Facebook Messenger est décidément au cœur de toutes les attentions du réseau social. Après de nombreuses annonces lors de la conférence F8, le client dispose désormais de son application web dédiée et isolée sur Messenger.com.
Lors de sa conférence F8, Facebook avait annoncé de nombreux changements pour Messenger : l'ouverture vers les applications tierces ainsi qu'une offre pour les professionnels (Business) afin de leur permettre de communiquer avec leurs clients. Mais le réseau social ne s'arrête pas là et propose depuis peu d'accéder à Messenger via un client web dédié, disponible sur Messenger.com. Tout le monde ne peut pas encore y accéder, mais plusieurs de nos confrères comme The Verge et Re/Code ont pu tester ce service et obtenir de plus amples informations.
Contrairement à Facebook, Messenger.com est donc uniquement axé sur la messagerie instantanée, un peu à la manière de l'application mobile Messenger. En plus des messages textes, on peut envoyer des images, des stickers ainsi que transférer de l'argent, mais pas (encore ?) de vidéo et de message audio. Un système de notification sur le bureau est également de la partie.
Interrogé par Re/Code, un porte-parole du réseau social indique que Facebook n'a pas l'intention de supprimer la messagerie de son application web. « Messenger.com est pour les utilisateurs qui veulent profiter des messages sans les autres distractions que Facebook peut fournir », ajoute-t-il, ce qui laisse penser que ce client pourrait parfaitement s'assembler avec l'offre Business par exemple.
Toujours selon nos confrères, Messenger est pour le moment disponible pour les utilisateurs anglophones, mais sera disponible plus largement dans les semaines qui viennent. On notera que les clients tiers, et donc non officiels, sont de plus en plus nombreux, à l'instar FBMacMessenger crée par des « fans de Facebook », tandis que d'autres comme Goofy se préparent à se mettre à jour afin de profiter des nouvelles fonctionnalités. On devrait donc entendre encore largement parler de Messenger dans les semaines qui viennent.
