Licencié pour téléchargement illégal, un salarié obtient gain de cause devant la justice

Licencié pour téléchargement illégal, un salarié obtient gain de cause devant la justice

Il ne faudrait pas que ça fasse des éMules

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Xavier Berne

Publié dans

Droit

06/11/2014 3 minutes
62

Licencié pour téléchargement illégal, un salarié obtient gain de cause devant la justice

Si la justice a déjà eu l’occasion d’affirmer que s’adonner au téléchargement illégal sur son lieu de travail peut constituer une faute grave, la Cour de cassation vient de confirmer l’annulation du licenciement d’un salarié accusé de telles pratiques. L’employeur n’avait tout simplement pas apporté suffisamment de preuves.

Le 31 mai 2010, Monsieur X. a été licencié pour faute grave. Le motif invoqué par son employeur, responsable d’un magasin d’informatique situé à Villeurbanne (à côté de Lyon) est très simple : « téléchargements illégaux et répétitifs au sein de l'entreprise ». Le piratage est en effet loin d’être limité à la sphère privée. La Hadopi envoie d’ailleurs régulièrement des avertissements à des entreprises voire à des administrations ou des collectivités territoriales, suite à des échanges illicites en peer-to-peer.

Un licenciement considéré comme abusif, faute de preuves suffisantes

Manque de bol pour le patron, la cour d’appel de Lyon a décidé le 26 mars 2013 que ce licenciement n’était pas fondé. Et pour cause. Suite au recours engagé par l’ex-salarié, l’entreprise a produit en guise de preuve un relevé de connexions réalisé le 3 mai 2010, et sur lequel ne figurait qu'une seule visite de 2 minutes et demi sur « allotracker.com » – un site de liens torrent désormais fermé. Les magistrats ont dès lors considéré que cette consultation d’un site permettant de télécharger illégalement des films ou des musiques ne prouvait pas que le salarié était passé à l’acte. Et encore moins qu'il le faisait de façon répétée, comme le lui reprochait son employeur.

 

D’autres visites sur des sites tels que Facebook, L’Équipe, Jeux-video.com ou Meetic avaient bien été relevés pour cette même journée, mais le motif du licenciement ne portait pas sur une utilisation abusive d’Internet au travail. Par conséquent, sans viser cet autre motif (qui aurait très bien pu s’ajouter à celui relatif aux prétendus téléchargements), l’employeur s’est fait sanctionner par la cour d’appel.

 

Cette dernière a en effet conclu que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse. L’entreprise a ainsi été condamnée à verser 5 000 euros à son ex-salarié au titre des dommages et intérêts pour licenciement abusif, plus 1 000 euros pour licenciement vexatoire.

La Cour de cassation confirme la décision de la cour d'appel

L'employeur a tenté un recours devant la Cour de cassation, mais celle-ci a rejeté son pourvoi le 29 octobre dernier (voir l’arrêt sur Légifrance). Il était notamment reproché à la cour d’appel de Lyon de ne pas avoir analysé le témoignage d’un responsable technique, lequel attestait que « Mr X... procédait à des téléchargements illégaux via le proxy web utilisé comme outil de production dans la société ». La haute juridiction, qui juge l’application du droit et non pas le fond des affaires, a écarté cet argument en affirmant qu’il n’était « pas de nature à permettre l'admission du pourvoi ».

 

L’entreprise devra désormais payer 3 000 euros de plus à son ancien salarié, au titre des frais de justice. 

 

Rappelons qu’en mars 2011, la cour d’appel de Versailles a validé le licenciement pour faute grave d’un employé qui avait téléchargé des fichiers grâce au logiciel eMule, qu’il avait installé sur son poste de travail professionnel (voir notre article).

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un licenciement considéré comme abusif, faute de preuves suffisantes

La Cour de cassation confirme la décision de la cour d'appel

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Commentaires (62)


9000 euros en tout le licenciement ? je sais pas si le mec licencié est vraiment “dédomagé”… parce que j’imagine qu’ils n’ont pas été obligés de payer des salaires sur la durée correspondante…


Inc:




  • bien fait pour sa gueule

  • salauds de patrons

  • justice de merde

  • lol allotracker spour les naabs

    etc…


Monopoliser 3 cours de justice pour si peu me laisse toujours perplexe …. ce genre de sujet ne peut il pas être traité plus rapidement ? 


il n’y a pas de petite Justice.


Si très rapidement : t’as pas de preuves, tu la boucle <img data-src=" />


Ça va être bien l’ambiance de travail après ça…


Cça ne « monopolise » rien, c’est le principe de l’appel. Ces cours sont là pour juger, elles ne font.


Je n’aimerai pas être à la place de ce monsieur X, il se retrouve souvent mêlé à de sales affaires.




Suite au recours engagé par l’ex-salarié, l’entreprise a produit en guise de preuve un relevé de connexions réalisé le 3 mai 2010, et sur lequel ne figurait qu’une seule visite de 2 minutes et demi sur « allotracker.com » – un site de liens torrent désormais fermé. Les magistrats ont dès lors considéré que cette consultation d’un site permettant de télécharger illégalement des films ou des musiques ne prouvait pas que le salarié était passé à l’acte. Et encore moins qu’il le faisait de façon répétée, comme le lui reprochait son employeur.







Le patron c’est un peu emballé à mon avis


il n’est pas mentionné qu’il ait repris son poste, juste que son licenciement a été jugé abusif, pas annulé.


En effet, c’était plus pour la blague.


Tu proposes quoi ?

Un juge unique qui se prononce sans possibilité d’appel ni de cassation ?

Comme le démontrent de nombreux cas cassés, les juges peuvent se tromper. Notre système judiciaire permet de corriger ces erreurs.


C’est clair&nbsp; <img data-src=" />


Oh le bon souvenir <img data-src=" />








Soltek a écrit :



Je n’aimerai pas être à la place de ce monsieur X, il se retrouve souvent mêlé à de sales affaires.





<img data-src=" />









vince120 a écrit :



9000 euros en tout le licenciement ? je sais pas si le mec licencié est vraiment “dédomagé”… parce que j’imagine qu’ils n’ont pas été obligés de payer des salaires sur la durée correspondante…





Il me semble que c’est 1/5eme du salaire mensuel par année d’ancienneté pour l’indemnité de licenciement, si le salarié a au moins un an dans la boite, plus les congès et le préavis .



&nbsp;Les 9000€ c’est en plus: dommage-interet, licenciement vexatoire et frais de justice.









Soltek a écrit :



Je n’aimerai pas être à la place de ce monsieur X, il se retrouve souvent mêlé à de sales affaires.



&nbsp;



Il télécharge souvent des films, X.



Enfin c’est bizarre qu’il puisse télécharger à l’hopital… Etant donné qu’il est sage-femme.



Ca l’aidera un peu à payer les millions qu’il devra aux ayants-droits.


Des fois, je me demande sur quelle planète vivent les gens qui vont en justice?



Je veux bien admettre que le patron ne connaisse pas bien le droit, mais oublier un truc aussi basique que de présenter des preuves correspondant à l’affaire devant un tribunal… je sais pas… là je comprends pas <img data-src=" />


Pour une fois, le motif était légitime ! Malheureusement pour l’employeur, les moyens n’était pas assez conséquent. La preuve qu’un logiciel bit torrent était installer aurait pu l’être… Et encore ! La preuve de fichier télécharger aurait peut être jouer en sa faveur beaucoup plus.



Le pourvoi en cassation n’était pas fonder. L’avocat a carrément pas fait ou mal fait son job lol








Reznor26 a écrit :



Ça va être bien l’ambiance de travail après ça…





Exactement ce que je me disais&nbsp;<img data-src=" />



Sous titres&nbsp;<img data-src=" />








js2082 a écrit :



Des fois, je me demande sur quelle planète vivent les gens qui vont en justice?





Surtout qu’on sait que face à la justice, au score, X mène…



<img data-src=" />


Je voudrais pas être à sa place quand il reprendra le travail








vince120 a écrit :



9000 euros en tout le licenciement ? je sais pas si le mec licencié est vraiment “dédomagé”… parce que j’imagine qu’ils n’ont pas été obligés de payer des salaires sur la durée correspondante…





+1



De mai 2010 à octobre 2014 ça fait plus de 4 ans… 4 ans pour 9000€ (dont 3000 qui ont été cramés en frais de justice) ça fait pas cher du mois.



Tout ça pour une fenêtre ouverte, pas forcément volontairement qui plus est.



Encore une preuve du laxisme de la justice gauchiste : Taubira démission !


Mais il est marqué nulle part :




  1. qu’il a reprit son emploi… et à priori c’était pas sa demande c’était plus le motif.

  2. Combien de temps il était dans la boite.



    Vu qu’au premier recour on lui a donné “que” 6000€, j’imagine que ça ne faisait pas très longtemps.








TBirdTheYuri a écrit :



+1



De mai 2010 à octobre 2014 ça fait plus de 4 ans… 4 ans pour 9000€ (dont 3000 qui ont été cramés en frais de justice) ça fait pas cher du mois.



Tout ça pour une fenêtre ouverte, pas forcément volontairement qui plus est.





Le dédommagement est calculé par rapport au salaire et au&nbsp; temps passé dans l’entreprise, pas par rapport au temps qu’il aurait pu passer dans l’entreprise jusqu’au jugement (surtout qu’en France, les délais peuvent être particulièrement longs).



5000 euros pour licenciement abusif: le monsieur ne devait pas être depuis longtemps dans l’entreprise.

Les 3000 de frais de justice sont normalement reversés à l’avocat (c’est sa paye)



En tout, le monsieur aura eu 6 000 euros.

Il s’en sort bien sachant qu’il n’aurait rien du avoir .



<img data-src=" />


Logique comme décision : on accuse pas sans preuve solide … <img data-src=" />



:10: pour le sous titre <img data-src=" />


Peu importe l’ancienneté, sans ce licenciement abusif il aurait touché ses salaires de juin 2010 à octobre 2014 inclus, soit 53 mois de salaires (environ 55k€ au SMIC), et 4 ans d’ancienneté de plus.



Indemniser 6000€ c’est juste ridicule.


&nbsp;









js2082 a écrit :



&nbsp;

En tout, le monsieur aura eu 6 000 euros.

Il s’en sort bien sachant qu’il n’aurait rien du avoir .



&nbsp;

il n’aurait rien du avoir ?&nbsp;

je suppose que tu accepterais de te faire accuser de&nbsp;téléchargement dans ta boite et de te faire licencier pour faute grave sans preuve ?

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Ha bah oui faut encore apporter des preuves de la faute grave.

Ils s’y sont pris comme des manches… si effectivement le gars était coutumier du fait, suffisait de prendre le temps de bien monter le dossier, i.e. récolter des preuves. C’est balo.

On peut supposer que c’était vrai sinon je ne vois pas trop l’intérêt d’aller jusqu’en cassation (l’employeur devait tellement s’estimer dans son bon droit qu’il n’a pas vu que son dossier était bien vide : je suis d’accord que son avocat aurait dû le convaincre de ne pas engager d’autres frais pour un truc perdu d’avance).

L’employé s’en tire bien du coup. (Après c’est l’idée que je m’en fais avec les éléments à ma connaissance, la réalité est peut-être différente).








saf04 a écrit :



&nbsp;




 &nbsp;      

il n'aurait rien du avoir ?&nbsp;

je suppose que tu accepterais de te faire accuser de&nbsp;téléchargement dans ta boite et de te faire licencier pour faute grave sans preuve ?

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;







Il n’aurait rien du avoir si le patron avait apporté les preuves suffisantes des téléchargements illicites. (s’il avait fait le strict minimum quoi)



Faut suivre un peu les conversations des fois au lieu de prendre des morceaux de phrase sans réfléchir deux secondes. <img data-src=" />









js2082 a écrit :



Le dédommagement est calculé par rapport au salaire et au&nbsp; temps passé dans l’entreprise, pas par rapport au temps qu’il aurait pu passer dans l’entreprise jusqu’au jugement (surtout qu’en France, les délais peuvent être particulièrement longs).



5000 euros pour licenciement abusif: le monsieur ne devait pas être depuis longtemps dans l’entreprise.

Les 3000 de frais de justice sont normalement reversés à l’avocat (c’est sa paye)



En tout, le monsieur aura eu 6 000 euros.

Il s’en sort bien sachant qu’il n’aurait rien du avoir .





Bah bien sur. Bon bah on va dire que toi tu es un assassin et qu’on&nbsp; va pas s’embêter à le prouver, on va direct t’envoyer en taule pour 20 ans. Ca te convient ?



Edit : OK tu as clarifié ^^



Raisonner ainsi est ridicule.

Ces 4 ans sont le fait de la justice, pas de l’employeur ni de l’employé.



Si on applique ce que tu dis, quand on licencie quelqu’un, il faudrait ainsi le dédommager de tous les salaires qu’il aurait pu percevoir jusqu’à sa mort.

C’est un peu con comme idée, non?








js2082 a écrit :



Le dédommagement est calculé par rapport au salaire et au&nbsp; temps passé dans l’entreprise, pas par rapport au temps qu’il aurait pu passer dans l’entreprise jusqu’au jugement (surtout qu’en France, les délais peuvent être particulièrement longs).



5000 euros pour licenciement abusif: le monsieur ne devait pas être depuis longtemps dans l’entreprise.

Les 3000 de frais de justice sont normalement reversés à l’avocat (c’est sa paye)



En tout, le monsieur aura eu 6 000 euros.

Il s’en sort bien sachant qu’il n’aurait rien du avoir .





Le manque à gagner est un paramètre auquel on peut aussi tenir compte dans un jugement… Le temps passé au chômage, les frais investis dans une nouvelle recherche d’emploi, les éventuelles pénalités de retard de paiement de factures causées par sa perte de salaire etc… S’arrêter aux indemnités du code du travail c’est juste stupide.



Moralité : même si tu es quasiment sûr de ton coup, il vaut mieux en avoir la preuve.

&nbsp;La société a fait preuve d’une grande légèreté devant le tribunal et peut aussi licencier son avocat.

&nbsp;

&nbsp;








TBirdTheYuri a écrit :



Le manque à gagner est un paramètre auquel on peut aussi tenir compte dans un jugement… Le temps passé au chômage, les frais investis dans une nouvelle recherche d’emploi, les éventuelles pénalités de retard de paiement de factures causées par sa perte de salaire etc… S’arrêter aux indemnités du code du travail c’est juste stupide.





Sachant que les éléments que tu cites sont totalement indépendants de la volonté de l’ex-employeur, il n’y a aucune justification à lui faire supporter cette charge.



De plus, les indemnités chômages sont justement là pour compenser cette perte de travail.









js2082 a écrit :



Raisonner ainsi est ridicule.

Ces 4 ans sont le fait de la justice, pas de l’employeur ni de l’employé.



Si on applique ce que tu dis, quand on licencie quelqu’un, il faudrait ainsi le dédommager de tous les salaires qu’il aurait pu percevoir jusqu’à sa mort.

C’est un peu con comme idée, non?





Jusqu’à la mort non, jusqu’à la date de délibéré du procès oui. Ou selon les règles du code du travail si c’est fait dans les règles, ou bien qu’il est prouvé que le licenciement était justifié.



Ici il a été mis à la porte sans raison valable, s’est retrouvé avec un revenu de zéro pendant peut-être plusieurs mois, éventuellement des frais d’agios et autres pénalités… Et on lui donne 6000€? Moi je ne trouve pas ça normal et clairement ridicule.



Si la preuve avait été apportée, là ok tant pis pour sa pomme, mais là c’est un log de connexion qui ne prouve même pas qu’il ne s’agissait pas d’une vulgaire pop-up publicitaire, d’un clic erroné ou d’un lien de redirection.









js2082 a écrit :



Sachant que les éléments que tu cites sont totalement indépendants de la volonté de l’ex-employeur, il n’y a aucune justification à lui faire supporter cette charge.



De plus, les indemnités chômages sont justement là pour compenser cette perte de travail.





Bien sûr que si. Sans le licenciement, ces éléments n’auraient pas existé. Ils sont la cause directe de la volonté de l’ex-employeur de le virer.



Quand aux indemnités chômage (à supposer qu’il y ait eu droit, ce qui n’est pas évident dans cette situation), là c’est l’Etat via Pôle Emploi qui pourrai se retourner contre l’employeur pour rembourser la charge qu’il a rajouté aux finances publiques en licenciant sans preuve le salarié.


Mais il y a plein de paramètre que l’on ne connait pas.

A t’il retrouvait un travail rapidement ou non.

Son ancienneté dans la boite (1mois - 6 mois) mais à priori vu le montant moins d’un an.

Pas de préjudice moral donc à priori il n’en est pas sortie déprimé.



Bref trop de paramètre que l’on ne maitrise pour dire si oui ou non les 6k€ sont suffisant ou non.

En tout cas pour l’employé vu qu’aucun recours n’a été fait de son coté, c’était suffisant.



J’imagine que s’il s’était retrouvé au chômage derrière un an sans indemnité chômage, le préjudice n’aurait pas été le même pour les différentes raison que tu as donné et donc le montant substantiellement plus élever.








k43l a écrit :



Mais il y a plein de paramètre que l’on ne connait pas.

A t’il retrouvait un travail rapidement ou non.

Son ancienneté dans la boite (1mois - 6 mois) mais à priori vu le montant moins d’un an.

Pas de préjudice moral donc à priori il n’en est pas sortie déprimé.



Bref trop de paramètre que l’on ne maitrise pour dire si oui ou non les 6k€ sont suffisant ou non.

En tout cas pour l’employé vu qu’aucun recours n’a été fait de son coté, c’était suffisant.



J’imagine que s’il s’était retrouvé au chômage derrière un an sans indemnité chômage, le préjudice n’aurait pas été le même pour les différentes raison que tu as donné et donc le montant substantiellement plus élever.





7 mois d’ancienneté.



De toute façon, il n’y aura bientôt plus besoin de justifier…http://ecx.images-amazon.com/images/I/51H9mCZPB-L._SL500_SL160_.jpg


Moi c’était mon patron qui me demandait de dl les logiciels et windows 7 tipiak <img data-src=" />








Wapaca a écrit :



Moi c’était mon patron qui me demandait de dl les logiciels et windows 7 tipiak <img data-src=" />





Haha! idem! <img data-src=" />



Petit point de vocabulaire qui pourrait passer pour du pinaillage s’il n’avait vraiment aucune importance. Contrairement à ce qu’indique le titre de la dernière partie, la cour de cassation n’a pas confirmé la décision de la Cour d’Appel et ce n’est pas son rôle. C’est d’autant plus étonnant que cette dernière partie emploie le vocabulaire juste et adéquat.



Leynas.


“D’autres visites sur des sites tels que Facebook, L’Équipe, Jeux-video.com ou Meetic”



&nbsp;Ya pas forcément que son patron qui va vouloir se débarrasser de lui &nbsp;&nbsp;<img data-src=" />


Avec des jugements comme ça faut pas s’étonner que après il y ait plein de faignants qui commentent sur next inpact au lieu de bosser.


Je trouve le sous titre de bonne facture …

C’est bidonnant.<img data-src=" />


Effectivement, quand on accuse il faut des preuves.



Surtout dans un pays où le fait de glander au boulot n’est pas une faute professionnelle mais un droit social !



Et après on tapera sur nos politiques, causes de tous nos maux (allez va, ils ne sont pas pour autant exempts de toutes responsabilités !)


<img data-src=" /> <img data-src=" />








TBirdTheYuri a écrit :



Quand aux indemnités chômage (à supposer qu’il y ait eu droit, ce qui n’est pas évident dans cette situation), là c’est l’Etat via Pôle Emploi qui pourrai se retourner contre l’employeur pour rembourser la charge qu’il a rajouté aux finances publiques en licenciant sans preuve le salarié.





La justice n’a pas invalidé le licenciement. L’entreprise n’a donc pas à payer les salaires « manquants ».

Le licenciement est juste passé de « pour faute grave » à « sans cause réelle et sérieuse » et donne donc droit à une indemnisation plus élevée.

Et le licencié a pu bénéficier du chômage ou retrouver du travail depuis.









js2082 a écrit :



Des fois, je me demande sur quelle planète vivent les gens qui vont en justice?



Je veux bien admettre que le patron ne connaisse pas bien le droit, mais oublier un truc aussi basique que de présenter des preuves correspondant à l’affaire devant un tribunal… je sais pas… là je comprends pas <img data-src=" />







Tu sais, dans la juridiction où je travaille, des recours pour des motifs ineptes, j’en vois toutes les semaines…



Dernière bourde en date : un organisme de tutelle qui s’est vu refuser, pour une de ses protégées, l’aide sociale départementale au prétexte que la personne en question avait des revenus suffisants pour payer ses frais d’hébergement dans l’établissement où elle est, ce qui est fondé d’après les éléments apportés par le Conseil Général. Le requérant, en l’occurrence, le tuteur, prétend dans sa lettre de recours qu’elle n’a pas de placements ni de patrimoine… tout en joignant à sa lettre un état de patrimoine de la personne en question qui dit exactement le contraire, chiffres et preuves à l’appui !



Des branquignols qui passent devant des tribunaux avec des dossiers montés à la truelle, c’est plus la règle que l’exception…



edit : en réponse à Soltek

&nbsp;je me disais la même chose. Une sale engeance, cette famille :/











sygmos a écrit :



&nbsp;



Il télécharge souvent des films, X.



Enfin c’est bizarre qu’il puisse télécharger à l’hopital… Etant donné qu’il est sage-femme.





du coup, l’expression “né sous X” prend un… sens bizarre



&nbsp;



jimmy_36 a écrit :



Moralité : même si tu es quasiment sûr de ton coup, il vaut mieux en avoir la preuve.

&nbsp;La société a fait preuve d’une grande légèreté devant le tribunal et peut aussi licencier son avocat.



en espérant qu’elle apporte des preuves solides de sa négligence, cette fois <img data-src=" />



&nbsp;



Woooh le jôli twoll! Repwend un peu de tawte à la wubawbe, ca iwa mieux



EDIT : explication


Les avocats sont comme des garagistes. &nbsp;Ils vont faire en sorte que la procédure dure le plus longtemps possible pour s’en mettre un max dans la poche. Et ils ne vont jamais conseiller leur client de laisser tomber, même s’il pense qu’il devrait.

Les patrons virent les employés sur des “rumeurs” et cherche les preuvent après.

Si ça se trouve il téléchargait un fichier une fois tous les trois mois et un collègue qui ne l’aime pas à fait circuler la rumeur “c’est un fénéant, il passe ses journées à télécharger”. Le patron l’a cru et l’a viré… mais évidement c’est difficile de trouver des preuves quand le crime n’a pas été commis :)

Les patrons virent aussi sans preuves et cherche quelquechose après.

&nbsp;

&nbsp;Malheureusement il y a des “bon” patrons qui essaient de virer quelqu’un qui ne fou rien. Et en France c’est très dure. Et il y a les mauvais patrons qui virent les employés qui bossent bien, mais dont leurs “têtes” ne leur reviennent pas (femme, pas un lèche bottes comme les autres, ne se met pas en avant etc…).

&nbsp;

Et malheureusement si on veut protéger les bon employé des patron abusif, cela protége aussi les mauvais.

&nbsp;

Il faut aussi se dire qu’un employé qui va en justice face à son ancien employeur ne le fait pas à la légère.

C’est très mal vu et ça réduit ses chances de trouver un nouvel emploi. Ca n’a aucun impact sur le patron, voir a un impact positif, puisque ses employés auront “peur”.



Donc en générale quand un employé amène ce type d’affaire en justice, c’est qu’il est dans son bon droit (légalement ou moralement).

&nbsp;&nbsp;

&nbsp;


En même temps, boutique informatique et si il s’agissait de démonstration pour client ?&nbsp;








Hercule a écrit :



Les avocats sont comme des garagistes. &nbsp;Ils vont faire en sorte que la procédure dure le plus longtemps possible pour s’en mettre un max dans la poche. Et ils ne vont jamais conseiller leur client de laisser tomber, même s’il pense qu’il devrait.





<img data-src=" />



Bah bien sûr. C’est toujours agréable d’aller prendre une branlée aux prud’hommes …

&nbsp;

Dans 80% des cas, quand un avocat est saisi par un employeur qu’il ne conseille pas par ailleurs, le licenciement a déjà été (mal) fait.

Si c’est perdu d’avance, tu as un mécanisme formidable qui s’appelle la transaction (ou même la médiation qui est appelée à se développer), qui permet de ne pas aller au procès prendre la-dite branlée si le salarié est d’accord. Et c’est quand même facturé au client.



Je ne sais pas comment tu penses que les avocats facturent, mais que ce soit forfaitaire ou au temps passé, à aucun moment ils n’ont intérêt à faire durer une procédure (pour leur intérêt personnel - parfois, ça peut être l’intérêt du client, quelle que soit sa position).



Le principe c’est quand même d’avoir des dossiers qui tournent et que la procédure finisse pour solder ses honoraires.









blob741 a écrit :



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Bah bien sûr. C’est toujours agréable d’aller prendre une branlée aux prud’hommes …

 

Dans 80% des cas, quand un avocat est saisi par un employeur qu’il ne conseille pas par ailleurs, le licenciement a déjà été (mal) fait.

Si c’est perdu d’avance, tu as un mécanisme formidable qui s’appelle la transaction (ou même la médiation qui est appelée à se développer), qui permet de ne pas aller au procès prendre la-dite branlée si le salarié est d’accord. Et c’est quand même facturé au client.



Je ne sais pas comment tu penses que les avocats facturent, mais que ce soit forfaitaire ou au temps passé, à aucun moment ils n’ont intérêt à faire durer une procédure (pour leur intérêt personnel - parfois, ça peut être l’intérêt du client, quelle que soit sa position).



Le principe c’est quand même d’avoir des dossiers qui tournent et que la procédure finisse pour solder ses honoraires.







Apres, il doit parler en connaissance de cause, c’est certain…. <img data-src=" />