Caméras-piétons : un bilan plus contrasté que les discours de l’exécutif

Caméras-piétons : un bilan plus contrasté que les discours de l’exécutif

Apaise-moi

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

21/08/2017 7 minutes
52

Caméras-piétons : un bilan plus contrasté que les discours de l’exécutif

Next INpact a réussi à se procurer l’une des premières évaluations de caméras-piétons, ces appareils embarqués dont sont dotées différentes équipes de police et de gendarmerie depuis 2013. Si les agents semblaient globalement satisfaits du dispositif, différentes remontées permettent de nuancer les discours de l’exécutif sur ce dossier.

Après une phase d’expérimentation, les caméras-piétons se déploient progressivement sur l’ensemble du territoire. À la fin de l’année 2015, les services de la direction générale de la police nationale et de la préfecture de police en comptabilisaient 1 584. Près de 400 appareils supplémentaires devaient par ailleurs être livrés au ministère de l’Intérieur l’année dernière.

Le gouvernement précédent, qui avait lancé la généralisation de ces caméras embarquées, en estimait le coût à 1,2 million d’euros par an (pour 1 000 caméras supplémentaires chaque année). Une addition à laquelle devaient se rajouter 150 000 euros pour les coûts liés au stockage des images réalisées par ces joujoux électroniques - valant normalement près de 1 200 euros pièce.

Pour justifier sa décision, l’exécutif mettait en avant « l’effet modérateur » de ces appareils portés au niveau du torse par les forces de l’ordre : « D’une manière générale, la captation d’images et de sons tend à dissuader les mauvais comportements et les écarts de langage des personnes contrôlées. » Mais qu’en est-il en détail ? N’existe-t-il pas des chiffres permettant de quantifier les prétendus bénéfices de ces caméras ?

Pour en savoir plus, nous avons demandé au ministère de l’Intérieur de nous transmettre ses rapports d’évaluation de ce nouveau dispositif. Faute de réponse, nous avons saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), qui a donné une suite favorable à notre requête. Après deux mois d’attente, la Place Beauvau s’est résolue à nous envoyer une copie d’une « évaluation des caméras-piétons ».

De premiers retours plus contrastés que ce qu’avançait l’exécutif

Qu’y apprend-t-on ? Que « l’effet modérateur du dispositif » est effectivement « unanimement constaté » par la quarantaine de Directions départementales de la sécurité publique (DDSP) ayant été sollicitées pour évaluer leurs caméras-piétons. Ces dernières permettraient ainsi « d’apaiser une situation tendue ou qui tend à se dégrader ».

À Clermont-Ferrand, le service fourrière a même été doté de tels appareils en raison des difficultés et tensions fréquentes rencontrées par les fonctionnaires de cette unité. « Le résultat a été immédiat et a permis d’améliorer les conditions de travail des policiers », indique le rapport.

« D’une manière générale », poursuit le document, « la présence de la caméra piéton ne suscite pas d’inquiétude et n’a pas d’influence sur l’agressivité des personnes présentes lors de l’intervention. Au contraire, sa présence tend à dissuader les mauvais comportements et les écarts de langage des personnes contrôlées. » Par crainte d’être identifiés au travers des images et sanctionnés en bout de course, certains individus préféreraient en ce sens rester dans le droit chemin - au moins le temps de l’enregistrement.

rapport caméras-piétons

Il y a toutefois un bémol, guère évoqué jusqu’ici par l’exécutif... « L’impact de la caméra sur la population n’est pas uniforme selon le contexte d’utilisation », nuance le rapport. Ainsi, « lors de certaines interventions, son utilisation peut engendrer des comportements agressifs, notamment dans un contexte de phénomènes de groupes ou lorsque le porteur de la caméra déclenche l’enregistrement en situation déjà dégradée ». Dans ce cas de figure, l’éclairage de l’écran avec retour vidéo visible par les personnes filmées s’avère même être parfois « ressenti comme une provocation par les individus et [peut] accentuer les tensions existantes ».

Différents problèmes pratiques

Même si les forces de l’ordre se disent satisfaites des effets induits par les caméras-piétons (sans qu’aucun chiffre ne soit toutefois donné par le ministère de l’Intérieur), les conclusions de cette évaluation insistent sur le caractère « encombrant » de ce nouveau matériel. Différentes difficultés d’ordre pratique et technique ont ainsi été remontées...

Tout d’abord, « l’immobilisation des caméras n’est pas totale et le système de portage de la caméra pourrait être encore amélioré, notamment en ce qui concerne l’ergonomie du harnais. La fixation unilatérale à l’épaule n’est pas satisfaisante pour les fonctionnaires chargés d’effectuer les enregistrements, ceux-ci craignant la chute du matériel dont le port demeure instable lors des interventions mouvementées. »

Plusieurs brigades ont d’autre part signalé des problèmes d’autonomie. Seule solution, si la charge de la batterie n’est pas suffisante : embarquer une deuxième batterie.

Concernant enfin la qualité des images et du son, différentes lacunes ont été identifiées. En cas d’enregistrement nocturne, « aucune exploitation des images ne peut être faite si les enregistrements ont été réalisés dans un endroit dépourvu d’éclairage public ou peu éclairé ». Quant à la restitution sonore, celle-ci est « parfois faible ou saturée », note le rapport (en contraste ainsi avec les propos de Manuel Valls, qui affirmait en mars 2014, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, que les images et le son étaient « de très bonne qualité »).

Des forces de l'ordre déjà en attente d'une doctrine d'utilisation

En guise de piste d’amélioration, le rapport souligne qu’une « bonne pratique consisterait à anticiper le déclenchement de la caméra ». Or on le sait, les caméras-piétons font l’objet de critiques en raison de leur activation par les forces de l’ordre... Policiers et gendarmes ne sont effectivement tenus de lancer l’enregistrement que « lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident, eu égard aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées ».

Des termes assez vagues, qui avaient notamment été décriés par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Certains réclamaient d’ailleurs que les agents soient également contraints d’appuyer sur Rec à la demande des personnes concernées par une intervention... Chose qu’a refusée la précédente majorité.

Le ministère de l’Intérieur avait indiqué travailler à la rédaction d’une doctrine d’utilisation des caméras-piétons, qui n’a toujours pas vu le jour... Dans les conclusions de l’évaluation, on lit pourtant que celle-ci était déjà « très attendue par les DDSP ».

Le dossier n’est pas pour autant prêt d'être refermé. Conformément à la loi « Égalité et citoyenneté », une expérimentation est actuellement menée dans certains territoires afin que les forces de l’ordre activent systématiquement leurs caméras lorsqu’ils effectuent des contrôles d’identité. Le test, programmé jusqu’en mars 2018, donnera lieu à un nouveau rapport jaugeant de leur efficacité.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

De premiers retours plus contrastés que ce qu’avançait l’exécutif

Différents problèmes pratiques

Des forces de l'ordre déjà en attente d'une doctrine d'utilisation

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Commentaires (52)


Le policier qui peut enregistrer quand bon lui semble, ça inspire confiance …

Ce qu’on trouve ici est instructif :

https://boingboing.net/?s=cop+plant

Des policiers sont trahis par leur caméra parce qu’elle enregistrent en permanence. Quand il appuis sur Rec, la caméra conserve plusieurs dizaines de secondes de vidéo prise _avant_ l’appui.

La seule configuration claire, net et non ambiguë, c’est l’enregistrement permanent et l’accès aux vidéo par toutes les parties (défense incluse). Quitte à ce que le policier se balade avec une batterie de camion ;-)



(prems ! Bon, facile, au mois d’août …)


Un panneau solaire sur le dos, et c’est bon.<img data-src=" />








AncalagonTotof a écrit :



Le policier qui peut enregistrer quand bon lui semble, ça inspire confiance …

Ce qu’on trouve ici est instructif :

https://boingboing.net/?s=cop+plant

Des policiers sont trahis par leur caméra parce qu’elle enregistrent en permanence. Quand il appuis sur Rec, la caméra conserve plusieurs dizaines de secondes de vidéo prise _avant_ l’appui.

La seule configuration claire, net et non ambiguë, c’est l’enregistrement permanent et l’accès aux vidéo par toutes les parties (défense incluse). Quitte à ce que le policier se balade avec une batterie de camion ;-)



(prems ! Bon, facile, au mois d’août …)





Oui mais là, ce sont des américains.

Les policiers français sont honnêtes et intègres, eux.





les caméras-piétons font l’objet de critiques en raison de leur activation par les forces de l’ordre…





Ces caméras sont clairement là pour contre-balancer les vidéos prises au smartphone par les passants, contre-venants, militants, …




Des termes assez vagues, qui avaient notamment été décriés par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Certains réclamaient d’ailleurs que les agents soient également contraints d’appuyer sur Rec à la demande des personnes concernées par une intervention… Chose qu’a refusée la précédente majorité.



Cool, on va pouvoir continuer à se faire insulter gratuitement.








Ricard a écrit :



Cool, on va pouvoir continuer à se faire insulter gratuitement.





Ah non c’est pas gratuit : l’État les paye grassement pour t’insulter et te rosser.

Double peine : tu raques et tu supportes









Drepanocytose a écrit :



Ah non c’est pas gratuit : l’État les paye grassement pour t’insulter et te rosser.



Double peine : tu raques et tu supportes








Mais si c'est gratuit voyons, comme l'a récemment dit un grand homme politique français : "C'est gratuit, c'est l'Etat qui paye" !&nbsp;<img data-src=">  





&nbsp;



AncalagonTotof a écrit :



Le policier qui peut enregistrer quand bon lui semble, ça inspire confiance …



Ce qu'on trouve ici est instructif :      



https://boingboing.net/?s=cop+plant



Des policiers sont trahis par leur caméra parce qu'elle enregistrent en permanence. Quand il appuis sur Rec, la caméra conserve plusieurs dizaines de secondes de vidéo prise \_avant\_ l'appui.      

La seule configuration claire, net et non ambiguë, c'est l'enregistrement permanent et l'accès aux vidéo par toutes les parties (défense incluse). Quitte à ce que le policier se balade avec une batterie de camion ;-)






(prems ! Bon, facile, au mois d'août ...)







L’article est intéressant, de plus si l’objectif des caméras-piétons est bien de contrebalancer les vidéos prises par les militants, manifestants et civils en général via smartphones comme l’affirme 127 plus haut, il est logique qu’elles doivent filmer sans que le policier n’ait de contrôle dessus. Si les deux parties peuvent filmer un affrontement et éteindre la caméra à tout moment, l’impartialité des deux enregistrement peut être contestée au final.









Drepanocytose a écrit :



Ah non c’est pas gratuit : l’État les paye grassement pour t’insulter et te rosser.

Double peine : tu raques et tu supportes





J’ai pas la même notion de grassement… vu leur conditions de merde c’est même pas cher payé pour aller se faire caillasser la gueule !



a moins que vous ayez invité une batterie d’un nouveau genre, ainsi qu’un stockage illimité apacher, il est pour l’instant irréalisable techniquement de maintenir l’enregistrement actif pendant la totalité d’une patrouille …



A partir de la il faut bien en effet qu’elle soit déclenchée manuellement, donc il y a toujours des gens qui retrouveront qqchse à dire


1200 euros la caméra ça me paraît vraiment très cher. Je suppose que le contrat cadre généré par les appels d’offre était déjà bien généreux, mais là…



Prenons un appareil bien connu du grand public : une GoPro. La dernière en date permet de filmer en 4K à 30FPS je crois, et en full-HD 1080p à 120 FPS. C’est déjà trèèèèèès largement suffisant en termes de spéc optique/vidéo pour une utilisation par les forces de l’ordre. Elle coûte 400 euros en gros. Rajoutons à ça une carte SD de 128 Go en classe 10 U3, 100 euros.

On a un combo à 500 euros.



On rajoute 60% (+300 euros) parce que c’est du matos spécifique pour les forces de l’ordre, blah blah, peut-être même classe militaire : étanchéité, chiffrement du flux vidéo en live sur la carte SD (je suppose….. j’espère <img data-src=" />), batterie/autonomie, et la boîboîte qui va bien avec le harnais et tout.



Ça laisse encore beaucoup de marge je trouve : 50%. Et encore j’ai pris l’exemple de la GoPro, caméra où l’on paye énormément la marque plus que le hardware,à la Apple. D’autres marques sont déjà moins chère de base.


as-tu très certainement compté les frais de mains d’œuvre/SAV/garantie sur plusieurs années derrière ? (habituel dans l’administration). Certes le tarif reste élevé, mais déjà plus explicable.


Non, j’ai pas pris ça en compte en effet, mais je pense que cela ne rentre pas dans le prix d’achat. Il y a très certainement un budget séparé pour la maintenance. Quand bien même, comme tu le dis, ça reste un tarif élevé.








wanou2 a écrit :



J’ai pas la même notion de grassement… vu leur conditions de merde c’est même pas cher payé pour aller se faire caillasser la gueule !





Lol.

Tu veux qu’on parle des profs, par exemple, pour comparer ?

Bien sur que parmi les fonctionnaires, les flics sont bien payés. C’est un principe de base qu’applique l’État pour limiter la corruption.

Quant aux flics qui se font caillasser…. Lol.

Si on compare dans les zones où ça se produit, je plaindrais encore bien plus les profs, les assistantes sociales, les pompiers, etc… On hésitera plus a caillasser des gens qui peuvent te matraquer voire te crever ou t’enculer a coup de matraque, que des petits sans défense….










Drepanocytose a écrit :



Ah non c’est pas gratuit : l’État les paye grassement pour t’insulter et te rosser.

Double peine : tu raques et tu supportes





On n’est pas ‘dredi…

Depuis quand les policiers sont bien payés ? <img data-src=" />







wanou2 a écrit :



J’ai pas la même notion de grassement… vu leur conditions de merde c’est même pas cher payé pour aller se faire caillasser la gueule !





<img data-src=" />







Kerghan a écrit :



Mais si c’est gratuit voyons, comme l’a récemment dit un grand homme politique français : “C’est gratuit, c’est l’Etat qui paye” ! <img data-src=" />





Pourquoi sur NXI on tombe toujours sur des commentaires qui répandent des trucs faux ? <img data-src=" />

(et pas que sur NXI évidemment)

Aucun homme politique n’a dit ça, ou alors trouve une source fiable. <img data-src=" />









Drepanocytose a écrit :



Lol.

Tu veux qu’on parle des profs, par exemple, pour comparer ?

Bien sur que parmi les fonctionnaires, les flics sont bien payés. C’est un principe de base qu’applique l’État pour limiter la corruption.

Quant aux flics qui se font caillasser…. Lol.

Si on compare dans les zones où ça se produit, je plaindrais encore bien plus les profs, les assistantes sociales, les pompiers, etc… On hésitera plus a caillasser des gens qui peuvent te matraquer voire te crever ou t’enculer a coup de matraque, que des petits sans défense….



&nbsp;

Bah oui c’est connu, les profs&nbsp;travaillent la nuit, le dimanche,&nbsp;les jours fériés, (j’ai jamais vu mon épouse quitter le domicile à ces moments là pour le boulot). Elle a enseigné en banlieue parisienne et au prix d’une autorité assumée elle n’a jamais eu de problèmes avec les élèves (mais plutôt avec son administration).

Nombre de policiers blessés par an : 1314.000

Nombre de prof blessés par an : 1213.000

Avec des dénominateurs un peu différent.



Pour ce qui est de la rémunération c’est à peu près équivalent. Un certifié au bout de 10 ans c’est dans les 2000 nets&nbsp;et pour un gardien de la paix on doit être à 22002300 nets.









OlivierJ a écrit :



On n’est pas ‘dredi…

Depuis quand les policiers sont bien payés ? <img data-src=" />





Depuis qu’on s’est rendu côté que mal les payer favorisait la corruption.

Bien sue qu’ils ne sont pas trop mal payés, pour des fonctionnaires. J’insiste sur le : pour des fonctionnaires.



C’est un commentaire de Hollande de 2014 qui à été complétement déformé.








OlivierJ a écrit :



On n’est pas ‘dredi…

Depuis quand les policiers sont bien payés ? <img data-src=" />





<img data-src=" />





Pourquoi sur NXI on tombe toujours sur des commentaires qui répandent des trucs faux ? <img data-src=" />

(et pas que sur NXI évidemment)

Aucun homme politique n’a dit ça, ou alors trouve une source fiable. <img data-src=" />





Pourquoi sur NXI on tombe toujours sur des commentaires frustrés ? (et pas que sur NXI évidemment)

&nbsp;

L’humour, ça te parle ?

C’est une phrase d’Hollande qui a été déformée sur les réseaux sociaux il y a trois ans.









Ami-Kuns a écrit :



C’est un commentaire de Hollande de 2014 qui à été complétement déformé.





Tu as oublié de citer Kerghan je pense.







Kerghan a écrit :



Pourquoi sur NXI on tombe toujours sur des commentaires frustrés ? (et pas que sur NXI évidemment)

L’humour, ça te parle ?

C’est une phrase d’Hollande qui a été déformée sur les réseaux sociaux il y a trois ans.





Ben alors ne la répète pas, ou alors précise. Il y a tellement de gens encore pour la répéter au 1er degré.

(Et oui, je deviens chagrin (et non frustré) quand je constate ce genre de commentaire)









OlivierJ a écrit :



Tu as oublié de citer Kerghan je pense.





Ben alors ne la répète pas, ou alors précise. Il y a tellement de gens encore pour la répéter au 1er degré.

(Et oui, je deviens chagrin (et non frustré) quand je constate ce genre de commentaire)





Sauf que ça, je n’en ai cure.

Et compte tenu du fait que tu sembles t’amuser à cibler mes commentaires depuis quelques jours, j’y vois là davantage l’oeuvre d’un frustré que d’un homme empreint de chagrin.



Mais tout cela n’a pas sa place en commentaires, ce n’est pas le sujet.

Passons et revenons-en à l’article, merci.



une powerbank d’environ 10 000/ 20 000 mAh suffit pour enregistrer toute une patrouille/ journée et ce type de powerbank tiens dans la poche




Rien n’interdit d’avoir sa propre cam <img data-src=" />








diagonalisation a écrit :



Rien n’interdit d’avoir sa propre cam <img data-src=" />





Sure. Mais la tienne à plus de chance de tomber malencontreusement sous le talon de botte d’un CRS que la sienne.<img data-src=" />



Tu n’es pas là depuis assez longtemps pour savoir qu’il ne te cible pas, mais qu’il essaie de rectifier les plus grosses conneries écrites ici. On est sur un site où les commentaires se doivent d’avoir une certaine tenue. Il y a plein de sites où tu peux écrire n’importe quoi, retourne y vite.








fred42 a écrit :



Tu n’es pas là depuis assez longtemps pour savoir qu’il ne te cible pas, mais qu’il essaie de rectifier les plus grosses conneries écrites ici. On est sur un site où les commentaires se doivent d’avoir une certaine tenue. Il y a plein de sites où tu peux écrire n’importe quoi, retourne y vite.





Je n’ai pas de problème pour qu’on me corrige si je dis une connerie, bien au contraire.

Mais c’est la manière de l’exprimer qui me dérange. J’irai où bon me semble.



j’utilise régulièrement ma caméra embarquée , soit pour des timelapse de 24 heures ou plus , soit pour de longue balade en vélo et j’ai systématiquement une powerbank connectée à la caméra pour tenir toute la durée sans problème . le stockage n’est pas une problème dans la mesure où on ne stocke pas indéfiniment .








fred42 a écrit :



Tu n’es pas là depuis assez longtemps pour savoir qu’il ne te cible pas, mais qu’il essaie de rectifier les plus grosses conneries écrites ici. On est sur un site où les commentaires se doivent d’avoir une certaine tenue. Il y a plein de sites où tu peux écrire n’importe quoi, retourne y vite.





Oh, il en sort aussi de bien bonnes quand même, parfois. Et sombre assez vite dans le politiquement correct.

Disons qu’il a tendance a avoir le même travers, mais a l’opposé, que ce qu’il dénonce ici, effectivement souvent, et la plupart du temps justement.







C’est pas faux <img data-src=" />








wanou2 a écrit :



Bah oui c’est connu, les profs travaillent la nuit, le dimanche, les jours fériés





Et bien, quitte à te surprendre, si, ça leur arrive <img data-src=" />

Probablement pas dans les proportions d’un policier je pense, mais une simple rencontre parent-prof se finit facilement aux alentours de 21h, soit bel et bien la nuit.









V_E_B a écrit :



Et bien, quitte à te surprendre, si, ça leur arrive <img data-src=" />

Probablement pas dans les proportions d’un policier je pense, mais une simple rencontre parent-prof se finit facilement aux alentours de 21h, soit bel et bien la nuit.



&nbsp;

Mouais…. des gens qui sortent du boulot à 21h à cause d’une réunion ça ne fait pas&nbsp;d’eux des travailleurs de nuit. Mon épouse était prof et effectivement lors des réunions parents-profs et des conseils de classes il lui arrivait de sortir tard mais c’était&nbsp;10 fois dans l’année grand max. Alors qu’un&nbsp;gardien de la paix fait facilement&nbsp;un cinquième à un quart de son service en nocturne (avec les dérives que l’on connait). Typiquement faire garder son enfant quelques fois dans l’année parce qu’on sort tard c’est&nbsp;pas la même problématique que&nbsp;de le faire garder une nuit entière.



Je n’ai jamais dit que c’était des travailleurs de nuit, juste qu’il leur arrivait de travailler la nuit. Et pas dans les proportions d’un policier. Je crois qu’on est d’accord du coup <img data-src=" />








Alderic a écrit :



a moins que vous ayez invité une batterie d’un nouveau genre, ainsi qu’un stockage illimité apacher, il est pour l’instant irréalisable techniquement de maintenir l’enregistrement actif pendant la totalité d’une patrouille …



A partir de la il faut bien en effet qu’elle soit déclenchée manuellement, donc il y a toujours des gens qui retrouveront qqchse à dire





Comme précisé plus haut, il existe en vente des batteries de 10 à 20 000 mAh qui suffisent plus que largement pour alimenter durant toute une patrouille/journée. De même, un stockage de 128 go sera plus que requis pour enregistrer cette journée.



&nbsp;Il est tout à fait réalisable de faire ces enregistrements à l’heure actuelle: les États-Unis ont mis en place ces systèmes depuis pas mal d’années déjà. La France ne fait que rattraper son retard.



Quant à l’enclenchement de la cam, c’est juste une bêtise. Celui-ci devrait être automatique voir la cam devrait filmer en continu: cela évitera toute polémique inutile.









V_E_B a écrit :



Et bien, quitte à te surprendre, si, ça leur arrive <img data-src=" />

Probablement pas dans les proportions d’un policier je pense, mais une simple rencontre parent-prof se finit facilement aux alentours de 21h, soit bel et bien la nuit.





Tout ça pour discuter d’un gamin qui s’en fout et qui ne changera rien de son comportement après cette réunion.

<img data-src=" />

&nbsp;









diagonalisation a écrit :



j’utilise régulièrement ma caméra embarquée , soit pour des timelapse de 24 heures ou plus , soit pour de longue balade en vélo et j’ai systématiquement une powerbank connectée à la caméra pour tenir toute la durée sans problème . le stockage n’est pas une problème dans la mesure où on ne stocke pas indéfiniment .





@ js2082

&nbsp;

Je n’ai pas idée de ce que consome en stockage de la vidéo HD sur ce type d’appareil, mais un powerbank de 20Kmah ca pèse quand meme un peu. Et autant pris à part on peut se dire que c’est pas grand chose, autant tous les pas grand choses qu’ils embarquent finissent par … vous m’avez compris ;)









js2082 a écrit :



Tout ça pour discuter d’un gamin qui s’en fout et qui ne changera rien de son comportement après cette réunion.

<img data-src=" />

&nbsp;





Ca dépend des gosses et des parents je pense… et des établissements aussi.&nbsp;

J’ai eu des camarades dont les parents s’intéressaient beaucoup à l’éducation de leurs gosses et qui ne rataient jamais une réunion parent-prof.&nbsp;<img data-src=" />









fred42 a écrit :



Tu n’es pas là depuis assez longtemps pour savoir qu’il ne te cible pas, mais qu’il essaie de rectifier les plus grosses conneries écrites ici.





Effectivement je ne le “cible” pas (je n’ai rien contre lui à priori), mais quand je lis quelque chose qui nécessite correction, je le fais ; ça ne veut pas dire qu’il n’écrit rien d’intéressant par ailleurs.







Drepanocytose a écrit :



Oh, il en sort aussi de bien bonnes quand même, parfois.





Attention, ça s’applique plus à toi qu’à moi <img data-src=" /> .

J’essaie de rester le plus pertinent possible, ça m’est arrivé de me tromper (de bonne foi) et de le reconnaître. Mais des “bien bonnes”, je ne crois pas.







Drepanocytose a écrit :



Disons qu’il a tendance a avoir le même travers, mais a l’opposé, que ce qu’il dénonce ici, effectivement souvent, et la plupart du temps justement.





Je ne suis pas sûr que cette phrase soit bien compréhensible <img data-src=" /> .

Enfin, je ne compte pas être un sujet de commentaire plus que ça <img data-src=" /> .



Et elle ne travaillait qu’à l’établissement ? Parce que du travail le dimanche ou pendant les vacances à la maison, c’est du travail aussi pour moi.








js2082 a écrit :



&nbsp;Il est tout à fait réalisable de faire ces enregistrements à l’heure actuelle: les États-Unis ont mis en place ces systèmes depuis pas mal d’années déjà. La France ne fait que rattraper son retard.



Quant à l’enclenchement de la cam, c’est juste une bêtise. Celui-ci devrait être automatique voir la cam devrait filmer en continu: cela évitera toute polémique inutile.





Encore faut-il considérer que c’est une avancée de filmer.



Pour quelques brebis galeuses, c’est triste de jeter le doute sur toute une profession de gens assermentés.



Je ne vois pas en quoi filmer pose des problèmes à tous ces gens irréprochables.



D’autant plus que cela apaise leurs interlocuteurs.








blob741 a écrit :



Encore faut-il considérer que c’est une avancée de filmer.



Pour quelques brebis galeuses, c’est triste de jeter le doute sur toute une profession de gens assermentés.





Ce n’est pas le but.

Le but est d’avoir des moyens de preuve en cas de litige, d’enquêter sur d’autres infractions parallèles au lieu de l’enregistrement, de vérifier la réalité de certaines accusations (délit de faciès, injures…), etc…



Tout le monde y est gagnant. Il n’y a justement que les brebis galeuses qui sont contre car elles ne pourront plus agir en toute impunité.

C’est une vrai avancée pour l’équilibre de la justice.









wanou2 a écrit :



Alors qu’un gardien de la paix fait facilement un cinquième à un quart de son service en nocturne (avec les dérives que l’on connait).







Les policiers attendent vraiment la nuit que le chef soit parti pour se saouler et se droguer au commissariat, ou c’est une légende urbaine? <img data-src=" />









fred42 a écrit :



Je ne vois pas en quoi filmer pose des problèmes à tous ces gens irréprochables.



D’autant plus que cela apaise leurs interlocuteurs.





Constat à nuancer&nbsp; :



Il y a toutefois un bémol, guère évoqué jusqu’ici par l’exécutif… «&nbsp;L’impact de la caméra sur la population n’est pas uniforme selon le contexte d’utilisation&nbsp;», nuance le rapport. Ainsi, «&nbsp;lors de certaines interventions, son utilisation peut engendrer des comportements agressifs, notamment dans un contexte de phénomènes de groupes ou lorsque le porteur de la caméra déclenche l’enregistrement en situation déjà dégradée&nbsp;». Dans ce cas de figure, l’éclairage de l’écran avec retour vidéo visible par les personnes filmées s’avère même être parfois «&nbsp;ressenti comme une provocation par les individus et [peut] accentuer les tensions existantes&nbsp;».&nbsp;

&nbsp;

Et du § précédent, on comprend plus que les gens se retiennent plutôt que sont rassurés.

&nbsp;



js2082 a écrit :



Ce n’est pas le but.

Le but est d’avoir des moyens de preuve en cas de litige, d’enquêter sur d’autres infractions parallèles au lieu de l’enregistrement, de vérifier la réalité de certaines accusations (délit de faciès, injures…), etc…



Tout le monde y est gagnant. Il n’y a justement que les brebis galeuses qui sont contre car elles ne pourront plus agir en toute impunité.

C’est une vrai avancée pour l’équilibre de la justice.





C’est toujours la même problématique. Tu es irréprochable, donc tu dois accepter d’être filmé ?&nbsp;



Honnêtement, je ne vois pas l’avancée. On ne va pas filmer tous ces gens aux toilettes, donc il devra rester possible de couper l’enregistrement, d’enlever le vêtement sur lequel la caméra est fixée et de devoir intervenir dans l’urgence sans se rééquiper et d’avoir un souci.

&nbsp;

La moindre perquisition donnera lieu à un beau film de chez la personne qui n’est que mise en cause, …



Bref, les nazes trouveront toujours moyen de contourner et je ne vois aucune avancée pour les autres, sinon prévenir d’éventuelles violences à l’interpellation, qui sont quand même loin d’être systématiques.



Sur le plan des principes, je trouve la pente très glissante et ce n’est pas le type de société vers laquelle j’aimerais qu’on tende.&nbsp;









blob741 a écrit :



Constat à nuancer&nbsp; :



Il y a toutefois un bémol, guère évoqué jusqu’ici par l’exécutif… «&nbsp;L’impact de la caméra sur la population n’est pas uniforme selon le contexte d’utilisation&nbsp;», nuance le rapport. Ainsi, «&nbsp;lors de certaines interventions, son utilisation peut engendrer des comportements agressifs, notamment dans un contexte de phénomènes de groupes ou lorsque le porteur de la caméra déclenche l’enregistrement en situation déjà dégradée&nbsp;». Dans ce cas de figure, l’éclairage de l’écran avec retour vidéo visible par les personnes filmées s’avère même être parfois «&nbsp;ressenti comme une provocation par les individus et [peut] accentuer les tensions existantes&nbsp;».&nbsp;

&nbsp;

Et du § précédent, on comprend plus que les gens se retiennent plutôt que sont rassurés.

&nbsp;

C’est toujours la même problématique. Tu es irréprochable, donc tu dois accepter d’être filmé ?&nbsp;



Honnêtement, je ne vois pas l’avancée. On ne va pas filmer tous ces gens aux toilettes, donc il devra rester possible de couper l’enregistrement, d’enlever le vêtement sur lequel la caméra est fixée et de devoir intervenir dans l’urgence sans se rééquiper et d’avoir un souci.

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La moindre perquisition donnera lieu à un beau film de chez la personne qui n’est que mise en cause, …



Bref, les nazes trouveront toujours moyen de contourner et je ne vois aucune avancée pour les autres, sinon prévenir d’éventuelles violences à l’interpellation, qui sont quand même loin d’être systématiques.



Sur le plan des principes, je trouve la pente très glissante et ce n’est pas le type de société vers laquelle j’aimerais qu’on tende.&nbsp;





Toujours le même problème de fond : Il faut pouvoir vérifier qu’un travail est bien fait, sinon il y aura toujours des dérives/abus, et on devrait tout faire pour l’empêcher.



Les policiers sont des agents assermenté en fonction, qui doivent patrouiller et aider/protéger leur concitoyens, il n’y a aucune problématique déontologique à leur coller une camera H24 pour vérifier qu’ils n’abusent pas de leur (grand) pouvoir ou pouvoir les défendre quand on les accuse (et on sait tous à quel point on aime bien taper sur la police, sans jamais savoir si ils le méritent ou non d’ailleurs…).



Pour la problématique de l’activation, si il n’y a pas d’activation, il n’y a pas de démarche volontaire, il n’y a donc pas lieu de prendre cela comme provocation, CQFD…



Pour le contournement, je ne note même pas, j’imagine pas du tout le mal qu’aurait un juge à limoger un policier/équipe qui comme par hasard aurait sa camera qui ne fonctionne pas dès qu’il y a des remous lors d’une intervention…

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PS : Je trouve d’ailleurs que la camera permanente serait beaucoup plus bénéfique aux policiers qu’au citoyens, les policiers ont un tel déficit d’image que pouvoir prouver 95% du temps qu’ils sont complètement innocent et juste pris à parti ne peut que les rendre plus intègre









Ramaloke a écrit :



Toujours le même problème de fond : Il faut pouvoir vérifier qu’un travail est bien fait, sinon il y aura toujours des dérives/abus, et on devrait tout faire pour l’empêcher.



Les policiers sont des agents assermenté en fonction, qui doivent patrouiller et aider/protéger leur concitoyens, il n’y a aucune problématique déontologique à leur coller une camera H24 pour vérifier qu’ils n’abusent pas de leur (grand) pouvoir ou pouvoir les défendre quand on les accuse (et on sait tous à quel point on aime bien taper sur la police, sans jamais savoir si ils le méritent ou non d’ailleurs…).



Pour la problématique de l’activation, si il n’y a pas d’activation, il n’y a pas de démarche volontaire, il n’y a donc pas lieu de prendre cela comme provocation, CQFD…



Pour le contournement, je ne note même pas, j’imagine pas du tout le mal qu’aurait un juge à limoger un policier/équipe qui comme par hasard aurait sa camera qui ne fonctionne pas dès qu’il y a des remous lors d’une intervention…

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PS : Je trouve d’ailleurs que la camera permanente serait beaucoup plus bénéfique aux policiers qu’au citoyens, les policiers ont un tel déficit d’image que pouvoir prouver 95% du temps qu’ils sont complètement innocent et juste pris à parti ne peut que les rendre plus intègre





Pour ton PS, tu supposés que les flics sont 95% du temps innocents.

Moi je pense qu’au contraire l’activation permanente leur serait défavorable car justement, ils abusent très souvent de leur pouvoir. D’ailleurs leur refus de l’activation permanente est incompréhensible autrement que vu comme ça









Ramaloke a écrit :



Pour la problématique de l’activation, si il n’y a pas d’activation, il n’y a pas de démarche volontaire, il n’y a donc pas lieu de prendre cela comme provocation, CQFD…&nbsp;&nbsp;



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C’est d’ailleurs pour ça que les gens étaient fan des google glass. Avoir en permanence une caméra braquée sur la tronche, c’est vraiment cool.



Effectivement, filmer en permanence leur environnement va permettre aux policiers de rattraper leur déficit d’image.



Et le fait de filmer est effectivement le seul moyen de contrôler qu’un travail est bien fait.









Drepanocytose a écrit :



Pour ton PS, tu supposés que les flics sont 95% du temps innocents.

Moi je pense qu’au contraire l’activation permanente leur serait défavorable car justement, ils abusent très souvent de leur pouvoir. D’ailleurs leur refus de l’activation permanente est incompréhensible autrement que vu comme ça





Après on peut voit le monde mieux qu’il ne l’est, ou moins bien. Juste actuellement on a aucun moyen de savoir :p Y’a bien des pauvres qui votent à droite et des étrangers qui votent FN, si les humains étaient pragmatique, ça se saurait ;)

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blob741 a écrit :



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C’est d’ailleurs pour ça que les gens étaient fan des google glass. Avoir en permanence une caméra braquée sur la tronche, c’est vraiment cool.



Effectivement, filmer en permanence leur environnement va permettre aux policiers de rattraper leur déficit d’image.



Et le fait de filmer est effectivement le seul moyen de contrôler qu’un travail est bien fait.





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Tu comprends que parole contre parole avec une personne assermentée c’est pour ta pomme ? On parle pas de personne lambda là, on parle de policier, assermenté, avec des pouvoirs de police (privation de liberté, amandes, coercition) qui t’oblige à obéir et à fermer ta gueule.



Comment veux-tu “prouver” que la partie civile est innocente et victime si tu considère toujours par défaut que l’assermenté à raison ? Il faut bien un moyen de faire appel…pour les policiers victimes (insulte, agression etc) ou pour les citoyens (abus de pouvoir, menace etc). Je ne vois pas comment cela ne pourrait ne pas être bénéfique aux deux parties, honnête et intègre s’entend. Pour les zélés et autre cow-boy forcément ça va les embêter…









Aqua-Niki a écrit :



Et elle ne travaillait qu’à l’établissement ? Parce que du travail le dimanche ou pendant les vacances à la maison, c’est du travail aussi pour moi.





…. quand tu as un bébé de six mois travailler chez soit le dimanche c’est pas pareil que travailler dans les rues ! C’est même carrément le jour et la nuit. Mais bon si tu ne fais pas la différence. Et techniquement rien n’empêche un enseignant (d’autant plus dans le secondaire) de travailler dans son établissement.









ProFesseur Onizuka a écrit :



Les policiers attendent vraiment la nuit que le chef soit parti pour se saouler et se droguer au commissariat, ou c’est une légende urbaine? <img data-src=" />





Bah non il faut que le chef soit là c’est lui qui fournit… c’est le seul a avoir la clé des scellés &nbsp;<img data-src=" />









Ramaloke a écrit :



Tu comprends que parole contre parole avec une personne assermentée c’est pour ta pomme ? On parle pas de personne lambda là, on parle de policier, assermenté, avec des pouvoirs de police (privation de liberté, amandes, coercition) qui t’oblige à obéir et à fermer ta gueule.&nbsp;



Comment veux-tu “prouver” que la partie civile est innocente et victime si tu considère toujours par défaut que l’assermenté à raison ? Il faut bien un moyen de faire appel…pour les policiers victimes (insulte, agression etc) ou pour les citoyens (abus de pouvoir, menace etc). Je ne vois pas comment cela ne pourrait ne pas être bénéfique aux deux parties, honnête et intègre s’entend. Pour les zélés et autre cow-boy forcément ça va les embêter…





Je comprends. En même temps, si le policier est assermenté, c’est bien qu’il est astreint à un certain nombre d’obligations particulières et une déontologie que n’ont pas les particuliers (R.434-2 et suivants du code de la sécurité intérieure).



Alors bien évidemment ce n’est pas une garantie absolue que tout se passe dans les règles de l’art, mais dans l’ensemble, ça se passe bien. Pour mémoire, ils sont sensés se contrôler les uns les autres.



Et je persiste, je trouve détestable d’instaurer un principe selon lequel une personne assermentée devrait justifier de ce qu’elle fait dans le cadre de son travail par la production d’un film. Me sentir “fliqué” dans mon travail pour pouvoir prouver que je ne déconne pas me serait insupportable.



Je concède volontiers que ça couperait les débats sur certains faits, mais compte tenu de l’ampleur du phénomène, je pense que ça ne vaut pas la peine.









blob741 a écrit :



Je comprends. En même temps, si le policier est assermenté, c’est bien qu’il est astreint à un certain nombre d’obligations particulières et une déontologie que n’ont pas les particuliers (R.434-2 et suivants du code de la sécurité intérieure).



Alors bien évidemment ce n’est pas une garantie absolue que tout se passe dans les règles de l’art, mais dans l’ensemble, ça se passe bien. Pour mémoire, ils sont sensés se contrôler les uns les autres.



Et je persiste, je trouve détestable d’instaurer un principe selon lequel une personne assermentée devrait justifier de ce qu’elle fait dans le cadre de son travail par la production d’un film. Me sentir “fliqué” dans mon travail pour pouvoir prouver que je ne déconne pas me serait insupportable.



Je concède volontiers que ça couperait les débats sur certains faits, mais compte tenu de l’ampleur du phénomène, je pense que ça ne vaut pas la peine.







Confiance n’exclut pas contrôle. Dans l’idée de l’enregistrement 2424, on partirait toujours du principe que le policier est intègre et on prendrait un système où personne (Sauf OPJ par exemple) n’aurait accès aux enregistrements qu’en cas de demande judiciaire (Faisceaux de preuve tendant à faire croire qu’il y a anguille sous roche).



Ca ne retire en rien l’obligation de respect/d’obeissance aux injonctions de la police.&nbsp;

Et on devrait même toujours avoir et même renforcer les abus&nbsp; de procédures ou mensonges envers un agent assermenté : Si un accuse un policier à tord, la vidéo permettra aussi de bien punir le menteur et faire taire la presse !



Ca n’a rien d’une justification à priori des actions, c’est pour permettre la vérification, à posteriori, des actions en cas de contrôle judiciaire. Si c’est pour que les chefs aies accès aux vidéos pour “fliquer” leurs agents, je ne suis pas d’accord non plus !



Edith : la mise en forme de mon copier coller a volé en éclat, voilà un lien plus agréable à lire.



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Voilà les contrôles en place :

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Chapitre II Contrôle de l’action de la police et de la gendarmerieArticle R. 434-23 – Principes du contrôleLa police nationale et la gendarmerie nationale sont soumises au contrôle des autorités désignées par la loi et par les conventions internationales.&nbsp;Dans l’exercice de leurs missions judiciaires, la police nationale et la gendarmerie nationale sont soumises au contrôle de l’autorité judiciaire conformément aux dispositions du code de procédure pénale.Article R. 434-24 - Défenseur des droitsLa police nationale et la gendarmerie nationale sont soumises au contrôle du Défenseur des droits conformément au rôle que lui confère l’article 71-1 de la Constitution.L’exercice par le Défenseur des droits de ce contrôle peut le conduire à saisir l’autorité chargée d’engager les poursuites disciplinaires des faits portés à sa connaissance qui lui paraissent de nature à justifier une sanction.Lorsqu’il y est invité par le Défenseur des droits, le policier ou le gendarme lui communique les informations et pièces que celui-ci juge utiles à l’exercice de sa mission. Il défère à ses convocations et peut à cette occasion être assisté de la personne de son choix.Article R. 434-25 – Contrôle hiérarchique et des inspectionsL’autorité investie du pouvoir hiérarchique contrôle l’action de ses subordonnés.Le policier ou le gendarme est également soumis au contrôle d’une ou de plusieurs inspections générales compétentes à l’égard du service auquel il appartient.Sans préjudice des règles propres à la procédure disciplinaire et des droits dont le policier ou le gendarme bénéficie en cas de mise en cause personnelle, il facilite en toute circonstance le déroulement des opérations de contrôle et d’inspection auxquelles il est soumis.Article R. 434-26 – Contrôle des pairsLes policiers et gendarmes de tous grades auxquels s’applique le présent code en sont dépositaires. Ils veillent à titre individuel et collectif à son respect.&nbsp;Article R. 434-27 – Sanction des manquements déontologiquesTout manquement du policier ou du gendarme aux règles et principes définis par le présent code l’expose à une sanction disciplinaire en application des règles propres à son statut, indépendamment des sanctions pénales encourues le cas échéant.&nbsp;Perso, je ne suis pas partisan d’un contrôle supplémentaire qui reste à mon sens totalement disproportionné par rapport aux situations problématiques.



Alors oui, ça aurait un côté pratique pour chaque fois qu’un type arguera de violences policières ou pour les dossiers d’outrage, mais je ne pense pas que ça vaille les aspects négatifs.&nbsp;