Square-Enix continue de faire évoluer Collective, sa plateforme de soutien dédiée aux studios indépendants. Désormais, l'éditeur japonais s'autorise à investir jusqu'à 250 000 dollars sur les projets présentés sur son site.
Il y a un peu plus d'un an, Square Enix lançait un site expérimental baptisé Collective. Celui-ci permet aux développeurs indépendants de présenter leurs projets au public afin de déterminer si oui ou non il est envisageable de le proposer ensuite sur une plateforme de financement participatif. Square-Enix permet en outre aux studios passant par son site d'utiliser certaines de ses franchises dans leurs jeux. Parmi elles, on peut retrouver Gex, Fear Effect ou Anachronox. En échange, l'éditeur demande 5 % du montant net des fonds levés ensuite sur Indiegogo ou Kickstarter.
Désormais, Square Enix fait savoir que son coup de pouce aux petits studios ne se limitera plus forcément à la simple permission d'exploiter leurs licences. Selon GamesIndustry et PocketGamer, l'éditeur explique que dans certains cas, il pourra proposer un investissement direct pouvant atteindre 250 000 dollars. Le montant de l'aide sera fixé « au cas par cas, en fonction de la nature et de la taille du projet ». Dans le cas ou cette enveloppe est acceptée, le studio pourra s'abstenir de passer par une phase de financement participatif.
Pour justifier ce changement de politique, Phil Elliott, le chef de projet à l'origine de Collective, explique à nos confrères qu'il s'agit d'une demande de la part des développeurs, qui ont fait savoir que le financement participatif était une option trop incertaine. Une position qui se comprend assez facilement, puisque sur la quarantaine de projets soumis via Collective, seulement quatre ont atteint leur objectif de financement, pour un total inférieur à 500 000 dollars.
Square Enix pourrait profiter de l'occasion pour mettre en application sa nouvelle politique notamment pour ce qui concerne la multiplication des projets de plus petite envergure. Cela pourrait également permettre à l'éditeur de tester divers modèles économiques sur des jeux peu médiatisés, avant d'étendre leur utilisation sur des titres distribués à grande échelle. Justement, le géant nippon assurait il y a deux mois vouloir « annoncer de nouveaux jeux HD, avec des modèles de prix variables ».
