C’est quoi un nom de domaine, les différences entre ccTLD et (New) gTLD

C’est quoi un nom de domaine, les différences entre ccTLD et (New) gTLD

Bougez pas je reviens, le .seb est disponible !

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Sébastien Gavois

Publié dans

Internet

06/11/2023 10 minutes
36

C’est quoi un nom de domaine, les différences entre ccTLD et (New) gTLD

Les noms de domaines sont constamment utilisés sur Internet. Ils permettent de « traduire » une adresse IP et ainsi d’accéder à un site web, ou encore à une adresse email. La théorie est simple, la pratique un peu moins, surtout qu’il existe deux grandes familles de noms de domaine : les ccTLD (extensions de pays) et gTLD (extensions génériques).

Un nom de domaine, tout le monde voit à peu près ce que c’est : nom.extension. Nextinpact.com en est un, c’est d’ailleurs celui que vous utilisez certainement pour arriver chez nous (ou pcinpact.com pour les nostalgiques). Next.ink en est un autre, qui mène aussi chez nous, mais sur la bêta du nouveau site.

L’Afnic parlait il y a peu de la gestion des noms de domaine, à l’occasion d’une « rencontre juridique » en septembre, à laquelle nous avons assisté. Il y était question des actions pour lutter contre les abus liés aux noms de domaine et de présenter les dispositifs de résolution de litiges, principalement pour la France. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans la suite de notre dossier, mais faisons d'abord un point d’étape sur les noms de domaine.

Afnic.fr est encore un exemple pour se rendre sur le site de l’Association française pour le nommage Internet en coopération, en charge des .fr, .re, .pm, .yt, .wf et .tf. – ce que l’on appelle un registre. Savez-vous par contre qu’il y a des différences de taille entre les extensions de type .fr et .com (aussi appelé domaines de premier niveau ou TLD pour Top-Level Domain) ? Et ce n’est pas forcément là où vous l’attendez : regardez bien le nombre de lettres.

Et c’est parti pour le show, les ccTLD sont chauds

Le .fr est une extension de pays et, dans ce cas de figure, la longueur fait toujours deux caractères. « fr » pour la France, « it » pour l’Italie, « us » pour les États-Unis, « de » pour l’Allemagne, etc. Ces extensions relèvent de la souveraineté des États. On parle dans ce cas de ccTLD pour country-code Top-Level Domain.

Selon l’Afnic, il existe plus de 316 extensions. Pour la France, en plus du .fr, il y a le .re pour la Réunion, le .pm pour Saint-Pierre-et-Miquelon, etc.  L'Afnic gère la plupart des domaines Internet des territoires français. Il en est de même pour les organismes de chaque pays. Vous voyez certainement arriver la suite : chaque État étant souverain, la gestion est différente (litige, procédure, durée d’enregistrement…) d’un ccTLD à un autre.

Afnic conférence nddCrédits : Gaël Mancec, Germain Moreau Conseils - Les rencontres juridiques de l'Afnic 2023

Des différences notables selon les pays

Par exemple, un Whois n’est pas toujours disponible avec tous les ccTLD. Il permet pour rappel de « tester immédiatement la disponibilité d’un nom de domaine ou de ses alternatives orthographiques » et, le cas échéant, de « connaître les informations utiles sur un nom déjà enregistré : titulaire, contact administratif et contact technique, bureau d’enregistrement, date d’expiration de l’enregistrement actuel et paramètres techniques associés (site web, serveurs de noms, etc.) ».

Quelques précisions sur le respect de la vie privée pour les particuliers dans le cas du .fr :

« Afin de protéger la vie privée des personnes physiques, le nom et les coordonnées des particuliers titulaires d’un nom de domaine sont masqués par défaut dans la base Whois. En pratique, c’est au bureau d’enregistrement, en charge du nom de domaine, de l’appliquer par défaut et sans frais au moment de l’enregistrement.

Les informations du contact technique restent toujours publiques et celles du contact administratif le sont uniquement s’il sagit d’une personne morale. Une demande de divulgation de données personnelles est possible, sous conditions, auprès de nos équipes ».

Enfin, une procédure extra-judiciaire n’est pas systématiquement disponible pour les noms de domaines ccTLD, cela dépend des pays. En France, c’est le cas avec Syreli de l’Afnic, une procédure que nous avions détaillée dans notre quatrième magazine. Nous étions aussi revenus sur une autre procédure alternative à la justice : la PARL expert. Dans la suite de notre dossier, nous verrons qu’il existe une troisième voie depuis peu.

L’air de rien, cela peut faire toute la différence en cas de souci avec un nom de domaine. En France, on est bien loti avec l’Afnic, qui propose un Whois et des procédures extra-judiciaires, dont une facilement accessible aux particuliers. Ce n’est pas forcément le cas ailleurs dans le monde, prudence donc au moment de choisir un nom de domaine en ccTLD.

Souveraineté des ccTLD, l’ICANN n’a rien à dire

Dans tous les cas, ces noms de domaines sont en effet sous la « souveraineté des États », explique l’AFNIC, avec une « non-ingérence de l’ICANN », l’Internet Corporation for Assigned Names and Number ou la Société pour l'attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (alias adresse IP) en français. Pour en savoir plus sur son rôle, l’ICANN propose un site dédié aux débutants.

Malgré tout, la Société pour l’attribution des noms de domaine explique sur son site qu’elle « n'a pas d'autorité contractuelle pour mettre en place des actions de mise en conformité contre les opérateurs ccTLD ». Des accords peuvent être signés avec les ccTLD, mais leur champ d’application est dans tous les cas « limité à la documentation d'un petit ensemble de rôles et de responsabilités ». À titre d’exemple, la « lettre » entre l’ICANN et l’Afnic est disponible ici.

L’ICANN propose par contre une fonction IANA, « qui répertorie l'adresse principale de chaque ccTLD de façon à ce que le reste d'Internet puisse l'identifier », et le contacter si besoin. Il s’agit d’une base de données de la zone racine, avec des centaines de noms de domaines et les registres qui en ont la charge.

On y apprend par exemple que le .tv appartient aux iles Tuvalu, le .me au Monténégro, le .co à la Colombie, le .cv au Cap Vert, le .dj à Djibouti, le .gg à l'île de Guernesey, etc. Cela signifie donc que si vous avez un tel nom de domaine, il dépend d’un pays qui sera seul maitre à bord en cas de souci. À prendre en considération avant de sauter le pas.

Afnic conférence ndd
Crédits : Gaël Mancec, Germain Moreau Conseils - Les rencontres juridiques de l'Afnic 2023

Un caractère de plus et tout change

Viennent ensuite la seconde grande famille : les extensions génériques, avec une longueur de trois caractères ou plus. On parle alors de gTLD ou TLD génériques. Il existe aussi des New gTLD qui sont… de nouveaux gTLD, comme leur nom l’indique.

On compte trois grandes familles :

  • Les gTLD « ouverts mais ne visant aucune cible spécifique », dont le plus connu est sans aucun doute le .com. Comme son nom le laisse penser, il « a été à l’origine créé pour désigner des organismes commerciaux ou à but lucratif ». On retrouve aussi le .net des réseaux, le .org des organisations à but non lucratif, le .biz, le .info, etc.
  • Les gTLD « ouverts visant des cibles spécifiques en termes de type de titulaires, de positionnement marketing et d’usages », explique l’Afnic. Ils doivent représenter un commanditaire, une communauté ou une entreprise. Par exemple, les .asia, .jobs et .mobi.
  • Enfin, les gTLD semi-fermés, « réservés à une cible particulière. C’est le cas du ".coop" réservé aux coopératives ou du ".museum" réservé aux musées », détaille l’Afnic.

L’Association rappelle que, « d’une façon générale, les premières extensions, créées dès 1985, sont bien ancrées dans les usages. Aux côtés de « .com », on retrouve ici « .net » et « .org » ». Ils étaient seulement 22 gTLD au départ, puis l’ICANN a joué la carte de l’ouverture dans les années 2010, avec un fort succès puisqu’on est passé à… plus de 1 000 (avec près de 2 000 demandes en mai 2012). Une nouvelle vague de New gTLD est en cours de discussion.

« Les nouveaux gTLD ont été créés pour un large éventail de communautés, d’intérêts et d’entreprises. Il peut s’agir, entre autres, de mots courants tels que .build ou .website. Il existe des sous-groupes spécifiques de gTLD :  territoires géographiques (.rio, .wien, etc.), communautés (.ski, .scot, etc.),  marques et IDN (.世界, .дети, etc.) ». De temps en temps, l’ICANN fait de nouveaux « round » avec de nouveaux noms de domaines génériques. Il y a actuellement plus de 1 260 extensions génériques selon l’Afnic.

  • Afnic conférence ndd
  • Afnic conférence ndd
  • Afnic conférence ndd
  • Afnic conférence ndd
  • Afnic conférence ndd

L’ICANN impose une clause d’arbitrage sur les (New) gTLD

Contrairement aux ccTLD, les bureaux d'enregistrement (ou registraires) doivent obligatoirement passer par une accréditation de l’ICANN, avec la mise en place de certaines règles : durée d’enregistrement de 1 à 10 ans, publications dans le Whois et clause d’arbitrage imposée dans le contrat. Il y a la procédure de règlement uniforme de litiges relatifs aux noms de domaine (UDRP) pour les gTLD et on ajoute le système uniforme de suspension rapide (URS) pour les New GTLD (l’UDRP reste toujours disponible).

L’UDRP vous dit quelque chose ? C’est normal, nous en parlions lors de l’interview de Marianne Georgelin, directrice juridique de l’Afnic; sur la procédure Syreli : l’UDRP (Uniform Domain-Name Dispute-Resolution Policy), « c'est la même chose, mais au niveau international. Ces procédures vont concerner des extensions génériques comme le .com, le .net et le .info ». Les deux procédures sont « assez rapides, assez efficaces et toujours un peu basées sur les mêmes fondements ».

Dans la jungle juridique des ccTLD et (New) gTLD

On se retrouve donc avec de multiples règles sur la gestion des noms de domaine en fonction de leur extension. L’Afnic proposait un tableau récapitulatif des ccTLD (avec une ligne pour la France) et (New) gTLD lors de la conférence :

Afnic conférence ndd
Crédits : Gaël Mancec, Germain Moreau Conseils - Les rencontres juridiques de l'Afnic 2023

On peut y voir une uniformisation entre les gTLG et les New gTLD (modulo la procédure URS, absente de certains gTLD). Dans le cas des extensions de pays, c’est bien plus compliqué et à la discrétion de chacun. La Chine ne propose par exemple aucune liste de publication des noms de domaines, quand l’Espagne le fait mensuellement et la France en open data, etc. Des différences importantes existent aussi sur l’identification, l’arbitrage, les signalements… Ils sont bien trop nombreux pour les détailler tous.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Et c’est parti pour le show, les ccTLD sont chauds

Des différences notables selon les pays

Souveraineté des ccTLD, l’ICANN n’a rien à dire

Un caractère de plus et tout change

L’ICANN impose une clause d’arbitrage sur les (New) gTLD

Dans la jungle juridique des ccTLD et (New) gTLD

next n'a pas de brief le week-end

Le Brief ne travaille pas le week-end.
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Allez donc dans une forêt lointaine,
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Commentaires (36)


Roh, vous n’avez même pas mentionné explicitement le .ink dans les gTLD ;)


Ah non hein !!!
Tu ne vas pas recommencer :D


Ferdi

Ah non hein !!!
Tu ne vas pas recommencer :D


:smack:


La France gère aussi le .mq et le .gp 🙂


Le 06/11/2023 à 16h 23

Ces TLD sont délégués à des prestataires.


La liste donnée dans l'article était pour l'Afnic, pas pour la France. .mq, .gp, .gf, .nc et .pf sont gérés par d'autres registres.

Merci pour ces rappels :)
Les TLD, c’était mieux avant…


Déjà un grand merci pour cet article de qualité, je pensais bien connaître sujet mais force est de constater que non.



Si le domaine .世界 (“monde” en chinois et en japonais) est disponible, ça veut dire que les domaines et/ou les urls ne sont plus limités à de l’ASCII ?


En effet, depuis 2006 https://www.bortzmeyer.org/3490.html

Viennent ensuite la seconde grande famille : les extensions génériques, avec une longueur de trois caractères ou plus.




Je viens de découvrir que le .tv n’avait rien à voir avec la télévision : Les Tuvalu



(reply:2163549:Daïmanu)
Oui, ça fonctionne avec un punycode, les noms de domaine avec des caractères unicode sont transcodés en ASCII avec un préfixe “xn–”.




Sous Firefox, il y a moyen de désactiver le punycode pour afficher les noms en ASCII via l’option network.IDN_show_punycode = true dans about:config.



il existe deux grandes familles de noms de domaine : les ccTLD (extensions de pays) et gTLD (extensions génériques)




Et le “.eu” est un ccTLD bien que ne représentant pas un pays mais une organisation, il a obtenu une dérogation de l’ICANN pour cela.



Concernant les domaines .com, .org et .net, j’avais gardé en tête que le gouvernement américain les considérait sous sa juridiction, utilisant le prétexte de l’utilisation d’un .com pour poursuivre des délinquants internationaux devant la justice des états unis. Je ne sais pas si c’est toujours le cas, ou si les USA ne s’embarrassent plus de chercher un prétexte pour cela ?


L’ICANN s’est [officiellement émancipé des US en 2016]https://www.nextinpact.com/article/23952/101613-gouvernance-icann-semancipe-officiellement-controle-americain) :chinois:




(reply:2163557:consommateurnumérique)
Oui, j’en parle d’ailleurs dans l’actualité ^^



gathor

L’ICANN s’est [officiellement émancipé des US en 2016]https://www.nextinpact.com/article/23952/101613-gouvernance-icann-semancipe-officiellement-controle-americain) :chinois:




(reply:2163557:consommateurnumérique)
Oui, j’en parle d’ailleurs dans l’actualité ^^



Notez que c'est largement bidon. L'ICANN reste une organisation de droit étatsunienne et, de tout façon, la gestion de la racine reste au gouvernement (l'ICANN n'étant qu'un des sous-traitants). Comme l'a montré la re-délégation ratée du .net, Washington ne laisserait jamais les TLD importants lui échapper.

Personnellement j’utilise un .me au quotidien pour mes mails, j’ai le goût du risque :D.
J’espère juste que si un jour il y a une procédure, j’aurai quelques jours pour tout transférer sur un .fr, sinon ca va être la mer.



(quote:2163591:dvr-x)
Personnellement j’utilise un .me au quotidien pour mes mails, j’ai le goût du risque :D.




Le fournisseur de mail chiffré suisse Proton utilise aussi un .me (@proton.me), j’espère qu’ils savent ce qu’ils font…


@pm.me même. J’espère aussi qu’ils savent ce qu’ils font…


ClM

@pm.me même. J’espère aussi qu’ils savent ce qu’ils font…


Quand on enregistre un nom, il y a une case à cocher « J'ai lu les conditions d'utilisation et je les accepte ». Ces conditions indiquent notamment les tribunaux compétents.
Je vous laisse imaginer combien de personnes ou d'organisations lisent les conditions avant de cocher la case.

À titre d’exemple, la « lettre » entre l’ICANN et l’Afnic est disponible ici.




Pour la version française, qui a valeur identique : PDF


Merci !



Qu’entend-t-on par abus exactement ? Le squattage de noms de domaine en fait-il partie ? Parce quand on voit le nombre de domaines parqués…



Sinon, qu’en est-il de la création d’une extension ? Qu’est-ce que cela implique exactement de devenir un registre ? J’avais entendu dire qu’il y avait un prix d’entrée assez élevé (pas loin de 100k$), plus une enquête technique et financière de la part de l’ICANN.


Pour créer un TLD (le terme « extension » ne veut rien dire), deux solutions :
- créer un pays et c'est alors gratuit et immédiat (le dernier cas a été le .ss)
- attendre l'ouverture (date non encore fixée) du prochain cycle d'enregistrements de TLD, le montant qu'il faudra payer n'a pas encore été décidé.

Question de fainéant, mais qui gère le .bzh?


Ça doit être l’Afnic puisque associé à la Bretagne.


Arcy

Ça doit être l’Afnic puisque associé à la Bretagne.


Ça me paraît normal mais j’ai dû lire de travers ou en manque de café, car vu que c’est un gTLD qui me semble ouvert (et plus cher que le .fr et le .com de mémoire!) et que Google aime bien les bretons, je me suis dit que c’était peut-être sous la juridiction des ricains avec l’ICANN.


SKN

Ça me paraît normal mais j’ai dû lire de travers ou en manque de café, car vu que c’est un gTLD qui me semble ouvert (et plus cher que le .fr et le .com de mémoire!) et que Google aime bien les bretons, je me suis dit que c’était peut-être sous la juridiction des ricains avec l’ICANN.


Le .bzh est en effet sous contrat avec l'ICANN. https://www.icann.org/en/registry-agreements

Arcy

Ça doit être l’Afnic puisque associé à la Bretagne.


Non, c'est l'association pik.bzh https://www.iana.org/domains/root/db/bzh.html
Le 06/11/2023 à 16h 24

La gestion technique est à l’Afnic.


Le 06/11/2023 à 16h 30

(quote:2163549:Daïmanu)
Si le domaine .世界 (“monde” en chinois et en japonais) est disponible, ça veut dire que les domaines et/ou les urls ne sont plus limités à de l’ASCII ?




Il y a aujourd’hui des TLD dans d’autres alphabets (j’en compte 152), et en fonction du TLD, des domaines accentués possibles.



Liste des TLD existants : https://data.iana.org/TLD/tlds-alpha-by-domain.txt



Caractères accentués possibles sur un .fr : Charte de nommage (article 2.2)



Le .fr est une extension de pays et, dans ce cas de figure, la longueur fait toujours deux caractères. « fr » pour la France, « it » pour l’Italie, « us » pour les États-Unis, « de » pour l’Allemagne, etc




Cela correspond en fait à la norme ISO 3166-1 alpha-2.




(quote:2163557:consommateurnumérique)
Je viens de découvrir que le .tv n’avait rien à voir avec la télévision : Les Tuvalu




Tu as aussi le très célèbre .io utilisé dans l’IT qui correspond au Territoire Britannique de l’Océan Indien. Cela avait fait l’objet de quelques controverses d’ailleurs.


Du coup, c’est un gTLD ou un New gTLD le fameux .xxx :D ?



(reply:2163637:Hybrid Son Of Oxayotl)




C’est un sponsored TLD, une des catégories qui est spécifique à un type de communauté ou d’organisation.



On y retrouve aussi le fameux .gov réservé au gouvernement US.



(reply:2163557:consommateurnumérique




oui ça leur a rapporté pas mal d’argent aux tuvaliens cette loterie cctld :bravo:


Le 06/11/2023 à 19h 50

Vekin a dit:


Merci !



Qu’entend-t-on par abus exactement ? Le squattage de noms de domaine en fait-il partie ? Parce quand on voit le nombre de domaines parqués…




C’est large : typosquatting, arnaques en tous genres, pédocriminalité… par contre, le parking de domaine n’est pas vraiment un abus en soi.




Sinon, qu’en est-il de la création d’une extension ? Qu’est-ce que cela implique exactement de devenir un registre ? J’avais entendu dire qu’il y avait un prix d’entrée assez élevé (pas loin de 100k$), plus une enquête technique et financière de la part de l’ICANN.




C’est à peu près ça, plus quelques dizaines de milliers de dollars annuels pour les frais techniques. Prochaine série de nTLD d’ici quelques années (2026, voire un peu plus tard).


Merci :-)



J’aurais plutôt dû parler d’évaluation et non d’enquête, mais on s’est compris…



Quelque part, c’est rassurant de savoir que “pas n’importe qui” peut créer son extension. Il faut un minimum de sérieux et de fiabilité dans sa gestion. Même si j’ai entendu dire que certains registres de ccTLD pêchaient de ces côtés-là, car dans des pays en voie de développement dont l’infrastructure électrique et réseau laisse à désirer. Par exemple l’Érythrée (.er), de mémoire.



(reply:2163557:consommateurnumérique)




J’avais vu cette vidéo concernant le .tv, intéressant


« Un nom de domaine, tout le monde voit à peu près ce que c’est : nom.extension » J'étrangle un chaton et je reviens. C'est quoi, alors, www.terre.defense.gouv.fr ? Et phy.cam.ac.uk ?