C'est enfin le grand jour pour Battlefield Hardline. Après un report de près de 6 mois pour son lancement, le tout dernier jeu de tir à la première personne d'Electronic Arts va faire ses premiers pas. Malheureusement pour l'éditeur américain, sa dernière création ne fait pas un carton plein.
L'accouchement fut long et douloureux, mais Battlefield Hardline est finalement bien arrivé parmi nous. Initialement attendu pour l'automne dernier le titre nous arrive avec six mois de retard, en raison d'un délai que l'équipe de développement s'était accordé pour peaufiner certains détails, suite aux retours des joueurs lors de la première phase de bêta-test ouverte. Maintenant que Visceral Games a rendu sa copie définitive, il est temps de jeter un œil au résultat, et c'est justement ce que plusieurs de nos confrères ont eu l'occasion de faire.
Techniquement un cran en dessous sur consoles
Premier constat, sur console le jeu propose une ambiance sympathique, mais malheureusement sur le plan technique cela ne suit pas vraiment. Du clipping est par exemple présent, aussi bien sur PS4 que sur Xbox One. Il faudra également compter avec un aliasing assez présent sur les deux versions, dû à une définition de 1280 x 720 pixels sur Xbox One et de 1600 x 900 pixels sur PlayStation 4. Dans les deux cas le titre parvient tout de même à rester fluide, avec un taux de rafraîchissement de 60 images par seconde, qui ne chute que lors de scènes très chargées.
Si dans l'absolu Hardline est loin d'être hideux, la claque que l'on a pu avoir sur les deux épisodes précédents n'est pas au rendez-vous cette année. Selon Jeuxvideo.com, il est ainsi question d'armes et de personnages « bien modélisés », qui cohabitent avec des « textures, très lisses et parfois assez laides ».
Côté gameplay, Hardline assure son job
Pour ce qui est des mécaniques de jeu, Hardline repose sur les mêmes bases que les autres titres de la série Battlefield. Si vous aviez donc accroché aux volets précédents, celui-là ne devrait pas faire exception. Les nouveautés apportées par Visceral Games sont toutefois assez intéressantes, notamment le mode Hotwire, où policiers et malfrats s'affrontent au cours d'une course poursuite avec voitures, motos et hélicoptères.
Le mode Blood Money s'est lui aussi avéré plaisant pour la majorité de nos confrères. Celui-ci demande aux joueurs d'aller prendre de l'argent dans un endroit neutre, et d'aller le rapporter dans son camp. Petite subtilité, il est possible d'aller piquer directement dans la caisse de ses adversaires. Quant au reste, on est par contre sur du très classique, avec les indéboulonnables matchs à mort par équipe et consorts.
Côté personnalisation de l'équipement, la plupart des joueurs en auront pour leur compte. Sans tomber dans les travers de Call of Duty Advanced Warfare avec ses armes aux caractéristiques aléatoires il y a assez de variété pour ne pas se retrouver avec les mêmes ustensiles que son voisin. Pour débloquer de nouvelles armes, il faudra les acheter avec de l'argent récolté en jouant, mais aussi en effectuant un certain nombre de frags.
Enfin, la campagne solo a également plu à la plupart de nos confrères. Celle-ci met en avant un scénario assez intéressant avec une mise en scène plutôt kitsch à la façon d'une série policière des années 80. Contrairement à ce que l'on pouvait craindre, elle offre une durée de vie honorable pour le genre, avec 8 à 10 heures pour tout compléter.
Battlefield Hardline est disponible dès aujourd'hui sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, à partir de 50 euros selon votre plateforme de prédilection. Mais avant de passer à la caisse, n'hésitez pas à regarder en détail ce que nos confrères en disent.
En français :
- Gameblog (3.5/5)
- Jeuxvideo.com (15/20)
En anglais :
- Destructoid (6/10)
- Eurogamer (non noté)
- Gamespot (7/10)
- IGN (test multijoueur en cours)
- Polygon (7/10)
- Shack News (6/10)
- USGamer (3.5/5)