Le journaliste d'Al-Jazeera interpellé la semaine dernière suite à un vol de drone dans le bois de Boulogne vient d’être condamné à une peine d’amende de 1 000 euros. L’appareil a également été confisqué.
Tristan Redman, 34 ans, comparaissait hier dans le cadre d’une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), dite de « plaider-coupable ». Ce journaliste britannique avait passé une nuit en garde à vue avec deux collègues pour avoir fait voler un drone le mercredi 25 février, dans l’après-midi. En tant que pilote de l’appareil, il était le seul à avoir fait l’objet de poursuites.
Sur le papier, il risquait jusqu’à un an de prison et 75 000 euros d’amende pour non-respect des règles de sécurité applicables aux drones (telles que ne pas effectuer de vol au-dessus d’un espace public en agglomération, sans autorisation). « Il faut quand même vraiment arrêter (...). Sur une première infraction, ça ira, après ça va être un petit peu plus difficile » lui a lancé la magistrate en charge d’homologuer cette proposition de peine formulée par le Parquet, selon l’AFP.
Vol non-autorisé dans un espace public, en agglomération
L’accusé a fait valoir pour sa défense qu’il avait effectué ce survol dans le cadre d’un reportage sur les récents problèmes de drones sur Paris (au dessus de l'Élysée, de l’ambassade des États-Unis...). « Ils voulaient juste faire leur travail, un reportage pour illustrer cette affaire – affaire qui faisait l'objet d'une enquête judiciaire » a ainsi expliqué l’avocate de Tristan Redman à Metronews.
Rappelons que plusieurs personnes ont été condamnées l’année dernière pour des survols illicites de la capitale. On peut par exemple citer l’exemple de cet homme ayant écopé d’une amende de 500 euros pour un vol au dessus des buildings du quartier de La Défense, ou celui de ce militaire qui s’était approché de la Tour Eiffel et qui a de son côté eu une amende de 1 000 euros, dont 500 ferme.