Amazon a publié jeudi soir ses résultats pour le dernier trimestre de 2016. Le géant du commerce en ligne y apparait toujours en grande forme, ce même si ses activités en dehors des États-Unis continuent de creuser leurs pertes.
Historiquement, le quatrième trimestre est toujours une période très dynamique pour Amazon, notamment en raison du Black Friday (qui se décline désormais en Cyber Week) et surtout des fêtes de fin d'année. À cette période, nombreux sont ceux qui cèdent aux sirènes du commerce en ligne pour garnir le sapin, ce qui profite généralement bien à ce spécialiste du secteur.
La croissance, toujours...
Ainsi, sur le dernier trimestre, Amazon a enregistré 43,74 milliards de dollars de chiffre d'affaires, une valeur en hausse de 22 % par rapport à la même période l'an dernier. Sur 12 mois glissants, les revenus du géant américain s'élèvent à 136 milliards de dollars, soit 27 % de plus que l'an dernier.
Une large majorité de ce chiffre d'affaires sur les 12 derniers mois (58,7 %) correspond à la vente de produits en Amérique du Nord, tandis que 32,3 % correspondent à cette même activité dans le reste du monde. Amazon Web Services compte pour sa part pour les 9 % restants.
Comme lors des quatre trimestres précédents, Amazon a terminé celui-ci avec un coquet bénéfice opérationnel qui s'établit à 1,255 milliard de dollars, en hausse de 13 % seulement par rapport à l'an dernier. Sur 12 mois glissants, il atteint 4,186 milliards de dollars, un chiffre en hausse de 87 % sur un an cette fois-ci.
Le résultat net s'établit quant à lui à 749 millions de dollars, soit 55 % de mieux que l'an dernier à la même période. Là encore, depuis au moins fin 2015, l'entreprise n'a pas enregistré un seul trimestre dans le rouge, ce qui ne peut être qu'un motif de satisfaction pour ses dirigeants.
Ces quelques centaines de millions de dollars viennent désormais garnir les réserves de liquidités de l'entreprise, qui atteignent désormais 26 milliards de dollars, soit 6,2 milliards de plus qu'au 31 décembre 2015. De quoi permettre à Amazon de se lancer dans des opérations de grande envergure si le besoin s'en fait ressentir. La dette du groupe se réduit d'ailleurs petit à petit puisqu'elle était de 8,2 milliards de dollars fin 2015, contre 7,7 milliards aujourd'hui.
Amazon Web Services fait le gros du travail
Si dans son ensemble Amazon semble avoir signé un trimestre solide, la situation peut être très différente en fonction de la division de l'entreprise sur laquelle on s'attarde. Par exemple, sur la vente de produits en Amérique du Nord, Amazon a vu ses revenus grimper de 22 % en un an, avec un total de 26,24 milliards de dollars au dernier trimestre et près de 80 milliards sur 12 mois glissants.
Une performance qui permet à l'entreprise de dégager un bénéfice opérationnel de 816 millions de dollars, supérieur de 28 % à celui enregistré un an plus tôt. Sur 12 mois glissants, la marge d'Amazon est ainsi passée de 2,2 % au quatrième trimestre 2015 à 3 % aujourd'hui.
La situation se gâte par contre dans le reste du monde. Amazon y enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 18 % sur un an, qui atteint 13,97 milliards de dollars, mais le résultat opérationnel plonge à pic. Le géant du e-commerce a en effet inscrit 487 millions de dollars de pertes dans ce secteur, soit près de cinq fois plus que l'an dernier à la même période.
Sur 12 mois glissants, Amazon a tout simplement enregistré 1,283 milliard de dollars de pertes sur ses ventes à l'international, soit une marge négative de 2,9 %. Une tendance qui semble aller en s'aggravant.
Heureusement, le géant du commerce en ligne peut compter sur sa branche Amazon Web Services qui continue de progresser rapidement, tout en dégageant d'importantes marges. Ainsi, son chiffre d'affaires a augmenté de 47 % en l'espace d'un an, atteignant ainsi 3,54 milliards de dollars au dernier trimestre.
Le bénéfice opérationnel atteint quant à lui 926 millions de dollars, avec une hausse de 60 % sur l'année. Sur le dernier trimestre, AWS était le plus gros contributeur au résultat opérationnel d'Amazon, et la tendance ne devrait que s'accentuer au fil des mois, au vu de la croissance enregistrée par cette activité. Sur les 12 derniers mois, le géant américain a cumulé 3,1 milliards de dollars de bénéfices opérationnels, rien qu'avec AWS.
Des effectifs qui enflent aussi vite que les coûts postaux
Pendant ce temps, certains postes de coûts voient leur importance progresser à vitesse grand V. C'est par exemple le cas de la masse salariale. Amazon s'est lancée dans de nombreux recrutements cette année, et a vu ses effectifs passer de 230 800 personnes fin 2015 à 341 400 employés au 31 décembre 2016, soit 110 600 recrutements en un an, dont 34 600 rien qu'au dernier trimestre.
Le géant américain ne compte d'ailleurs pas s'arrêter en si bon chemin et a déclaré vouloir ouvrir 100 000 postes à temps plein rien qu'aux États-Unis dans les 18 prochains mois « pour tous types d'emplois, de niveaux d'études et de compétences ».
Pendant ce temps, les frais postaux d'Amazon continuent d'enfler, trimestre après trimestre. Sur les trois derniers mois, leur coût brut a enflé de 35 % par rapport à l'an dernier, atteignent 5,63 milliards de dollars. Sur cette somme, l'entreprise n'a facturé que 3,00 milliards de dollars pour les expéditions, que cela soit unitairement ou via son programme Amazon Prime, un chiffre en hausse de 29 % sur un an. Au total, 2,63 milliards de dollars sont restés à la charge de l'entreprise, soit 43 % de plus que l'an dernier à la même période.
Des coûts si importants que l'entreprise s'est lancée dans plusieurs grands projets pour en réduire l'empreinte. On notera ainsi le lancement du premier cargo maison devant assurer la navette entre la Chine et les États-Unis, tandis que la société loue depuis peu 40 Boeing 767 pour alimenter ses entrepôts américains. Plus proche de nous, en France, le géant du commerce en ligne a tenté de racheter le transporteur Colis Privé. Une manœuvre qui a finalement été abandonnée.
Commentaires (58)
#1
Le jour où ils n’utilisent plus la poste, je sabre le champagne !
#2
Et dire que je me souviens d’une époque où alapage.com était concurrent d’Amazon pour la librairie ^^
#3
“Des pertes qui s’accumulent à l’étranger “. En même temps faut voir le nombre de nouvelles zones ouvertes: 5 en 2016 et déjà 2 de prévues pour 2017, dont 1 à Paris
#4
Pas un mot sur le Français Scaleway….
Quelle tristesse de la pars de NI…
#5
sur la news Amazon ? c’est plutôt logique " />
mais je connaissais pas " />
#6
Tu veux dire que NXI n’en a jamais parlé ?
Quelle tristesse de ta parT !
#7
Amazon, ou plutôt ah ! ma zone !
Je viens de passer ma première commande sur amazon.fr et je dois que c’est concluant et pas triste. Ma commande contient 2 articles, l’un vendu et expédié par amazon et l’autre vendu par un tiers et expédié par amazon, le tout payé par e-carte bleue. Et bien je n’aurais rien. Le paiement a été décliné. Le tiers vendeur a “quitté la plateforme”. Et comme j’ai payé par e-carte bleue, amazon ne peut pas me débiter du prix de l’autre produit à cause du contrôle d’e-carte bleue qui s’attend au montant que j’ai précisé et pas un autre. Si on ajoute à ça les descriptions des produits qui sont le plus souvent ultra succinctes et que tant qu’on a pas entamé la validation de la commande, on ne sait pas comment on va être livré, il ne faut pas s’étonner des résultats d’amazon à l’international.
Pour une société au nom mondialement connu, c’est plutôt minable.
#8
Pourtant les postiers ont des consignes très strict pour les produits Amazon. Ils sont tout simplement prioritaire…
Jamais eu de soucis bien au contraire !
#9
Justement, des offres comme Scaleway sont la raison des pertes des AWS à l’international
#10
AWS ne perd pas d’argent à l’international, c’est Amazon (le site de vente) qui en perd.
AWS se porte très bien même en Europe.
Et Scaleway n’est pas franchement un concurrent frontal, leur offre est hyper limitée et pas du tout similaire.
Amazon a des dizaines de services propriétaires, des solutions de scaling et de deploiement qui ne sont comparable qu’avec Google Cloud et Azure, Scaleway a côté c’est juste rien du tout.
Scaleway se compare plus à Digital Ocean par exemple si on veut un concurrent américain.
#11
On a pas du lire le même article… Avec 47% de progression du CA de AWS et une hausse du bénéfice opérationnelle tout aussi importante, je ne vois pas ou Scaleway à jouer les troubles fêtes.
#12
Quand on pense que quand AWS est sorti, il y a quoi ? 10 ans ? tout le monde se demandait si ça marcherait et à quoi ça servirait…
Maintenant c’est un géant, bravo les visionnaire " />
#13
Tu accuses une société alors que tu es responsable de ton choix du moyen de paiement ?
C’est effectivement assez minable.
De plus, quand j’utilisais le-carte bancaire, c’était un montant maximal que j’indiquais, pas un montant exact. Encore une limitation qui vient sûrement de ta banque et pas d’Amazon.
#14
Et tu aurais des arguments (chiffrés) permettant d’affirmer cela ?
#15
Perso je commande très souvent dessus (99% livré par Amazon en prime) et je n’ai jamais eu _1 seul problème_ si l’on omet les très rares livraisons premium reçus en 2 jours au lieu d’1.
Et quand ça m’arrive de commander ailleurs (qu’amazon) j’ai bien l’impression qu’Amazon a mis la pression sur les délais d’expédition (ensuite je comprend que la livraison ne dépend pas du vendeur, lorsqu’il est de petite envergure), du coup les livraisons tiers, meme si plus cher sont devenus bien plus rapide !
Je comprend bien que d’un autre coté il y a aussi des conditions de travail compliqués pour le petit personnel et que ce n’est même pas un emploi stable car en voie de robotisation quasi-total (à la Uber).
Mais de mon point de vue Amazon et ses dirigeants représente quand même la crème de l’innovation technologique et commercial (surtout). Un vrai plaisir pour qui apprécie le commerce …
#16
Chiffré, non par contre vu le nombre de tickets d’assistance qui commencent par “Je viens de AWS ou Digital Ocean…” c’est énorme.
D’ou pourquoi on arrête pas de déployer de nouveaux serveurs Scaleway ;)
#17
AWS ne fait pas de pertes à l’international. Amazon e-commerce fait des pertes a l’international.
#18
D’accord, tu y travailles et tu veux donc en faire de la pub.
J’ai du mal à comprendre qu’il y ait tant de tickets d’assistance si ce service est si génial.
#19
Idem, je n’ai jamais eu le moindre problème de livraison que ce soit par la poste ou par transporteur.
Délais généralement respectés et emballages de bonne qualité même quand c’est livré par des tiers…
Cela dit, vu le nombre énorme de clients c’est inévitable qu’il puisse y avoir quelques mécontents, le contraire serait très surprenant…
Concernant les conditions de travail chez-eux c’est effectivement souvent dénoncé mais c’est un autre problème…
#20
J’y travail en effet, mais suis ici comme particulier et je suis déçu de voir en effet si peu d’articles ici concernant toutes les nouvelles offres Scaleway/Online. Quand même la 5eme croissance mondiale dans ce domaine est Française…
Et sinon oui comme tout services il y a des tickets d’assistance, il faut parfois poser des questions sur la facturation, l’administratif, des questions techniques/commerciales avant de déployer une infrastructures etc…
#21
Avant de crier au scandale, petit rappel de circonstance : on ne fait pas non plus d’articles pour les offres d’AWS. (Enfin on en a fait deux en deux ans, pour la Snowmobile). Les comparatifs d’offres cloud pour entreprises c’est pas vraiment dans notre ligne édito à la base " />.
#22
Sur la première photo, j’ai cru qu’Amazon avait retrouvé Mr Propre." />
#23
#24
Le jour où ton pays s’effondrera…. ils (amazon, les anglo-saxons )sabreront le champagne !
Tu seras leur complice…. et tu découvriras qu’il ne te seront pas redevables ….
#25
Euhh je ne veux pas mettre encore mon grain de sel mais on ne peut pas acheter chez eux et dire “c’est un autre problème”. Si tu achètes chez eux c’est que, en plus en connaissance de cause, tu cautionnes leur démarche commercial. Point.
Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas acheter chez Amazon, nuance (encore que plus ça va et moins je commande de manière générale, adieu la société de surconsommation ). Mais au moins il faut assumer ses choix, tout simplement.
#26
Je confirme qu’Amazon recrute pas mal dans l’IT, mais plutôt à Vancouver dû à la nouvelle orientation sur l’immigration des États Unis. Cela devrait nous servir de leçon pour nos prochaines élections.
#27
J’assume…
Parce que si on part de ce principe il ne faut plus rien acheter nulle part…
#28
Étrange que les pertes soient à présent considérées comme un souci pour Amazon alors qu’ils ont été en déficit pendant leurs 18 premières années sans que l’entreprise n’ait jamais semblée en difficulté …
#29
troll du lundi… amazon facture a l’expedition des produits comme la plupart des ecommercant maintenant.
Payer avec une e-cb… pourquoi pas un cheque aussi :/
La eCB est un reliquat de merde bien utile pour vendre du service a des clients qui ont peur de se faire tipiaker leur compte OMG.
#30
Je n’ai pas lu dans l’article que c’était considéré comme un souci.
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#34
Là tu passes d’un extrême à l’autre. Je pense que la pensée dominante “je ne peux rien faire c’est le système, c’est comme ça tant pis” se mue petit à petit. Entre acheter d’occase à côté de chez soi, faire réparer, acheter plus responsable et local (de plus en plus de made in France) il y a de plus en plus de solution pour se soustraire du monopole et des pratiques de boites comme Amazon. Elles essaient de se soustraire à leur obligation fiscale, elles emploient de la main d’oeuvre dans des conditions qui sont de plus en plus décriées, etc.
Nous en profitons pour le moment mais ce système se retournera contre nous, consommateurs français, tôt ou tard. Et il me semble que rapporté à son CA, Amazon crée moins d’emploi que ses concurrents.
Ce n’est pas une raison pour cracher dessus mais je pense qu’un peu de modération nous ferait pas de mal.
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#36
Scaleway c’est bien, mais ça fait pas 1/10e de ce que fait AWS
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#39
Ah effectivement, c’est pas faux…
#40
Moi, j’ai quand même compris qu’ils utilisent l’API de S3 d’Amazon alors que notre ami dit tellement de mal d’AWS !
#41
Oui mais je recevrais toujours le courrier de mes voisins et ils recevront toujours le mien. Donc le pays peut s’effondrer la poste fera toujours mal son travail …
PS: tu penses ce que tu veux mais ne vient pas me faire de leçon de moral. Chacun est libre de penser que la poste fait mal son boulot comme coliprivé arrive à faire le sien correctement. Mais bon y a toujours besoin de tragédie dans les commentaires de NXI en ce moment. Voila maintenant je t’ai répondu et je te bloque. tu m’as trop consommé de temps pour la journée.
#42
Si je me rappel bien c’était surtout pour utiliser leur surplus de serveur inutilisé… Comme quoi…
#43
Au départ, oui, mais ça n’a pas duré : les pointes d’utilisation de leur clients (le coté élastique de l’offre) était au même moment que chez eux (avant noël par exemple).
Ils ont donc assez vite séparé les 2 infrastructures.
#44
#45
Je ne pense pas être un consommateur compulsif mais tout ne peut pas être acheté d’occasion, à proximité, etc…
Et oui quand je dois acheter je cherche le meilleur prix possible car je ne suis pas millionnaire…
Un exemple tout bête : J’ai acheté il y a quelque temps un meuble TV pour lequel je ne voulais pas investir une fortune.
J’en ai vu un sur Cdiscount, prix : 100 €, livraison : 60 €.
J’en ai vu un du même genre chez Amazon, prix 100 €, livraison : 0€…
Reçu en 3 ou 4 jours avec SMS qui prévient du jour de livraison, etc…
Bref…
Et je le répète, surtout dans le domaine du HI-TECH (et aussi bien d’autres domaines) si on se demande trop comment sont traités les gens qui y bossent on n’achète plus grand chose…
Un autre exemple : la façon monstrueuse dont sont traitées les volailles qui servent à fabriquer le foie gras n’empêche pas qu’il s’en vend toujours autant que je sache et il y a sûrement des travailleurs de chez Amazon qui adorent ça… " />
Et acheter sur Amazon c’est pas pire que de voter pour n’importe qui ou n’importe quoi sous prétexte qu’on est pas content du système comme ça s’est fait aux US et comme ça risque bien de se faire chez-nous et c’est sûrement moins dangereux… " />
#46
#47
#48
“Leboncoin” c’est pas mon truc, ni comme acheteur ni comme vendeur.
Quand je n’ai plus l’usage d’un truc et qu’il est encore en bon état je ne le vend pas je le donne, soit à des amis soit à des associations comme Emmaüs par exemple (surtout pour ce qui est des meubles et trucs de ce genre).
Sinon c’est direction la décharge…
Pour ce qui est du commerce équitable c’est tout à l’honneur des initiateurs mais je ne crois pas que ce soit la direction prise par la société en général…
Sur 1000 utilisateurs de smartphones (toutes marques confondues) je me demande quel pourcentage se pose la question de savoir dans quelles conditions c’est fabriqué et ça c’est valable pour plein d’autres trucs. " />
#49
Eh bien justement il serait peut-être temps de réfléchir autrement et d’arrêter de penser à court terme. Contrairement à ce que tu penses je crois que de plus en plus de consommateurs essaient d’infléchir leur politique de consommation. A titre personnel je n’ai quasiment rien de moins de 10 ans (TV, smartphone, appareil photo, PC) et j’essaie de tout réparer dès que je peux ou prendre de l’occase à retaper selon mes besoins. Et c’est bien ça le problème on sur l’achat plaisir et non l’achat besoin.
De toute façon les réserves estimées de la plupart des métaux est d’au mieux un siècle (en fait à priori beaucoup moins). C’est bien simple : si on ne se discipline pas (meilleur pratique et meilleur taux de recyclage, consommation plus raisonnable et raisonnée,etc) on va au devant de grandes surprises (et très mauvaises si tu veux mon avis) .
Pour le smartphone je dirais 0.1 sur 1000 si on considère que seuls les acheteurs de fairphone essaient d’y penser ;)
#50
Eh bien justement il serait peut-être temps de réfléchir autrement et d’arrêter de penser à court terme. Contrairement à ce que tu penses je crois que de plus en plus de consommateurs essaient d’infléchir leur politique de consommation. A titre personnel je n’ai quasiment rien de moins de 10 ans (TV, smartphone, appareil photo, PC) et j’essaie de tout réparer dès que je peux ou prendre de l’occase à retaper selon mes besoins. Et c’est bien ça le problème notre société a basculé de l’achat besoin en achat plaisir. Çà marche dans un univers ou les ressources sont infinies ce qui n’est bien évidemment pas notre cas.
De toute façon les réserves estimées de la plupart des métaux est d’au mieux un siècle (en fait à priori beaucoup moins). C’est bien simple : si on ne se discipline pas (meilleur pratique et meilleur taux de recyclage, consommation plus raisonnable et raisonnée, développement de nouvelles technologies etc) on va au devant de grandes surprises (et très mauvaises si tu veux mon avis) .
Pour le smartphone je dirais 0.1 sur 1000 si on considère que seuls les acheteurs de fairphone essaient d’y penser ;)
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Je suis assez d’accord sur le ce propos “Je regrette que Amazon décide lui-même des transporteurs qu’il utilisera pour la livraison. J’aimerais bien passer plus souvent par La Poste. ”. Pour ma part, la poste n’est pas à la hauteur dans ma contrée.
Cependant ton propos “Malheureusement, sur Internet, les mécontents se font plus entendre que les contents” sous-entend que si l’on est pas satisfait du service, on a le droit de se taire.Je ne suis que tributaire des dysfonctionnements de la Poste et je le dis à nouveau: “n’allez pas chercher le propos que je n’ai pas tenus”.
La Poste fera son boulot lorsqu’elle ouvrira a des horaires décents ces bureaux pour pouvoir y retirer des colis et qu’elle réussira à trier son courrier correctement. Cependant, je pleins réellement la condition dans laquelle travaillent nos facteurs qui sont, maintenant, dépendant de pilotages douteux qui leur impose des cadences surréalistes.
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Tu parles d’AWS là?
Les pertes sont dans la branche e-commerce, pas AWS.
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Effectivement, le titre m’a induit en erreur :(
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