Espace : l'ESA adopte « une politique de libre accès à ses contenus »

Espace : l’ESA adopte « une politique de libre accès à ses contenus »

CC BY-SA 3.0 IGO au rapport

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

21/02/2017 3 minutes
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Espace : l'ESA adopte « une politique de libre accès à ses contenus »

Des images et vidéos de l'agence spatiale européenne sont désormais sous licence Creative Commons CC BY-SA 3.0 IGO. Attention, cela ne concerne pas forcément tous les contenus.

Sous le feu des projecteurs grâce à l'astronaute français Thomas Pesquet qui se trouve dans la Station Spatiale Internationale depuis près de trois mois, l'agence spatiale européenne (ESA) vient d'annoncer un important changement de cap. Elle indique en effet avoir « adopté une politique de libre accès à ses contenus, qui s'applique à ses images fixes, ses vidéos et certaines de ses données ».

CC BY-SA 3.0 IGO pour les images et vidéos...

C'est la licence CC BY-SA 3.0 IGO qui a été retenue, ce qui signifie qu'il est possible de partager et adapter les contenus « pour toute utilisation, y compris commerciale » à condition de préciser les crédits et de les partager dans les mêmes conditions. La mention « IGO » est dédiée aux organisations intergouvernementales et autorise par exemple « la publication des images dans l'encyclopédie Wikipedia et sa médiathèque Wikimedia Commons » ajoute l'ESA.  Un point qui avait d'ailleurs été l'occasion d'échanges animés.

Cette annonce arrive après deux ans d'expérimentation du CC BY-SA 3.0 IGO. En effet, certaines images de la mission Rosetta ou encore de la planète Mars étaient déjà disponibles sous cette licence précise l'agence européenne. Dans tous les cas, cela reste une bonne nouvelle qui réjouit certains :

... mais pas toutes

Attention, cela ne signifie pas que tous les contenus sont concernés. En effet, certains sont issus d'un partenariat avec des scientifiques ou des industriels, qui essayent généralement d'en tirer parti pour des publications scientifiques par exemple. Dans tous les cas, priorité est donnée « au matériel dont elle détient la propriété exclusive, et aux contenus pour lesquels la question des droits de tiers a déjà été réglée ». 

Pour Jan Woerner, directeur général de l'ESA, cela s'inscrit, parfaitement dans le cadre de l'espace 4.0 qui veut réunir compagnies privées, universités, monde de l'industrie, citoyens, etc. autour d'un « espace uni européen ». Pour Marco Trovatello qui chapeaute ce projet, « l'accès libre et gratuit aux connaissances, informations et données est un élément fondamental » entre l'ESA et les utilisateurs.

L'ESA rejoint ainsi d'autres organisations spatiales comme la NASA et SpaceX qui proposent certains de leurs contenus sous licence Creative Commons. Il faudra maintenant voir ce qu'il en sera des nombreuses photos de Thomas Pesquet qui ne sont pas (encore ?) « libres ».

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Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

CC BY-SA 3.0 IGO pour les images et vidéos...

... mais pas toutes

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (25)


WHAT?



J’espère que la SACEM et consors vont s’élever contre cette décision qui va fragiliser le secteur de la photographie professionnelle !




Sous le feu des projecteurs grâce à l’astronaute français Thomas Pesquet qui se trouve dans la Station Spatiale Internationale depuis près de trois mois,!



Le temps passe vite. <img data-src=" />


ah non pas du tout.

en effet les ayants droit de l’image (pas la SACEM donc), via la loi de taxation des moteurs d’images, toucheront des pépètes sur les images en question quelle que soit la licence.


Nous pourrons donc enfin prouver qu’il y a bien des extra-terrestres sur Mars et non pas seulement des modules de l’ESA écrasés. <img data-src=" />


Non, le droit à l’image des martiens si oppose.<img data-src=" />








hellmut a écrit :



ah non pas du tout.

en effet les ayants droit de l’image (pas la SACEM donc), via la loi de taxation des moteurs d’images, toucheront des pépètes sur les images en question quelle que soit la licence.









Sans oublier la taxe à la copie privée qu’on aura payé pour le HDD qui servirait à stocker ces jolies images









Crillus a écrit :



Nous pourrons donc enfin prouver qu’il y a bien des extra-terrestres sur Mars et non pas seulement des modules de l’ESA écrasés. <img data-src=" />









On sait tous qu’il n’y a pas plus de module de l’ESA écrasé sur Mars que de drapeau US planté sur la lune.

Personne n’a jamais quitté l’orbite terrestre, tout simplement parce qu’elle n’existe pas, la terre étant plate.



Tout le reste n’est que Science Fiction.



Bonne idée !



Par contre une bonne partie des photo risque d’être ratée … sur une photo satellite, quelque un sur terre aura surement bougé !! <img data-src=" />





<img data-src=" />


C’est pas une Terre creuse remplis de reptilien à la botte d’un petit moustachu.<img data-src=" />


Il était temps. L’ESA a un gros retard sur ce point vis-à-vis de la Nasa (même si leur status bien différent implique en effet des licenses d’utilisation respectivement distinctes). Cela dit, beaucoup de donnée ESA sont déjà libre d’accès.








Ami-Kuns a écrit :



C’est pas une Terre creuse remplis de reptilien à la botte d’un petit moustachu.<img data-src=" />







La milice est en route pour ton domicile. On évoque jamais le petit moustachu <img data-src=" />



Pas grave, j’ai les robots d’Asimov en garde du corps.<img data-src=" />








Ami-Kuns a écrit :



Pas grave, j’ai les robots d’Asimov en garde du corps.<img data-src=" />







Isaac…

Provocation ultime <img data-src=" />









PtaH a écrit :



On sait tous qu’il n’y a pas plus de module de l’ESA écrasé sur Mars que de drapeau US planté sur la lune.

Personne n’a jamais quitté l’orbite terrestre, tout simplement parce qu’elle n’existe pas, la terre étant plate.



Tout le reste n’est que Science Fiction.





Si tu pouvais aller te promener sur le bord de la Terre plate et te faire dévorer par les monstres marins…









heret a écrit :



Si tu pouvais aller te promener sur le bord de la Terre plate et te faire dévorer par les monstres marins…







Il n’y a pas de monstres marins au bord, puisque l’eau s’écoulerait. Non, aux extrémités de la terre il y a des chaines montagneuses.



Forcément si tu ne réfléchis pas, on ne peut pas avoir une discussion sensée sur un sujet aussi sérieux.



Pas besoin d’aller si loin, les requins de la réunion sont assez efficace.<img data-src=" />


Et il passe encore plus vite pour lui!


D’ailleurs, c’est a cause de ces montagnes que le niveau de l’eau augmente, rien a voir avec le changement climatique.








AhLeBatord a écrit :



D’ailleurs, c’est a cause de ces montagnes que le niveau de l’eau augmente, rien a voir avec le changement climatique.







Le réchauffement climatique aussi c’est du pipeau, j’ai jamais eu aussi froid que cet hiver.



C’est l’European Sciencefiction Agency ?



Vu qui les finance, on peut espérer accéder aux ressources facilement diffusables, juste parce l’on est citoyens européens.








ArchangeBlandin a écrit :



C’est l’European Sciencefiction Agency ?



Vu qui les finance, on peut espérer accéder aux ressources facilement diffusables, juste parce l’on est citoyens européens.







Non pire…

Personne ne s’est rendu compte que “ESA” était étonnamment proche de “USA” ? Personne…

Encore une agence à la botte des américains



Et il tourne en rond le pauvre… <img data-src=" />


…comme nous tous, sauf qu’il est plus haut

<img data-src=" />








PtaH a écrit :



Non pire…

Personne ne s’est rendu compte que “ESA” était étonnamment proche de “USA” ? Personne…

Encore une agence à la botte des américains





en effet, la différence c’est le U remplacé par un E… comme UE…. tout est lié !!!









Obidoub a écrit :



en effet, la différence c’est le U remplacé par un E… comme UE…. tout est lié !!!









Enfin quelqu’un qui ouvre les yeux sur la conspiration dont nous sommes victimes.