Le 45ème président des États-Unis sera donc Donald Trump. Après la stupeur du monde face à cette annonce, et les vives réactions que l'on va constater à court terme, va se poser la question de l'action du nouveau leader. Notamment dans le domaine des nouvelles technologies.
Contre toute attente, c'est bien Donald Trump qui va être élu président des États-Unis. C'est pendant la nuit que les premiers résultats sont tombés, mais rapidement, les courbes favorables à Hillary Clinton se sont inversées. Vers 5h, l'hypothèse d'une défaite des Démocrates devenait crédible, la Floride ayant été perdue.
Désormais, cela ne fait plus aucun doute : Trump a dépassé les 270 grands électeurs. Les républicains ont aussi conservé la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.

Comme on avait pu le voir lors du « Brexit », les premières réactions sont effrayées. On lit déjà ça et là des articles qui évoquent tantôt une indisponibilité de la page consacrée à l'immigration au Canada, tantôt une plongée des marchés financiers. Autant dire que le monde du numérique, notamment la fameuse Silicon Valley, n'est sans doute pas rassuré par le profil et les déclarations de Trump (à l'exception de ses quelques soutiens dans le secteur comme Peter Thiel).
Mais il reste maintenant à découvrir l'essentiel : ce que Trump va faire lors de son entrée en fonction le 20 janvier, ce que seront ses premières décisions, quel sera son « entourage », mais aussi comment la machine politique américaine et le monde vont s'adapter à ce changement « radical ».
Va-t-il réellement forcer Apple à fabriquer tous ses appareils sur le sol américain, fermer une partie d'Internet avec Bill Gates et s'opposer à la neutralité du Net ? Quelle sera la position sur la question des écoutes de masse ou le chiffrement alors qu'il avait appelé à boycotter Apple lorsque la société refusait de livrer les clés d'un iPhone dans une enquête du FBI ?
Les semaines et mois à venir vont aider à y voir plus clair, et à mieux distinguer ce qui relève de la déclaration de campagne de l'action concrète. Une chose est sûre, ce mandat de quatre ans va changer la donne, et cette élection ne sera sans doute pas sans impact sur la campagne française.
Il faudra alors analyser les modifications profondes qui vont s'opérer sur le fond. Nous nous y attacherons.