis seulement que l’expression méprisante d’un point de vue qui se veut refléter la Vérité et qui prétend s’imposer aux autres points de vue sans aucune concession, ne m’intéresse pas. Autrement-dit, pour moi, tout témoignage, toute discussion est intéressant/e à partir du moment où mon point de vue est écouté par mon interlocuteur.



Tu préfères croire à la non-nocivité des ondes électro-magnétiques, ça te regarde. Mais ça n’empêchera pas d’autres personnes de croire à la nocivité des ondes. Que tu te reposes sur des études scientifiques ou non, ton discours est réducteur car il ne s’agit que d’un point de vue parmi d’autres, une perception des choses parmi d’autres.








joma74fr a écrit :



Désolé, je ne suis pas un scientifique, et en dehors d’une étude scientifique je ne vois aucun intérêt au scepticisme. […]



Tu préfères croire à la non-nocivité des ondes électro-magnétiques, ça te regarde.





Effectivement, ça se voit que tu n’es pas scientifique.

Vu que les études scientifiques conduites montrent encore et encore que la téléphonie n’a pas d’effet nocif sur nos organismes, je ne “crois” pas à la non-nocivité, ce sont les étude qui le disent.

Ce sont les mêmes études qui ont fait qu’on sait que le tabac, l’alcool, le soleil ont des effets nocifs (selon la dose bien sûr, comme tout) sur nos organismes, et lesquels.







joma74fr a écrit :



Mais ça n’empêchera pas d’autres personnes de croire à la nocivité des ondes. Que tu te reposes sur des études scientifiques ou non, ton discours est réducteur car il ne s’agit que d’un point de vue parmi d’autres, une perception des choses parmi d’autres.





Mais ce n’est PAS un point de vue. <img data-src=" />

Ou alors la gravité (par exemple) est un point de vue, mais évite d’en douter quand tu es au 10e étage, une chute est mortelle.

Ou encore le cyanure n’est pas mortel, c’est juste un point de vue.



Les niveaux de preuve en science :

http://laelith.fr/Zet/Articles/Episodes/images/Illus-Niveaux-de-Preuves.jpg



Du plus fort au plus faible :




  • Les réplications (consensus scientifique)

  • L’étude scientifique (contrôlée, randomisée, double aveugle, contre placebo)

    = = =

  • L’anecdote personnelle (ça marche pour moi)

  • Le témoignage rapporté (je connais quelqu’un qui)

  • L’opinion, la rumeur, la sagesse populaire



” ce sont les mêmes etudes…” la blague. L’industrie du tabac à depuis longtemps investi dans des etudes fictives pour creer le doute et continué &nbsp;le debat ad vitam si c’est possible (ils ont perdu depuis quelque temps sur l’addiction provoqué par la nicotine). Le milieu de la recherche est vérolé de conflits d’intérêts, on ne compte plus le nombre de scandales et d’etudes bidons, le cas actuel du glyphosate en est un parfait exemple (yves les commissaires européens ) . Concernant &nbsp;les micro ondes des portables, des etudes montrant les effets délétères ont été faites. Neanmoins le milieu scientifique etant à &nbsp;la merci des financements, les avis deviants ou qui pourrait couter de l’argent arrive rarement a percé (le cas Seralini sur les ogms montrent à &nbsp;quel point il faut etre pret à affronter la tempete et etre bien campé sur sa carrière pour contredire). Dans le cas present c’est le labo de Lyon (un des plus gros au monde sur les ondes) qui est l’autorité en la matière, son but est de faire des xp pour dire que tout va bien.

Cexi etant dit, Les opérateurs, comme bouygues, indiquent “des protections d’usage et de sécurité à respecter” et rappellent que les autorités &nbsp;sanitaires “recommandent de limiter l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les telephones”.

Dans les faits la legislation française n’a pour seul vertu que de proteger l’utilisateur des brulures possible que peuvent occasionner un generateur de micro-ondes. Les degats sur le cerveau, en France, ne sont pas considérés. Par dégâts, &nbsp;j’entends surtout la permeabilisation temporaire de la membrane cerebrale durant l’emission et l’entrée de substances , qui n’ont pas à &nbsp;rentrer, dans le cerveau.&nbsp;

Concernant les personnes devenues radio-sensible, c’est à &nbsp;dire ayant développé &nbsp;une hyper sensibilité au micro-ondes, après, on imagine, &nbsp;une exposition trop importante, je ne peux que l’evoquer, n’ayant pas assez d’infos sur le sujet. Cela à &nbsp;l’air en tout les cas avéré et très handicapant (migraines carabinées constantes) pour les rares personnes en subissant les contraintes.

Personnellement, j’ai rapidement le “cerveau qui chauffe” (notez bien les guillemets ) &nbsp;avec le tel sur mon oreille, j’ai resolu le problème &nbsp;avec une oreillette Bluetooth (fréquence &nbsp;plus élevée &nbsp;que du gsm mais une intensité 1000 fois inférieure).

Je finis (ouf) en evoquant cet excellent documentaire passer sur france 3 se nommant “mauvaises ondes”.

Pour ceux qui veulent s’interesser au mercenariat scientifique “doubt is there product” de David michaels est un must-have.

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Paupiette5000 a écrit :



Les degats sur le cerveau, en France, ne sont pas considérés. Par dégâts, &nbsp;j’entends surtout la permeabilisation temporaire de la membrane cerebrale durant l’emission et l’entrée de substances , qui n’ont pas à &nbsp;rentrer, dans le cerveau.





Il y a peut être le principe de “l’intégrité corporelle”.&nbsp; A creuser pour les juriste chevronnés.





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OlivierJ a écrit :



Ben non.

Aucun raison qu’émettre plus fort vers l’antenne permette de mieux recevoir ce qu’elle envoie.

C’est comme crier plus fort parce que tu n’entends pas quelqu’un qui parle déjà fort (et qui ne va pas parler plus fort pour autant) : ça ne sert à rien. &nbsp;



Mauvais exemple : des humains qui parlent, ca interfère.



L’atténuation entre l’antenne et ton smartphone, c’est la même qu’entre ton smartphone et l’antenne ciblée. Aux sensibilités près des différents récepteurs (et si on veut pousser le vice, les obstacles n’ont pas tous le même impact selon les fréquences utilisées, et personnellement, je ne sais pas si la fréquence up et down est la même), si tu recois mal, tu as donc toutes les chances de devoir émettre plus fort pour qu’un niveau acceptable parvienne à l’antenne réceptrice à cause des obstacles/distances…



D’ailleurs, si tu veux parler “humain”, si tu veux discuter avec qq’un à l’autre bout de la maison, il y a des chances que tu parles un peu plus fort que si tu es assis à coté de ta moitié…&nbsp; et pareillement pour la personne qui te parle









TexMex a écrit :



Source ?



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Idéalement, tu as des sources qui émettent avec une atténuation en 1/r de la puissance émise (émission dans un plan au premier ordre, et donc conservée sur un cylindre de hauteur constante, si on ne prend pas en compte les pertes par atténuation et qu’on intègre le vecteur de poynting sur ce cylindre de hauteur constante). Dans la source, c’est carrément 1/r² pour prendre en compte que la hauteur du cylindre à considérer est proportionnelle à la distance r.



Bref, tout ca pour dire que pour ton téléphone fonctionne, il doit se trouver entre l’antenne (puissance maximale d’émission tolérée par les normes Pmax), et une distance limite pour laquelle la communication ne fonctionne plus (puissance minimale de fonctionnement). Appelons cette limite r_lim qui correspond à une puissance Plim.



Chaque antenne émettant au maximum d’émission toléré couvre une zone de surface pi.r_lim² au premier ordre. Sur une surface S donnée, on en place donc N=S/(pi.r_lim²). La puissance totale des ondes émises est donc Ptot=N.Pmax=S.Pmax/(pi.r_lim²).



Maintenant, si chaque antenne émet k fois moins (et donc Pmax/k), chaque antenne couvre une zone de surface pi.r_lim²/k (je te laisse le vérifier). La puissance totale émise sur une surface S, qui comporte donc S/[pi.r_lim²/k ] antennes est donc Ptot’=Ptot.



Conclusion : déjà on émet la même quantité TOTALE de puissance, mais localement, au lieu d’avoir une puissance entre Pmax et Plim, on se retrouve entre Pmax/k et Plim… soit une puissance locale plus basse où que l’on se trouve. Mieux, la puissance étant proportionnelle au carré du champ électrique, le maximum de ce dernier est alors réduit d’un facteur sqrt(k).



&nbsp;Au passage, si on augmente la densité des antennes, la puissance d’émission des téléphones tend à diminuer elle aussi, donc l’utilisateur se fait un peu moins arrosé par son propre combiné… ca aussi, c’est un bon point pour augmenter la densité d’antennes.



Convaincu qu’il vaut mieux avoir un plus grand nombre d’antennes émettant moins ?

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SRC (pour la forme d’émission des antennes) :https://www.anfr.fr/fileadmin/mediatheque/documents/expace/Guide%20DR17-3.pdf









TexMex a écrit :



Source ?



&nbsp;





Et pour finir d’enfoncer le clou, si le nombre d’antennes et plus dense :




  • tu as moins de combinés connectés à une même antenne (potentiellement moins souvent émission entre combiné et téléphone, donc exposition sur des durées potentiellement plus faibles en moyenne, à zone identique)

  • tu te fais donc moins arroser par le téléphone du voisin qui accroche plus facilement et émet moins fort, et donc t’arrose aussi moins fort.



“Au passage, si on augmente la densité des antennes, la puissance d’émission des téléphones tend à diminuer elle aussi, donc l’utilisateur se fait un peu moins arrosé par son propre combiné… ca aussi, c’est un bon point pour augmenter la densité d’antennes. ”



&nbsp;D’accord pour les téléphones c’est effectivement un bon point

&nbsp;

Un peu moins pour les antennes. En fait c’est en fonction de la densité. Cela dépend très lourdement de l’état du réseau. Et je peux t’assurer à 10000% que de l’antenne seule à desservir 3 petites villes de la pampa pendant plusieurs mois (en attendant d’installer/réparer/upgrader le reste)&nbsp; n’est pas du tout mais alors vraiment pas un phénomène rare. Ajoutons en plus les plans du style Crozon (en gros c’est du roaming entre opérateur FR (ici Bytel / SFR)) ou encore Free au début… Souvent cela affiche “ton opérateur chéri” mais c’est l’antenne d’un autre. Donc ça on va relativiser. La présence des opérateurs n’est pas la véritable présence physique. Du coup on peut pas compter sur une présupposé densité en fonction du nombre d’opérateur.



et puis …Pour une seule connexion. soit.

Qu’en est il des heures de pointe ou nous aurons une multitude de connexions à plus ou moins grande distance (donc puissance) ? je veux dire par là que quand bien même le multiplexage fait que ton téléphone ne s’occupe pas de la fréquence prévue pour un autre; il n’en n’est pas moins qu’elle le traverse (plus ou moins) et toi avec (complètement). Voire pire si ça rebondit.



&nbsp;Donc en fait mise à part que l’antenne GSM émet dans une direction (un angle) et que ce n’est pas omnidirectionnel (ouf). On se fait traverser quand même par tout se qui passe sur cette antenne et éventuellement qu’en présence réelle de plusieurs opérateurs (les villes +10k habitant); il y a toutes les antennes arrosant dans la même direction.



Je veux dire par là: On a un environnement avec





  • une multitude de fréquence

  • une multitude de puissances différentes (même si infime cela reste distinctif)

  • des usages différents. La voix c’est pas le débit en DL sur Youporn



    Effectivement si on teste avec 1 GSM, 1 antenne, 1 gus et avec une seule fréquence (isolation du phénomène); on ne pourra pas voir de résultat s’approchant de la réalité urbaine. Je conçoit que ce soit difficile mais bon; il va bien falloir se poser la bonne question à un moment.





    &nbsp;&nbsp;








TexMex a écrit :



“Au passage, si on augmente la densité des antennes, la puissance d’émission des téléphones tend à diminuer elle aussi, donc l’utilisateur se fait un peu moins arrosé par son propre combiné… ca aussi, c’est un bon point pour augmenter la densité d’antennes. ”




&nbsp;D'accord pour les téléphones c'est effectivement un bon point      

&nbsp;

Un peu moins pour les antennes. En fait c'est en fonction de la densité. Cela dépend très lourdement de l'état du réseau. Et je peux t'assurer à 10000% que de l'antenne seule à desservir 3 petites villes de la pampa pendant plusieurs mois (en attendant d'installer/réparer/upgrader le reste)&nbsp; n'est pas du tout mais alors vraiment pas un phénomène rare. Ajoutons en plus les plans du style Crozon (en gros c'est du roaming entre opérateur FR (ici Bytel / SFR)) ou encore Free au début... Souvent cela affiche "ton opérateur chéri" mais c'est l'antenne d'un autre. Donc ça on va relativiser. La présence des opérateurs n'est pas la véritable présence physique. Du coup on peut pas compter sur une présupposé densité en fonction du nombre d'opérateur.






et puis ...Pour une seule connexion. soit.      

Qu'en est il des heures de pointe ou nous aurons une multitude de connexions à plus ou moins grande distance (donc puissance) ? je veux dire par là que quand bien même le multiplexage fait que ton téléphone ne s'occupe pas de la fréquence prévue pour un autre; il n'en n'est pas moins qu'elle le traverse (plus ou moins) et toi avec (complètement). Voire pire si ça rebondit.






&nbsp;Donc en fait mise à part que l'antenne GSM émet dans une direction (un angle) et que ce n'est pas omnidirectionnel (ouf). On se fait traverser quand même par tout se qui passe sur cette antenne et éventuellement qu'en présence réelle de plusieurs opérateurs (les villes +10k habitant); il y a toutes les antennes arrosant dans la même direction.      






Je veux dire par là: On a un environnement avec       

une multitude de fréquenceune multitude de puissances différentes (même si infime cela reste distinctif)des usages différents. La voix c'est pas le débit en DL sur YoupornEffectivement si on teste avec 1 GSM, 1 antenne, 1 gus et avec une seule fréquence (isolation du phénomène); on ne pourra pas voir de résultat s'approchant de la réalité urbaine. Je conçoit que ce soit difficile mais bon; il va bien falloir se poser la bonne question à un moment.








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Je n'ai pas parlé d'opérateur. La soupe qu'ils font entre eux, c'est  leur problème. Mais idéalement, pour la santé de tout le monde, un téléphone devrait se connecter sur l'antenne la mieux exposée (et pas celle de son opérateur, qui n'est pas toujours la mieux placée). Et je n'ai pas parlé de limitation du nombre d'utilisateurs ni rien.     





Dans l’exemple donné ci dessus avec k=2, on divise par 2 la puissance&nbsp; des antennes, et aucune personne n’est exposée entre Pmax et Pmax/2.

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Bref LA bonne réponse, à partir du moment où l’on veut maintenir un réseau cellulaire, c’est de mailler finement (qu’une zone soit dense ou pas en terme de population) avec des antennes de faibles émission. Justement pour qu’il y ait par exemple moins de pélerins par antenne (aussi bien dans la cambrousse qu’en ville), et que tu sois moins arrosé, par exemple, et seulement par des antennes/téléphones émettant du coup à faible puissance.









DayWalker a écrit :



Bref LA bonne réponse, à partir du moment où l’on veut maintenir un réseau cellulaire, c’est de mailler finement (qu’une zone soit dense ou pas en terme de population) avec des antennes de faibles émission. Justement pour qu’il y ait par exemple moins de pélerins par antenne (aussi bien dans la cambrousse qu’en ville), et que tu sois moins arrosé, par exemple, et seulement par des antennes/téléphones émettant du coup à faible puissance.





Mouais… mais c’est pas le cas. En tout cas on en est loin et cela restera longtemps comme cela. Pour des raisons de coût et de complexité foncière notamment. A la rigueur les box en hotspot wifi mais bon si t’es sur un vélo…



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