Fnac Darty a annoncé aujourd'hui le départ de son actuel PDG, Alexandre Bompard, qui s'en va vers d'autres aventures à la tête du groupe Carrefour. Son successeur n'est pas encore connu.
Alexandre Bompard, le PDG de Fnac Darty va bientôt pouvoir ajouter une ligne à son CV, déjà bien rempli. L'énarque est passé par Canal+ où il a occupé le poste de directeur des sports (2005-2008), Europe 1 dont il a été PDG de 2008 à 2010, avant d'occuper cette fonction à la Fnac.
Essai transformé
Lors de son arrivée à la tête de l'entreprise, il y a déclenché un plan de grande ampleur, baptisé « Fnac 2015 », passant par l'ouverture de 80 nouveaux magasins et un élargissement des références présentes en magasin. C'est ainsi que sont apparus des produits comme les cafetières et les jeux pour enfants dans les échoppes.
Six ans plus tard, le groupe compte 144 magasins en France sous l'enseigne Fnac, et 92 autres à l'étranger, dont deux ouvertures cette année au Cameroun et en République du Congo. Mais surtout, Alexandre Bompard a mené à bien le rapprochement de la Fnac avec Darty. Deux enseignes plutôt complémentaires, qui comptent à elles deux 459 sites dans l'Hexagone et cumulent un chiffre d'affaires de 7,4 milliards d'euros sur l'ensemble de 2016.
Un départ inattendu
Le départ d'Alexandre Bompard du poste de PDG de Fnac Darty reste néanmoins une surprise. Le dirigeant abandonnera ses fonctions actuelles le 17 juillet prochain, avant de prendre le fauteuil de PDG chez Carrefour dès le lendemain. Il est à noter que Bompard restera membre du conseil d'administration de Fnac Darty jusqu'à la fin de l'année.
Du côté de chez Carrefour, on estime que Bompard « par son parcours, par son expérience et par sa réussite dans ses précédentes responsabilités réunit toutes les qualités pour succéder à Monsieur Georges Plassat et continuer à développer et transformer Carrefour dans toutes ses dimensions ». Tout un programme.
Commentaires (53)
#1
Toute une élite.
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C’est Darty mon kiki
Il a osé
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C’est comme le merkato ? Il est a combien le transfert ?
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10 reins, 40 poumons et 15 bras. grosso modo
Je vous l’emballe ?
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Les coupes budgétaires ont déjà commencé ;)
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le sous titre!!! 
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#7
C’est ainsi que sont apparus des produits comme les cafetières et les jeux pour enfants dans les échoppes.
et c’est depuis que j’ai arrêté de compter la FNAC comme un magasin spécialisé dans la high-tech.
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Sûrement plus que ça parce que il paraît que dans certains pays tout ce dont tu parles ça se trouve à pas très cher…
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#10
Carrefour : le commerce multi-canal omni-canal : unique et multiple
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#11
Ah carrefour, cette enseigne où le prix d’un même produit peut doubler selon si t’es dans un carrefour tout court, un carrefour city, un carrefour contact, un carrefour market, etc qui sont séparer de 500m de mètres à 1km les uns des autres…
A côté, à E.Leclerc tu trouves ce produit 20% moins cher que dans la moins des enseignes carrefour…
Va avoir du boulot le mr pour attirer les clients.
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#13
J’ai déjà trouvé un produit moins cher en rayon qu’en promo en tête de banc
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#14
A peine, ça doit monter à 2km en voiture parce qu’il faut faire plus de détours qu’en y allant direct à pieds. Rien que les 2 carrefour city chez mois, en voiture comme à pieds et d’après google maps, ils sont à 850m l’un de l’autre sur la même avenue. Le market et le contact à 800m l’un de l’autre sur le long de la même départementale. J’vois pas où je troll ?
J’te parles de produits de tout les jours, de la nourriture, des boissons, des produits d’hygiènes etc, pas de l’élèctroménager.
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Je ne dis pas que mon comportement est rationnel.
C’est simplement que pour moi - dans ma représentation mentale - la Fnac était un magasin dédié au high-tech (et aux livres/cd/dvd) et que depuis je le vois comme magasin généraliste d’électroménager style boulanger ou darty.
#16
C’est l’un des grands principes de la grande distribution.
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En faisant fluctuer très régulièrement les tarifs à coup de promo, opérations commerciales, x% avec la carte Pouet, etc, le client n’a plus aucun repère.
Résultat, il peut se retrouver à payer un produit plus cher lorsqu’il est en soit-disant promotion qu’au prix “régulier”.
Le must reste le textile… Sur lequel même dans des soldes à -90% ils peuvent encore avoir une marge très confortable.
Et le plus drôle c’est la pub comparatif où chacune des enseignes est bien entendue la moins chère…. Sur une sélection de produits différente qui inclue de la MDD.
#17
Avec la carte Pouet, on a l’impression d’en profiter deux fois : une fois lors de l’achat et que l’argent est crédité sur la carte ; une deuxième lors que l’on profite du contenu de la cagnotte. Je me demande si celui qui a inventé de genre de carte avait pensé à ce phénomène.
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Il n’y a aucun soucis de confidentialité et tous ces petits problèmes juridiques quand on passe chez la concurrence du jour au lendemain et en restant en plus dans le CA de l’ancienne boite ? Il n’y a que moi que ça choque ?
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Bienvenue dans le monde des enseignes commerciales. Comparer un Carrefour City avec un Carrefour hypermarché, c’est comme comparer une boutique Zara avec la marque Tex : Oui on peut vendre le même produit mais à un prix très différent suivant le public visé, suivant l’emballage, suivant le lieu, le genre de boutique, etc. Sans compter qu’un Carrefour City sera souvent franchisé (ubérisé pour ceux qui aiment parler le “digital”) alors qu’un hypermarché Carrefour appartiendra à Carrefour en propre.
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Pourtant c’est la même boite qui va acheter en très gros et dispatcher dans les différentes enseignes, quand t’as un produit à 2.60€ dans l’une et quasiment 5€ dans l’autre faut arrêter la flûte…
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Un peu plus de 2€ le paquet de granola à leclerc vs jusqu’à 5€ chez carrefour.
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Ya plusieurs paquets différents de granola, la j’parle du même format, avec le même nbr de cookie dedans et le même emballage.
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+1….testé et hélas approuvées
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Parce que leur coûts fixes sont élevés et coûts variables faibles
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Je plussoie sur les méthodes de fixation des prix chez Leclerc : dans celui près de chez moi, les produits reviennent moins chers à l’unité qu’en quantité, bien qu’ils soient présentés comme “prix spécial”.
Globalement ils serrent quand même pas mal les prix, mais jouent à fond sur les mécanismes d’achat automatique via l’illusion de faire une bonne affaire.
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encore un qui ne connaitra jamais les joies du chômage, du SMIC ou du RSA.
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Il est interdit de vendre à perte.
Donc si, certainement.
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Pas tout à fait, c’est la revente à pertes qui est interdite. De plus, les périodes de soldes légales l’autorisent pour éliminer les produits qui sont entrés en stock et proposés à la vente depuis plus d’un mois. (et y’en a qui en profitent pour gonfler leurs stocks en prévision de)
Dans les faits, certains secteurs arrivent tout de même à ne pas atteindre le seuil de revente à pertes pendant ces périodes.
Il faut dire que quand le prix de revient d’un jean, par exemple, est de 8€ et qu’il est vendu au public à 80… tu peux le mettre en soldes à 15€ sans soucis.
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En période de soldes, on peut vendre à perte des marchandises, c’est-à-dire des produits achetés dans le but d’être revendus. C’est même le principe des soldes.
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Très admiratif du parcours de ce monsieur: Canal plus, Europe1, FNAC que des boites dans une forme olympiques.
Et comme beaucoup de monde, la FNAC j’y vais pour voir mais j’achète plus chez eux. Quand au site internet, my god ! ! !
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Si, tout ce qui est beauté est encore “pire”.
Notons aussi que ce que vous appelez “marge” c’est la marge brute. les marges nettes dans l’habillement ne sont pas si extraordinaires, à ce jeu la c’est plutôt Apple/Nvidia/ plein d’entreprise technologique qui se font les meilleures marges, car mine de rien le marketing, les boutiques et les salaires c’est cher !