Ubuntu 23.10 bêta : une vraie nouvelle version avec de nombreuses nouveautés

Ubuntu 23.10 bêta : une vraie nouvelle version avec de nombreuses nouveautés

Flutteeeeeeeer

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Vincent Hermann

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Logiciel

29/09/2023 9 minutes
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Ubuntu 23.10 bêta : une vraie nouvelle version avec de nombreuses nouveautés

La bêta d’Ubuntu 23.10, alias Mantic Minotaur, est disponible depuis peu. Contrairement aux versions précédentes, les apports sont à la fois plus nombreux et significatifs. Plusieurs ont un impact visuel, ergonomique ou fonctionnel immédiat. Prise en main et tour des nouveautés.

Quelques jours à peine après Fedora 39 et sa bêta, Canonical dégaine la sienne pour Ubuntu 23.10. Mantic Minotaur, de son petit nom, se signale par un certain nombre de changements, particulièrement si vous partez d’une base vierge, car elle introduit officiellement le nouvel installateur basé sur Flutter.

L’installation change de visage et de direction

Canonical prépare son installateur depuis un bon moment. L’intention avait été annoncée en février 2021. Peu de temps après, on apprenait que l’entreprise travaillait directement avec Google pour porter Flutter vers Linux, ce qui fut fait quelques mois plus tard. Initialement, la révision devait intégrer Ubuntu 23.04 et était d’ailleurs présente dans la bêta. Il a cependant rencontré quelques problèmes et n’a pas réussi à se frayer un chemin jusqu’à la version finale.

Le nouvel installateur en Flutter change profondément de visage. Très blanc, il affiche un soin évident porté à l’organisation et la clarté des informations. On sait que Canonical pourra le modifier plus facilement que l’ancien, qui accusait le poids des années. Mais concrètement, change-t-il quelque chose pour les utilisateurs ?

  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation
  • Mantic Minotaur installation

Pas vraiment : les fonctions et options que l’on connaissait sont toujours là, presque dans le même ordre. On note un changement de logique sur l’option pour l’ouverture automatique de session, puisqu’il faut maintenant décocher l’interrupteur « Demander mon mot de passe pour ouvrir une session ». L’orange assez vif d’Ubuntu permet d’ailleurs de mieux voir l’option.

Le gros changement est dans le choix du type d’installation. Jusque-là, Ubuntu installait sa version complète, comprenant toutes les applications qu’on lui connait. Avec Mantic Minotaur, la logique est inversée : l’installation par défaut reprend l’ancienne minimale, qui ne comprend que la base du système, le navigateur et quelques utilitaires essentiels. L’installation étendue, elle, ajoute plusieurs navigateurs, les applications bureautiques, des jeux et autres. Un choix qui devrait plaire.

Mantic MinotaurMantic Minotaur
À gauche, l'écran d'accueil avec l'installation par défaut, à droite avec l'installation étendue

Pour le reste, même si l’interface a changé, on reste sur du connu.

À noter que l’installation Étendue contient davantage d’éléments qu’avant. Ce qui a un impact direct sur la taille de l’image ISO, puisque dans le cas de cette bêta, elle pesait tout de même 5,15 Go.

Autre détail qui peut avoir son importance, le support de ZFS fait son retour, alors qu’il était absent depuis quelques versions. Cependant, cette prise en charge utilise une version de développement d’OpenZFS et est donc estampillée « expérimentale ».

Un support expérimental du chiffrement via TPM

Pour les personnes ayant le sens de l’aventure, Ubuntu propose à l’installation une autre option expérimentale : faire passer le chiffrement intégral du disque par la puce TPM.

Si vous activez cette option, il ne sera plus nécessaire de définir une phrase de passe à entrer à tous les démarrages. La clé de chiffrement/déchiffrement sera stockée dans la zone sécurisée de la puce, faisant gagner du temps au lancement de la machine.

Attention cependant : la fonctionnalité est décrite comme expérimentale et doit donc être utilisée avec précaution. En l’état actuel, elle est davantage présente pour des tests que pour une utilisation quotidienne sur une machine de production.

Étant donné son statut expérimental, il est probable que la version finale de Mantic Minotaur en soit toujours au même point. C’est ce que Canonical laissait entendre en tout cas dans son billet de blog dédié du 7 septembre.

GNOME 45 et noyau Linux 6.5

On ne reviendra pas en détails sur ces deux éléments, déjà abordés dans notre prise en main de Fedora 39. On peut cependant en rappeler les principales nouveautés et la manière dont elles s’insèrent dans Ubuntu 23.10.

GNOME 45 se signale surtout par un léger rafraichissement visuel dans de nombreux endroits, comme le bouton Activités laissant sa place à un bouton plus graphique, ou encore les barres de titre pour les fenêtres, qui n’interrompent plus la barre latérale de gauche, à la manière de macOS. On note également l’apparition du thread KMS pour déporter la gestion du curseur du thread principal, une homogénéisation de l’interface et plus particulièrement dans Paramètres, ou encore une recherche nettement plus efficace dans le gestionnaire de fichiers (Nautilus).

Comme pour Fedora, Ubuntu récupère avec GNOME 45 l’extension Tiling Assistant, qui permet un ancrage des fenêtres façon Windows. Il suffit de saisir une fenêtre et de toucher un côté ou un coin de l’écran pour qu’elle en remplisse la moitié ou un quart. La fonction est pratique et devient rapidement indispensable.

Quant au noyau Linux 6.5, il signifie dans les grandes lignes un support amélioré du matériel, surtout le récent.

Un nouveau Centre d’applications

L’installateur n’est pas le seul composant du système à avoir été réécrit en Flutter : le Centre d’applications, élément crucial d’Ubuntu, est lui disponible dans une nouvelle mouture.

Mantic Minotaur

L’ensemble de l’interface a été redessiné et prend davantage ses aises. Elle est divisée en catégories classiques – Explore, Featured, Productivity, Development et Games – et concentre l’ensemble des mises à jour du système. C’est d’ailleurs un changement important dans Ubuntu 23.10, puisque dans notre cas, l’enchainement des commandes sudo apt update et sudo apt upgrade n’a affiché aucune mise à jour disponible, alors que le Centre d’applications en avait pour plus de 700 Mo en réserve.

Outre une modernisation évidente de l’ensemble, on y gagne en confort, notamment dans les fiches descriptives d’applications, plus cohérentes. La recherche a aussi été améliorée et on peut changer de canal sur les applications proposant plusieurs branches de développement. Bien que Canonical insiste lourdement avec ses paquets snap, bon nombre d’applications sont encore proposées via des paquets Debian classiques. Les Snap restent courants et, pour rappel, Ubuntu a supprimé le support intégré pour les Flatpak dans sa version 23.04. Il peut cependant être réinstallé manuellement.

Puisque l’on parle d’installation d’applications, la gestion des dépôts n’est pas loin. Or, la gestion des PPA (Personal Package Archives) évolue dans Ubuntu 23.10. Jusqu’à présent, les PPA étaient gérés dans un fichier .list dans le dossier  /etc/apt/sources.list.d, tandis que les clés GPG correspondantes étaient ajoutées dans /etc/apt/trusted.gpg.d. Désormais, l’ensemble sera géré via des fichiers .sources au format deb822. Ce changement devrait notamment aider dans deux cas de figure : s’assurer que les clés GPG sont supprimées en même temps que les PPA correspondants, et qu’elles ne sont utilisées que pour leurs archives.

Une mise à jour générale des composants et applications

Comme on peut s’y attendre, Ubuntu 23.10 est fourni avec – le plus souvent en tout cas – les dernières versions des paquets. C’est valable aussi bien pour les applications que pour les composants et autres outils pour les développeurs.

On retrouve donc des applications courantes comme Firefox 118, LibreOffice 7.6, Thunderbird 115 (Supernova) et autres logiciels courants (mais pas GIMP, étrangement). Bien sûr, tout dépend du type d’installation choisi, mais le résultat sera le même si vous choisissez l’installation par défaut et que vous la complétez via le Centre d’applications.

Dans le cas de Firefox, puisque l’on parle toujours de la version Snap, on note des gains visibles de performances au démarrage. En outre, le navigateur est pleinement compatible avec la session Wayland par défaut, y compris en cas de présence d’un GPU NVIDIA.

Côté développement, signalons la présence de Python 3.11.5 (oui, installé par défaut), PHP 8.2, GCC 13.2 (utilisé par défaut pour la construction des paquets d’Ubuntu 23.10), GlibC 2.38, Ruby 3.2 et golang 1.2.

Il en va de même pour les variantes officielles d’Ubuntu (« flavours ») et leurs environnements de bureau. Kubuntu embarque ainsi KDE Plasma 5.27.5, Ubuntu MATE intègre MATE 1.26.2, Lubuntu est fourni avec LXQt 1.2, Ubuntu Budgie propose Budgie 10.8 et ainsi de suite.

Puisque l’on parle de composants, le paquet isc-dhcp-client utilisé dans Ubuntu 23.04 pour la gestion du DHCP, est remplacé par dhcpcd5. Phoronix avait abordé cette bascule en mai dernier, soulignant que ce changement était important, surtout en prévision de la future Ubuntu 24.04 qui deviendra la nouvelle mouture LTS (Long Term Support).

Téléchargement et version finale

Ubuntu 23.10 doit sortir en version finale le 12 octobre. Comme toujours, la bêta n’est là que pour les personnes souhaitant se faire un avis sur le système ou ayant des besoins en développement, par exemple pour tester la compatibilité de leurs applications. Il n’y aura donc pas long à attendre, mais une chose est sûre : si certaines versions d’Ubuntu ont pu être « ennuyeuses » par leur manque de nouveautés, Mantic Minotaur n’en fait pas partie.

Pour télécharger la bêta, il suffit de cliquer sur l’un des liens suivants. Nous publions les liens vers les variantes les plus courantes.

Écrit par Vincent Hermann

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

L’installation change de visage et de direction

Un support expérimental du chiffrement via TPM

GNOME 45 et noyau Linux 6.5

Un nouveau Centre d’applications

Une mise à jour générale des composants et applications

Téléchargement et version finale

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Commentaires (32)


Pour le chiffrement par TPM, que se passe t’il si on change de carte mère ? On perd tout ?


Ça dépend de comment c’est géré. J’ai ça, une passphrase au cas où… C’est déconseillé de faire sans, évidemment.



J’ai quelques machines en prod avec une confit du genre, Ubuntu, LUKS+fTPM et un bootloader particulier. C’est même censé supporter la mise à jour du kernel.


Sur les CM il existe des slots dédié pour insérer une puce TPM (mais ça semble assez spécifique/propriétaire au fabricant) donc dans une certaine mesure possible de le transférer, je pense. Je ne sais pas si parfois c’est soudé sur la CM ou pas.
Sinon ça passe aussi par les processeurs, mais c’est moins fiable et pour le coup la migration va être plus compliquée.



Il faut voir si c’est assez sécurisé ou pas pour éviter la copie de la partition chiffrée via une distrib en liveboot.


Je ne suis pas sûr que tu puisses transférer une puce TPM d’une carte mère à une autre et qu’elle accepte de desceller ses secrets. A minima il devrait falloir le même BIOS/EFI.



Je ne suis pas sûr que leur divers ports soient incompatibles, et sinon TPM c’est sur bus SPI ou I2C, souvent des puces infineons, il ne devrait pas être très dur d’adapter si une carte mère a un format différent.



Qu’est-ce qui te fait dire que par le CPU c’est moins fiable ? D’un côté j’ai un papier de début 2023 avec une attaque sur les fTPM AMD (une attaque software) , que je n’ai pas vraiment détaillée. De l’autre côté j’en ai plusieurs sur les TPMs, hardware, qui sont généralement de simples wiretap sur le bus (parce que pas de bol, les échanges entre la puce et le CPU ne sont pas chiffrés… Normalement c’est possible ceci dit).
Jusque début avril 2023 je préfèrais les fTPM, même si de base quand on me dit “t’inquiète c’est une enclavé c’est sécurisé” j’y crois pas trop. Disons que les attaques hardware semblent plus compliquées (outre geler la RAM).



game1337 a dit:


Pour le chiffrement par TPM, que se passe t’il si on change de carte mère ? On perd tout ?




Non, normalement, tu peux encore utiliser une passphrase en backup.



… concentre l’ensemble des mises à jour du système. C’est d’ailleurs un changement important dans Ubuntu 23.10, puisque dans notre cas, l’enchainement des commandes sudo apt update et sudo apt upgrade n’a affiché aucune mise à jour disponible, alors que le Centre d’applications en avait pour plus de 700 Mo en réserve.



… Bien que Canonical insiste lourdement avec ses paquets snap, bon nombre d’applications sont encore proposées via des paquets Debian classiques. …




Les snaps sont la raisons de la différence de 700Mo, je suppose, car j’imagine qu’APT n’en tient pas compte dans la mise à jour de ses données.



“L’enchainement des commandes sudo apt update et sudo apt upgrade n’a affiché aucune mise à jour disponible, alors que le Centre d’applications en avait pour plus de 700 Mo en réserve.”




C’est moi, ou bien c’est vraiment pas terrible ça !?


Je pense que ça vient du fait que ce sont 700 mo de paquets Snap.


A quel niveau ?


Ho mon Dieu !
Ubuntu va forcer encore plus l’usage de SNAP !
Si on veut bénéficier des 2% de gain de vitesse d’un noyau linux convenablement intégré à une distribution, il va encore falloir passer 2 jours à chercher des dépûts parallèles d’application désnappées portée pour la version 23.10. :eeek2:


Pourquoi utiliser une distribution si elle ne répond pas à tes besoins ?


Ghimo

Pourquoi utiliser une distribution si elle ne répond pas à tes besoins ?


Car dans la vraie vie de l’être humain normal, même du sachant geekos et tout et tout : tout n’est pas blanc ou noir, mais environ 50.000 nuances de pas gris.



Déjà, je n’emploie pas Ubuntu, mais Ubuntu Mate pour rester au plus proche de Gnome 2, ce qui à l’époque m’avait permis de me passer à la fois de Gnome 3 ou de Unity !



Et pourquoi Ubuntu Mate plutôt que Mint, Xubuntu, XFCE, etc etc etc ? Car sous VirtualBox c’est à mes yeux et selon mon usage, le windows manager qui a le meilleur rapport { fonctionnalités / paramétrabilité / réactivité d’interface } quelque soit la machine hôte … Et accessoirement c’est ce qui m’est le plus facile à paramétrer dans le cas de disques partagés entre machine hôte et machine hébergée (exemple : le /home du dual-boot linux est AUSSI le /home d’une VM lancée dans le dual-boot Windows, idem qu’une partie du profile de Thunderbird installé sur D: et employé autant sous le Thunderbird de Windows que le Thunderbird de la VM Linux que le Thunderbird du dual-boot Linux).



Bref, le takachangertadistro : ça fait depuis 2012 que j’y ai répondu.



Dans des choix sur la durée, on fait des compromis … Et l’enfer des versions d’Ubuntu c’est qu’ils font malheureusement des choix malheureux sur lesquels ils finissent par revenir au bout de 10 ans environ (style Unity enfin abandonné pour Gnome etc …).



(reply:2155904:luxian) Je ne sais pas pour Ubuntu sous Gnome mais la dernière fois, j’ai installé une Xubuntu sur l’ordi d’un proche et j’ai pu totalement dégager snap sans que ça altère le système.




(reply:2155904:luxian) Faut regarder du côté de Mint alors (ou toute autre distrib qui n’inclut pas snap par défaut) :)




Furanku a dit:



Dans ce cas, direction LMDE (directement tirée de ebian, donc sans SNAP), ou ZorinOS qui n’impose pas (encore) les SNAP.



Troisième photo d’installation :




Variante du clavier : Français - Français (variante obsolète)




:censored: Mêêêheuuu ! Vous savez c’qu’il vous dit, l’obsolète ? :mad: :plantage:



… . .



Bon sinon, pour être sérieux deux minutes, si j’ai trouvé (grâce aux conseils avisés de membres distingués) comment monter tous mes nombreux disques TB automatiquement au démarrage (plusieurs soluces indiquées, voici la plus simple : installer udisks2-lvm2 …épissétout !), je n’ai toujours pas trouvé un moyen simple et fiable de booter une distri… depuis un disque Thunderbolt. Je ne peux utiliser qu’un petit boitier USB <-> SATA pour installer et tester les distris.



Avec un SSD externe interfacé en TB, çà plante sévère au bout d’un temps plus ou moins long - ça dépend des distris, Ubuntu met à peu près 32 secondes à partir de l’apparition de l’écran de boot pour crasher de chez crac-boum-hue… :xzombi:



Donc je résume : si vous utilisez un disque USB ou SATA (ou NVME, mais interne (°) ) , “Everything’s gonna be all right” comme dirait le Poète.



(°) Je sais, c’est difficile à comprendre, mais tous mes disques TB2 et TB3 sont externes, considérés comme “removables” en plus, et donc… “dangereux”… Houuuuhh ! :stress:



J’ai bien évidemment trouvé quelques pages qui en parlent, mais cela implique d’éditer manuellement la config de Grub (ou celle du système de démarrage que vous choisissez, peu importe, le problème est le même), afin de baisser le niveau de sécurité. C’est assez fastidieux et il y a un gros risque d’erreur, j’espère trouver un moyen plus fiable et plus évident pour le néophyte.. Je continue à chercher…



Pour le moment je suis donc sur Kunbutu (pas béta), ce que j’aime bien avec cette distro, c’est qu’elle est tellement connue qu’on trouve des paquets *.deb absolument pour tout et partout, un choix véritablement extra-ordinaire, qui profite aussi à la distribution mère, Debian.



En dérivé de Kubuntu (mais moins complète, je trouve), vous avez KDE Neon, qui n’est qu’un Ubuntu LTS très basique sur lequel sont testés les tous derniers releases de KDE / QT.



luxian a dit:


Dans des choix sur la durée, on fait des compromis … Et l’enfer des versions d’Ubuntu c’est qu’ils font malheureusement des choix malheureux sur lesquels ils finissent par revenir au bout de 10 ans environ (style Unity enfin abandonné pour Gnome etc …).




Tu sais qu’Unity est redevenu une variante officielle (bien que pas la principale) ? :transpi:



luxian a dit:


Et l’enfer des versions d’Ubuntu c’est qu’ils font malheureusement des choix malheureux sur lesquels ils finissent par revenir au bout de 10 ans environ




Tu veux dire, comme snap et flutter ?



Snap, c’est quand même le truc fantastique qui fait que, quand tu télécharges un document depuis firefox, ça enregistre dans un dossier « Téléchargements », mais qui n’est pas le même dossier « Téléchargements » que celui auquel tu as accès quand tu ouvres « Fichiers »



Et des gens osent sortir une distribution dite « pour monsieur tout le monde » avec des comportements pareils…


je viens de tester et je ne remarque pas ce comportement


Ghimo

je viens de tester et je ne remarque pas ce comportement


Je ne peux pas confirmer, j’ai carrément slappé toute référence à snap via synaptic et remplacé le firefox originel par celui d’un repository sudo add-apt-repository ppa:mozillateam/firefox-next :non:



Mais ça ne me surprendrait pas … Le “mal”propre de snap est d’avoir un répertoire de contexte d’installation pour tout logiciel snappé ! Outre qu’on se retrouve avec autant de firefox que de compte, on a autant de création de contexte distinct.



Je comprends l’idée de tout contextualiser / mettre en container, mais si cela vaut la peine pour les docker d’entreprise, le user lambda n’en a réellement pas besoin. Hors, une distro “desktop” c’est pas pour être lancé depuis un docker.


Ghimo

je viens de tester et je ne remarque pas ce comportement


J’ai eu affaire à ce pb récemment sur une machine tierce (Ubuntu), et ça m’a surpris car ce n’est pas non plus ce que je constate sur mon desktop (Ubuntu aussi). Je n’ai pas cherché d’où ça vient, mais c’était particulièrement pénible.


Ghimo

je viens de tester et je ne remarque pas ce comportement


Du coup, c’est peut-être soit lié à la version (ce qui voudrait dire qu’ils ont corrigé le problème), soit lié à la langue (je ne serais pas surpris que la localisation des noms de dossier spéciaux fiche la grouille). J’avais le problème sur ubuntu 22.04 LTS, migré depuis une 20.04 (ça fait peut-être une différence). Et de ce que j’avais regardé à l’époque, le problème était répandu…


white_tentacle

Du coup, c’est peut-être soit lié à la version (ce qui voudrait dire qu’ils ont corrigé le problème), soit lié à la langue (je ne serais pas surpris que la localisation des noms de dossier spéciaux fiche la grouille). J’avais le problème sur ubuntu 22.04 LTS, migré depuis une 20.04 (ça fait peut-être une différence). Et de ce que j’avais regardé à l’époque, le problème était répandu…


Je ne pense pas que ce soit la langue (ou alors, ils sont vraiment mauvais), puisque ça s’interroge facilement avec la commande xdg-user-dir ou en lisant le contenu de ~/.config/user-dirs.dirs



(reply:2156027:DantonQ-Robespierre)




Jette un œil à la température de tes SSD.



3615 MAVIE



Probablement rien à voir mais j’ai des soucis de plantage de Windows sur du NVMe USB (qui de mémoire est considéré comme “removable”, si tant est que la notion soit la même sous Windows et Linux, bie possible vu que je peux demander à marquer mes disques internes comme “removable” au niveau du contrôleur).



Dans le gestionnaire de tâches, je vois 100% de disque utilisé avec genre 0 mo/s de transferts. Tous mes périphériques USB peuvent s’arrêter. Éventuellement le système entier se gèle, parfois ça dégèle avant que je ne reboot.



J’ai aussi mon écran >4k en USB-C, je ne sais pas si ça joue. (en principe c’est des lignes à part, mais ça charge peut-être le contrôleur USB plus que nécessaire).



J’ai une suspicion que ça pourrait être que le SSD, dans un boîtier en métal, chauffe trop. Trop chaud, répond plus, refroidit il se réveille. Pas de preuve pour le MOMENT. Je peux juste dire qu’il est très chaud quand ça freeze, et moins chaud quand ça repart. Et je crois qu’ils ont du thermal throttle (un Samsung 970 evo je crois)



(reply:2156095:xlp) Pour la température, j’ai des ventilos USB braqués 2424 sur mes boitiers HDD.




Par contre je lis : 870 evo ? Aïe aïe aïe… Le mien (2.5” sata) m’a lamentablement lâché au bout d’un an… Le dernier firmware en date ne change rien du tout, ce disque est tout simplement foutu…



Je ne crois pas exagérer en disant que c’est la plus mauvaise série de SSD de l’univers… Samsung, pour cette série en particulier, se sont complètement ratés !



J’ai devant moi : des 850 et des 860 evo, toujours en format 2.5”, sagement alignés dans leur boîtier Thunderbolt, qui en cinq ans (et bien plus pour certains… Voyons… 2015 est la date de mon 1er MBP 15”, donc ça fait bien… aïe aïe aïe ça fait vieux !!!… :phiphi: ) ne m’ont jamais lâché, que ce soit sous macOS, Linux ou Win10.



Mais les plus fiables, ceux pour qui je ne regretterais jamais d’avoir lâché de la monnaie, ce sont les Crucial. J’en ai cinq, 2 x 500 MX en sata et 3 NVME p3 / p3+ (Euh… Je crois ? Me rappelle plus les modèles exact, peux pas vérifier pour le moment), et ils ont résisté à plus d’un plantage / crashage en ut mineur et à un bricolage maison plutôt hasardeux.



Certes, d’aucuns pourraient dire que la notion de fiabilité est aussi peu scientifique que dépendante de la pression atmosphérique, de la quantité de rayons cosmiques, des phases de la Lune et de… non j’le dirait pas ! Ne finissez pas cette phrase ! Jamais ! :duel1: :phibee:



(reply:2156123:DantonQ-Robespierre)




Ah oui faudra que je vérifie… Ça doit être un 970 evo en fait, ou evo plus, mais oui, j’ai un 870 sata de janvier de je sais plus quelle année (la série noire) qui attend que j’initie un retour SAV.



A part mes 1er SSD “bas de gamme” (en 2010), et ce SSD Samsung (le 870 sata), jamais eu de soucis. Principalement des intel entre 2010 et 2013, puis surtout des Samsung, un peu plus de variation maintenant don’t quelques MX500. Ravis de lire ton feedback ;) Après les intel et Samsung sont principalement dans des desktops/laptops qui tournent genre 10h/j. Quelques Intel ont migré vers des NAS à bas usages. A part le Samsung série noire, ceux qui sont morts étaient dans des machines qui tournaient h24 sans ventilation (mais bon on parle de trucs de 120Go en Sata).
Bref… Comme d’hab, dur d’extrapoler quoi que ce soit. Mais quelque chose comme 2 morts et un blessé en 13 ans sur une vingtaine de SSDs.



(quote:2156123:DantonQ-Robespierre)
Je ne crois pas exagérer en disant que c’est la plus mauvaise série de SSD de l’univers… Samsung, pour cette série en particulier, se sont complètement ratés !




Même comparés aux OCZ Vertex ?


Ah non là tu parles de l’étoile noire, voire de Vador en personne !!! Vade retro OCZ !!! :duel1:



Mais tu sais ce qui est le pire ? Sur la fin ils ont été rachetés par… Maxtor, je crois ?



Eh bien crois-le ou non mais un pote qui avait - à l’époque - remplacé tous ses disques C: (Sur ses portables ET à l’intérieur de ses boîtiers) par les tous derniers modèles d’OCZ “rebrandés” en Maxtor encore en vente, affirme qu’il en a été très satisfait, il me dit qu’ils n’ont pas bougé en plus de douze ans (peut-être plus, j’ai du mal avec les durées et les chiffres) d’exercice..



Il les a pour la plupart tous remplacés à l’heure actuelle par des Samsung… et des WD (des 2.5 Blue, les moins chers + un ou deux NVME Black en promo), et, malgré mon agacement de savoir ça, il est toujours très content ! :mad:



luxian a dit:



Dans des choix sur la durée, on fait des compromis … Et l’enfer des versions d’Ubuntu c’est qu’ils font malheureusement des choix malheureux sur lesquels ils finissent par revenir au bout de 10 ans environ (style Unity enfin abandonné pour Gnome etc …).




Unity revenu depuis la 23.04… :non: :mdr:



(reply:2156183:Argonaute) Pas sur Kunbutu 23.0.4 en tout cas, je l’ai sous les yeux toute la sainte journée (comme dit la chanson… :chant: ) et je peux te dire que c’est un modèle de sobriété, c’est simple, de base rien ne dépasse, pas le moindre gadget qui clignote, juste un bureau tout nu, sans rien, comme je les aime.




Si en plus tu règles la barre des tâches pour qu’elle disparaisse automatiquement quand la souris n’est pas dessus (click droit sur la barre > passer en mode édition > cliquer sur le bouton rouge “plus d’options” > là tu choisis l’option pour la faire auto-disparaître)…



Quelqu’un ose me souffler que d’ailleurs, entre nous, on peut tout à fait se passer de barre des tâches / notifications and co, et tout mettre dans le menu principal, déclenché par un click droit de la souris (ou un raccourci clavier)… Pour ceux qui aiment la sobriété absolue, c’est le top…


Il y a bien des choses que je n’aime vraiment pas dans cette distribution : le fait d’intégrer ZFS, inacceptable selon moi, Snap, la base Debian pour avoir l’air cool et branché, le Gnome défoncé, Mir…



Le succès d’Ubuntu c’est fait au détriment d’autres distributions qui contribuaient largement plus en amont. Mais, lorsque Ubuntu est arrivé, tous les noobs / Gamerz / wannabe a dev, m’ont proposé des CD (vers 2006-7), et ça, ça m’a bien gavé..



YBoy360 a dit:


… le fait d’intégrer ZFS, inacceptable selon moi …




En quoi proposer ZFS est-il plus problématique que de proposer des drivers propriétaires ?
Même Debian a fini par se mettre à proposer du non libre par défaut (enfin j’ai envie de dire, fini la galère pour avoir un affichage correct).




YBoy360 a dit:


… Snap …




Snap autant j’entends la grogne sur le fait ce soit Canonical qui gère le store, mais pour le reste à l’usage c’est kifkif avec flatpak.
Le poids des paquets est un faux problème, le stockage ne coute plus rien. Et le temps de lancement, entre 0,2s pour un paquet deb et 0,4s pour snap, je ne vois vraiment pas la différence.
Il y a eu pas mal de progrès ces deux dernières années.
Que les applications tournent chacune dans leur bac à sable est un plus niveau sécurité.




YBoy360 a dit:


… le Gnome défoncé …




En quoi Gnome est défoncé sur Ubuntu ? il fonctionne très bien et hormis la présence par défaut de Dash to dock et de Desktop icons NG, je ne vois pas la différence avec un gnome vanille.




YBoy360 a dit:


… Mir, …




C’est Wayland par défaut




YBoy360 a dit:


Le succès d’Ubuntu c’est fait au détriment d’autres distributions qui contribuaient largement plus en amont. Mais, lorsque Ubuntu est arrivé, tous les noobs / Gamerz / wannabe a dev, m’ont proposé des CD (vers 2006-7), et ça, ça m’a bien gavé..




Le succès d’Ubuntu s’est fait parce qu’ils ont rendu Linux accessible pour beaucoup de monde, et ce n’est pas pour rien que tu trouves énormément de distributions qui se basent dessus.