Des drones testés par la police lors d’un match de Ligue 2

Les dieux du stade
Droit 2 min
Des drones testés par la police lors d’un match de Ligue 2
Crédits : mailfor/iStock/Thinkstock

Vendredi soir, à l’occasion d’un match de football se déroulant à Créteil (Val-de-Marne), la préfecture de police de Paris avait prévu de tester des drones équipés de caméras. Une première. Cette opération en environnement maîtrisé devrait toutefois être suivie à plus long terme par d’autres phases d’expérimentation, les forces de l'ordre cherchant à évaluer les bénéfices que pourraient apporter ces appareils volants.

La rencontre entre Créteil et Clermont s’est finalement achevée par un nul, deux buts partout. Mais en plus des spectateurs ayant pris place au sein du stade Duvauchelle de Créteil, ce sont des drones qui devaient profiter de ce match de Ligue 2 pour faire une petite virée, en toute légalité. La préfecture de police de Paris avait en effet annoncé dans sa lettre d’information en date du 10 septembre qu’un « premier test grandeur nature » serait réalisé à l’occasion de cet événement sportif.

 

Deux types de drones avaient ainsi vocation à être testés. « L’un sera d’un poids d’un à deux kilos et équipé d’une caméra. Il disposera d’une autonomie d’environ 30 minutes » expliquait la préfecture de police de Paris. « L’autre "filaire" pèsera environ vingt kilos, avec une hélice de 2,50 mètres d’envergure et sera doté de deux caméras dont une thermique pour la vision nocturne. Il disposera d’une autonomie d’environ une heure. »

Le point de départ de l'expérimentation prévue par la préfecture de police de Paris

Comme nous l’avait expliqué l’ingénieur en charge de ce projet durant l’été (voir notre article), une phase d’expérimentation de drones a effectivement été lancée par la préfecture de police de Paris, l’objectif étant d’évaluer ces appareils qui pourraient permettre aux autorités de récupérer des informations dans des zones risquées, et ce sans envoyer d’agents sur le terrain. Aucun test n’avait encore été mené, et celui de vendredi devrait très logiquement être le premier d’une plus longue série.

 

« Notre démarche d'introduction passe par une phase d’expérimentation. Pour cela, on démarre en plusieurs étapes, avec un premier essai dans un environnement maîtrisé, pour voir quelle pourrait être la plus-value opérationnelle des drones » affirmait en ce sens Régis Guyonnet. Une opération dans un cadre plus sensible (prises d’otages, violences urbaines…) est envisagée, mais pas avant l’année prochaine. Précisons que ce ne sont pas les forces de l’ordre qui pilotent - pour l’instant - ces drones, mais un prestataire externe, qui fournit aux autorités une solution « clés en main », avec location du matériel, etc. Un budget de « quelques milliers d'euros » a ainsi été prévu par les autorités.

 

La préfecture de Police rappelait par ailleurs dans sa lettre d’information que les drones n’ont pas pour objectif d’identifier des individus, et qu’ils « ne pourront donc pas voler au dessus du public ou suivre des groupes de personnes cheminant dans les rues de Paris ».

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