Les procureurs allemands constatent que Twitter collabore plus avec eux depuis son rachat par Elon Musk, mais sans se l'expliquer. En guise de réponse, le milliardaire a partagé un énième tweet rageux invitant ceux de ses employés qui ne seraient pas prêts à se battre pour « une liberté d'expression maximale en vertu de la loi », « dans le monde entier », à démissionner.
Elon Musk vient de confirmer (archive) que la politique de Twitter (X) était de militer, « dans le monde entier », pour « une liberté d'expression maximale en vertu de la loi » (états-unienne, comme le relève @xDaily, pour qui « les actions de la branche allemande n'étaient peut-être pas conformes aux intentions d'Elon concernant la plateforme » ).
Elon Musk en a profité pour inviter ceux de ses employés qui ne s'y conformeraient pas à démissionner afin d'aller « poursuivre leur carrière dans l'une des autres sociétés de médias sociaux qui vendent leur âme pour de l'argent » :
At the risk of stating the obvious, I don’t know what’s going on with every part of this platform all the time, but our policy worldwide is to fight for maximum freedom of speech under the law.
— Elon Musk (@elonmusk) September 17, 2023
Anyone working for X Corp who does not operate according to this principle will be… https://t.co/9gkIOnF8hu
Le milliardaire réagissait à un tweet relayant un article du Washington Post titré « Sous la houlette de Musk, Twitter transmet davantage de données aux enquêteurs ». Le tweet soulignait que « selon les procureurs allemands, X se conforme à davantage de demandes allemandes qu'avant l'acquisition lorsqu'il s'agit d'identifier des utilisateurs dans des affaires d'incitation à la haine ».
Soulignons que la loi américaine contient elle-même plusieurs restrictions à la liberté d'expression, notamment en matière de pornographie, de fraude, de diffamation ou d'incitation à la violence.