Selon The Information, l’entreprise de Redmond développerait des puces maison optimisées pour les calculs liés à l’intelligence artificielle. Des échos qui n’ont rien d’étonnant, au vu des sommes engagées par la firme ces dernières années, dont plusieurs milliards de dollars d’investissement dans OpenAI, avec à la clé un partenariat exclusif.
Officiellement, Microsoft se sert surtout des puces H100 Tensor Core de NVIDIA, développées dans ce but. C’est ce qu’il ressortait d’un billet publié le 13 mars, expliquant l’infrastructure technique mise en place pour l’intelligence artificielle, pour ses propres besoins comme ceux des clients, via ses offres Azure.
Il est logique que Microsoft travaille cependant à ses propres puces, comme Google l’a fait. Les puces H100 sont prévues pour répondre à un maximum de demandes, tandis qu’une architecture plus personnalisée serait à même de remplir un cahier des charges plus précis. Ce serait également une manière de réduire les coûts, puisqu’une puce H100 coûte plusieurs dizaines de milliers de dollars.
Selon The Information en tout cas, le projet sera bien avancé, puisque le développement aurait commencé en 2019. Le projet, qui porterait le nom de code « Athena », aboutirait bientôt à une première version, dont la gravure en 5 nm serait assurée par TSMC.