Il y a deux mois, Rovio, l'éditeur d'Angry Birds, annonçait l'amorce d'un nouveau plan de licenciements qui pouvait concerner jusqu'à 260 personnes. L'entreprise s'est contentée finalement de 213 employés, une maigre consolation.
Rovio traverse une passe difficile en ce moment. L'éditeur d'Angry Brids est aux dernières nouvelles toujours rentable, mais ses bénéfices avant impôts, amortissement et dépréciations (EBITDA) ont fondu comme neige au soleil l'an passé, avec une chute de 73 % par rapport à 2013 pour atteindre dix petits millions d'euros. Ce malgré une première phase de licenciements en octobre 2013, qui concernait alors 130 personnes, ou 16 % de ses effectifs.
Rebelote en août dernier, où Rovio annonçait une nouvelle phase de licenciements, concernant cette fois-ci « jusqu'à 260 postes » soit plus d'un tiers de ses 700 employés. La purge promettait donc d'être sévère. Motif de cette nouvelle vague : une croissance plus faible qu'escompté. Exactement la même justification que l'an passé.
Finalement, les dégâts sont moins importants que prévu, puisque l'entreprise vient d'annoncer qu'elle ne s'est séparée que de 213 personnes. La quasi-totalité des services de la société ont été concernés par des licenciements, à l'exception des unités chargées de la production du film Angry Birds The Movie, situées aux États-Unis et au Canada.
Rovio compte désormais environ 490 employés, pour un chiffre d'affaires de 153 millions d'euros lors du dernier exercice, chiffre qui devrait vraisemblablement se réduire encore un peu cette année. L'an prochain, l'éditeur pourra compter sur son film d'animation pour tenter de redresser la barre. Sa sortie est attendue pour le 10 août 2016 en France.