La vente ou l’usage d’outils intrusifs face au droit français

La vente ou l’usage d’outils intrusifs face au droit français

Nitroglycérine

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Marc Rees

Publié dans

Droit

24/08/2017 6 minutes
49

La vente ou l’usage d’outils intrusifs face au droit français

Le cas Fireworld a fait les gros titres avant hier. Cet éditeur a développé une série d’arguments nauséabonds pour inciter à l'achat de ses solutions, et notamment permettre à ses clients également parents de savoir si « leur fils est gay ». La vente et l'usage de ce genre de dispositif se frottent toutefois à une législation très précise. Explications.

« S’il est homosexuel, vous ne serez peut-être jamais grand parent, et vous n'aurez pas le bonheur de connaître vos petits-fils »… Les arguments développés par Fireworld pour inciter le client à acheter ses outils d’espionnage ont évidemment fait bondir, des associations LGBT à la secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, en passant par une myriade de réactions sur les réseaux sociaux, dans les commentaires, etc. (notre actualité).

Au-delà de ces visées marketing crasses, gorgées d'optimisation dans les moteurs de recherche, un point ombragé reste à mieux éclairer : celui de l'encadrement de la vente et de l'usage des outils de surveillance.

La licéité de ces solutions de surveillance, côté vendeurs

Du côté des vendeurs, l’article 226-3 du Code pénal est plutôt clair. Il interdit sans détour « la fabrication, l'importation, la détention, l'exposition, l'offre, la location ou la vente d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'opérations pouvant constituer l'infraction prévue par le second alinéa de l'article 226-15 ». Ces faits sont lourdement punis, jusqu’à cinq ans d'emprisonnement et 300 000 € d'amende.

Pour enclencher l’article 226-3, encore faut-il vérifier que la solution soit « de nature à permettre » l’une des opérations tombant dans le périmètre de l’infraction décrite à un autre article, le 226-15 du même code. Il s’agit là d’une référence aux différentes atteintes au secret des correspondances ou à l’interception des communications (« le fait, commis de mauvaise foi, d'ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d'en prendre frauduleusement connaissance »).

Le même article 226-3 punit de la même façon la mise à disposition de logiciels « ayant pour objet la captation de données informatiques » sans consentement de la victime, via keylogging, capture d’écran,... comme mentionné aux articles articles 706-102-1 et 706-102-2 du Code de procédure pénale. 

En somme, proposer d’une manière ou d’une autre un logiciel taillé pour porter atteinte à la vie privée peut être interdit en France et engendrer quelques soucis aux responsables, selon l’analyse opérée par la justice.

Un régime soumis à autorisation du Premier ministre

Dans notre pays, la circulation de solutions très intrusives est en outre soumise à un carcan administratif pour éviter une foire à l’espionnage. Sans ces règles, en effet, nous trouverions des armées bruyantes de chevaux de Troie ou de keyloggers jusque dans les rayons des supermarchés. 

Pour résumer, de tels logiciels doivent en théorie décrocher une autorisation ministérielle, en pratique délivrée par l’ANSSI pour le compte du Premier ministre. Elle est accordée selon différents critères, classés et donc non publics, comme nous l'a confirmé l'agence. 

Dans le dédale des textes, les « dispositifs matériels et logiciels, de nature à permettre l'interception, l'écoute, l'analyse, la retransmission, l'enregistrement ou le traitement de correspondances émises, transmises ou reçues sur des réseaux de communications électroniques » par exemple, entrent typiquement dans le champ de l'autorisation en vertu d’un arrêté du 4 juillet 2012.

De la même manière, figurent tous « les dispositifs techniques (...) spécifiquement conçus pour, sans le consentement des intéressés, accéder aux données informatiques, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles sont stockées dans un système informatique, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur d'un tel système, telles qu'il les y introduit par saisie de caractères ou telles qu'elles sont reçues et émises par des périphériques audiovisuels. »

Ajoutons, lorsque les verrous n'ont pas été apposés sur les messages publicitaires, la possibilité d’agir sur le fondement de l’article 23 sur la liberté de la presse. La loi de 1881 permet spécialement de punir « d'une action qualifiée crime ou délit » ceux qui, sur un site accessible au public notamment, « auront directement provoqué » à commettre une infraction. Voilà pourquoi l'éditeur - qui n'a toujours pas diffusé la moindre mention légale - consacre une page entière pour expliquer notamment que « si vous ne respectez pas la loi en utilisant le logiciel espion FIREWORLD Controller, vous serez seul responsable de vos actes et vous en paierez les conséquences si la personne que vous contrôlez / espionnez décide de porter plainte. »

La licéité de ces solutions, côté acheteurs

Du côté des utilisateurs, prudence de rigueur. Outre l’article 226-15, celui qui fait usage de solutions d'espionnage risque de se frotter aussi aux foudres de l’article 226-1 du Code pénal.

Il punit d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende le fait de porter, d’une manière quelconque, atteinte à la vie privée. Une infraction constituée dès la captation des paroles prononcées à titre privé ou la fixation de l’image de personnes qui se trouvent dans un lieu non public. Et encore, s'ajoutent les éventuels dommages et intérêts au civil, pour violation de l'intimité. 

Selon les caractéristiques propres à chaque logiciel et les faits de l'espèce, d'autres textes peuvent s’appliquer. Installer un keylogger sur une machine distante sur laquelle on n’a aucun droit, peut permettre d’actionner l’article 323-1 du Code pénal, issu de la loi Godfrain. Il réprime cette fois de deux ans d'emprisonnement et de 60 000 euros d'amende « le fait de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données ».

Mieux : selon l’article 323-3, le fait de reproduire frauduleusement les données que ce système contient entraîne cette fois jusqu’à cinq ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende pour la personne reconnue coupable. D’ailleurs, un éditeur qui, sans s’armer de motif légitime, propose des solutions d’espionnage « conçues ou spécialement adaptées » pour commettre ces deux dernières infractions pourra être puni « des peines prévues respectivement pour l'infraction elle-même ou pour l'infraction la plus sévèrement réprimée ».

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

La licéité de ces solutions de surveillance, côté vendeurs

Un régime soumis à autorisation du Premier ministre

La licéité de ces solutions, côté acheteurs

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Commentaires (49)


Comme les armes à feu, on à le droit de les achetés, mais pas de faire sauter le caisson des voisins ou braquer une banque.<img data-src=" />


Je pense qu’il manque un point de lecture important de l’article Article 706-102-1 “sans le consentement des intéressés” car au début je me suis dit que les outils de capture d’écran pourraient être interdits.



Merci Marc, c’est toujours intéressant de connaître les fondamentaux juridiques.



Par contre est ce que l’utilisation est interdite ? Je retrouve bien la vente etc… mais est ce que le terme “détention” le couvre ?

Edit: oops, relecture du dernier paragraphe :)


Ils parleraient d’orientation sexuelle, ce serait déjà moins violent, mais utiliser c’est argument négativement est condamnable.


Et dans le cas d’un parent qui installe une outil de ce genre sur la machine de ses enfants (mineurs), il se passe quoi ?



A part le fait que le parent en question à une drole de conception de l’éducation, bien entendu


Merci pour cet article riche en informations.



Petite question :&nbsp;&nbsp;“les dispositifs techniques (…) spécifiquement conçus pour, sans le consentement des intéressés, accéder aux données informatiques, les enregistrer […]”



Pour reprendre l’exemple de la publicité utilisée par FireWorld, qui s’adressait du coup plutôt aux parents, si les intéressés en question sont mineurs et donc sous la responsabilité légale des parents, l’argument du consentement des intéressés (donc le/les adolescent(s)) est-il quand même applicable ?



Edit :&nbsp;

&nbsp;





KP2 a écrit :



Et dans le cas d’un parent qui installe une outil de ce genre sur la machine de ses enfants (mineurs), il se passe quoi ?



A part le fait que le parent en question à une drole de conception de l’éducation, bien entendu





Ah, je constate ne pas être le seul à me poser la question.&nbsp;<img data-src=" />



Quand la NSA espionne l’état français, il se passe quoi?


La NSA n’est pas soumise à la législation française il me semble








KP2 a écrit :



Et dans le cas d’un parent qui installe une outil de ce genre sur la machine de ses enfants (mineurs), il se passe quoi ?



A part le fait que le parent en question à une drole de conception de l’éducation, bien entendu







Avant l’adolescence les parents ne s’occupent pas trop de ça. Il est vrai que des parents sont très stricts, ce qui ne fait pas toujours avancer le schmilblick et entraîne des conflits









KP2 a écrit :



Et dans le cas d’un parent qui installe une outil de ce genre sur la machine de ses enfants (mineurs), il se passe quoi ?



A part le fait que le parent en question à une drole de conception de l’éducation, bien entendu





Comme beaucoup, c’est une question que je me pose. Est-ce qu’un ado peut porter plainte contre ses parents qui feraient une surveillance massive voir abusive ? Il me semble que toute personne doit être averti non ? même si c’est son enfant !&nbsp;



C’est clair, la zoophilie et la nécrohilie aussi limitent les chances d’avoir des petits-enfants.

De toute façon, savoir que son fils est homosexuel n’est qu’une partie du problème. Il faudrait aussi que ça permette de savoir s’il est juif, communiste et franc-maçon en même temps.



Non sérieusement, même en mettant “orientation sexuelle” pour moi c’est tout aussi inacceptable, ça ne fait aucune difference : c’est une intrusion dans la vie privée, point.


Il me semble, pour remonter dans l’historique d’avant internet et tout le bazar, que c’est au moins équivalent à lire les lettres (courrier papier) de ses enfants.


Le droits de l’enfant garantissent le respect de la vie privée d’un mineur. Il est donc illégale de l’espionner a son insu.


merci, je me posais la même question

<img data-src=" />


Et une fois qu’on sait que son enfant est homosexuel, grâce à leur merveilleux logiciel, ça avance à quoi dans l’histoire d’avoir des petits enfants ? Parce que la seule solution que je vois, c’est faire un enfant de plus, attendre, espionner, et répéter l’opération jusqu’à avoir un enfat qui ne montrera pas de signe d’homosexualité <img data-src=" />



(Sans parler du fait qu’on peut être homo et avoir des enfants, et hétéro et ne pas en avoir… zut, mal pensé leur soft, il aurait dû permettre de détecter les signes d’intérêts envers le VHEMT)


Est-ce qu’un enfant peut porter plainte contre son père qui le viole ?



Heureusement, oui ! Si t as une infraction, aucune raison de ne pas pouvoir agir.



La seule immunité familiale qui me vienne en tête, c’est pour un vol.


Est-ce que avoirs des petits enfants et vraiment essentiels dans notre vie?<img data-src=" />








Poppu78 a écrit :



C’est clair, la zoophilie et la nécrohilie aussi limitent les chances d’avoir des petits-enfants.&nbsp;

De toute façon, savoir que son fils est homosexuel n’est qu’une partie du problème. Il faudrait aussi que ça permette de savoir s’il est juif, communiste et franc-maçon en même temps.











xlp a écrit :



(Sans parler du fait qu’on peut être homo et avoir des enfants, et hétéro et ne pas en avoir… zut, mal pensé leur soft, il aurait dû permettre de détecter les signes d’intérêts envers le VHEMT)&nbsp;





C’est prévu dans la version 2.0 évidemment&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;





Midas.rand a écrit :



Le droits de l’enfant garantissent le respect de la vie privée d’un mineur. Il est donc illégale de l’espionner a son insu.





Merci pour la réponse ! Et en effet après vérification, c’est apparemment bien garanti par l’article 16 de la Convention internationale des droits de l’enfant, pour être plus précis.



Ben, c’est logique voyons, on l’envoie en camp de rééducation, on le fait soigner par des psychologues à grands coups de medicaments, etc.

La question est de savoir, si ça ne marche pas est-ce qu’on le force à se reproduire ou est-ce qu’on le met au rebut en considérant qu’il a des gènes défaillants ?



Faut pousser leur logique jusqu’au bout hein ;) (je précise que l’ensemble de mes propos n’est que pure ironie, on ne sait jamais…)











Ami-Kuns a écrit :



Est-ce que avoirs des petits enfants et vraiment essentiels dans notre vie?<img data-src=" />





Ça fournit un autre sujet de conversation que la météo et les voisins pendant les parties de scrabble. C’est toujours appréciable. Si en plus un des petits-enfants est gay, ça devient intarissable. <img data-src=" />









Midas.rand a écrit :



Le droits de l’enfant garantissent le respect de la vie privée d’un mineur. Il est donc illégale de l’espionner a son insu.







Ouais mais je suis pas sur que ce soit si simple vis à vis de qqn qui à sa responsabilité et une autorité légitime sur lui…

Les parents ont un devoir de surveillance et d’éducation. Ou se trouve la limite entre surveillance et espionnage ?

Perso, ça me parait pas si tranché que tu le laisses entendre…







blob741 a écrit :



Est-ce qu’un enfant peut porter plainte contre son père qui le viole ?







Nan mais t’es sérieux là ?

T’es en train de comparer un crime avec qqch qu’il n’est même pas certain d’être un délit… <img data-src=" />



C’est juste que le droit de l’enfant oblige le parent a prévenir son gamin de ses méthodes de surveillance. Dans le cas contraire un enfant a théoriquement le droit de porter plainte si il estime que son droit a la vie privée n’est pas respecté. Pas la peine de préciser que nous voyons rarement des enfants se plaindre de se genre de choses.



Cela n’empêche pas que le devoir d’éducation des parents doit se faire dans le stricte cadre des droits de l’enfant. Ca suppose donc des parents responsable puisque l’enfant va rarement faire valoir ses droits.


J’ai malgré tout une réserve s’agissant de l’usage (inacceptable) mis en avant par le logiciel cité.



Si la convention internationale des droits des enfants affirme que l’enfant doit bénéficier du droit au respect à la vie privée, au nom de l’exercice de l’autorité parentale la Jurisprudence n’a (à ma connaissance) jamais reconnu que le parent qui exerce son droit de surveillance à l’égard de son enfant violait la vie privée de son enfant (sauf émancipation de ce dernier etc…).



Aussi, si du coté du vendeur l’infraction est sans doute constituée (celle de créer le soft afin de permettre cette intrusion), les parents qui en font usage “contre” leurs enfants pourraient s’en sortir sans mal.








2show7 a écrit :



Ils parleraient d’orientation sexuelle, ce serait déjà moins violent, mais utiliser c’est argument négativement est condamnable.





Espèce d’Ank… de gramme art nasille



Assez violent ? <img data-src=" />



Pour quel motif impliquant l’autorité ?








psn00ps a écrit :



Pour quel motif impliquant l’autorité ?






 Je suis pas certain de comprendre la question ^^      



&nbsp;

Le parent qui exerce son autorité parentale (pour faire simple chaque parent en est automatiquement doté vis à vis de son enfant, et il faut vraiment en faire pour perdre l’autorité parentale…), ne commet pas une violation de la vie privée de son enfant en surveillant son activité.









crocodudule a écrit :



Je suis pas certain de comprendre la question ^^

&nbsp;

Le parent qui exerce son autorité parentale (pour faire simple chaque parent en est automatiquement doté vis à vis de son enfant, et il faut vraiment en faire pour perdre l’autorité parentale…), ne commet pas une violation de la vie privée de son enfant en surveillant son activité.





Certes, mais les logiciels type keylogger ne sont pas dédiés uniquement à la relation parents/enfants, finalité qui a fait “connaître” le soft en question. Ils peuvent aussi permettre des faits d’espionnage et peuvent ainsi tomber sous le coup de plusieurs dispositions précitées.&nbsp;

&nbsp;



Je vais caricaturer un parent utilisant ce logiciel espion:

“Je l’ai espionné pour “son” bien, il fallait agir pour que… enfin vous savez quoi.”








MarcRees a écrit :



Certes, mais les logiciels type keylogger ne sont pas dédiés uniquement à la relation parents/enfants, finalité qui a fait “connaître” le soft en question. Ils peuvent aussi permettre des faits d’espionnage et peuvent ainsi tomber sous le coup de plusieurs dispositions précitées.&nbsp;

&nbsp;





Bonjour Marc, ca fait un petit moment.

&nbsp;

Parfaitement d’accord, ceux qui développent et commercialisent ces outils, tout comme ceux qui en font usage (dans un cadre différent de celui que j’évoque), tombent nécessairement sous le coup de la Loi pénale.

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Je soulignais la vulnérabilité de l’enfant homosexuel (ou vu comme tel) vis à vis de ses parents qui décideraient de le surveiller, voire de lui pourrir la vie. Situation qui hélas n’est pas exceptionnelle.









KP2 a écrit :



Ouais mais je suis pas sur que ce soit si simple vis à vis de qqn qui à sa responsabilité et une autorité légitime sur lui…&nbsp;

Les parents ont un devoir de surveillance et d’éducation. Ou se trouve la limite entre surveillance et espionnage ?&nbsp;

Perso, ça me parait pas si tranché que tu le laisses entendre…&nbsp;



Nan mais t’es sérieux là ?&nbsp;

T’es en train de comparer un crime avec qqch qu’il n’est même pas certain d’être un délit…&nbsp;<img data-src=" />





Bah ça reste deux infractions pénales.



C’est la logique qu’il faut voir.



L’infraction, ce serait l’atteinte à la vie privée (226-1 du code pénal). J’ai pas regardé si y’avait mieux, mais ça semble tenir la route comme qualification.



A priori,&nbsp;pas de spécificité&nbsp;excluant de fait la responsabilité pénale d’un ascendant, etc … comme pour le&nbsp;vol.



Donc au final, tu te trouves dans une situation où tu as une infraction tout ce qu’il y a de banal, au même titre que la torture, l’exhibition sexuelle, le fait de traverser en dehors de clous, le meurtre, … commise par, dans mon exemple, un ascendant (le père), sur son enfant.



De là, deux solutions pour déclencher l’action publique, les faits sont révélés de telle façon qu’une enquête est déclenchée. Soit tu as une plainte de la victime (par ses représentants légaux dans le cas qui nous intéresse, puisque par hypothèse, il s’agit d’un mineur).



Si tu as été un peu curieux sur l’un de mes précédents liens, tu auras vu que l’action publique ne peut être déclenchée que sur&nbsp;plainte de la victime, de ses représentants légaux ou ayant droits&nbsp;(hypothèse qu’on écartera dans notre situation puisque les mineurs ayant des enfants majeurs sont rares).



De fait, on se heurte à un souci pratique pour les mineurs. Papa, qui a installé un logiciel sur mon ordinateur pour détecter une éventuelle homosexualité, risque de ne pas prendre ses responsabilités pour emmener son fiston à la gendarmerie/police pour déposer plainte. C’est pour ça que les mandataires ad hoc existent.



Après sur la répression de ce type de pratiques, ce sera aux juges de voir. M’est avis que le beauf qui veut détecter si son fils est un inverti pour lui mettre une bonne branlée histoire de lui donner goût aux chattes et aux gros nichons sera accueilli fraîchement alors que le même père désespéré qui veut détecter si son fils est victime de harcèlement ou projette de mettre fin à ses jours devrait pas trop s’en faire.

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crocodudule a écrit :



J’ai malgré tout une réserve s’agissant de l’usage (inacceptable) mis en avant par le logiciel cité.




Si la convention internationale des droits des enfants affirme que l'enfant doit bénéficier du droit au respect à la vie privée, au nom de l’exercice de l'autorité parentale la Jurisprudence n'a (à ma connaissance) jamais reconnu que le parent qui exerce son droit de surveillance à l'égard de son enfant violait la vie privée de son enfant (sauf émancipation de ce dernier etc...).      






Aussi, si du coté du vendeur l'infraction est sans doute constituée (celle de créer le soft afin de permettre cette intrusion), les parents qui en font usage "contre" leurs enfants pourraient s'en sortir sans mal.







Le droit de surveillance n’est pas posé comme un absolu et s’exerce dans certaines conditions, notamment celles de l’article 371-1 du code civil, à savoir associer l’enfant aux décisions qui le concernent.



Pour préciser mon propos sur la sanction du parent qui aura ainsi surveillé son enfant, le seul fait justificatif que j’y verrais c’est l’ordre ou la permission de la loi (cf. feue la jurisprudence sur le droit de correction) ou l’état de nécessité. Après, perso, je n’y crois pas.









psn00ps a écrit :



Je vais caricaturer un parent utilisant ce logiciel espion:

“Je l’ai espionné pour “son” bien, il fallait agir pour que… enfin vous savez quoi.”





Oui c’est bien l’idée et tu n’imagines pas l’aplomb de certains parents bien réacs lorsqu’ils détruisent la vie de leurs enfants pour justifier leurs comportements au nom du droit à l’éducation etc… genre “il est malade, il faut le soigner” (si c’est pas directement la porte, ce qui est paradoxalement souvent mieux que de rester à la merci de ses parents dans le foyer familial et en plus cela permet d’agir judiciairement contre les dits parents).









blob741 a écrit :



Le droit de surveillance n’est pas posé comme un absolu et s’exerce dans certaines conditions, notamment celles de l’article 371-1 du code civil, à savoir associer l’enfant aux décisions qui le concernent.



Pour préciser mon propos sur la sanction du parent qui aura ainsi surveillé son enfant, le seul fait justificatif que j’y verrais c’est l’ordre ou la permission de la loi (cf. feue la jurisprudence sur le droit de correction) ou l’état de nécessité. Après, perso, je n’y crois pas.





J’avais la même approche que toi, cependant et après recherche je n’ai pas trouvé de décision rendue par une Juridiction pénale qui sanctionnait l’abus des parents en ce domaine au titre de la vie privée.



Alors j’ai imaginé une autre porte, la violence psychologique des parents (ce qui a été reconnue mais c’est pas simple….) que pourrait constituer cette surveillance, alors on pourrait aller chercher les infractions liées à la maltraitance.



Autant dire que lorsque tu vas expliquer les aléas au gamin, si en plus tu as un parquet qui est pas chaud pour te suivre, c’est pas très engageant pour le gosse…









Marc a écrit :



Ces faits sont lourdement punis, jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende.





petite pensée émue en me rappelant que que c’était ce que j’avais répondu à mon DRH il y a presque 10 ans quand il m’a demandé si on pouvait regarder ce que quelqu’un faisait sans qu’il le sache :‘)



Enfin concrètement, on monte ce truc de “votre fils est-il homosexuel” en épingle, mais pour ce que ça va représenter …



Sinon, c’est pas parce qu’il n’y a pas d’arrêts qu’on ne peut pas construire un raisonnement et tenter le coup.&nbsp;








blob741 a écrit :



Enfin concrètement, on monte ce truc de “votre fils est-il homosexuel” en épingle, mais pour ce que ça va représenter …



Sinon, c’est pas parce qu’il n’y a pas d’arrêts qu’on ne peut pas construire un raisonnement et tenter le coup.&nbsp;





Je suis bien d’accord et même au-delà du raisonnement on peut construire une procédure.



Néanmoins contrairement à d’autres situations, le risque est humaine lourd pour le gamin qu’on embarque dans une procédure très aléatoire.



Dans d’autres domaines je ne me poserai pas de question, en revanche avec un gamin coincé dans une cellule familiale de “gros cons” si en plus, les parents sont pas condamnés au terme de la procédure imagines l’enfer pour l’enfant.



Perso, j’aurai du mal à embarquer un gamin sur le seul espionnage pour voir s’il est gay. Il faudra vraiment que la situation soit totalement délétère et donc que l’espionnage soit doublé de vraies violences (mêmes uniquement psychologiques), idéalement avec un ado pas loin d’être majeur, qui a une vraie solution pour se replier (grand parent, oncle etc…) et soutenu par une association.



Après, c’était une réponse aux interrogations sur la faisabilité. Sur l’opportunité, chaque dossier est unique ! Il peut quand même y avoir un côté cathartique.&nbsp;


Heureusement que je ne suis pas en France, parce que je fais régulièrement du tracking des employés de l’entreprise où je bosse (début de session, idle, fin de session, logiciels utilisés, combien de temps, page internet visitées, etc…) avec génération de rapports chiadés de productivité/utilisation.

L’outil que j’utilise est vraiment invisible pour les utilisateurs, il n’y a même pas besoin d’aller sur le poste. Tout se fait à distance (install, logs, updates, deinstall), du moment que l’ordi soit allumé, session ouverte ou pas. Les process sont invisibles dans le TaskManager et les services, l’exe est renommable, rien n’est trappé par le pare-feu, antivirus (Essentials, Kaspersky, Eset, Trend) et autre suites de «sécurité» que j’ai essayés.

Quand bien même un utilisateur trouverait le logiciel-espion, il ne peut pointer personne car ça va d’abord à l’extérieur en chiffré : il n’y a pas de serveur local.

Bref comment reprocher quoi que ce soit quand on ne peut pas identifier le profiteur <img data-src=" />?

Le procédé est d’une efficacité redoutable, totalement immonde moralement, et en plus, il est plus abordable que n’importe quel service cloud actuel (365, drives cloud de tout poil, antivirus,etc…), car dans sa version basique, il est gratuit <img data-src=" /> .








xlp a écrit :



Et une fois qu’on sait que son enfant est homosexuel, grâce à leur merveilleux logiciel, ça avance à quoi dans l’histoire d’avoir des petits enfants ? Parce que la seule solution que je vois, c’est faire un enfant de plus, attendre, espionner, et répéter l’opération jusqu’à avoir un enfat qui ne montrera pas de signe d’homosexualité <img data-src=" />



(Sans parler du fait qu’on peut être homo et avoir des enfants, et hétéro et ne pas en avoir… zut, mal pensé leur soft, il aurait dû permettre de détecter les signes d’intérêts envers le VHEMT)





L’appli prévoit un croisement des données personnelles pour aider les familles en détresse :

Prélèvement de sperme et insémination d’une jeune goudou pour faire d’une pierre deux coup.



Si je ne te confonds pas avec un autre, tu es au Canada, non ? Législation différente du coup ;)



Par ailleurs, ce que tu fais (mesurer de la productivité, fondamentalement) serait parfaitement légal en France si les utilisateurs sont explicitement prévenus <img data-src=" />








2show7 a écrit :



Avant l’adolescence les parents ne s’occupent pas trop de ça. Il est vrai que des parents sont très stricts, ce qui ne fait pas toujours avancer le schmilblick et entraîne des conflits







Ou pas assez. Etre parents ne demande aucune certification. Même les cons peuvent avoir des enfants.



Je me rappelle un soir ou ma fille (12 ans) regardait un épisode de super nannie (pas sûr de l’orthographe).

Le gamin de l’âge de ma fille était un vrai con, grossier et insolent,&nbsp;limite violent. Il passait ses&nbsp;soirées à jouer à COD dans sa chambre sur sa télé collée au lit… &nbsp;envoyait chier qd il fallait passer à table, avait de mauvais résultats scolaires, etc…

Les parents étaient désespérés. Fatalité.

Ma fille m’a demandé : pourquoi ils ne virent pas la TV de sa chambre?



La connerie, c’est comme l’espace, Infinie.









psn00ps a écrit :



Je vais caricaturer un parent utilisant ce logiciel espion:



"Je l'ai espionné pour "son" bien, il fallait agir pour que... enfin vous savez quoi."









Vis à vis d’un gamin, je te&nbsp;dirais bien que tu as l’obligation de savoir ce qu’il fait sur le&nbsp;web. C’est ton devoir de parent. Donc oui pour son bien :)

Et oui, confiance en son gamin, bla bla bla. Mais non, c’est un enfant.&nbsp;On ne&nbsp;peux pas exiger de lui le même degré de responsabilité qu’un adulte (déjà que adulte, ça veut pas forcément dire responsable et sur internet, c’est souvent très con…)

Un enfant est vulnérable, facile à berner, sensible. Tu dois l’encadrer. Il peut aussi être cruel au passage. Les&nbsp;échanges entre eux sont parfois assez violents. Même ton gosse qui pourtant est un vrai p’tit ange à coté. On avait tous un langage et comportement différent devant nos&nbsp;parents et devant&nbsp;nos copains.

&nbsp;&nbsp;

Maintenant pourquoi s’embêter avec un logiciel espion.&nbsp;Mieux vaut prévenir que guérir (ou punir). Il suffit d’avoir accès à tous ses comptes. Il veut skype, pas de souci. Mais tu as les accès. Et tu le préviens. A tout moment je peux aller voir. Comme ça, ça l’oblige à toujours partir du principe que ce qu’il écrit peut-être lu par toi (un principe qui échappe aux adultes souvent : publication web = perte contrôle diffusion).



Donc oui pour ne pas laisser un gamin en roue libre sur la toile. Mais non à un logiciel espion. C’est sale.

&nbsp;

Au passage je pige pas trop le buzz du “mon fils est gay quel tragédie”. Y a un soft nauséabond qui a fait sa pub sur&nbsp;ce type de requête&nbsp;et maintenant on a l’impression que plein de parents ont ce genre de comportement, un vrai phénomène de société.

Rassurez vous bande de calamars, un père qui espionne son gosse pour savoir si il est gay, ça doit pas courir les rues&nbsp;non plus.









razibuzouzou a écrit :



Rassurez vous bande de calamars, un père qui espionne son gosse pour savoir si il est gay, ça doit pas courir les rues&nbsp;non plus.





A mon avis tu te goures.

Des parents qui s’inquiètent de ça, les pros en voient tous les jours.

Ou commence et ou s’arrête l’espionnage ? Est ce que la maman qui fouille les poches du manteau de ses enfants pour savoir s’il fumé, l’espionne ?









razibuzouzou a écrit :



Vis à vis d’un gamin, je te&nbsp;dirais bien que tu as l’obligation de savoir ce qu’il fait sur le&nbsp;web. C’est ton devoir de parent. Donc oui pour son bien :)



  Et oui, confiance en son gamin, bla bla bla. Mais non, c'est un enfant.&nbsp;On ne&nbsp;peux pas exiger de lui le même degré de responsabilité qu'un adulte (déjà que adulte, ça veut pas forcément dire responsable et sur internet, c'est souvent très con...)        

Un enfant est vulnérable, facile à berner, sensible. Tu dois l'encadrer. Il peut aussi être cruel au passage. Les&nbsp;échanges entre eux sont parfois assez violents. Même ton gosse qui pourtant est un vrai p'tit ange à coté. On avait tous un langage et comportement différent devant nos&nbsp;parents et devant&nbsp;nos copains.

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Maintenant pourquoi s'embêter avec un logiciel espion.&nbsp;Mieux vaut prévenir que guérir (ou punir). Il suffit d'avoir accès à tous ses comptes. Il veut skype, pas de souci. Mais tu as les accès. Et tu le préviens. A tout moment je peux aller voir. Comme ça, ça l'oblige à toujours partir du principe que ce qu'il écrit peut-être lu par toi (un principe qui échappe aux adultes souvent : publication web = perte contrôle diffusion).






  Donc oui pour ne pas laisser un gamin en roue libre sur la toile. Mais non à un logiciel espion. C'est sale.         

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Au passage je pige pas trop le buzz du "mon fils est gay quel tragédie". Y a un soft nauséabond qui a fait sa pub sur&nbsp;ce type de requête&nbsp;et maintenant on a l'impression que plein de parents ont ce genre de comportement, un vrai phénomène de société.

Rassurez vous bande de calamars, un père qui espionne son gosse pour savoir si il est gay, ça doit pas courir les rues&nbsp;non plus.







Ca va dépendre aussi de l’âge. Si je peux comprendre qu’un gamin entre 7 ou 10 ans (oui parce qu’avant c’est pour moi un non sens que les gosses puissent avoir le net dans leurs chambres et pas sur l’ordi familial) accède de façon totalement contrôlé au net. A 15 ans j’aurai mal vécu que mes parents connaissent mes identifiants mails et autres.



Je suis plutôt partisan de coller un proxy où je n’autorise que quelques sites (éventuellement serveurs de jeux) pour le jeune ado. Puis l’ouverture au cas par cas pour arriver à une ouverture totale mais toujours avec une restriction de temps.



Surtout, dès que l’ado a un compte FB ou skype (ce qu’il se débrouillera toujours pour faire) je m’empresserai de l’éduquer à la question du harcèlement sur net et la nécessite de comprendre ce qui est publiable ou non notamment au regard des risques pour une formation/emploi futur.



Après naturellement, on ne peut pas fixer d’âge pré-défini, ca va dépendre de chaque gamin.



Et pour la question de l’espionnage, il n’y en aura pas, le proxy sera sur raspberry et j’en ai ma claque de cramer la SD avec des logs ^^








blob741 a écrit :



Après, c’était une réponse aux interrogations sur la faisabilité. Sur l’opportunité, chaque dossier est unique ! Il peut quand même y avoir un côté cathartique.&nbsp;





Oui ça peut même être salutaire pour le gamin.









crocodudule a écrit :



Ca va dépendre aussi de l’âge. Si je peux comprendre qu’un gamin entre 7 ou 10 ans (oui parce qu’avant c’est pour moi un non sens que les gosses puissent avoir le net dans leurs chambres et pas sur l’ordi familial) accède de façon totalement contrôlé au net. A 15 ans j’aurai mal vécu que mes parents connaissent mes identifiants mails et autres.




Je suis plutôt partisan de coller un proxy où je n'autorise que quelques sites (éventuellement serveurs de jeux) pour le jeune ado. Puis l'ouverture au cas par cas pour arriver à une ouverture totale mais toujours avec une restriction de temps.      






Surtout, dès que l'ado a un compte FB ou skype (ce qu'il se débrouillera toujours pour faire) je m'empresserai de l'éduquer à la question du harcèlement sur net et la nécessite de comprendre ce qui est publiable ou non notamment au regard des risques pour une formation/emploi futur.     





Après naturellement, on ne peut pas fixer d’âge pré-défini, ca va dépendre de chaque gamin.







J’ai peut-être manqué de clarté dans mes propos,&nbsp;je développe un peu&nbsp;:)

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Par identifiants, je parle de ceux des réseaux sociaux (Mon avis perso est que c’est du caca. Mais chacun ses goûts… Si ma fille aime parler sur skype avec ses copines, why not…). Le fait que ton enfant sache que tu peux regarder à tout moment l’oblige à faire attention à ce qu’il écrit. C’est un très bon exercice pour plus tard au passage.

On peut traiter quelqu’un de con. A tout âge. C’est la vie. Mais l’écrire c’est une connerie. Et ça, il faut que ça rentre. Ca évite de faire la une plus tard&nbsp;sur NexINpact “Il traite son patron que quequette de mangouste sur facepouet et se fait virer sans comprendre pourquoi”



Le proxy c’est une interdiction. Bon courage avec ça, l’effet est pire je pense. Je préfère expliquer pourquoi. Ma fille au début trouvait ça injuste. Mais au final elle s’y est fait.



Et au final, je me répète mais un gamin est vulnérable. Quoi qu’on fasse. Tu peux expliquer autant que tu veux, ce qui est bien, tu ne peux pas pour autant te permettre la confiance aveugle. (c’est un “tu” général hein. Je te vise pas toi :p)





Le proxy c’est une interdiction. Bon courage avec ça, l’effet est pire je pense. Je préfère expliquer pourquoi. Ma fille au début trouvait ça injuste. Mais au final elle s’y est fait.



Euh non, le proxy c’est (dans ce cas) un filtre.



Je doute que tu sois en mesure de contrôler 7j/7 24h/24 que ta fille ne va pas consulter un truc inquiétant ou plus simplement qu’elle a pas un autre compte que celui dont les identifiants ont été créés en ta présence.



Le proxy pour un jeune ado permet d’éviter on moins des surfs sur des pages inopportunes et d’interdire certains services… En revanche, une fois que le service est accessible, l’ado peut avoir 36 comptes on ne peut pas le savoir (sauf à tomber dans l’espionnage ce qui est un non sens).



A l’inverse et en fonction de l’évolution en âge, j’ouvre au fur et à mesure des demandes avec la démarche d’explication que j’exposais un peu plus haut et comme deal “tu te mets pas en danger”. (Et je ne demande pas l’id des comptes car je ne suis pas dupe, l’ado ira s’en créer un autre dès que j’aurai les yeux tournés)


J’ai téléchargé l’article complet du R-226 et effectivement, ça pique pas mal au porte-feuille : 300 000 Euros&nbsp; d’amende si on est pris avec un ‘outil’ d’espionnage …<img data-src=" /> Bon, c’est le maxi mais quand même, va falloir que je sois vigilant&nbsp;&nbsp; …&nbsp;&nbsp; <img data-src=" />



Mais c’était écrit dans la niouze DSL&nbsp;&nbsp; <img data-src=" />


@ Poppu 78



@ razibuzouzou



@ Psn00ps









razibuzouzou a écrit :



Ou pas assez. Etre parents ne demande aucune certification. Même les cons peuvent avoir des enfants.



Je me rappelle un soir ou ma fille (12 ans) regardait un épisode de super nannie (pas sûr de l’orthographe).

Le gamin de l’âge de ma fille était un vrai con, grossier et insolent, limite violent. Il passait ses soirées à jouer à COD dans sa chambre sur sa télé collée au lit…  envoyait chier qd il fallait passer à table, avait de mauvais résultats scolaires, etc…

Les parents étaient désespérés. Fatalité.

Ma fille m’a demandé : pourquoi ils ne virent pas la TV de sa chambre?



La connerie, c’est comme l’espace, Infinie.







Connaître l’orientation sexuelle d’un enfant n’est pas forcément chercher à lui faire un lavage de cerveau. Mais simplement l’aider en cas de problème (malaise et rejet des autres dans leurs méchancetés). Que des parents soient sectaires, parce qu’il est encore très dur de changer les mentalités du passé, je peux comprendre. Mais de là à s’obstiner, il y a des assistants sociaux qui sont là pour être médiateur (pas pour policer la mentalité des enfants dans un sens)



La peur d’en parler est souvent le problème (dépression, suicide)



Dans le comportement des individus, qu’ils soient adultes ou non, il y a un vaste panel d’orientations sexuelles : ex: pour un garçon s’habiller en fille et aimer les filles ou l’inverse, être bi, être SM



Maladie mentale ? Bof!



Je crois que dans toutes vies, le plaisir, c’est de prendre son pied là où il vient et où on se sent le mieux. Pour ma part, étant homme, je ne me sens vraiment pas attiré par les hommes, c’est mon choix. Ni l’envie de me déguiser.

Quoique le kilt (ou la jupe) me plairait bien, c’est plus pratique que de s’arroser le pantalon <img data-src=" />

Encore une sottise de cataloguer certains vêtements par genre. De là à mettre un soutien gorge, je n’irais pas jusque là <img data-src=" />



Je rajouterais, que l’usage d’un logiciel de ce genre ne plaît guère, tout ce qui passe par les réseaux est une source potentiellement nuisible, un vrai cloaque pour ne pas faire ou faire le bien (c’est plus rare), tout y est. L’Homme dans ses mentalités mesquines peut être celui qui aime le plus détruire et faire mal.



Il est vrai que Vidéo-Surveillance ou Vidéo-Protection est du même registre que le logiciel cité. Je crois que précédemment je m’orientais plus vers la protection. Désolé d’avoir occulté ce problème et que vous ayez pris des directions différentes mais semblable pour me secouer. <img data-src=" />



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