Canonical met bien entendu en avant le passage à GNOME 40, le noyau 5.13, l'intégration de Firefox 93 sous la forme d'un snap ou sa compatibilité avec le sous-système Linux de Microsoft avec interface graphique (WSLg).
Du côté des serveurs, le retour de l'option d'installation minimale (moins de 100 Mo d'espace disque) est évoquée, ainsi que l'installation par défaut du paquet needrestart qui permet de vérifier quels démons nécessitent un redémarrage après une mise à jour.
Pour les professionnels, l'entreprise présente aussi une nouveauté pour Ubuntu 18.04 et 20.04, ses deux dernières LTS : ces versions disposent de pilotes certifiés par NVIDIA qui gèrent la virtualisation GPU (vGPU), notamment via KVM. Pour rappel, Wayland est désormais actif par défaut sur Ubuntu 21.10, même avec les pilotes propriétaires de NVIDIA.
Les notes de version ajoutent quelques détails, comme la compatibilité avec les processeurs Intel Alder Lake-S (Core de 12e génération) qui sont bientôt annoncés ou le prochain GPU pour serveurs d'AMD, Aldebaran (MI200). L'Apple M1 a droit à un support « rudimentaire » via le noyau 5.13. On note aussi le passage à PHP 8.0.8, QEMU 6.0, OpenStack Xena, etc.
On apprend également l'incompatibilité de la version pour Raspberry Pi avec le Compute Module 3. Seul le CM3+ est géré désormais, l'eMMC de 4 Go de son prédécesseur étant trop petite. Pour les cartes classiques, le Sense HAT est désormais pris en charge, un paquet lui étant dédié. On peut aussi l'émuler pour effectuer de simples tests.
Bien entendu, la version RISC-V a été mise à jour, mais ne semble pas avoir intégré de grosses nouveautés. Les différentes « saveurs » d'Ubuntu (Kubuntu, Budgie, MATE, Studio, etc.) ont également été mises à jour.